Ton petit oiseau qui te conduit a l’aéroport c’est la deuxième fois que ça arrive et ça te fait toujours un bien fou. Tu ne sais pas si elle s’en rend compte mais vraiment ça te touche au plus haut point. Tu sais que vous êtes un item, vous êtes en couple officiellement depuis quelques mois maintenant, mais ces petites attention pour elle en sont d’immenses pour toi te prouve toujours plus qu’elle est vraiment ta personne idéale et plus encore. T’as fais attention cette fois ci à ce que l’horaire de ton vol ne soit pas abusé en plein milieu de la nuit. Tu penses à Bird dans tout ce que tu fais, ou presque. Tu n’as pas envie qu’elle s’arrête de t’accompagner à l’aéroport alors tu fais les choses bien. Toi et ta peur qu’elle s’en aille un jour. Tout est tellement beau y’a toujours un coin de ta tête qui se dit que nope, ça ne va pas durer. Mais quand tu vois tout l’amour qu’elle te porte dans ses yeux tu oublies tout tes doutes (jusqu’à la prochaine fois).

Il est pas loin de 10h, tu voudrais être à l’aéroport autour de 16h au plus tard. Tu te réveilles doucement dans ton lit et un large sourire de voir que Birdie est encore à l’intérieur. Tu te rapproches d’elle pour aller te blottir dans ses bras (dans sa poitrine ok). Tu déposes un baiser dessus d’ailleurs. « Good morning… » Tu parles à ta partenaire ou à tes babies ? All of them. Tu profites de son corps sachant très bien que bientôt elle ne sera plus à tes côtés pour quelques semaines. Vous avez passé quelques mois plutôt très fusionnel et t’as l’impression que ce séjour ci va être plus dur que les autres. Tu te rassures en pensant au boulot. Tu vas être très occupé avec des artistes qui sont aussi de très bons potes. Dans un pays que personne n’a visité. Ca va être bien, tu le sais. Mais tu voudrais pouvoir avoir Bird à tes côtés aussi. Une autre partie de toi se dit que ça vous fera du bien d’être isolé l’un de l’autre pour quelques temps. Pour que tu te rendes compte que tu peux toujours vivre sans elle. Histoire de te rendre compte que quand elle s’en ira, tu sauras toujours vivre. T’es con de penser à ça Jordan, jamais ça va te passer ? Seems like nope. C’est bien trop beau pour être vrai. Tu sais pas pourquoi tu as cette chance. En attendant c’est toi qui joue au koala pour une fois, car voilà que tu passes une de tes jambes sur elle pour bien être accroché à son magnifique corps qui va tellement te manquer.


@Birdie Cadburry

T’as profité de lui tard la nuit - ou tôt le petit matin - jusqu’à un épuisement que tu ne regrettes pas. Jordan a passé les deux jours précédents avec la famille Mendez en l’honneur de la fête des morts et tu n’avais que cette nuit-là, et la journée qui s’annonce jusqu’au moment où tu vas le conduire pour profiter encore de lui. Tellement éprise, tellement mordue, et parce que t’as la tête bourré de sentiments bien trop mielleux des films de Noël que tu avales déjà depuis trois jours, que même réveillée avant lui, tu ne bouges pas. D’habitude, le peu de fois où ce genre de choses arrive, tu ne restes pas des heures à ne rien faire. Parfois tu écris. Souvent tu files parce que t’as besoin de ton premier café - comme si tu n’étais pas assez énergique comme ça. Mais tu es plus que ravie en ouvrant les paupières de voir que tu as assez épuisé ton partenaire pour qu’il soit toujours les yeux clos. Et cette fois, tu restes. A l’observer parce que tu peux, et parce qu’il est si joli. T’aurais presque envie de le croquer et de le réveiller de la façon la plus agréable du monde pour le remercier d’être une si jolie vue au réveil mais tu te contiens. Tu es contente pour une fois de ne pas avoir à te lever au beau milieu de la nuit. Là, vous avez le temps d’émerger, de vous lever, de vous embrasser - et aussi de profiter une dernière fois ou deux de son corps en fusion avec le tien. Comme si Jordan partait deux mois - t’as l’impression d’être plus triste que la dernière fois.

Mais pour l’instant, tu souris car tu vois ton bel au bois dormant qui t’offre ses belles prunelles bleutées ainsi qu’un brillant sourire tout en venant s’accrocher contre toi - fine by me, tes bras allant immédiatement entourés sa tête. « Good morning… » “Morning, spicy sunshine.” que tu murmures contre ses cheveux alors qu’il te bloque contre lui - very fine by me. Tes doigts caressent le haut de son dos alors que tu penses à quel point il va te manquer. Ce n’est que parfait pour que tu puisses le réclamer corps et âme, mais quand même… Le coeur proteste. Il n’a pas envie de se séparer de sa moitié. Tu glisses une jambe au milieu des siennes alors qu’une main remonte son menton vers toi. “Je t’ai épuisé à ce point cette nuit, babe ?” que tu demandes, amusée, avant de déposer un léger baiser sur ses lippes. Tu n’es nullement désolée et ce n’est sûrement pas Jordan qui s’en plaindra. Vous fusionnez si bien ensemble. Ca n’a été qu’amoureux et tendre, le plus basique mais le plus beau. “Hope you won’t forget me while living one of your best lives over there.” car Jordan va travailler mais tu sais que c’est que du fun pour lui et qu’il va dans un pays qui a des endroits aussi dépaysants que paradisiaques. Tu lèves les yeux sur la tête de lit. “T’as pas oublié le wombat, apparemment, good.” tu rajoutes en ébouriffant ses cheveux déjà n’importe comment. Tu ne diras pas non plus qu’y a une surprise quelque part pour lui dans ses affaires ; t’espère qu’il ne la trouvera pas avant d’être loin car pour le coup, tu préfères qu’il soit ça à distance pour la découvrir. Il va apprécier mais t’en rougirai presque par pudeur - oui oui. Alors en attendant, tu fais ce que tu sais faire de mieux ; attraper sa bouche pour en profiter le temps que tu peux. Only three weeks.

“Morning, spicy sunshine.” Tu souris encore plus si c’est possible. Tu aimes tous les surnoms les plus originaux qu’elle te donne régulièrement. T’as l’impression d’être un petit prince quand elle le fait. Un qui serait dans un royaume imaginaire où il n’est autorisé que de s’adresser à toi de cette manière là sinon tu snobes sans pitié. Un petit con de prince drama queen, avec une étoffe de fausse fourrure blanche tachetée et une couronne digne des joyaux de la vieille Lizzie d’Angleterre. T’as une imagination débordante aujourd’hui Jordan dis donc. Always. Et encore plus quand ton oiseau s’occupe de toi. Tu es dans la meilleure position du monde. “Je t’ai épuisé à ce point cette nuit, babe ?” Elle te fait remonter ton visage au sien et t’as un sourire amusé placardé quand elle vient t’embrasser. « De la bonne fatigue. » Damn qu’est ce que vous êtes niais.

“Hope you won’t forget me while living one of your best lives over there.” Tu allais te nicher dans sa poitrine de nouveau mais elle a trouvé les mots juste pour que tu ailles lui mordre le visage à pleines dents. « Like I could forget you ever. » Car là, quoi qu’il se passera dans ta vie future, Birdie est une si belle partie de ta vie actuelle, tu veux pas l’oublier. Jamais. Tes dents sur son visage qui se transforment ensuite en baisers sur sa mâchoire alors qu’elle a l’air occupé à observer des trucs dans la pièce. “T’as pas oublié le wombat, apparemment, good.” Il est posé sur ton sac à dos, celui ci même posé sur ta valise déjà prête. Elle te décoiffe mais c’est parfait car il n’y avait rien de coiffé et elle te chope pour t’embrasser encore un peu. « Le wombat dormira dans mes bras tous les soirs. » Que tu lui affirmes sérieusement entre deux baisers. « Je me suis un peu frotté à Maître Grenouille ces derniers jours pour qu’il ait mon odeur. Je l’ai mis en charge de veiller sur toi toutes les nuits. » Que tu continues alors que tes lèvres papillonnent sur son visage ici et là. T’es beaucoup trop cute Jordan, certains seraient sûrement en train de vomir de vous voir comme ça tous les deux. Mais vous vous ne vous en lassez pas. Tu doutes que ce sera le cas un jour. C’est juste vous et tout ce que vous aimez. Vous êtes un match parfait. Aussi parfait que sa poitrine passe parfaitement au creux de tes mains - yep, il est de nouveau dessus là.

« De la bonne fatigue. » t’espères. Car tu ne connais pas meilleure fatigue. Tu n’as aucun remord quoique sa réponse fut car t’es comme ça ; tu prends tant qu’on te donne et Jordan est d’une générosité sans faille. Tu lui donnes autant que lui, c’est un partage à double sens et c’est ça qui fait que ça te contente en plus de te satisfaire dans les plus hautes sphères de votre relation. Aussi charmants, aussi adorables, aussi souriants l’un que l’autre, l’incapacité à ne pas prouver de l’autre quand il est dans les environs - parce que Jordan est très fort à ce jeu aussi, croyez-la.

La preuve, il vient mordre ton visage sans aucun scrupule, ce qui te fait doucement rire. « Like I could forget you ever. » n’empêche que… “Imagine que tu sois frappé par une amnésie. Ou que des aliens te kidnappent et t’effacent le cerveau ? Le reboot complètement ? Tu vois, tu peux m’oublier.” que tu dis avec gravité alors que Jordan papillonne ta peau de baisers et des brèves morsures. A vrai dire, tu as confiance en ta place dans son existence car il représente la même chose à tes yeux. Ce n’est pas une preuve de jalousie mais c’est simplement un manque d’assurance envers toi-même. Tu as si peur que les gens t’oublient, te laissent de côté qu’à chaque fois que Jordan s’en va, tu ne peux pas t’en empêcher de t’en assurer le contraire. Et puis, vu comment il réagit, t’as envie d’être en chiante pendant encore quelques minutes. T’es fourbe. « Le wombat dormira dans mes bras tous les soirs. » tu attrapes gentiment sa lèvre en souriant. « Je me suis un peu frotté à Maître Grenouille ces derniers jours pour qu’il ait mon odeur. Je l’ai mis en charge de veiller sur toi toutes les nuits. » t’éclate de rire à l’image. “On dirait un félin qui met son odeur pour marquer son territoire. C’est adorable. Tant que tu pisses pas dessus.” tu t’exclames en riant à moitié alors que le visage de ton partenaire papillonne partout. “Je suis touchée que tu lui aie donné cette mission. Même s’il le faisait déjà avant que t’arrive.” tu prononces malicieusement en plaquant tes mains contre son visage. “Faut que j’aille aux toilettes.” que tu soupires légèrement, agacée que Dame Nature vienne frapper maintenant alors que t’étais si bien. Tu repousses Jordan en l’embrassant à pleine bouche et en le reculant avant de t’échapper de son emprise. Il fait un peu frais alors tu t'habilles de son hoodie magique que tu portes depuis quelques jours pour la même raison que lui ; ton odeur et son efficacité que tu penses être multipliée par dix au moins. Tu reviens que tu le gardes sur toi en retournant sous le drap, complètement nue dessous puisque tu dors comme ça en premier lieu. “Le hoodie devrait fonctionner à son maximum. Tu penseras à moi avec, all naked.” parce qu’il a dit qu’il ne faisait pas le défi, lui, donc tu peux le teaser si tu veux. Oubliant que tu le prives de ta jolie petite poitrine qu’il vénère tant par la même occasion. Oops.

“Imagine que tu sois frappé par une amnésie. Ou que des aliens te kidnappent et t’effacent le cerveau ? Le reboot complètement ? Tu vois, tu peux m’oublier.” Tu fais non de la tête. Tu es tellement sûr de toi Jordan, t’es adorable. « J’ai un oiseau sur le cul pour me rappeler de toi et je vais aller de ce pas me faire tatouer L.O.V.E B.I.R.D sur mes phalanges. » Pas vraiment mais maintenant que tu l’as dit, maintenant que tu l’as visualisé, ça rendrait vraiment bien. Y’a tellement de mots de 4 lettres dans la langue anglaise et t’as jamais vu ceux là sur deux mains ensembles. Sûr que certains doivent l’avoir mais de ton entourage - qui sont très tatoué - et les gens que tu as déjà rencontré, tu n’as jamais vu cette combinaison et maintenant tu commences à fantasmer dessus… Mais t’as jamais vraiment pensé à tatouer tes mains. Une des rares parties de ton corps qui te plaît et qui reste donc vierge d’encre.

Vous êtes en train de vous faire une Battle de baiser on dirait et tu aimes bien trop ça. Damn ce qu’elle va te manquer pendant ces quelques semaines. Tu t’es bien trop habitué à sa présence constante à tes côtés, dans ton lit. Avoir un corps chaud qu’on aime plus que tout contre lequel se blottir c’est vraiment un luxe que tu ne prendras jamais pour acquis. Elle se marre à la confession que tu lui as fait et ça te fait sourire alors que tu la contemples avec ravissement. “On dirait un félin qui met son odeur pour marquer son territoire. C’est adorable. Tant que tu pisses pas dessus.” Ton tour de rire. T’as pensé à jouir dessus par contre, mais tu ne l’as pas fait. Pas encore. “Je suis touchée que tu lui aie donné cette mission. Même s’il le faisait déjà avant que t’arrive.” Tu vas la pincer en l’entendant être autant une impertinente. « Bitch. » Parce qu’elle vient de te casser ton groove. “Faut que j’aille aux toilettes.” Tu trouves le timing trop parfait pour ne pas que ça te donne envie de jouir sur maître grenouille - ou lui pisser dessus finalement. Mais tu ne le dis pas parce qu’elle a ses lèvres toutes sur toi et tu apprécies bien trop. Tu feras tes conneries dans son dos.

Tu la vois choper ton hoodie magique et tu la trouves stupide autant qu’adorable d’être encore à le porter. Tu l’observes filer car ce genre de vue va te manquer… Ça va Jordan, remet toi, tu pars pas pour l’éternité. Shut up. Tu te tournes sur le dos en tirant le draps sur toi car tu es entièrement nu également et ce n’est pas la tenue où tu es le plus à l’aise. T’es en train de réfléchir à ce qu’il te reste à faire avant de partir et tu réalises que tu as déjà quasi tout de prêt. Même les trucs que tu mets généralement à la dernière minute dans tes affaires y sont déjà car tu as prévu que tes mains n’allaient être occupé que du corps de ton oiseau pour toute la journée. Ce corps ci qui revient dans le lit mais plus dans sa tenue d’Eve. “Le hoodie devrait fonctionner à son maximum. Tu penseras à moi avec, all naked.” Tu la regardes, amusé, tu passes un bras autour d’elle. « T’as pissé dessus ? » Tu es con Jordan. Mais ça te fait rire et tu vas t’allonger sur elle pour prendre ses lèvres afin de l’empêcher de répondre à ta boutade. Ta main qui se glisse sous ton hoodie car tu veux sentir son corps chaud - et sa poitrine ok. Tu te défais de ses lèvres pour la regarder alors que ta main la caresse doucement. « Tu vas rester ici pendant tout mon séjour…? » Tu te mords la lèvre. Tu sais qu’elle n’aime pas être seule et tu sais aussi que elle ici sans toi, ça veut dire qu’elle le sera. T’es fort en maths bravo. Tu sais qu’elle n’a pas encore ramené toutes ses affaires et qu’elle a sûrement encore les clés de son autre chez elle. Ou même Elimbah. Tu veux juste qu’elle soit bien. Tu poses cette question sans jugement rien. T’es curieux. « Tu te sens assez bien ici...? » Que tu ajoutes à la suite. Car tu aimes ta maison plus que bien des choses et que Birdie s'y sente bien au point de rester, même seule, peut être pas tous les jours mais une partie, ça te fera le plus grand plaisir.

« J’ai un oiseau sur le cul pour me rappeler de toi et je vais aller de ce pas me faire tatouer L.O.V.E B.I.R.D sur mes phalanges. » tu plisses les yeux tout en pinçant tes propres lèvres entre elles d’un œil sceptique. “I dare you.” car t’es pas capable de le faire. T’avais plus de foi sur une abstinence de trois semaines que de se marquer de façon indélibile sur la peau ce genre de choses. T’es déjà très heureuse de son oiseau sur sa fesse ; tu penserais que ça serait complètement dingue d’aller jusque là. En tout état de cause, tu ne le ferais pas toi-même. T’es amoureuse, oui, mais c’est vraiment encore tout frais à tes yeux. Même si tu lui fais confiance pour qu’il te choissise ton premier tatouage. T’as foi en lui pour ça ; mais pas pour proclamer son amour envers toi sur ses doigts. I like them better when they’re inside of me anyway. Oh oh, les trois semaines vont être cruellement longues. Et voilà qu’il te pince. Oh. « Bitch. » & il t’insulte, est-ce que c’est Noël avec deux mois d’avance ? Tu es bizarre mais ça fait partie de ton charme. Tu as des désirs tordus - mais surtout, t’aimes beaucoup trop quand Jordan fissure son petit côté angélique pour se montrer bien plus bestial. Il faudrait que tu songes à ne pas trop y penser pendant ces quelques jours car ça ne va pas te faciliter la vie - ni ton défi.

Quand tu reviens dans le lit, t’es à peine sous le drap que t’as son bras autour de toi et tu n’as aucune difficulté à te plaquer de nouveau contre lui. « T’as pissé dessus ? » “Ha ha ha, t’es hilarant, sweetheart.” que tu dis en le pinçant en retour sur le flanc alors qu’il te bascule complètement sur le dos pour t’embrasser de nouveau et dévier sa main sous son hoodie, vers ta poitrine et tu redresses légèrement tes genoux pour le serrer un peu plus contre toi - on a compris que si tu pouvais fusionner, tu le ferai. Jamais tu ne marquerais ton territoire de cette façon, t’as trop de respect pour son hoodie et pour son élément de sécurité qu’il procure pour apaiser sa crainte de l’avion.

Jordan finit par se redresser et tes mains dérivent sur son torse en caressant distraitement sa peau, ton regard bleuté accroché au sien alors que vous continuez à vous créer des frissons l’un et l’autre. « Tu vas rester ici pendant tout mon séjour…? » tu penches la tête sur le côté avec un léger questionnement dans ton sourire et sur ta moue. « Tu te sens assez bien ici...? » tes doigts tracent des lignes abstraites alors que tu te demandes pourquoi il pose cette question. “Je pensais justement déménager le reste de mes affaires pendant ton absence.” car ça va t’occuper et t’auras bien envie de t’occuper quand il ne sera pas là pour te distraire. “Evidemment que je me sens bien puisque t’y es.” tu t’en fiches des murs - à part ceux d’Elimbah - c’est l’âme dedans qui compte. Et celle de Jordan a une valeur inestimable à tes yeux, ce qui rend sa maison beaucoup plus attrayante. “Je vais sûrement aller à Elimbah quelques jours. Puis peut-être que j’irai voir des amis ou…” tu te mords la lèvre en réalisant quelque chose. “...ou je pourrai les faire venir ici. Si ça te gêne pas.” parce que même s’il t’a donné les clés, tu veux quand même savoir si t’as le droit. T’as pas l’habitude d’inviter des gens chez… toi. Qui est chez lui. Chez vous. Par contre, t’as pas de scrupule à déjà imaginer les futures décorations de Noël. T’as des priorités bizarres parfois.

“I dare you.”
« I’ll have it on my forehead. »

Que tu surenchéris comme le petit con que tu es. Car nope, tu vas pas toucher tes jolies mains. Pas maintenant. Mais ton visage ouais, ça a besoin d’un peu plus de touche de joli. Quoi que là tu as été chez le coiffeur y’a pas longtemps tu te trouves bien plus cute qu’à l’accoutumé. Quand elle revient de la salle de bain c’est pour être aussitôt contre toi, tu ne laisseras pas un seul centimètre entre vous, tant pis si t’as l’air d’un addict. She loves it. “Ha ha ha, t’es hilarant, sweetheart.” Tu te visualises encore comme le petit prince des drama Queen dans son royaume et elle ta plus fidèle sujette qui te couvre des plus beaux surnoms tous les jours que l’univers fait. T’es si niais. Tu aimes ce petit monde rien qu’à vous dans ta tête.

Ses mains qui vont délicatement sur ta peau te rassurent sur le fait qu’elle n’a pas mal pris tes mots. Ouais t’as toujours peur que le petit oiseau prenne la mouche. Tu n’as vraiment pas envie de la voir quitter ton domicile, votre domicile. Tu espères qu’elle s’y sent bien et c’est la première fois que tu lui poses la question, même si tu le vois bien qu’elle n’est pas misérable entre ces murs. T’es juste anxieux comme souvent. Tu veux que son bien être. l“Je pensais justement déménager le reste de mes affaires pendant ton absence.” Tu avais peur qu’elle s’en aille de chez toi pendant les semaines à venir mais elle va y venir encore plus en force même. T’as un large sourire sur ton visage qui se forme. Tu te sens stupide d’avoir douté mais tu es content de voir que c’était vraiment des inquiétudes pour rien. “Evidemment que je me sens bien puisque t’y es.” Justement. Tu ne vas pas y être dans les semaines à venir. C’est bien ça le point important de ta question. “Je vais sûrement aller à Elimbah quelques jours. Puis peut-être que j’irai voir des amis ou…” Ah. Donc elle va s’échapper. Mais non Jordan, elle va juste profiter de voir ses proches, ça veut pas dire qu’elle se sent mal ici. “...ou je pourrai les faire venir ici. Si ça te gêne pas.” Et voilà une phrase qui te rassure de nouveau. Tu hoches la tête. « Tant que vous cassez rien tu peux faire venir qui tu veux… » Même si ça te fait super bizarre car il y aura sûrement des gens que tu ne connais pas du tout dans le lot. Tu ne sais pas non plus ce qu’ils feront mais le point le plus important a été dit, tant que la maison reste intact, y’a aucun problème pour toi. Tu as confiance en Birdie et si elle te donne sa parole, si tu lui as dit clairement - comme tu viens de le faire - ce que tu veux ou veux pas, il n’y a pas de raison pour que ça parte en couille. Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres, doucement. « I’m happy to know you’ll be here. » C’est quand elle est là sans toi que la réalisation qu’elle a bel et bien emménagé se fait plus forte. Pour toi et tu penses que c’est aussi le cas pour elle. Tu vas poser ton menton sur sa poitrine. De cette façon là tu peux la regarder toujours mais en étant ton adorable-self par dessus le marché. Puis tu vas déposer un baiser sur un de ses seins par dessus le hoodie, ta main toujours en dessous, dans la chaleur du hoodie et de son ventre. You are in too deep. Fuck off.

« I’ll have it on my forehead. » tu pousses son visage en plaquant ta main dessus en soufflant lourdement ; t’y crois pas un mot encore une fois. T’as perdu toute capacité à le croire pour des défis pareils à partir du moment qu’il a décrété que c’était quasiment aberrant quand tu lui suggères de ne pas se peloter le (petit) oiseau pendant trois semaines. Jordan a beau avoir des instants de petit con, il reste foutrement sage quand il le désire ou quand ses limites sont atteintes - mais toi, t’es toujours prête pour aller fouiller jusqu’aux tréfonds de ces limites car c’est ça qui est drôle en premier lieu. “I only heard ‘blablablabla’.” que t’imites avec ton autre main en levant les yeux vers le plafond car tu es un vrai petit chicken et que de toute façon, tu ne veux pas que Jordan défigure son beau visage avec des inscriptions quelles qu’elles soient. Par contre, tu retiens l’idée du tatouage sur les doigts. T’as déjà vu ça, t’avais oublié, il vient de te le rappeler, tout comme le fait que t’aimes bien l’idée. Il faudrait que tu le notes - mais tu risques d’oublier les deux idées, malheureusement.

Les questions de ton partenaire te prennent de court car tu ne penses pas avoir montré le moindre signe que tu ne te sentais pas à l’aise. Pire (mieux ?) encore, Jordan s’inquiète sans grosses fioritures de ta présence dans ses lieux pendant ton absence. Il y a bien ton nom qui a été ajouté, au moins sur la boîte aux lettres, non ? T’as même changé les adresses pour tes colis et ton courrier - oui oui, vraiment. Tu n’arrives pas encore à assimiler que c’est chez toi car ça reste majoritairement les goûts et les choix et les envies de Jordan qui hantent ces murs même si ça fait de longues semaines que tu rajoutes de tes touches ici et là. Mais tu sais que t’habites ici, même si ça te fait un peu bizarre d’y être toute seule pendant trois semaines. Te connaissant, tu risques d’inviter Will à dormir, tu vas aller squatter chez Malachi et tu songes même à aller voir Zoya et sa petite morveuse. Mais tu sais que tu retrouveras toujours ton trajet vers ce lit le soir et que Maître Grenouille plaqué contre toi ne pourra pas satisfaire l’absence de la longue forme longiligne de ton partenaire qui continue à te masser gentiment. « Tant que vous cassez rien tu peux faire venir qui tu veux… » t’arque un sourcil. “Tu crois que je vais faire venir une équipe de rugby ou quoi ?” tu ne comptes pas organiser de soirée. “J’invite pas n’importe qui chez… Nous.” ouh, c’est bizarre. Pour le peu que tu rajoutes le tablier autour de la taille et la petite coiffe dans les cheveux, te voilà prête à être une parfaite petite maîtresse de maison (non). Cela ne t’empêche pas de mordre ta lèvre. “Y’aura sûrement que Will qui viendra. Il a toujours vu les endroits que j’ai habité.” à part à Melbourne, shut up. Tes doigts continuent à le parcourir suivi de tes paumes qui s’aplatissent contre sa peau complètement nue sous toi - grisant. « I’m happy to know you’ll be here. » dit-il après t’avoir embrassé, son menton contre toi et tu fais ressortir ta lippe inférieure dans une moue émue alors qu’une de tes mains dérive dans ses mèches blondes. “Tu pensais vraiment que j’allais éviter la maison pendant ton absence ?” la maison, ça te paraît encore un peu bizarre sortant de ta bouche comme ça. Il faut dire que c’est la première fois que tu habites avec quelqu’un dont tu partages le cœur, le lit, les sentiments et tout ce qui va avec. Ta seule maison est Elimbah mais ici… Ça serait Jordan ? Vu l’apaisement que tu ressens quand il a sa main sur toi sous son sweat, tu te dis que ce n’est pas déconnant comme idée. Tu ne veux pas penser à son départ qui n’est pas encore immédiat mais qui se rapproche car tu sais que tu vas ressentir un grand vide, exactement le genre que tu n’aimes pas. La solitude, on appelle ça. Voilà. Une solitude que tu vas t’empresser d’aller oublier et combler dès la première occasion. Rattraper des semaines sans fête en les enchaînant joyeusement pendant trois semaines. C’est le moins que tu puisses penser pour te réconforter un peu. En attendant, tes prunelles ne quittent pas ses traits faciaux. “Si jamais tu vois un nouveau-né en Thaïlande, t’as le droit et le devoir de dire qu’il est moche. Paraît que ça porte malheur aux bébés de dire qu’ils sont beaux. On devrait imposer ça ici aussi.” parce qu’autant t’aimes bien les enfants, mais pas quand ils naissent. “I’m the only pretty baby around the block.” que tu dis en pinçant ta lèvre tout en passant une jambe autour de sa hanche.

Tu te marres quand elle te pousse le visage parce que tu es allé bien trop loin dans ta connerie. “I only heard ‘blablablabla’.” Tu en profites pour coller tes lèvres à sa main et lui déposer des baisers dessus en même temps. Ça t’amuses beaucoup trop de la voir comme ça et t’as envie de la manger - as usual.

Un autre truc habituel c’est toi qui est très protecteur de ta maison. Tu ne perds pas de temps pour lui annoncer que tu espères fort retrouver ta maison en un seul morceau. “Tu crois que je vais faire venir une équipe de rugby ou quoi ?” La façon dont elle dit ça et l’air sur son visage, tu peux pas t’empêcher de sourire tout en te sentant un poil stupide en même temps ouais. C’est vrai. Mais tu as juste l’habitude de projeter le pire scénario. Au cas où. “J’invite pas n’importe qui chez… Nous.” Tu arrêtes de nicher ton nez dans le hoodie à ce moment là, cherchant son regard. Tu as bien entendu son hésitation et qu’elle ait dit ces mots là, ce mot là, ça te rempli le coeur de joie autant que ça te fait étrange. Tu n’aurais jamais cru partager un lieu de vie avec quelqu’un un jour. “Y’aura sûrement que Will qui viendra. Il a toujours vu les endroits que j’ai habité.” T’as l’impression que c’est un rite de passage et que tant qu’il n’a pas vu c’est pas vraiment actée qu’elle habite bien ici. « J’espère qu’il donnera son approbation après l’état des lieux. » Tu plaisantes. Ta maison est parfaite, sûr que Will va l’adorer. Y’a toute une pièce rien que pour Birdie, franchement, rien que ça, il verra comme tu la traites comme une reine. T’es heureux de la voir heureux et tu comprends que trop bien son besoin d’avoir une pièce à elle quand toi tu as tout ton studio au rez de chaussé.

“Tu pensais vraiment que j’allais éviter la maison pendant ton absence ?” Tu hausses vaguement une épaule alors que tu esquives le regard de ton oiseau qui glisse ses doigts dans tes cheveux. T’es pas trop fier d’avoir pensé ça mais tu sais pas non plus si elle se sentait bien au point d’être ici sans toi. Tu sais qu’elle t’aime toi plus que ta maison. « Je sais pas, peut être… Ça aurait pu. » Que tu dis comme si t’étais un enfant pris en faute. Au moins tu as eu le cran de lui poser la question. La communication Jordan ! Important. C’est toi qui disait que tu n’avais pas peur qu’elle puisse voir toutes tes pensées. Tu continues et confirmes que c’est bel et bien le cas avec ce genre de révélations. Y’a comme un petit temps de battement et tu sens les yeux de Bird sur toi. Tu relèves les tiens vers elle. On dirait qu’elle est en train de cogiter super fort. « What is it? » “Si jamais tu vois un nouveau-né en Thaïlande, t’as le droit et le devoir de dire qu’il est moche. Paraît que ça porte malheur aux bébés de dire qu’ils sont beaux. On devrait imposer ça ici aussi.” Et tu lâches un bon rire de l’entendre dire ça. “I’m the only pretty baby around the block.” Et elle se rapproche encore plus de toi si c’est possible. « Owwww… » Tu te redresses pour accéder à ses lèvres et lui déposer un bon gros baiser. « You really are. » Tes dents qui vont s’en prendre à ses lèvres. « I wanna eat you. » Que tu lui dis en allant entamer une multitudes de baisers avec plus ou moins de dents dans son cou pendant quelques secondes avant de t’arrêter. Fatigué de devoir tenir ton cou relevé, tu t’avachis de nouveau contre sa poitrine. C’est marrant comme tu vises bien cet endroit pour te reposer à chaque fois. Le hasard fait bien les choses. Right.

Et puis c’est le grognement de ton ventre qui fend la pièce. Tu n’as pas mangé la veille au soir. Faudrait vraiment que tu fasses quelque chose à ce niveau là. Tu donnerais tellement pour ne plus avoir besoin de manger tout en restant un être humain fonctionnel. Dommage que manger Birdie ne nourrisse pas véritablement ton corps. Juste ton âme et ton coeur. Good enough for me. Tsss.

« J’espère qu’il donnera son approbation après l’état des lieux. » “T’en qu’y a une télé de taille correcte ou plus haute que la moyenne, il sera déjà très heureux.” tu dis dans une nonchalance imperturbable en pensant que Will n’a pas fini de se foutre de toi - tu sais comment le maîtriser mais il sait aussi comment te chercher, le petit fourbe. Mais c’est essentiel à tes yeux que ton meilleur ami voit où tu habites et surtout que de se prélasser à la terrasse ou sur le canapé avec lui te paraît être un bon moyen de passer le temps. D’autant que cette fois, il n’y aura personne pour vous interrompre puisque ton colocataire sera loin de Brisbane. D’ailleurs, il y a aussi ce jardin derrière laissé à l’abandon dont tu dois t’occuper. En plus des décorations de Noël. Heureusement que la vente des sapins ne se fait pas dès novembre parce que pour sûr que tu l’aurais déjà acheté aussi. Mais non, ça, tu y emméneras Jordan et ça sera encore un joli moment à partager tous les deux. C’est marrant ce que ça fait d’être avec quelqu’un dans ces moments-là. De ne pas avoir à se demander qui tu vas pouvoir influencer à venir avec toi pour telle ou telle chose. Enfin, en partant du principe que Jordan dise amen à tout, ce qui n’est pas dit non plus.

« Je sais pas, peut être… Ça aurait pu. » tu souris légèrement tout en caressant sa joue ; ton partenaire a une expression si adorable que tu relèves le buste pour aller croquer son nez et embrasser son front en guise de réponse. Il n’est pas si idiot de penser ça, ceci dit. “Tu me connais trop bien.” tu soulignes avec un air amusé, tes doigts jouant contre sa joue. Jordan sait que tu n’es pas statique et que tu bouges tout le temps ; si tu ne restes pas dormir ici quelques jours, ça sera uniquement parce que c’est dans tes habitudes de bouger et que ça n’a rien avoir avec ton confort dans la maison. Même si tu as encore du mal à dire et réaliser que c’est chez toi aussi - c’est tout neuf, il faut dire. « What is it? » il s’inquiète beaucoup trop et te voilà à sortir une anecdote stupide que t’as croisée dans un journal un jour. Et le voilà en train de rire, ce qui te fait plaisir à voir parce que c’est ce que tu préfères voir, plutôt que le souci ou l’inquiétude sur ses traits.

« Owwww… » il t’embrasse à en perdre le souffle - damn que ça va te manquer. « You really are. » puis ses dents sur tes lèvres et tu soupires légèrement. « I wanna eat you. » tu glousses légèrement alors qu’il attaque ton cou, rallongeant tes jambes. Tu apprécies qu’il dise ça et t’aurais été prête à le descendre plus bas s’il avait vraiment eu la volonté mais visiblement non car il échoue sur ta poitrine comme un pingouin tombant sur la banquise. Puis un léger bruit de gargouillis se fait entendre et tu penches la tête sur le côté. “Ton estomac a l’air aussi d’avoir faim mais je suis pas sûre de pouvoir le satisfaire.” tu n’as rien qui puisse assouvir sa faim et c’est dommage parce que t’aimerais bien qu’il te laisse une dernière empreinte avant de partir. C’est que partie remise. C’est vrai qu’il n’est même pas encore midi. “Allez, pigeon voyageur, faut aller prendre des forces.” tu finis par déloger Jordan de toi en t’extirpant de son emprise. “Plus vite ça sera fait…” tu te penches vers son visage. “Plus vite tu pourras me manger.” malicieusement, tu vas lui mordiller la lèvre inférieure avant de l’embrasser furtivement et de sortir du lit.

“T’en qu’y a une télé de taille correcte ou plus haute que la moyenne, il sera déjà très heureux.” Tu demandes si c’est pour les jeux videos ou pour le porn sur grand écran qu’il a besoin d’une télé de taille correct. Mais dans tous les cas il sera ravi vu que ton écran est plutôt grand. Tu te souviens bien vite que Bird déteste penser à Will comme un être sexuel du coup ça doit sûrement être pour les jeux vidéos. Quel esprit de déduction Jordan, magique. “Tu me connais trop bien.” Et elle aussi, parce qu’elle sait que tu aimes qu’elle te croque. Sauf que tu oublies que c’est sûrement parce qu’elle aime elle en premier lieu. Un win win cette relation vraiment. T’as chopé le golden ticket avec Bird. Tu pourrais tellement rester toute la vie dans ce lit comme ça sur elle à dire des conneries et des choses sérieuses une seconde après l’autre, avec des baisers et autres sévices corporels plutôt trop sage à ton goût.

“Ton estomac a l’air aussi d’avoir faim mais je suis pas sûre de pouvoir le satisfaire.” Sauf qu’elle fait sa chiante à vouloir que tu manges pour te maintenir en vie (non). “Allez, pigeon voyageur, faut aller prendre des forces.” Tu aimes qu’elle prenne soin de toi pour toi mais tu détestes tellement manger que vraiment là, c’est un dilemme. Vivre et manger ou mourir et être sans ton oiseau ? Ouais dit comme ça la réponse est vite trouvé. Mais tu grimaces, fait la moue, tu boudes. Tu veux pas bouger mais elle le fait pour toi et t’as beau avoir vécu quelques années seul dans cette maison, ce lit sans elle n’a plus du tout de saveur. “Plus vite ça sera fait…” Et elle dit des trucs pas faux en plus. Mais damn. Ca te saoule. Tu traines la patte. Mais son visage proche du tiens tu vas tendre la main pour essayer de la faire se rallonger dans le lit. “Plus vite tu pourras me manger.” Un sourire se forme aussitôt sur tes lèvres alors qu’elle vient te mordre au passage. « Ok I’m up. » Et te lèves pas trop vite Jordan parce que les étoiles ne vont pas être bien loin.

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Vous êtes à l’heure - ton heure - à l’aéroport. Tu as déjà enregistré ton bagage et tu es au même spot que la dernière fois avec ton oiseau. Ton sac sur le dos, assis sur ce banc où tu avais faillit glisser tes doigts dans tes tréfonds favoris. Un jour sûrement tu le feras. Mais pas aujourd’hui car il y a énormément de monde et l’été étant proche, vous n’avez pas de manteau ou quoi pour camoufler. Tu portes bien sûr ton hoodie sur le dos. Chose importante. Ton wombat est dans ton sac à dos, tu veux pouvoir caler ta tête dessus pendant le vol. « Va falloir qu’on se prévoit un voyage ensemble où tu fais le programme… » Tu vas déposer un baiser sur ses lèvres. « J’en ai pas encore de prévu après celui là… » Tu continues de murmurer. « You pick the destination and I make it your Christmas gift. » Holy moly tu es bien trop adorable Jordan. She deserves the world.

Grincheux prend la place de Joyeux et Dormeur alors que tu lui parles de nourriture. Il n’a pas le choix, il sait que tu vas le faire chier comme à chaque fois pour qu’il remplisse son estomac - ça, ça sera quelque chose dont tu pourras te vanter auprès de Maria. Surtout si Jordan décide de faire du sport, il est hors de question qu’il gagne du muscle sans prendre l’alimentation qui va avec. Tu n’aimes pas les hôpitaux et tu n’as pas envie d’y aller dans un futur proche parce qu’il aura décidé de jouer le gamin idiot et buté. Heureusement que t’as des armes en ta position alors que tu lui montres un bout de tes fesses en sautant hors du lit quand il tentait de te rattraper. Mais non, c’est pas comme ça que ça fonctionne, Fisher. Cadburn a décidé et Cadburn te fera plier. « Ok I’m up. » “Oh I hope you will.” ton grand sourire est radieux alors que tu quittes la chambre dans un pas léger après t’être bien assurée qu’il sorte dans ce qu’il considère comme le meilleur lit du monde - t’es persuadée que son matelas va lui manquer plus que ta personne (lol).

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Cette fois-ci, t’as quand même plus l’impression de l’amener à son travail que la dernière fois. Peut-être parce que t’as pu profiter de lui pleinement avant son départ et que son avion est assez tard pour que t’es eu le temps de dormir suffisamment pour ne pas être un émotionel bébé. Le manque se fera ressentir quand tu feras le trajet inverse avec le van toute seule et surtout, quand tu seras toute seule dans la maison. Mais pour l’instant, tu refuses d’y penser, t’es lovée contre Jordan, assise sur ses cuisses et les yeux observant le monde plus conséquent qu’à quatre heures du matin. « Va falloir qu’on se prévoit un voyage ensemble où tu fais le programme… » tu tournes ta tête vivement vers lui et t’as pas le temps de répondre qu’il t’embrasse. But- « J’en ai pas encore de prévu après celui-là… » voilà que ça te fait pencher la tête sur le côté. “Rien du tout du tout ?” tu demandes presque stupidement mais surtout avec une surprise non dissimulée. « You pick the destination and I make it your Christmas gift. » oh. oh. “Do you want to make me cry right now ?” tu questionnes avec la voix qui devient légèrement aïgue et la moue toute émue. “Because you’re gonna succeed. Is that your last image you want from me ? Me crying ?” t’aimes pas pleurer en public, ce n’est pas le genre d’émotions que t’aime exposer au monde ; t’es forte, t’es indépendante, t’es dangereuse - t’es pas larmoyante, niaise, douce. Enfin, c’est pas ce que tu veux que l’humanité voit de toi en tout cas. Tu vas déposer un baiser qui happe toute sa bouche - parce que si t’es pudique avec tes sentiments tout doux, tu l’es clairement pas quand il s’agit de déclarations affectives physiques. Dear god, il est incroyable. “Par contre, faire un programme… Tu penses à quoi exactement quand tu dis ça ?” parce que ça, tu ne sais pas le faire. Vous avez clairement galéré avec Will et heureusement que vous avez eu trois mois pour vous y préparer. Dans ton duo avec Jordan, tu comptes sur ce dernier pour être le pilote de la planification (à défaut de ne pas l’être des voitures) donc là, c’est presque des gouttes de sueurs de panique interne que tu ressens.

“Rien du tout du tout ?” Tu fais non de la tête. Rien du tout. En tout cas pas encore. Car il y en aura certainement, mais pas pour l’instant et c’est pour ça que tu veux faire passer un trip avec ton oiseau en priorité au niveau des dates surtout. Tu glisses que ce sera un cadeau de Noël pour qu’elle accepte plus facilement car y’a une partie de toi qui se dit que peut être elle se laissera pas payé un voyage. “Do you want to make me cry right now ?” Mais vu cette réaction tu te trompais car elle vient de dire oui sans tous ces mots là. Elle est réellement émue sous tes yeux et tu vas doucement poser ta main sur sa joue pour la lui caresser. “Because you’re gonna succeed. Is that your last image you want from me ? Me crying ?” Tu fais non alors que tu caresses toujours sa joue en contemplant son beau visage. Elle vient déposer un baiser sur tes lèvres alors que tu allais faire de même. Tu trouves pas de mots pour lui répondre mieux que la douceur de tes lèvres sur les siennes, mais elle a été la plus rapide. I love you baby.

“Par contre, faire un programme… Tu penses à quoi exactement quand tu dis ça ?” Tu ris un peu en sentant l’inquiétude éventuelle. « Je pensais juste à ce que tu choisisses la destination. » Tu vas poser nouveau baiser sur ses lèvres. « Je m’occupe du reste. » Car y’a des endroits qu’il vaut mieux visiter à des périodes précises que d’autres alors les dates seront déterminées dans un deuxième temps. Ta main qui était sur sa joue qui file dans le dos de ton oiseau. « Les rares fois où je suis parti en voyage pas pour le boulot je me suis débrouillé pour aller là où y’avait un évènement que je voulais voir en même temps. » Que tu souffles comme ça. « Au cas où tu aurais besoin d’inspiration pour choisir. » Le premier truc auquel tu penses toi c’est le Parc Harry Potter à Orlando en Floride, mais tu ne vas pas commencer à lui mettre les mots dans la bouche. Elle a sûrement une liste de chose qu’elle voudrait voir un jour et peut être bien que Harry Potter n’est pas tout en haut de celle ci. Tu te souviens que trop bien de ton trip à New York il y a deux années de ça. Avec Jacob. Vous y avez été en même temps que la période du Warped Tour pour profiter du festival en même temps. Certaines de tes vacances préférées.

« Je pensais juste à ce que tu choisisses la destination. » un grand soupir de soulagement te prend de court, happé par un énième baiser qu’il dépose sur tes lèvres. « Je m’occupe du reste. » “Pfiou, okay, ça je peux faire.” tu dis en reposant ta tête contre son épaule. Le monde est si vaste et Jordan est en train de dire qu’il te l’offre sur un plateau d’argent. T’es émue et soufflée qu’il puisse faire ça. Te donner ça. T’offrir tout ça. Quand tu penses déjà tout posséder, il met un point d’honneur à te prouver le contraire. Tu espères qu’il ne pense vraiment pas que tu en attends après ça. Ce n’est pas la première fois que tu te dis ce genre de choses. T’as noté qu’il vient de te parler de ton cadeau de Noël. Comme pour bien souligner qu’il prend tout en charge. Il n’avait pas déjà fait ça pour Londres ? Il y avait déjà eu des sobres cocktails dans les bars, aussi. Tu ne veux pas lui en être redevable et encore moins donner l’illusion d’être dépendante de lui ; affectivement, peut-être, mais pas financièrement. Mais tu ne peux pas t’empêcher de te dire qu’un jour tu lui offriras la pareille - tu l’as déjà fait avec le piano qui trône à Elimbah - it was a gift. Et bien là, c’est pareil, puisque c’est pour Noël. They did it on purpose. Evidemment.

Calée contre lui, sa main caressant ton dos, t’es presque en train de ronronner. « Les rares fois où je suis parti en voyage pas pour le boulot je me suis débrouillé pour aller là où y’avait un évènement que je voulais voir en même temps. » parce que Jordan pense que tu vas aller voir les évènements qui se passent dans le monde et qui t’intéresseraient ? Certes, tu es une grande amie de Google, mais quand même. « Au cas où tu aurais besoin d’inspiration pour choisir. » tu bouges légèrement ta tête pour pouvoir le regarder. “J’ai peut-être une ou deux idées. Mais aller dans un endroit dont on a pas pensé pourrait être sympa aussi.” genre en Afrique pour un safari ou en Amérique du Sud au milieu de la forêt amazonienne. Mais pour ce dernier point, tu n’es pas sûre que Jordan soit opérationnel et favorable. T’aimerais aussi voir de la neige, la vraie. Le Sahara, la Tour Eiffel, le Japon, aller au Comic Con de San Diego, au parc d’Orlando, évidemment. Tu n’as jamais pu aller en France comme Victoria t’avait promis de t’y amener ; elle a été fauché avant que vous en ayez eu le temps. T’y es allée pour Dan, mais seulement à Monaco. Il serait temps de te créer des souvenirs français avec ton présent et les vivants. “Tant qu’y de beaux paysages et ta gueule d’ange au milieu, tout m’ira. Je laisserai le hasard décider pour nous. Enfin, il me donnera plusieurs suppositions et je choisirai celui qui me convient le mieux.” oui, plutôt. Parce que si ton doigt hasardeux tombe sur un pays que tu ne veux pas voir, tu recommenceras, c’est sûr. “Tu m’enverras des photos de la Thaïlande, hein ? Tous les jours. Fais moi voyager en attendant.” car t’es à peu près certaine que les paysages y sont magnifiques. Tu te resserres contre lui, ton museau contre son cou (que tu n’as pas marqué, cette fois, damn it). “On s’appellera, hein. Tu m’envoies un message quand t’atterris. T’as combien d’heures de vol ? Heureusement qu’y a que trois heures de décalage, cette fois. Ce sera plus facile.” le décalage horaire est la première chose que tu regardes quand un proche est à l’étranger. Même si la découverte sur ton téléphone de pouvoir mettre plusieurs horloges du monde a été magique pour toi.