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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: Un petit tour et puis s'en vont ? (Stacey)
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: Un petit tour et puis s'en vont ? (Stacey)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 24 Juil 2022 - 12:43
Un petit tour et puis s'en vont ?  - ft    {@=5796}Corey Ferguson{/@}  {#}1{/#}

Juin 2022. Stacey ne travaillait plus à l’hôpital, ce qui ne l’empêchait pas pour autant d’avoir entendu parler de la nouvelle association Run For Judy. Et pour cause l’un des fondateurs n’est autre qu’une de ses plus proches amies, Joy Petterson et voir qu’ils ont réussi à créer un partenariat avec le marathon annuel de la ville, Stacey doit reconnaitre être plutôt fière de son amie et de ce travail accompli avec son partenaire. Ainsi, à défaut d’avoir participé au marathon – elle aurait pu même si elle n’est pas une grande sportive, mais comme à son habitude, son emploi du temps est bien chargé – elle a promis à Joy d’être là pour le gala de charité. C’est vêtue d’une jolie robe, ses cheveux tombant en cascade sur son épaule droite que Stacey pénètre dans la grande salle du city hall où se tient le gala ce soir-là. Elle est venue seule, n’ayant trouvé personne pour l’accompagner mais consciente aussi que, sur place, elle croiserait certaines connaissances. Et puis cette cause défendue par l’association et donc par ce gala lui tenait à cœur et c’est ainsi qu’elle voulait, par sa présence, montrer une part de sa contribution, même minime.

Debout dans un coin de la salle, Stacey se saisit d’un verre de champagne qui lui est gentiment proposé par un jeune homme qui devait être à peine plus âgé qu’elle. Le remerciant, son regard glisse parmi la foule, sans réellement être à la recherche d’une quelconque tête familière, mais juste par habitude quand on se trouve dans ce genre d’endroits. Scruter la foule, voir la manière dont les gens sont vêtus, qui est venu avec qui voilà ce qui la préoccupe alors qu’elle prend une première gorgée de son verre. Ce n’est que lorsqu’une voix se manifeste près d’elle qu’elle sort de sa rêverie et prend conscience de cette personne qu’elle ne s’attendait certainement pas à voir ce soir.« Bonsoir Stacey. » Prise au dépourvu par cette rencontre inattendue, la blonde reste silencieuse quelques instants en analysant la personne qui vient de la saluer, ayant besoin de temps pour se rendre compte qu’il s’agit là d’un de ses ex-petit-ami qu’elle n’a pas vu depuis leur séparation courant 2017. « Bonsoir, Corey » lance-t-elle non sans mal à cacher sa surprise. Brisbane est une grande ville mais parfois elle peut s’avérer bien petite comme ce soir. Cinq ans qu’ils ne se sont pas croisés une seule fois, cinq ans qu’ils ne se sont plus adressé la parole ni échangé un quelconque message. Cinq ans que Stacey a décidé de rompre avec Corey alors qu’il est sûrement le seul petit-ami qui ne l’ai jamais fait souffrir, et qui semblait être celui qu’il lui fallait. Mais la réalité a rattrapé la jeune femme, la réalité de ce quotidien et de cette charge qu’elle portait sur ses épaules et qui l’ont poussé à mentir plus d’une fois à son petit-ami, à un point où elle a préféré rompre plutôt que de continuer à lui mentir lui aussi…  « Ca fait longtemps…Tu es superbe. » Stacey se sent gênée, peu à l’aise mais sourit au compliment de Corey « Merci » répond-t-elle timidement alors qu’elle replace une mèche de cheveux derrière ses oreilles.  « Tu viens apporter ton soutien à l’association ? » Son regard se porte alors sur la foule, plus facile sûrement que de continuer à affronter celui  verdâtre de son ex « Oui, c’est une très belle cause, ça me tenait à cœur de faire au moins ça. Et puis, c’est une amie qui l’a fondé, alors je viens la soutenir elle aussi » d’ailleurs, elle voit Joy au loin et un sourire se dessine sur ses lèvres en voyant que celle-ci semble être accaparée de toute part. « Je ne m’attendais pas à te voir et je ne suis pas trop sûr de ce dont j’ai envie de parler avec toi… » Ouch ça fait peut-être mal en entendre mais il a le mérite d’être honnête et elle ne compte pas lui reprocher « Je ne m’y attendais pas non plus mais je suis contente de te revoir, Corey » Parce que même si la culpabilité reprend le dessus, celle qui lui rappelle qu’elle est celle qui l’a fait souffrir dans leur relation en y mettant fin, elle aurait aimé que les choses soient différentes et qu’ils puissent au moins réussir à rester amis quand bien même il aurait fallu du temps pour cela. Elle ignore ce qu’il devient et peut-être est-ce ce soir l’occasion de renouer un peu  « Bref…Tu travailles toujours au même endroit ? » Et Stacey sent quelque peu un reproche, même si cela n’est peut-être pas son intention, quand cet endroit dont il parle est la raison pour laquelle leur relation a pris fin « Non, plus maintenant » répond-t-elle en toute sincérité, non sans avoir à nouveau cet air coupable qui s’affiche sur ses traits. Son regard trouve d’ailleurs son verre quelques instants avant de se relever pour plonger dans celui de Corey « Je travaille au Death Before Decaf’… et j’ai repris mes études. Du moins, j’ai repris des études pour devenir infirmière » à défaut d’être chirurgienne, cette carrière qu’elle a dû laisser tomber après le décès de sa mère adoptive « Et toi, qu’est-ce tu deviens ? » demande-t-elle avec un air sincèrement intéressé mais toujours avec une certaine pointe de timidité.



(c) ANAPHORE
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (stacey) you're just in time.
Invité

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (stacey) you're just in time.    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 24 Juil 2022 - 12:26
you're just in time  - ft   {@=5776}Colin Brenner{/@} {#}1{/#}

mai 2015. « Ou il va penser que j'ai pillé la réserve du bar et que je tiens pas l'alcool, ce qui serait presque moins humiliant que la version où je vomis mon dîner quand j'y pense. » Stacey penche légèrement la tête sur le côté pour approuver cette probabilité où Colin passerait possiblement pour un voleur d’alcool, surtout auprès d’un patron très regardant sur son stock précieux. Effectivement, avec cet argument, elle se sauverait possiblement elle, car elle serait toujours présente à son poste, mais elle ne ferait qu’enfoncer davantage le Brenner qui, même s’il s’en plaint, préfère sûrement garder sa place aussi.   « Si on suit ta logique, y'a aucune raison pour que je te demande d'assurer mes arrières pendant que tu seras toute seule à t'ennuyer au bar. Si tu viens, tu prends le risque qu'il remarque notre absence mais surtout de t'amuser. » Et là encore, Colin laisse une Stacey quelque peu songeuse face à cette éventualité, celle où elle accepterait son invitation à le suivre pour s’amuser. Bien sûr qu’elle en a besoin, terriblement besoin et elle doit reconnaitre que, depuis qu’elle côtoie Colin, il est tout à fait le genre de personne avec qui elle est certaine qu’elle pourrait lâcher prise, le côtoyant quotidiennement et s’étant rendue compte du boute-en-train qu’il pouvait être. « S'amuser, tu sais, c'est quand on passe un bon moment. » « Merci, je sais encore ce que ça veut dire, Colin » même si ça ne parait pas. Et ce constat l’attriste elle-même, quand elle se demande à quand remonte sa dernière folie, celle où elle s’est laissée porter, celle où elle a laissé échapper un éclat de rire d’entre ses lèvres, celle où elle a été tout simplement une jeune femme de vingt et un ans.

Ils ont tant à découvrir l’un sur l’autre. Colin ignore tellement de choses sur Stacey surtout lorsqu’il dit « Vous semblez proches. » en parlant de sa sœur et elle, il est très loin d’être conscient à quel point elles le sont. Comment pourrait-t-il le savoir quand il ignore ce qu’il s’est passé un an plus tôt dans sa vie, quand il ignore cette promesse qu’elle a faite à sa petite sœur, celle de ne jamais ô grand jamais la laisser tomber ? Comment pourrait-t-il quand il ignore jusqu’où Stacey serait capable d’aller pour elle ? Elle pourrait lui en parler, elle pourrait lui dire à cet instant tout ça mais elle ne le fera pas. Elle ne le fera pas parce qu’elle n’est pas à l’aise pour en parler, parce que le sujet la touche bien trop encore et qu’elle tente, comme toujours, de faire bonne figure et de ne laisser rien transparaitre. Alors, sa réponse se contente d’être silencieuse alors qu’elle hoche simplement la tête. « Tu le regretteras pas. » Il s’engouffre dans la brèche, celle que Stacey crée en laissant échapper un je sais pas qui montre qu’elle est sur le point de se laisser entraîner dans cet interdit gentillet auquel il l’invite.

« Tu dis ça parce que t'as pas encore rencontré mon coté gendre idéal. Il se révèle généralement quand on me connaît un peu mieux. » Cherche-t-il à la séduire ? Stacey arque un sourcil, non sans un sourire amusé qui se forme au bout de ses lèvres en le regardant un peu de haut « J’avoue avoir peine à y croire pour le moment surtout quand tu me proposes de partir en plein milieu de notre service » pas sûre que ce soit la définition même du gendre idéal qui pousse à braver des interdits  « Je te jure, les mères m'adorent. Je dois leur rappeler leur premier petit-copain. » Stacey laisse échapper un petit rire tournant la tête de gauche à droite pour désapprouver ses dires et montrer son exaspération « Ca va les chevilles ? ». Malgré tout, son sourire finit par s’estomper quand elle repense au mot mère qu’il a évoqué, lui rappelant que la sienne ne fait plus partie de ce monde et qu’elle n’aura plus son mot à dire sur ses futurs petits-amis, quand pourtant Stacey avait la chance d’avoir une mère aussi attentive que la sienne, toujours prête à l’écouter, la conseiller et la rassurer à ce sujet. « C'en était un. Enfin, pas pour Fred. »Elle lève les yeux au ciel même si un fin sourire s’affiche sur ses lèvres, peut-être une manière indirecte de le remercier pour le compliment qu’il vient de lui faire. Colin propose de laisser un mot à leur patron pour justifier de leur absence et la réponse est immédiate de la part de Stacey, qui trouve l’idée très mauvaise  « T'as raison, s'il revient bourré il aura plus les yeux en face des trous. » « Ce serait une preuve surtout ! » une preuve de leur délit – oui elle en est là -, la preuve qu’ils se sont enfuis et l’ont laissé en plan, et donc une preuve qu’il pourrait utiliser comme motif de licenciement. Elle n’y tient pas. Elle n’y tient pas, et pourtant, elle finit par changer d’avis et accepte donc la proposition de suivre Colin, qui exalte « Hallelujah. Stacey Gallagher, vous êtes une vraie rebelle. » De nouveau, ses yeux font un tour gratuit dans ses orbites « Fais gaffe, tu vas me faire changer d’avis ». Elle se lève alors et voilà qu’ils s’activent tous les deux pour plier boutique et prendre la poudre d’escampette.

Ils sont désormais installés dans la voiture de Colin et la jeune femme tente de savoir où il compte l’amener, même si elle se doute, et elle le formule à voix haute, qu’il serait capable de lui dire qu’il veut garder la surprise. « Et si on faisait un jeu ? Deux vérités et un mensonge, tu connais ? » Elle tourne la tête de gauche à droite pour lui signifier que non. « Je te donne trois propositions, si tu trouves la fausse t'obtiens le droit de connaître notre destination. Mais si tu te trompes, tu me donnes trois propositions et ce sera motus jusqu'à ce qu'on arrive. » « Ai-je vraiment le choix de toute façon ? demande-t-elle alors qu’elle pose son regard dans le sien, quelque peu amusée « Mais d’accord, je t’écoute, fais-moi tes trois propositions ». Elle n’est pas contre se livrer à ce jeu qu’il lui propose, espérant évidemment gagner pour connaitre la destination vers laquelle ils se dirigent.

« Quelques années, oui. J'ai commencé un peu par hasard, en économisant pour m'acheter mon premier appareil. Je cherchais surtout à occuper mes dix doigts au début, mais c'est vite devenu plus qu'une passion. » Stacey cherche à savoir comment est née cette passion pour la photographie chez Colin et l’écoute alors attentivement sans l’interrompre « Un monde à part entière dans lequel je me sens bien. » Sûrement un refuge pour lui, un dont on a tous besoin pour oublier les tracas du quotidien « Tu ne songes pas en faire ton métier ? après tout, allier sa passion à sa carrière professionnel est un plan idéal. Peut-être l’a-t-il envisagé ou peut-être compte-t-il s’y diriger petit à petit Tu ne m’as jamais montré ce que tu faisais d’ailleurs » Parce que oui il a insisté des dizaines et des dizaines de fois pour qu’elle devienne sa modèle, mais il n’a jamais pris la peine de la convaincre avec quelques exemples de clichés qu’il pouvait réaliser. « Y'a quelque chose qui te fait te sentir comme ça ? (…)  Toi, qu'est-ce qui te branche dans la vie ? A part respecter les règles. » A cette dernière affirmation, Stacey vient à le bousculer de sa main – pas de panique ils sont à l’arrêt, autrement, elle ne l’aurait pas fait. « Le piano… sort-t-elle alors assez spontanément. j’ai suivi des cours très jeune et ça pendant des années. Je n’en suit plus désormais mais un piano trône à l’entrée de notre maison et il m’arrive de jouer quelques notes quand j’en ressens le besoin » à vrai dire, elle n’y a pas touché depuis le décès de sa mère. « Enfin, il m’arrivait… » laisse-t-elle alors échapper, son regard allant trouver le paysage au dehors, alors que Colin redémarre.


(c) ANAPHORE
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: EVEY & ANOUCH ◊ LOSING MY RELIGION
Invité

Réponses: 10
Vues: 661

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: EVEY & ANOUCH ◊ LOSING MY RELIGION    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyVen 22 Juil 2022 - 17:00



LOSING MY RELIGION
Evey {#}1{/#} - FB - 2005 - LONDRES

{@=3157}Evelyn Pearson{/@}
J’aime cette idée, cette liste d’exploit ou de projets à réaliser avant un âge donné. Je l’apprécie parce qu’elle m’oblige à prendre du recul par rapport à cet examen qui m’effraie et qui aurait eu tôt fait, sans les remarques raisonnée d’Evey, de me renvoyer dans mes buts, autrement dit ma chambre, ma chaise de bureau, mes livres. D’aucuns ne sont morts d’avoir échoué à un bilan. Personne n’a souffert d’une condamnation en justice pour les mêmes raisons. De quoi ai-je peur, finalement ? De ne plus faire la fierté de mes parents adoptifs ? Quelle hypocrisie ! J’ai quitté Brisbane avec l’espoir de m’émanciper. Pourquoi ai-je donc besoin de recueillir - encore - leur approbation ? Pourquoi ne puis-je pas non plus me contenter de la vérité qu’ils me chantent : elle m’est garantie ? Est-ce dans mes gênes, ce besoin de perfection ? Ai-je pris trop au sérieux les enseignements de la Bible qui prétendent que Dieu nous a créés à son image ? Que nous sommes, en conséquence, tenu de lui ressembler ? De demeurer aussi innocent qu’un bébé ? D’honorer le don de la vie qu’il nous a offert en un souffle en évitant de se mettre en danger ? En s’empêchant de prendre des risques ? En oubliant de vivre au profil du mal vivre ? Etrangement, bousculée par l’idée de compter parmi ceux qui redoutent tout en tout temps, je suis prise d’un vertige, d’un sentiment de panique de crever - le plus tard sera le mieux - avec pour unique compagnie mes livres et mes regrets. Ainsi mes propositions ressemblent-elles à celles de kamikazes et des courageux. J’annonce : sauter en parachute et la réaction de mon amie m’arrache un rire frais qui desserre les mâchoires de l’étau refermées sur mon estomac. Je respire déjà mieux. «Tu ne le ferais pas parce que tu es sotte, mais parce que c’est une pierre en plus  à ton édifice.» Ce bâtiment érigé en l’honneur de ce que nous sommes et en hommage à ce que les autres rêvent de nous voir devenir. «Et, va pour le plus tôt possible. Je nous cale ça pour le week-end prochain.» Je le note dans un coin de ma tête : je n’oublierai ni le rendez-vous à fixer ni les conséquences de cette expérience. J’y ai appris que je n’étais pas amatrice des sensations fortes. Je m’étais d’ailleurs promis que ce serait l’unique et dernière fois que je m’adonnais à ce type de sport. J’étais loin d’imaginer, à l’époque, que je reproduirais l’exercice de la “nouveauté et de la dangerosité” pour partager une passion commune avec un homme aux yeux bleu azur. Sur l’heure, j’aspire toujours à rencontrer le prince charmant, à trouver un job dans lequel je m’épanouira, à m’acheter une maison en bord de mer au centre de Brisbane, une maison avec un jardin, une balancelle dans le porche de l’entrée, un chien qui ferait la fête à nos invités du sacro-saint barbecue du dimanche et, surtout, avec des enfants. Suis-je naïve ? Trop fleur bleue ? Trop romantique ? Je guette dans la question de mon amie un pointe de jugement : il ne semble pas exister. A l’inverse, elle n’attend pas que je lui retourne son interrogation pour y répondre. «Oui ! J’en veux. Je veux une famille à moi.» A moi ! C’est tellement révélatif du mal latent causé par mon adoption. Lui non plus, je n’en ai pas conscience. Il me course, mais jamais je ne regarde dans mon rétroviseur. Il me faudra des années pour oser affronter ce qui me suis de près, des années pour tourner la tête par-dessus mon épaules, des années et tout un éventail de trahison, de déception et de souffrance. «Est-ce que je t’ai déjà dit que j’avais été adoptée ? » ai-je demandé à l’évocation des options présentées par Evelyn pour devenir mère si, d’aventures, elle se consacrait à une carrière dévorante ou que sais-je encore. «Je ne sais pas exactement d’où je viens. Ou, plutôt, de qui je viens.» J’ai bu une gorgée de la bière qui trône sur le bar de fortune juste à côté du carnet qui tiendra une place importante tout au long de notre vie ensemble. «Mes parents adoptifs ont été extra avec moi.» Je n’ajoutai aucun détail de plus, si ce n’est que la démarche est honorable finalement. Puis, décidée à changer de sujets, j’ai ajouté : «Bosser ensemble. Trouver un projet, même éphémère, et y travailler toutes les deux….» Si l’idée la tente, bien entendu.


Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: kai ▲ safety rules
Kai Luz

Réponses: 76
Vues: 2570

Rechercher dans: tisser des liens   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: kai ▲ safety rules    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyJeu 21 Juil 2022 - 22:17

Historique des sujets

décembre 2023
when you finally do decide to look back, i'll still be there ≈ noor guerrero #6

novembre 2023
outrageous reunion ≈ alex millers
call it a night ≈ diego guttiérez
clumsiness is just a hidden talent for accidentally creating chaos ≈ ethel hartfield
soirée chez jeremy ≈ jordan fisher #2

octobre 2023
idk you yet ≈ siham fowler #5
what a sight! ≈ itziar cortés de aguilar
thinking out loud, dreaming under neon stars ≈ raphael elly #5

août 2023
we're happy, free, confused and lonely in the best way ≈ jiyeon park, noor guerrero #2 (& dani hwang (pnj))

juillet 2023

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 W98cbSy

esti de caliss ≈ archie kwanteen, atelier navigation
helplessly hoping ≈ birdie cadburry, atelier construction d'abri
you've been served ≈ ishtar brown, atelier alimentation
of monsters and men ≈ adèle shephard, atelier premiers secours
c'est par là le nord ? ≈ nephtys sharp, atelier orientation

juin 2023
thick skin and and elastic heart ≈ raphael elly #4

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 OUvItKf

queen's ball ≈ brisbane pride festival
le mur collaboratif ≈ brisbane pride festival
true colors are beautiful like a rainbow ≈ jordan fisher
pride no secret ≈ abel greetham #2
true friends are never apart, maybe in distance but never in heart ≈ noor guerrero #5

mai 2023
i hear a symphony ≈ raphael elly #3
cinco de mayo ≈ raphael elly & noor guerrero
viva la vida ≈ les fives #3
or death and all his friends ≈ les fives #4
bring me to life ≈ mila salvatori #3

avril 2023
start of something new ≈ dani hwang
your mom's ring in your pocket ≈ noor guerrero #4

mars 2023
it's been a long time ≈ abel greetham #1
this slope is treacherous ≈ jiyeon park #2
lavender haze ≈ jiyeon park & noor guerrero #1

février 2023
over my shoulder ≈ gaïa salvatori
bright side of the road ≈ noor guerrero #3

janvier 2023
you don't know what you've got until it's gone ≈ trent higgins

décembre 2022
dandelion wine ≈ dani hwang, hugo blanchard, noor guerrero, jiyeon park (les fives #2)
je voue mes nuits à l'assasymphonie et aux blasphèmes ≈ hugo blanchard #2
holding onto little pieces of what remains ≈ raphael elly #2
run for judy : après-midi de noël ≈ sujet commun
le temps passe et parfois ne change rien ≈ mila valentini #2
don't even care at all ≈ emery dawson (event speed dating)

novembre 2022
they say that bad things come in threes ≈ noor guerrero #2

octobre 2022
too many missing pieces ≈ autumn galloway

septembre 2022
better than facetime ≈ jiyeon park #1
things we'd rather forget ≈ jiyeon park & hugo blanchard
the shade of it all ≈ ruth goode

août 2022
spice up your life ≈ hugo blanchard
lantern ≈ muhan li
eleganza extravaganza ≈ raphael elly #1

juillet 2022
les démons de minuit ≈ dani hwang, hugo blanchard, noor guerrero, jiyeon park (les fives #1)
yo no soy marinero, soy capitan ≈ noor guerrero

septembre 2016
it's easy to play ≈ mila valentini #1

∆∆∆

Dimension Bunyip
watching you ≈ leto sinclair #1
each word gets lost in the echo ≈ winston ackerman #1
are you the definition of insanity ≈ leto sinclair #2
what the hell is that ≈ winston ackerman #2

Dimension gothique
the gatekeeper of my dreams ≈ noor guerrero #4
brisbane botanic gardens ≈ siham fowler #1
i am a monument to all your sins ≈ asher buckley #1
this ship has sailed ≈ ishtar brown #2
no shadows, no more night ≈ jina crawley
old friend ≈ marley lynch #1
siham&kai ≈ siham fowler #1
wouldn't you like to see something strange ≈ greta moore #1
no rest for the wicked ≈ siham fowler #2
tears stain ≈ cami hasting
ride with the moon in  the  dead of night ≈ siham fowler #3
life's no fun without a good scare ≈ greta moore #2
change is coming ≈ siham fowler #4
a reminder that you're gone ≈ greta moore #4
cathing tales ≈ greta moore #5
steady my bones ≈ siham fowler #6
i could easily lose my mind ≈ marley lynch #2
is this love? ≈ marley lynch #3

Dimension fantôme
you have used all your farewells ≈ swann craine #1
cancres, hères et pauvres diables ≈ swann craine #2
dark red ≈ greta moore #3
exile ≈ siham fowler #7

Dimension slasher

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 JOOznhO

i was born to love you ≈ asher buckley #2
we all go a little mad sometimes ≈ greta moore #6

∆∆∆

Les emails
zaï zaï zaï zaï ≈ dani hwang

Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: this is awkward (ft. iris #1 & aiden #19)
Invité

Réponses: 13
Vues: 574

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: this is awkward (ft. iris #1 & aiden #19)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyMer 6 Juil 2022 - 19:05



This is awkward

feat.  {@=4957}Joy Petterson{/@} {#}1{/#}  {@=5323}Aiden Iaroslavtsev{/@} {#}3{/#}  ❀


Avril 2022C’est une remarque qu’elle était tout à fait capable d’avoir avec lui, qui n’avait rien de surprenante. Pourtant, aujourd’hui, elle utilise ce subterfuge pour éviter un tout autre sujet, celui qui ne la met pas tout à fait confortable, concernant de cette rencontre qu’il vient d’avoir lieu entre Aiden, Joy et elle. Mais briser ce silence en entrant dans le vif du sujet ne lui semble pas être la meilleure des solutions, et c’est sûrement pour cette raison qu’elle l’amène progressivement. Parce que c’est délicat, parce qu’elle ne veut pas froisser Aiden, le mettre plus mal à l’aise qu’il ne doit l’être sûrement lui aussi. Parce que, malgré tout, Iris est compréhensive, ne lui en veut même pas, quand elle aussi ne lui a pas tout dit à son sujet…   Oh ! Quel culot ! Tu te lances sur un terrain glissant, tu le sais ? Je ne suis pas du genre à faire des cadeaux quand il est question de compétition sportive et tu ne feras pas exception, Castillo. Pas même grâce à cette bouille innocente. »   « Really ? » demande-t-elle en accentuant les traits de l’air innocent qu’il décrit, portant ses mains sous son menton et battant des cils à plusieurs reprises. Et puis elle laisse retomber ses mains pour se saisir de son sandwich « Et je ne compte pas t’en faire non plus » annonce-t-elle d’un ton de défi, non sans petit sourire amusé au bout des lèvres.

Et puis arrive ce moment où Iris décide de briser la glace, parce qu’elle n’a pas envie de rester dans cette impasse, dans ce malaise avec lui. Alors, elle évoque cette Joy qu’ils viennent de rencontrer à ce stand, cette Joy qu’elle connait parce qu’elle a été celle présente lors de sa fausse couche, cette Joy qui semble être sa Joy, celle dont il lui a parlé lorsqu’ils ont eu cette conversation à cœur ouvert ensemble, cette même conversation où elle aussi à évoquer Caelan.  « Je suis désolé. Je ne savais pas que vous vous connaissiez et je ne savais pas que … désolé si ça t’a mis mal à l’aise. » Iris tourne la tête doucement de gauche vers la droite, lentement pour lui montrer qu’il n’avait pas à l’être. Ouais, c’est Joy (…) Depuis son retour, on a pris pour habitude de s’éviter avec diplomatie et politesse … (…) J'aurais dû t'en parler. Je suis désolé. » « Don’t be… dit-t-elle sur un ton qui se veut compréhensif, accompagné d’un sourire Je l’ai connu il y a trois ans. J’étais… Je suis entrée à l’hôpital parce que je venais de faire une fausse couche. Elle était dans le service pédiatrie et elle a été à l’écoute pour moi, elle s’est montrée très compréhensive, très douce… j’ai énormément parlé avec elle, elle a été d’un énorme soutien Evoquer cette période pour Iris n’est pas chose aisée, c’est d’ailleurs un sujet qu’elle aborde pour la première fois avec Aiden et c’est ce qui explique son air hésitant et quelque peu gêné On ne s’est jamais revue par la suite, c’est la seule fois où je lui ai parlé. Mais le monde est petit ». Elle ne lui fait pas un reproche quand elle dit ça, elle a d’ailleurs à nouveau un mince sourire qui se forme au coin de ses lèvres.

codage par aqua



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (Olicey #1) Secrets revealed in the dark
Invité

Réponses: 8
Vues: 512

Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (Olicey #1) Secrets revealed in the dark    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 3 Juil 2022 - 12:15
Secrets revealed in the dark  - ft     {@=5770}Oliver Dawson{/@} {#}1{/#}

Toowong, janvier 2019 « et que tu ne finisses pas toi aussi, comme les autres, à te perdre dans ce monde.» . Elle comprend son inquiétude, elle sait également à qui il fait référence et si Stacey est persuadée que cela ne lui arrivera pas, elle se tait. Elle se tait non pas parce qu’elle ne peut lui faire une telle promesse mais parce que cette comparaison l’attriste et lui fait penser surtout à Hunter et réveille les blessures qui sont liés à lui. Après un long silence, elle laisse échapper un « Ca n’arrivera pas… » juste suffisamment audible pour que les mots atteignent son ouï.  

« ok.» Elle aimerait se convaincre que tous ses proches auraient une réaction similaire en apprenant la vérité. Mais les choses ne sont pas aussi aisées, et si elle trouve de la compassion et de l’écoute chez son meilleur ami, elle n’est pas certaine d’en trouver chez tous. Ce monde obscur auquel elle appartient effraie, et ce pour diverses raisons, tout à fait compréhensibles. Mais Oli’ entend les mots rassurants qu’elle lui apporte, ceux où elle lui promet qu’elle est, malgré tout, bien entourée dans ce monde, en pouvant compter sur les deux frères Strange pour la protéger des travers qui l’alimente.

Malgré la promesse qu’elle lui adresse, Stacey tient à lui expliquer ses motivations dans ce choix de travailler pour le Club et Oliver est suffisamment conscient de la situation délicate dans laquelle elle se trouve pour comprendre…  « Je sais.». Sa réaction tend à l’apaiser peu à peu, et pousse ainsi la jeune femme à être plus à l’aise dans ses dires, bien qu’elle s’en veuille de lui avoir menti. Elle s’excuse et parce qu’il la connait que trop bien et sent sûrement l’émotion la submerger, Oliver vient à s’arrêter sur le bas-côté. Ses mains viennent à trouver les siennes, incitant Stacey à retrouver son regard « Stacey – eh. (…)Tu dois vraiment me croire quand je te dis que tu peux tout me dire, tout. Tu n’as pas à me mentir, pas à me cacher quoique ce soit. Je t’aime comme tu es, comme tu seras demain et les autres jours, avec toutes les décisions que tu pourras prendre ta vie, que je les partage ou non. Toujours. (…) Toi et moi.» Les mots l’atteignent définitivement, au point où Stacey laisse ses barrières s’abaisser, des larmes humidifiant son regard, roulant doucement le long de ses joues « Toi et moi… pour toujours, Oliver » Et cette vérité provoquée, celle qu’elle n’aurait pensé jamais délivrée ce soir, la soulage, la rassure, consciente qu’Oliver est celui qui sera désormais là pour elle, le seul à qui elle pourra se livrer sans filtre et c’est tout ce dont elle avait besoin, surtout quand les responsabilités sont lourdes sur ses épaules. Alors, doucement, elle se laisse aller en passant ses bras autour de la nuque de son meilleur ami, l’étreignant et glissant un « Merci… » pour la personne qu’il est.  


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: this is awkward (ft. iris #1 & aiden #19)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: this is awkward (ft. iris #1 & aiden #19)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyMer 29 Juin 2022 - 16:46



This is awkward

feat.  {@=4957}Joy Petterson{/@} {#}1{/#}  {@=5323}Aiden Iaroslavtsev{/@} {#}3{/#}  ❀


Avril 2022 « Une excellente initiative et je pense qu’on pourrait trouver ou espérer mieux pour la guider. » « Oui, ça nous tient à cœur. (…) A Jackson et moi. » Iris n’intervient pas dans cet échange et peut-être a-t-elle un regard en premier pour Aiden quand il tarit d’éloges pour Joy qui est, semble-t-il, la personne parfaite pour gérer cette association et un regard ensuite pour l’interne dont la précision qu’elle apporte en parlant d’un certain Jackson avec qui elle fait équipe, laisse penser à Iris qu’il est possiblement son petit-ami. Après tout, tout comme Joy ignorait le changement de nom de famille d’Iris, cette dernière ne connait rien de la vie privée de la jeune femme, si ce n’est ce combat commun qu’elles ont eu à mener à une période presque similaire de leur vie. « Si Iris est douée pour rameuter du monde … tu me connais, je pense que c’est mieux si je reste dans les coulisses et me contente de courir.» Iris sourit en retrouvant le regard d’Aiden et ne manque pas de remarquer qunad il souligne le fait que Joy le connait suffisamment. Il n’y a plus réellement de doute à cet instant pour Iris quant à la jeune femme qui se tient devant elle et la Joy dont Aiden lui a déjà parlé, il s’agit bel et bien de la même personne.  « C’est gentil de participer en tout cas, plus on est, mieux c’est. » « Et on te trouvera sur la ligne de départ le 1er juin ?» « Oh oui, je serai dans les starting blocks, sans aucun doute. Faut bien montrer l’exemple. (…) On se revoit très vite alors. » « Merci, Joy. A bientôt » dit alors Iris avec un sourire sincère même si elle doit reconnaitre qu’elle se sent un peu mal à l’aise soudainement.

L’impression d’être de trop, l’impression d’être au milieu de deux personnes qui n’ont pas totalement tournés la page de leur histoire, une histoire qui s’est précipitamment terminée. Et peut-être qu’à cet instant, des interrogations viennent s’immiscer dans son esprit, celle de sa place auprès d’Aiden mais aussi cette similarité finalement entre eux deux, celle de leurs blessures respectives, de leurs histoires respectives, celles sur lesquelles ils ne sont pas longuement épanchées et pourtant, semble, qu’ils le veulent ou non, venir leur éclater en pleine figure à un moment ou à un autre.

Ils ont pris de quoi manger avant de ressortir de la cafétéria et prenne place à une table à l’extérieur, sous un arbre. A cette heure, l’endroit est pas mal fréquentée mais ils sont quelque peu à l’écart. Tranquillement, Iris défait le papier enveloppant le sandwich qu’elle a choisi et vient à rompre ce silence qui s’est un peu installée entre eux « J’espère que tu as une bonne endurance, doc’ lâche-t-elle sur le ton de l’humour il ne faudrait pas que je te sème durant le marathon ». Elle est sportive, Iris, et la course est un sport qu’elle pratique de manière assez régulière, que ce soit seule ou avec ses plus proches amis « Je trouve que c’est une belle cause qu’ils défendent là. Et je suis contente de pouvoir y contribuer ». Oh, elle peine à entrer dans le vif du sujet, elle tarde même à le faire alors que des interrogations subsistent, nombreuses, bien qu’ils aient déjà parlé de Joy et lui, brièvement. Elle mord dans son sandwich, en prend alors un morceau et lorsqu’elle a fini de l’avaler, elle reprend « C’est donc de cette Joy, dont tu me parlais… » lâche-t-elle sur un ton calme et bienveillant, le sourire aux lèvres.



codage par aqua



Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (Olicey #1) Secrets revealed in the dark
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (Olicey #1) Secrets revealed in the dark    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 26 Juin 2022 - 15:29
Secrets revealed in the dark  - ft     {@=5770}Oliver Dawson{/@} {#}1{/#}

Toowong, janvier 2019 Son air coupable ne la quitte pas, depuis qu’elle a été prise sur le fait par Oliver à la sortie du bar clandestin. Elle s’en veut pour le mensonge ainsi découvert par son meilleur ami mais aussi par le risque qu’elle encoure, en ayant été démasqué, d’exposer les frères Strange, à qui elle ne tient pas attirer d’ennui, malgré toute l’illégalité de leurs activités et toutes ces choses qu’ils peuvent faire et qu’elle ne cautionne pas pour autant. Elle compte donc sur la discrétion d’Oliver à qui elle demande que tout ce qu’elle peut lui dire reste entre eux et qu’il ne tente surtout pas de vouloir la sauver de là, quand elle sait qu’elle ne risque rien, malgré le monde obscur dans lequel elle évolue depuis deux années « Je ne joue pas les super héros, Stacey. » Difficile pour Stacey de ne pas froncer les sourcils à ce moment-là, tant elle estime qu’Oli est le stéréotype même du super-héros, cherchant toujours à protéger ses proches et ça quoi qu’il en coûte. Et quoi qu’il puisse dire, ce soir, c’est exactement ce qu’il a cherché à faire et elle espère cependant que ce sera le dernier soir où il la suivra et la surprendra par surprise « Les gens à qui je tiens, je peux les compter sur les doigts d’une main … et tu es, et de loin, en tête. Tout ce que je veux, c’est que tu sois en sécurité, que tu sois heureuse … et …» Il s’interrompt, ce qui ne manque pas de faire s’interroger la blonde « Et ? et quoi, Oli’ ? » demande-t-elle alors en penchant légèrement sa tête pour capter son regard, alors que le sien est concentré sur la route. Elle tient à lui tout autant, il est un des seuls qui ne l’a jamais lâché, a été là dans les moments difficiles qu’elle a eu à traverser et pour ça, elle lui en est plus que reconnaissante. « Je sais que tu veux que mon bien. Et je vais bien » lui assure-t-elle alors. Elle n’est pas mal traitée, exploitée, ne fait rien de compromettant ou qui puisse la mettre en danger et c’est tout ce qu’elle souhaite qu’il retienne. « C’est promis, je ne m’en mêle pas et …(…) Ca reste à une condition mais il y a une condition … » Stacey acquiesce alors que son regard quitte cette main qu’il a posé sur sa cuisse pour trouver le sien « Au moindre doute, à la moindre embrouille, au moindre truc chelou, même un truc que tu ne saurais expliquer, à la moindre vague, tu me promets de venir me voir. » Il est inquiet, les mots qu’il a à son égard ne l’étonne pas une seule seconde et c’est pour cette raison qu’un léger sourire se dessine au coin de ses lèvres « Je suis sérieux, Stace.». Et elle le sait alors qu’elle retrouve un air sérieux « Je le sais, Oli’. Et si jamais je sens que je perds pied, si jamais je sens que je suis en danger, je viendrai te voir » et c’est à son tour de venir poser sa main sur son épaule pour l’inciter à la regarder « Je te le promets ». Elle tente de l’apaiser mais elle est consciente aussi que cette nouvelle découverte l’inquiète bien trop. Il a toutes les raisons aussi de lui en vouloir pour lui avoir menti pendant tout ce temps durant et c’est peut-être pour cette raison qu’elle décide de reprendre et de jouer la carte de l’honnêteté « On m’a proposé de travailler dans ce bar parce qu’ils avaient la volonté de me venir en aide. Ils savent pour Mila et moi, ils savent que c’est moi qui m’en occupe… et surtout, ils sont au courant des types qui peuvent venir parfois à notre porte pour réclamer les dettes impayés de notre père. Ils n’ont fait ça que dans ce but et parce que je leur fais confiance, cela explique pourquoi j’ai accepté. Ils me protègent et feront toujours tout pour que rien ne m’arrive » elle tient à le rassurer une nouvelle fois à ce propos « Si je n’ai rien dit, c’est parce que je n’en suis pas fière… Ce n’est pas moi. Même si je ne fais rien de compromettant, cela n’empêche que ça reste… ce que c’est » elle n’est pas capable de prononcer les réels mots, ceux de gang et d’activité criminelle « Je ne l’ai dit à personne… c’est aussi pour ça que je me suis éloignée de pas mal de monde ces dernières années… parce que je ne pouvais continuer à leur mentir, tout comme je ne pouvais pas me résigner à abandonner quand cette activité me permet de sortir la tête de l’eau… » Et si son regard est porté tout le long sur le paysage qui défile devant ses yeux, la jeune femme retrouve celui de son ami pour ajouter « Je suis désolé de t’avoir menti, Oli’… ». Elle est sincère, aurait préféré que les choses soient plus simples, tout comme elle aurait aimé ne pas avoir une telle responsabilité sur les épaules depuis le décès de sa mère adoptive, en 2014. Son air s’attriste, ses épaules s’affaissent et peut-être que sa gorge se noue aussi alors qu’elle détourne le regard au dehors.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (stacey) you're just in time.
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (stacey) you're just in time.    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 26 Juin 2022 - 12:38
you're just in time  - ft   {@=5776}Colin Brenner{/@} {#}1{/#}

mai 2015. Stacey est consciencieuse et surtout sérieuse. Peut-être trop. C’est ce qui lui a valu plus d’une fois ce titre d’intello au collège ou encore au lycée, ou même de lèche-botte parce qu’elle restait toujours droite dans ses baskets et ne transgressait jamais une quelconque règle établie. Et avec le temps, la jeune femme n’a pas réellement changé, n’ayant jamais manqué une seule heure de cours à la fac, malgré une éventuelle grosse soirée la veille – quoi que, grosse soirée pour elle signifiait une heure du matin grand maximum – et depuis qu’elle travaille, jamais elle n’a manqué une seule journée. Encore que, pour ce point, cela soi taussi pour d’autres raisons, il faut savoir que Stacey n’est pas du genre à se rebeller et surtout réfléchit beaucoup trop aux conséquences potentielles de ses actes et surtout ce que cela pourrait lui coûter. Alors, pour être sûre de ne pas perdre sa place, elle ne se permet pas des folies, comme celles que vient de lui proposer Colin, d’où ses objections à quitter le poste plus tôt que prévu « T'es toujours aussi optimiste ? » Stacey grimace et en réalité, il touche un point sensible quand effectivement, elle a pu être plus optimiste par le passé. Mais là n’est pas la question, il s’agit surtout de garder sa place ici car elle a cruellement besoin d’argent pour subvenir à ses besoins et surtout à ceux de sa famille. « S'il connaît toujours pas ton prénom, c'est parce qu'il est constamment à l'ouest et qu'il saurait même pas trouver les bières dans son propre bar. » Colin marque un point, ce qui vaut ce petit haussement d’épaules de la part de la Gallagher qui reste toutefois silencieuse face à un Colin qui déballe sa plaidoirie.  « Il passe toujours qu'en coup de vent, je suis presque sûr que ça lui prendrait une heure rien que de remarquer qu'on a filé. En admettant qu'il sache au moins à quoi on ressemble. » Un petit rire s’échappe peut-être des lèvres de Stacey suite à ses derniers mots. Il n’a pas tort, leur patron étant tellement à l’ouest, elle est même persuadée qu’elle pourrait mettre sa petite sœur à sa place – elle ne le fera pas rassurez-vous – qu’il ne verrait que du feu « C’est pas faux… » concède-t-elle sans toutefois accepter son invitation.

Non d’ailleurs, elle invite même Colin à partir s’il le souhaite, prête à le couvrir – elle n’aura pas du mal à trouver une excuse du genre il ne se sentait pas bien, il a dû rentrer chez lui « Si tu dois prendre le risque de t'attirer des ennuis parce que tu m'auras couvert, autant que tu viennes non ? » « Si je lui dis que tu étais atrocement malade, au point que tu as régurgiter ton dîner en plein milieu de la salle, je ne pense pas m’attirer d’ennui dit-t-elle avec un petit sourire quelque peu amusé je serai toujours là quoi qu’il en soit, donc je ne risque rien. Que si je pars…il n’y aura plus personne pour nous couvrir » Après tout, même si leur patron n’est pas si lucide que ça, qui dit qu’il ne se rendra pas réellement compte de leur absence ? Et qui dit qu’il ne décidera pas de les virer tous les deux dès le lendemain quand ils reviendront à leurs postes ? Elle pense toujours au pire Stacey, c’est pour cette raison qu’elle est incapable de transgresser la règle et accepter la folie – à ses yeux – que lui propose de faire Colin ce soir. Et quand bien même elle venait à accepter, la blonde préfèrerait alors rejoindre sa petite sœur plutôt que de traîner elle ne sait où avec Colin. Pas forcément parce qu’elle n’a pas confiance en lui – même si elle ne le connait que depuis quelques semaines – mais plus parce qu’elle culpabilise déjà assez de laisser sa petite sœur seule plusieurs fois par semaine et qu’à partir plus tôt, elle préfère en profiter pour la voir… même si elle dort possiblement à cette heure-ci. « Elle a quel âge ? La mienne a six ans. » Stacey apprend que Colin aussi à une petite sœur, mais Mila est plus âgée que la sienne « Elle a 12 ans » et même si elle est complètement apte à se garder toute seule – et que ce soir, en plus, Mila n’est pas seule puisque Lawrence a été lui tenir compagnie – Stacey culpabilise, surtout depuis la perte de leur mère. Mila est encore fragilisée par rapport à ce décès soudain, survenu même pas encore un an plus tôt et Stace’ essaye au mieux d’être là pour elle. Elle lui a promis de ne pas la laisser tomber, elle lui a promis qu’elle se serrerait les coudes, c’est la promesse qu’elle lui a faite et ne souhaite pas faillir, contrairement à leur paternel… « Ce sera pas long. Je te montre un truc, et ensuite si tu veux je te ramène chez toi. » Il insiste, ne démord pas et souhaite absolument entraîner Stacey dans son idée. Et peut-être qu’à l’usure, il parviendra à obtenir gain de cause « Je ne sais pas, Colin… » On sent l’hésitation dans sa voix et sûrement que ce je ne sais pas finira dans quelques minutes par se transformer en un ok qui réjouira le Brenner.

« T'as pas besoin de le dire pour que je le vois. » Stacey a ce mouvement de recul de la tête alors qu’il l’interrompt et cela ne manque pas de la faire sourire une fois que ses épaules se relâchent. Elle lui explique alors qu’elle trouve son insistance au sujet de ses photos qu’il veut prendre d’elle assez bizarre et que c’est pour cette raison qu’elle est autant réticente à son égard « Parce que j'ai eu le coup de foudre la première fois que je t'ai vu et que depuis tu hantes mes rêves ? » Elle le fixe quelques secondes durant lesquelles elle ne sait pas trop si elle doit le prendre au sérieux ou non puis pouffe légèrement avant de tourner la tête de droite à gauche « Tu vois creepy c’est ce que je disais » dit-t-elle en le désignant de son index, sans cet air amusé sur ses traits. « Détends-toi, c'est pas un plan drague pourri. La vérité, c'est que je te trouve plutôt sympa quand tu te détends un peu, et que t'es quand même plus mignonne que Fred le cuistot. » « Je suppose que je dois le prendre comme un compliment cette comparaison avec Fred le cuistot, qui fichait un peu la chair de poule à Stacey d’ailleurs, même si elle ne l’avouera pas. « Ce serait juste pour poser quelques fois, si tu trouves ça chiant t'auras qu'à arrêter. T'es pas sous contrat ni rien. » La Gallagher réfléchit de plus en plus à cette éventualité, après tout, elle ne risque rien à s’y tenter et peut-être aussi que cette séance photo improvisée pourrait l’aider à se changer les idées. Mila est entre de bonnes mains, Lawrence savait de toute façon qu’elle rentrerait tardivement et ne l’attendait pas spécifiquement à une heure précise. « Au pire, on lui laisse un mot ? » « Mauvaise idée » répond immédiatement Stacey qui sort de sa rêverie. « Bon… d’accord dit-t-elle d’une voix tout de même hésitante je veux bien te suivre » Elle guette la réaction de Colin qui ne tarde pas à se manifester et quelques secondes après, les voilà tout deux en train de s’activer pour plier boutique au plus vite.

Ils sont désormais installés dans la voiture de Colin, Stacey bouclant sa ceinture de sécurité « J’ai au moins le droit de connaitre la destination ou tu comptes me dire c’est une surprise ? » Elle emprunte un ton de voix qui se veut similaire à celui de Colin, non sans un sourire moqueur. Il y a peut-être un sentiment de culpabilité qui la traverse alors qu’ils s’éloignent du restaurant dans lequel ils devraient se trouver encore mais aussi ce sentiment de légèreté où elle a l’impression que ce moment avec le jeune homme lui fera certainement du bien, quand elle ne prend plus le temps de vivre telle une jeune adulte de son âge « Ca fait longtemps que tu fais de la photo ? Comment t’es venu cette passion ? » s’intéresse-t-elle alors que les lumières des bâtiments de la ville défilent sous leurs yeux.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: you look like you just saw a ghost (zoya)
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: you look like you just saw a ghost (zoya)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyMer 22 Juin 2022 - 13:25
you look like you just saw a ghost - ft    @Elijah Walker #1  

Novembre 2021. Zoya a toujours eu un tempérament de feu. Et ça depuis son plus jeune âge, les anecdotes nombreuses que ses parents ont pu lui conter un nombre incalculable de fois sur les crises qu’elle a pu leur faire étant petite – et pas seulement, l’adolescence comptant mais aussi dans des jours plus récents encore. Un tempérament de feu mêlé à ce côté capricieux, où elle a aussi eu ce "privilège" d’être l’unique fille de la fratrie et qui lui a valu d’être davantage couvée, notamment par son paternel, au point de lui donner ce côté un peu égoïste qui la caractérise quand même pas mal. Zoya,  c’est le genre à exploser parce qu’elle n’a pas obtenu ce qu’elle voulait ou qu’elle n’a pas quelque chose – ou quelqu’un – pour elle uniquement. C’est exactement ce qui s’est passé avec Elijah quand il a refusé de leur donner une chance en tant que couple, officiellement alors qu’elle a, pour une fois dans sa vie, penser pour deux et non pour elle seule. Parce que son égoïsme caractéristique n’aurait jamais laissé présager qu’elle soit capable de faire des concessions pour qui que ce soit, même si elle aime toujours à deux mille pourcents la Lewis. Et nombreux furent surpris lorsqu’elle raconta son histoire avec Elijah, cette façon qu’elle a eu d’être présente pour lui dans les pires moments, d’en être tombée amoureuse au point d’être capable de se laisser de côté un peu pour leur permettre cette stabilité qu’ils n’avaient pas. Une stabilité qu’elle était capable d’accepter pour lui, et lui seul, et qu’il a pourtant refusé. C’est sûrement cette même histoire qui a eu raison de ne plus vouloir s’attacher après ça, de ne plus vouloir donner autant et qui n’a fait qu’accentuer encore plus ce fort tempérament qui est le sien.

Et parce qu’elle est rancunière et qu’elle n’est pas prête de lui pardonner – en réalité, si vous lui demandez, elle vous dira qu’elle ne lui pardonnera jamais ce qu’il lui a fait – elle en a rien à faire de l’afficher devant ses étudiants. Au contraire, s’en est presque jouissif pour elle et parce qu’elle a sa fille dans les bras aujourd’hui, c’est certainement ce qui l’en empêche d’en faire davantage, autrement, elle en aurait fait encore des tonnes. Pour autant, au fond d’elle, voir les traits de son ex-petit-ami, celui qu’elle a surement le plus aimé que n’importe qui d’autre sur cette terre, Zoya ressent un certain pincement au cœur. Parce que les blessures restent présentes, celles-ci se réouvrant sûrement en croisant son regard, ce même regard qui a eu raison de sa vulnérabilité alors qu’elle a décidé de lui laisser une place particulière dans son cœur. Ils n’étaient pas supposés être ce qu’ils ont été, ce couple à peine assumé, leur relation ayant commencé par un jeu de séduction subtil et léger. Une rencontre banale dans une soirée qu’elle a l’habitude ou presque de fréquenter de par sa profession, où elle a fait sa connaissance avant de terminer dans ses bras pour la nuit. Il l’a attiré tout de suite, pour plusieurs raisons, le physique en premier car c’est cette enveloppe charnelle qu’elle a vu d’abord et c’est sa personnalité qu’elle a découvert peu à peu ensuite. Ce charme a eu raison d’elle et si l’histoire aurait pu s’arrêter à une simple histoire d’un soir, c’est que finalement, à partir de ce même soir, il semblerait que quelque chose les ai empêché de redevenir de simples inconnus l’un pour l’autre. L’expérience réitérée, les temps passés ensemble plus nombreux a eu raison d’un rapprochement tout autre, jusqu’au jour où elle l’a vu tombée subitement devant elle et qu’elle a cru voir quelqu’un perdre la vie sous ses yeux. Et parce qu’elle a ressenti une part de culpabilité, elle s’est promis d’être moins égoïste et moins je m’en foutiste à partir de ce jour et c’est sûrement pour cette raison qu’elle ne l’a jamais réellement quitté et que leur lien est devenu ce qu’il a été. Mais c’est aussi parce qu’elle aurait pu changer – et elle a changé - à ce moment-là de sa vie, en voyant les choses sous un autre angle, que lorsque tout s’est écroulé, elle s’est renfermée davantage, estimant que toute cette présence et cette générosité qu’elle lui a donnée ne rimaient à rien et ne lui avaient apporté finalement que de la souffrance. Un triste constat, mais c’est ce qui explique qu’elle est toujours, à ce jour, ce caractère si particulier qui est le sien, et qui explique aussi pourquoi, dans ce couloir, aujourd’hui, elle est incapable d’avoir un mot gentil pour lui, et qu’elle est encore moins capable de lui laisser la chance de s’expliquer ou de lui venir en aide, au vu de cette détresse qu’elle ne veut laisser transparaitre. « Un expert, certainement pas – mais je peux garder un œil sur elle, le temps que tu finisses avec les étudiants… », « NON ! » Il sort sec, catégorique et rancunier, elle ne veut pas de son aide, n’en a plus besoin, quand il est désormais trop tard pour vouloir se racheter une conduite avec elle. Il n’y parviendra pas, même en ayant la bonté de ramasser à même le sol cette tétine échappée de la bouche de sa fille qu’elle ne parvient plus à apaiser. Son angoisse grandissante, ne faisant qu’accentuer davantage les pleurs de sa fille, Zoya ne prête même pas attention à la disparition d’Elijah, s’étant éclipsé dans les toilettes pour aller rincer la sucette de sa fille.

Zoya a l’impression de suffoquer dans cette vie qui ne lui ressemble pas. Elle aime sa fille, elle n’a pas de regrets de l’avoir gardé mais pourtant, elle se sent au bord du gouffre, incapable d’être cette mère qu’elle mérite. Sa gorge est nouée alors qu’elle dodeline sa fille dans ses bras, qu’elle serre doucement contre elle, et peut-être laisse-t-elle perler une ou deux larmes le long de ses joues tant elle ne sait plus que faire. Des larmes qu’elle essuie d’un revers de main quand elle entend les pas d’Elijah résonner dans le couloir à nouveau, qu’il approche d’elle et qu’elle se retourne pour attraper la sucette qu’il lui tend. Elle ne le remercie pas, glisse celle-ci calmement dans la bouche de sa fille qui, en observant l’homme devant elle, semble s’apaiser, au moins le temps de quelques secondes. « Écoute, j’ai bien compris que tu as ni envie de me voir, ni de me parler », Il a raison sur toute la ligne et elle ne compte pas le contredire  « Je te propose juste de prendre Chloe pour que tu puisses travailler. Et à la seconde où le cours est fini, tu la reprends, et t’es libre de partir et de ne plus jamais m’adresser la parole, si c’est ce que tu veux. » Ca, elle en est certaine, l’avoir aussi proche d’elle faisant battre son palpitant un peu trop rapidement, cette sensation de ce quelque chose particulier qu’elle a toujours ressenti pour lui semblant renaitre bien que ses sentiments envers Elijah ne soient plus présents depuis des lustres. Elle l’observe, la mine fermée, alors qu’elle berce doucement sa fille qui n’émet plus aucun son, Zoya se terrant aussi dans le silence, celui-ci étant déplaisant, interrompu à nouveau par le Walker qui a ce regard porté sur la fille de la photographe « C’est vraiment un très beau bébé » Et cette phrase lui démange les lèvres, celle qu’elle pince entre elle pour ne pas la sortir quand elle pourrait lui dire que ce très beau bébé aurait pu être le leur. Ce bébé qu’elle n’était pas autorisée à avoir, qu’elle a eu lors d’une histoire d’un soir, ce bébé qui s’appelle Chloe et qu’ils auraient pu avoir ensemble, s’ils l’avaient voulu malgré toutes les difficultés qu’ils auraient eu à traverser du fait de la stérilité de la jeune femme. « Evidemment » préfère-t-elle rétorquer, fidèle à elle-même avant de reporter son regard sur sa fille à qui elle essuie une larme, du revers de son index « C’est Chloe » échappe-t-elle à voix basse, pour elle ne sait quelle raison. Peut-être parce qu’elle envisage cette possibilité, celle qui lui a proposée, alors qu’elle a du boulot sur la planche et qu’elle ne veut pas faillir à son contrat. Il y a à nouveau un court instant de silence alors qu’elle réhausse son regard, le plantant dans celui, bleuté, d’Elijah. Ses épaules s’affaissent quelque peu, et puis… « D’accord souffle-t-elle doucement Pour autant, ça ne veut pas dire que ça change quoi que ce soit entre toi et moi, Elijah Elle ne le pardonnera pas davantage, il ne gagnera aucun point auprès d’elle si c’est ce qu’il croit. Son regard est sévère et puis, quelques instants après, elle finit par céder, lui glissant délicatement sa fille de neuf mois dans les bras. Et si elle craint que la petite finisse par pleurer,  c’est tout le contraire qui se produit. « Ca va aller ? » demande-t-elle un peu machinalement avant qu’ils ne reprennent la direction de la salle de classe, elle étant celle qui entre en premier, Elijah sur ses talons. Une fois de plus, les regards sont braqués sur eux, des regards qu’elle préfère ignorer, laissant le soin à Elijah de relancer la dynamique du cours, chacun se mettant soigneusement à sa tâche l’instant d’après.


Le cours se termine, Zoya a pu prendre toutes les photos nécessaires et voir avec chaque groupe leurs attentes lorsque tout ce projet sera finalisé et bien réel. La salle de classe se vide et après avoir rangé ses affaires, la photographe retourne auprès d’Elijah qui tient toujours Chloé dans ses bras, depuis une bonne demi-heure. Celle-ci n’a pas pleuré une seule fois, semble apaisée et la mère qu’elle peut être n’a pu s’empêcher de jeter un œil – plusieurs en réalité – à l’architecte et sa fille durant le temps de classe. Peut-être que son estomac s’est noué au premier contact, quand elle l’a vu avec sa fille dans ses bras, cette vision un peu surréaliste de ce qu’ils auraient pu être ensemble, surtout avec cette ressemblance frappante de ce regard d’un bleu particulier, détail qui n’a pas échappé à la jeune femme. Elle s’est ressaisie très vite cependant, le fait à nouveau en se dirigeant vers lui « Merci lâche-t-elle difficilement mais sincèrement tout de même je ne sais pas ce que tu lui as fait, mais tu as dû l’envoûter comme toutes tes élèves groupies qui n’ont pas arrêté de te regarder tout le long du cours. Je comprends mieux pourquoi tu m’as demandé de me la garder » Elle est toujours mauvaise, incapable d’être sympathique très longtemps. Zoya tend alors les mains pour reprendre sa fille dans ses bras, la serrant contre elle après avoir déposé un baiser sur une de ses joues rebondies. « Qu’est-ce que tu fou ici, Elijah ? ».


(c) ANAPHORE
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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: 20 ans plus tard (M&Ms)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: 20 ans plus tard (M&Ms)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 19 Juin 2022 - 1:21
20 ans plus tard
Meryl & Mitchell {#}1{/#}


Bien sûr que la situation avait l'air louche aux yeux de Mitchell. La méfiance comme une évidence avait pris place dans son esprit et tout lui donnait l'impression de faire un bond en arrière. La jeune femme rôdait depuis quelques jours dans le coin et aujourd'hui était la fois de trop pour qu'il ne tente pas d'en savoir plus. Il se trompait peut-être, mais ne passait pas par quatre chemins pour l'inviter à entrer pour lancer l'interrogatoire. Il l’observait longuement, cherchait le moindre détail qui pouvait lui mettre la puce à l'oreille et restait certain qu’il y avait quelque chose de louche. Autrefois il lui aurait ouvert la porte sans se poser de questions, lui aurait promis mont et merveille, lui offrant un toit, un salaire raisonnable contre ses services, mais les temps n’étaient plus les mêmes et bien qu’il avait un passé lourd, l’Américain tentait de rester éloigné au maximum du mauvais côté qui avait rythmé sa vie durant des années. Pour lui c’était évident, c’était un piège, un appât et il ne comptait pas tomber dans le panneau.

Il avait tenté de lui demander qui l’avait envoyé vers lui, sans surprise il n’eut pas la réponse attendue à cette question, mais il ne baissa pas les bras et l'écouta jusqu’au bout. Elle voulait donc gagner sa vie pour pouvoir se loger. Quelle idée qu’il se disait, de débarquer dans un nouveau pays sans avoir les fonds suffisants pour vivre avant de trouver un emploi. Pour lui, seul les personnes désespérées ou en fuite se retrouvaient dans ce genre de situation, ce qui avait été le cas pour lui et son frère. Arrivés à Brisbane sans un sous en poche, à la recherche d’une meilleure vie. Autrefois il aurait pu proposer à la jeune femme un avenir meilleur, mais aujourd’hui, il pouvait lui proposer qu’une poste de serveuse payer au smic, étais-ce la vie qu’elle attendait ? “Et en réalité, c’est quoi votre rêve ? Le métier pour lequel vous avez envie de vous lever le matin ?” Qu’il lui demandait sourire aux lèvres, avant de le perdre très rapidement en entendant de sa bouche “Vegas”. Il ne put s'empêcher de froncer les sourcils à cet instant précis. Simple coïncidence ? Il ne pensait pas. Pour qu’une Américaine vienne à sa rencontre c’était une chose, mais une Américaine venant de Las Vegas, c’était beaucoup trop gros. Il ne pensait à aucun moment au fait que son interlocutrice pouvait-être de sa famille, il était à des années lumières de la réalité, cherchant plutôt le mal, le côté négatif de sa présence face à lui. “Las Vegas ?” Qu’il reprenait juste après elle d’un ton interrogateur. Il la laissait cependant poursuivre, l’écoutant avec beaucoup d’attention. Il ne manquait aucun détail qui montrait qu’elle était nerveuse et plissait les yeux avant de prendre la parole. “C’est un grand risque de changer de pays, surtout quand on a aucun pied à terre.” Qu’il disait. “Il me semblait pourtant que les états-unis avaient tout à offrir !” Ajoutait-il en s’adossant confortablement contre le dossier de sa chaise. “Las Vegas est une ville ou l’ambition n’a aucune limite, pourquoi l’Australie ?” Qu’il lui demandait. Il cherchait la petite bête, il cherchait le petit indice qui lui donnerait raison sur le fait qu’il y avait anguille sous roche, bien que lui-même avait tout quitté sans se retourné pour fuir suite au meurtre de leur père, puis parce qu’il avait un gang à ses trousses. L'Australie ne lui avait pas déroulé le tapis rouge, il avait dû se battre pour y arriver et au final il était tombé.  “L’accent Américain se démarque des autres, puis je ne vous cache pas que je suis moi même Américain, donc c’était facile à deviner.” Qu’il disait en forçant la sympathie dans le ton utilisé. “Et donc, si je vous propose un poste de serveuse aujourd’hui, qu'attendez-vous de ce poste ? ” Qu’il lui demandait finalement. Il recrutait la n’était pas la question.



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{@=5782}Meryl Strange{/@} :OO:
Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (Olicey #1) Secrets revealed in the dark
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (Olicey #1) Secrets revealed in the dark    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyLun 13 Juin 2022 - 7:03
Secrets revealed in the dark  - ft     {@=5770}Oliver Dawson{/@} {#}1{/#}

Toowong, janvier 2019 « Ouais … tu ne me laisses pas vraiment le choix. » Elle pourrait s’offusquer, faire mine de ne pas comprendre ce qu’il sous-entend par là mais elle ne le fait pas. Parce que Stacey est bien consciente que son comportement depuis ces deux dernières années peut porter à interrogation et elle s’étonne encore que même son frère ne se soit pas mis à la suivre lui aussi. Peut-être est-t-elle devenue experte en la matière, celle des mensonges, mais que ceux-ci ne fonctionnent plus vraiment avec Oliver quand elle n’oublie pas que son ami d’enfance est policier. Ses épaules se détendent un peu alors qu’elle continue à regarder son ami chez qui elle sent une certaine gêne quand elle l’accuse de le suivre. Elle ne cherche pas à inverser les rôles, parce qu’elle a conscience qu’elle va devoir lui donner si ce n’est la vérité, une bonne explication quant à cet endroit qu’elle fréquente…

D’ailleurs, Oliver semble avoir sa propre idée sur ce fameux endroit, et notamment les personnes qui le fréquente « Par là, j’entends que les personnes qui se rendent ici ne sont pas tous des enfants de choeur … vraiment pas des enfants de choeur. Et si je sais une chose, Stacey, c’est que la merde des autres finit toujours par nous éclabousser à la gueule … à un moment ou à un autre. Personne ne reste assis à côté d’une énorme flaque sur l’autoroute ; c’est un peu le même principe. » Stacey a ce mouvement de recul de la tête en entendant les propos balancés d’une traite par Oliver. Elle comprend très bien ce qu’elle veut dire, pourtant c’est une mine un peu incompréhensive qu’elle adopte, alors qu’elle fronce les sourcils et tourne la tête doucement de gauche à droite, son regard toujours planté dans celui de son ami d’enfance « Je suis garé là-bas. Tu me laisses au moins te ramener chez toi ? J’ai pas vraiment envie de m’étaler là-dessus ici … » il n’a pas l’air confortable et Stacey s’en rend compte et même si elle semble hésiter, elle ne compte pas refuser sa proposition quand Mitch et Alec risquent de sortir d’un moment à l’autre et qu’ils interviendront nécessairement s’ils la voient en pleine discussion avec quelqu’un. Et si elle veut protéger les deux frères, elle veut aussi protéger son meilleur ami « Dis toi que je joue le rôle de ton chauffeur … ton taxi personnel et qu’au passage, je joue également le rôle de la mère poule. (…) Le grand classique » Il parvient à lui extirper un sourire au point que ses sourcils se détendent eux aussi. Elle hoche alors doucement de la tête « Ok, je veux bien te suivre, Oli’ ». Elle n’en dit pas plus, le suit sûrement un peu à contre cœur car elle aurait préféré monter dans ce uber qu’elle avait appelé – et qu’elle décommande en suivant son meilleur ami vers sa voiture – plutôt que de devoir rendre des comptes.

Parce qu’elle sait qu’une fois installée dans l’habitacle et dans le silence de celui-ci, s’en suivra des questions de la part d’Oliver et qu’elle devra y répondre. C’est peut-être aussi pour ça qu’une fois qu’ils ont démarré et quitté les lieux, Stacey est celle qui reprend la parole, en premier « Il n’y a vraiment pas de quoi s’inquiéter, Oli’ amorce-t-elle alors qu’elle a son téléphone à la main qu’elle triture il ne m’arrivera rien elle tourne la tête pour capter le regard de son ami, consciente qu’elle ne pourra pas sortir un mensonge de plus en faisant croire qu’il s’agit uniquement d’un simple restaurant dans lequel le service se termine étonnamment tard. Ces personnes… pour qui je travaille… font tout pour me tenir éloigner de leur "merde" comme tu dis elle en mime même les guillemets. Et je ne veux pas que tu cherches à jouer les superhéros ou que tu t’en mêles. Et surtout elle adopte un regard suppliant Promets moi que ça restera entre nous » Elle l’invite dans son mensonge, a l’audace de le faire, craint évidemment la réaction de son meilleur ami se faisant mais si elle lui fait une telle requête, ce n’est pas vis-à-vis de leur amis en commun – elle sait qu’il ne le fera pas – mais plus vis-à-vis de sa casquette de flic.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (stacey) où est passé cette voix qui répondait à mes questions ?
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (stacey) où est passé cette voix qui répondait à mes questions ?    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyDim 12 Juin 2022 - 12:18
où est passé cette voix qui répondait à mes questions ?  - ft    @"Addie Shephard"  {#}1{/#}

Mars 2022Leur conversation semble être celle de deux amies qui ne se sont pas vu depuis des lustres. Pourtant, le départ d’Addie remonte qu’à trois mois mais cela a semble-t-il été suffisant pour creuser un fossé entre elles. C’est ce qui attriste la Gallagher, parce qu’elle aurait aimé pouvoir garder contact avec sa meilleure amie, même si elle se trouvait à l’autre bout de la planète… « C’est vraiment top pour tes études… Tu reprends quoi comme étude ? » Stacey a décidé qu’il était temps qu’elle pense à elle, qu’elle se fasse à nouveau passer en premier quand, depuis des années, elle n’a fait que penser au bien être de sa petite sœur, désormais partie à Sydney poursuivre ses études « J’ai repris des études d’infirmières, à défaut de me relancer dans un cursus de médecine pour devenir chirurgienne cette voie qu’elle avait préalablement choisi, dans laquelle elle avait mis du cœur à l’ouvrage pour être parmi les meilleures de sa promo mais la vie en avait décidé autrement, en lui empêchant d’aller jusqu’au bout le timing était idéale pour que je me lance. Du coup, je ne travaille plus aux urgences, je me contente de mon travail de serveuse au Death before Decaf » Stacey a eu un choix à faire, ce qui implique évidemment moins de revenus mais combiner ces deux boulots, celui de secrétaire au service des urgences et celui de serveuse n’était pas possible en étudiant le reste du temps. « Et pour Mila, comment tu le vis ? » Un soupir s’échappe d’entre ses lèvres alors que ses épaules s’affaissent et que son regard se porte sur l’horizon « Ca va… Je sais qu’elle poursuit son rêve… Mais, elle me manque. Et je m’inquiète malgré tout pour elle » parce qu’elle restera toujours sa petite sœur, celle qu’elle a toujours cherché à protéger et qui est, à ses yeux, bien trop jeune pour se débrouiller toute seule. Pourtant, Mila semble très bien s’en sortir, mais Stacey, aidé par Lawrence, font tout pour veiller au grain, même si elle est à des centaines de kilomètres d’eux.

« Je pensais qu’en partant, mes problèmes s’enlèveront. » Stacey a besoin de comprendre ce qui a fait revenir Addie, et d’autant plus quand elle a la sensation que quelque chose est éteint en elle. Comme si son retour était un peu à contre cœur. « Je crois que j’ai trop voulu faire croire que j’y arriverais seule. » Elle se montre vulnérable, et elle n’a pas besoin d’en dire plus pour que Stacey se rapproche d’elle instinctivement, le regard triste posé sur elle. « Mais Ash est mort, et me revoilà parmi vous. » Et cette fois sa tristesse laisse place à l’horreur, en apprenant cette terrible nouvelle qui la laisse bouche bée. « J’ai besoin de toi, Stacey… » Instantanément, alors qu’Addie est venue se saisir de la main de sa meilleure amie et qu’elle la supplie par ses paroles, la blonde ne réfléchit guère plus et vient à prendre la brune dans ses bras. « Je … je l’ignorais … Je suis désolée fait-t-elle, la gorge serrrée alors qu’elle resserre davantage son étreinte autour de son amie « Je suis là, Addie. always » c’est ce qu’elles se sont toujours promis, même s’il y a pu y avoir quelques failles, mais face au deuil, Stacey ne manquera pas d’être présente pour Addie, surtout quand elle ne sait que trop bien ce que c’est. Elle se recule au bout d’un moment, se saisissant des deux mains de sa meilleure amie qu’elle serre doucement, cherchant son regard « Qu’est-ce qu’il s’est passé ? » demande-t-elle prudemment, ne voulant pas la brusquer par sa question.




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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: (Zola #1) It's that type of day where... (to be continued)
Zoya Lewis

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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: (Zola #1) It's that type of day where... (to be continued)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyMer 8 Juin 2022 - 19:07
It's that type of day where... (to be continued) - ft    @Laila Ferrer #1   

Février 2022. "N’en parlons plus dans ce cas." Et c’est peut-être mieux ainsi si elles veulent profiter de leurs retrouvailles entre copines. Mais l’ambiance est électrique, elles peinent à dialoguer et il semblerait qu’il y ait des non-dits des deux côtés. Quoi que, Zoya, en réalité, ne se gêne pas pour dire clairement à Laila que son commentaire sur l’énorme erreur qu’elle a pu faire n’est pas nécessaire et clore le sujet de manière catégorique et c’est aussi bien sa manière à elle de lui dire je t’emmerde poliment. Elle est comme ça, la Lewis, c’est dans sa nature de toujours réagir spontanément. Elle ne prend pas de pincette et même avec Laila. Si ces derniers temps, l’australienne parvenait à s’écraser quand ses amis avaient l’obligeance d’être franc avec elle à propos de ses choix durant ces derniers mois, il y a quelque chose qui l’empêche de le faire avec Laila. Peut-être parce qu’elle ne sent pas cette dernière comme d’habitude, dans son comportement, ou parce que ce comportement qu’elle adopte date depuis trop longtemps, cette certaine distance qu’elle peut avoir avec elle alors qu’elles ont toujours été proche depuis leurs plus jeunes âges. Peut être la sensation aussi de ne plus rien partager avec elle, comme avant, et ça depuis des années, et cela la chagrine, sans qu’elle n’ose le formuler. A la place, user de ses nerfs et de remarques désobligeantes semblent être sa seule arme… ou sa seule faiblesse.

Et si le sujet est clos, en vient un autre, celui de proposer, peut-être en signe de paix à la Ferrer, de donner le biberon à Chloe. Après tout, tous les proches de Zoya s’empressent toujours de lui subtiliser la petite pour s’occuper d’elle, même lorsqu’il s’agit de lui changer la couche. Mais là encore, la photographe retrouve une Laila sur la réserve, refusant d’approcher la petite, comme si elle cherchait à la fuir. Et c’est ce même comportement que Zoya ne parvient pas à comprendre. Qu’elle n’aime pas les bébés est une chose, mais elle a l’impression que c’est pour une tout autre raison qu’elle agit de la sorte. Alors, Zoya l’interroge, tente de comprendre, à sa façon comme toujours – sûrement pas la meilleure une fois de plus – et la réaction de Laila ne se fait pas attendre.  "Je suis de mauvais poil parce que je refuse de nourrir Chloé, t’es sérieuse ? Tu m’as posé une question, je t’ai répondu que je voulais pas le faire, point." Et le ton de voix qu’elle emprunte ne va pas aider à ce que les choses s’apaisent, et cet énervement qu’elle peut ressentir au travers de sa voix met sûrement davantage Zoya en rogne "Je savais pas que c’était une obligation de se coltiner ta gamine maintenant que t’as décidé que t’en avais quelque chose à faire." « Fuck you, Laila » ça sort, c’est catégorique et c’est encore du Zoya tout chier. Elle n’apprécie pas qu’elle lui balance, une fois de plus, l’abandon de Chloe en pleine figure alors que la jeune femme tente d’avancer depuis cette mésaventure et de devenir une meilleure mère pour sa fille. Mais lui rappeler sans cesse ses erreurs n’aident en rien, et venant de Laila, peut-être que cela l’irrite davantage, quand elles sont supposées se soutenir plus que jamais. N’est-ce pas ce qu’a fait Zoya d’ailleurs durant toutes ces années, et notamment quand Laila s’est retrouvée enceinte et contrainte de faire adopter son bébé ? « Je t’emmerde Laila, tu es une conne de réagir comme ça. Qu’est-ce qui t’arrive hein ?  Tu as des regrets et c’est pour ça que tu fuis ma gamine comme la peste ? » elle ne comprend pas Zoya le comportement de Laila, se demande si toute cette mascarade est dû à son propre vécu personnel ou si c’est pour une toute autre raison. Elle va sûrement trop loin à ce moment-là, beaucoup trop loin en balançant à Laila cette épisode de sa vie qu’elle sait compliquer pour elle mais c’est peut-être aussi sa manière à elle de lui rendre la monnaie de sa pièce après ces propos.  "Tu sais quoi, je crois que c’est pas le bon moment pour qu’on passe du temps ensemble." Chloe s’agite dans les bras de sa mère, parce que cette dernière se trouve dans une colère noire et que la petite le ressent certainement. Le regard de la Lewis se veut noir à l’encontre de sa meilleure amie, du moins, celle qui est supposée l’être, alors que celle-ci est désormais debout "Peut-être que ça vient de moi, j’en sais rien. Mais je sais reconnaître quand il vaut mieux couper court. Si c’est pour qu’on se balance des horreurs à la gueule sans en avoir l’air, je préfère me tirer d’ici." « Tu as raison, fais donc ça et va-t-en ! amorce Zoya alors qu’elle redresse sa fille dans ses bras pour la serrer contre elle, sans pour autant bouger d’un iota, assisse sur sa chaise, plantant son regard dans celui de Laila quand tu seras décidée à être honnête et à me dire d’où te vient cette frustration, peut-être qu’on arrivera à discuter calmement toi et moi et elle se désigne puis désigne Laila je ne te retiens pas » et elle reporte son attention sur sa fille, se saisissant du biberon de celle-ci qu’elle lui met dans la bouche, apaisant ainsi le bambin qui, de ses yeux d’un bleu perçant, se pose sur la silhouette de Laila devant elles, avant que celle-ci ne décide de partir. Un soupir s’échappe des lèvres de Zoya quand elle voit la jeune femme tourner les talons et quitter le salon de thé et la colère laisse place alors, peu à peu, à l’incompréhension.


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Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 YV4dgvCSujet: 20 ans plus tard (M&Ms)
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Rechercher dans: mémoire du passé   Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptySujet: 20 ans plus tard (M&Ms)    Tag 1 sur 30 YEARS STILL YOUNG - Page 18 EmptyLun 30 Mai 2022 - 23:47
20 ans plus tard
Meryl & Mitchell {#}1{/#}


Il observait la jeune femme avec confusion alors qu’elle bégayait face à lui. Pourquoi était-elle nerveuse ? Il fronçait légèrement les sourcils., cherchant à traduire ce qu’elle était en train d’essayer de lui dire. La laissant poursuivre avant de dire quoi que ce soit. Il relevait la tête lorsqu’elle affirma qu’on lui avait dit qu’elle pourrait trouver du travail ici. La suspicion s'intensifie en une fraction de seconde pour l’Américain. La première question étant forcément : Qui ? Qui lui avait parlé et suggéré de venir trouver du travail ici ? Était-ce un conseil récent ? Ou était-ce un conseil qui datait de l’époque ou il pouvait tendre la main aux jeunes femmes égarées pour leurs proposer un job en échange d’un toit ? Il avait besoin de réponses, car la situation était bien trop suspicieuse à son goût. Par politesse, il la laissait cependant terminer, puisqu’elle donnait un peu plus de précision à son sujet. Elle venait d’arriver en Australie. Comme beaucoup avant-elle qu’il se disait, il remarquait cependant son accent qui ne lui était pas inconnu, puisqu’il s’agissait du même accent qu’il avait eu lors de son arrivée en Australie, un accent qui s’était estompé au fil des années, mais qui pouvait montrer le bout de son nez quelques fois, surtout après quelques verres. Le naturel revenant toujours au galop. Une Américaine. ça leur faisait peut-être un point commun, mais ça ne soulageait pas pour autant l’homme de quarante-deux ans qui, très paranoïaque, voyait le mal partout. Elle lui demanda ensuite s’il était le patron. Une question qu’il prenait pour une question piège. Devait-il lui répondre simplement ou devait-il faire quelques détours avant de lui dire que oui, qu’il est bien le patron des lieux. Il pouvait aussi simplement lui demander qui elle était et qu’elle était la réelle raison de sa présence face à son restaurant. C’était peut-être beaucoup trop facile et il y avait peu de chances qu’elle lui réponde sincèrement, surtout si elle avait de mauvaises intentions.

Il restait silencieux un petit instant, se contentant de la regarder en quête du moindre indice pouvant l’aider à mettre une étiquette sur cette jeune femme qui venait de débarquer à Brisbane et qui avait entendu parler de lui et de son restaurant. “Je suis le patron …” Qu’il disait avec méfiance. Il aurait bien pu lui dire que non, mais si c’était vraiment lui qu’elle cherchait pour avoir de l’aide, avoir un job ? Il ne savait pas trop, valait mieux dire la vérité d’entrée de jeu. “Si vous voulez bien, j’aimerai qu’on poursuive cette conversation à l’intérieur, c’est beaucoup trop bruyant ici.” Il jetait sa cigarette sur le sol et n’attendait pas sa réponse pour ouvrir la porte du restaurant, la précédant jusqu’à une table à l’écart. Il s'installe lui faisant signe de faire de même et sans détour il prend à nouveau la parole. “Qui vous a dit que vous pourriez trouver du travail ici ?” Une question qui avait besoin d’une réponse, réponse qui allait peut-être calmer sa paranoïa. “Que recherchez-vous exactement comme travail ?” Une question dont la réponse pouvait-être évidente puisqu’il s’agissait d’un restaurant, mais l’Américain espérait apercevoir des signes qui montrerait qu’elle est là pour d’autres raisons. Réponse qui répondrait à la question qu’il se posait depuis le début. Etais-ce juste une jeune femme cherchant du travail ou étais-ce une jeune femme qui naviguait du mauvais côté et esperait trouver un moyen de se faire de l’argent facile ? Il s’installait confortablement, montrant qu’il était parfaitement à l’aise, contrairement à son interlocutrice. “Américaine ? Pourquoi avoir quitté les états-unis ?” Qu’il lui demandait, tentant de détendre un peu l’atmosphère.


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