it's hot when u lead. Les mots de Levi que tu lis plus que de raisons alors que tu es en train d’attendre ton tour pour commander les frites qu’il chérit tant. it's hot when u lead. Ces mots qui te font un effet bien trop important. Le sourire sur tes lèvres est immense. it's hot when u lead. T’es très heureux d’être seul à ce moment là. Quiconque de ton entourage te verrait comme ça saurait qu’il y a un truc pas normal. Tu souris jamais comme ça Asher. it's hot when u lead. A chaque fois que tu relis ses mots ton sourire est automatique. Ton coeur se gonfle. Les papillons dans ton ventre se font sentir bien trop. it's hot when u lead. Et tu lui réponds enfin, disant simplement que tu es en chemin pour le rejoindre. Il t’a coupé le sifflet. Tellement que t’es même pas en train de te prendre la tête pour ce que vous allez faire. Rien que de savoir qu’il trouve ça hot quand tu prends les devants te fait un bien fou. Pour toi. Pour lui. Il ne t’a jamais menti et t’as toujours beaucoup du mal à croire tout ce qu’il dit. Même si tu sais que c’est vrai. C’est pourquoi tu ne remets pas une seule seconde en doute la véracité de ses mots. it's hot when u lead. Tu essaies de ne pas trop te perdre dans tes pensées alors que tu prends le volant direction la marina. Tu commences à connaître le chemin que trop bien et cette sensation te plaît. Levi est devenu une nouvelle constante dans ta vie depuis quelques mois. Levi que tu commences seulement maintenant à mettre absolument tout en haut de ta liste de priorités. Fini les réflexions pour trouver toutes les excuses pour ne pas le voir. Pour ne pas le contacter. Depuis la St Valentin il a un passe droit à l’entrée de ton appartement. Vous n’avez pas encore croisé Johnny qui est plus souvent qu’avant chez sa copine. Tu ne l’as pas encore rencontré et c’est parfait comme ça. C’était quoi son prénom déjà ? Quelque chose avec un A. Agnès?

Tu essaies de contenir ton sourire au fur et à mesure que tu arrives à ta destination. C’est avec ton sachet en plastique contenant les frites à la main que tu grimpes sur le bateau de Levi. Tu sais qu’il t’a forcément entendu monter et c’est la seule raison pour laquelle tu ne prends pas trop de temps à le rejoindre du côté de l’embarcation où il se trouve. C’est aussi pour cette raison là que tu n’as pas réussi à enlever ton sourire si large sur ton visage. it's hot when u lead. Ces mots que tu n’arrives pas à t’enlever de la tête tellement ils t’ont fait un effet de malade. Tu espères que ton apparence un peu négligé qui est le résultat d’une journée de boulot va lui plaire. Ta chemise noir, le col ouvert, comme toujours. Tes cheveux, t’as aucune idée de comment ils sont et tu t’en moques avec Levi. C’est pas ton image extérieure qui est importante à ses yeux. Il voit le fond de ton âme à chaque fois que vos regards se croisent. La nuit est bien entamée et il n’y a jamais un chat dans les environs. Levi doit être le seul à vivre en permanence sur son bateau et c’est parfait.« Hope you’re hungry. Got us a large box. » C’est pourquoi même en étant à l’extérieur, tu vas poser tes lèvres sur les siennes pour lui dire bonjour. Hi you magnificent bastard.

@Levi McGrath

Il te manquait même si tu ne le lui as pas avoué, même si tu avais pu tuer le temps en te rendant à son appartement, duquel tu jouis désormais d'un pass vip H24. C'est la première fois que ce sentiment doublé de vide et te manque t'étreint sournoisement lorsque tu te glisses dans les draps d'un lit où il ne se trouve pas, et tu abhorres cette sensation. Tu le vivrais presque comme une punition de ne pas succomber à l'appel de Morphée sans sentir le souffle chaud d'Asher contre ta peau, ou une partie de son corps effleurer le tien.

Alors, forcément, tu ne résistes pas à la tentation de lui envoyer une photo de la vue de ton bateau, comme pour l'appâter jusqu'à toi. Tu uses de la lune comme le plus prodigieux des prétextes afin de capter son attention sans révéler dans quelle mesure tu désires lui parler. Tu ne souhaites pas lui faire peur avec ton affection, tu refuses que ton avidité de sa personne le repousse. Tu crains apparaître tel un infernal fardeau, un récalcitrant dépendant, et tu milites contre la potentielle métamorphose de ton être en un poids pour le blond. Tu rejettes l'optique d'être trop envahissant, quand tu remarques à quel point le Buckley produit des efforts pour t'intégrer de plus en plus à son quotidien mais conserves précautionneusement en mémoire le point qu'il demeure dans son placard. En aucun cas tu ne veux l'en extraire sans qu'il soit le temps pour lui de le quitter. Tu veux t'y faufiler autant que possible et être présent à sa sortie, peu importe quand cette dernière se tiendra. Tu respectes son choix et ton seul désir est qu'Asher avance à son rythme, bien dans sa peau.

Tu entends quelqu'un approcher et supposes qu'il s'agit de l'artiste. A cette heure-ci, il y a peu de mouvement sur la marina et les pas se rapprochent considérablement de Cadence. Tu te glisses à l'extérieur de ta cabine pour le rejoindre et promptement, le garçon se retrouve sur le pont de ton embarcation. « Hope you’re hungry. Got us a large box. » Ton sourire espiègle et narquois ne fait pas long feu, s'évanouissant rapidement sous la douceur de ses lippes. Tu l'embrasses amoureusement, poses une main sur son flanc. « I sure am eager for this bulkiness, » tu nargues avant de déposer une myriade de baisers sur sa joue, sa mâchoire, son cou, sa clavicule. « Thanks, » tu susurres suavement entre deux pressions de ta bouche contre son épiderme. Il est séduisant dans son look BCBG, avec sa chemise noire qui te ferait chanter le blues. « Hello darlin' » tu salues sur un ton chantonnant après avoir cessé tes baisers et t'être distancé légèrement, en référence à Conway Twitty. « D'you wanna stay on the deck and enjoy the view ? » Tu suggères, ton sourire malicieux à outrance. « What do you want to drink ? » Tu reviens sur tes pas, à l'affût de ton petit frigo.

Tu avais en tête de lui faire un simple baiser en guise de bonjour mais il te retient et fait passer bien trop d’émotions de ses lèvres aux tiennes. Okay… Plus que okay même. Ça t’hallucine toujours autant qu’il t’aime à ce point. Ton coeur qui bat plus vite comme à chaque fois. Est-ce qu’un jour tu vas t’habituer à ces sensations qu’il te procure ? « I sure am eager for this bulkiness, » C’est à peine si tu peux traiter sa phrase car ton cerveau est pas en état de fonctionner avec ses lèvres qui ne s’arrêtent pas d’être sur toi. Tu frissonnes carrément. Gosh Levi… Car c’est de sa faute toutes ces sensations qu’il t’éveille. Tout ce qui ne devrait pas. I’m good. Tu contres tes démons à mesure qu’ils émergent. C’est une gymnastique que tu commences à gérer plutôt bien. « Thanks, » Tu n’as aucune volonté pour répliquer quoi que ce soit car il a toujours ses lèvres sur toi. Keep going. Tu as oublié les frites. Il a clairement envie de te manger toi plus qu’elles.

« Hello darlin' » Ses baisers s’arrêtent et tu rouvres les yeux pour redescendre sur Terre. Mer. Il est vraiment de très bonne humeur Mr Levi. « D'you wanna stay on the deck and enjoy the view ? » Ton sourire qui revient sur tes lèvres alors que tu essaies de le contrôler. You’re the view Levi. Tu te mords l’intérieur de la joue tu essaies vraiment de pas avoir l’air d’un bienheureux. Asher est de bonne humeur. Exhibit A: Trop grand sourire.

« I don’t care to be honest. »
« What do you want to drink ? »

Tu le suis des yeux avant de marcher à sa suite. Tu n’as aucune envie de rester loin de lui alors que vous êtes réuni pour la nuit. Car oui, tu vas rester dormir ici. C’est acté. Vous n’en parlez même plus. C’est normal. La routine presque. Sauf que c’est de la routine premium +++. Tu pourrais tuer ton père et ta mère pour cette routine jusqu’à la fin de tes jours. Tu pourrais tuer ton père et ta mère full stop en fait. Come on. C’est notre petit secret Asher t’inquiètes. « Anything as long as it’s not called some stupid cheesy name. » Ton boss adore donner des noms mielleux aux cocktails faits maison. Il est beaucoup trop fleure bleu et tu es toujours à user de parade pour ne pas les dire à voix haute. « Tonight the You and Me Cocktail was back on the menu with a new twist. Now it’s the You And Me Blitz. » Asher est de bonne humeur. Exhibit B: Fait plusieurs phrases de plus de cinq mots. Toujours derrière Levi qui à présent se préoccupe de son frigo, tu mates ses fesses, penchant un peu la tête sans t’en rendre compte. Tu t’imagines aller te coller à lui pour le toucher mais tu ne le fais pas. Tu profites de cette vue qui béni tes yeux. You really are the view. « You really are the view. » Asher est de bonne humeur. Exhibit C: Pense à voix haute. Shit.

Le retrouver revient à ressentir ce sentiment d'appartenance, cette sensation de bien-être, cette impression inestimable d'être home. Poser tes lèvres contre les siennes, mêler ton souffle au sien d'une telle sorte que tes poumons se réjouissent de s'emplir de nouveau de son parfum tandis que tes paumes recherchent sa chaleur, s'apparente à goûter au bonheur. Tu savoures ce baiser, comme tu chéris les prochains qui et choit le Buckley d'être présent dans ta vie.

Tu ériges des sillons d'affection sur son épiderme, susurres suavement à son oreille. Ton autre main imite ta première main contre son flanc et tu le considères, malicieux, dans son look de barman BCBG. Son sourire s'élargit considérablement lorsque tu le questionnes sur vos plans imminents et tu te retiens de reprendre possession de ses lèvres, comblé de le voir satisfait et amoureux de cette vision. « I don’t care to be honest. » Tu lui souris, espiègle, et vogues sur le sujet des boissons avant de t'immiscer dans la cabine de ton bateau, l'australien sur tes talons.

« Anything as long as it’s not called some stupid cheesy name. » Tu l'entends répliquer et tu saisis ta bouteille de sprite. « Tonight the You and Me Cocktail was back on the menu with a new twist. Now it’s the You And Me Blitz. » Tu ris doucement, toujours dans ton frigo. « You really are the view. » Un arrogant et fier sourire en coin s'invite sur ton portrait. Tu te relèves avec tes bouteilles et questionnes, abandonnant celles-ci sur le comptoir. « Thank you very much, Mr Buckley. I am very glad to please. » Tu t'adosses au frigo, ne te privant pas de reluquer Asher. « My view's great too. » Tu te redresses, quittes l'électroménager pour réduire la distance entre ton interlocuteur et ta personne. « Could your view be improved in some way? » Tu plonges ton regard dans le sien, cet océan de sensations qui te provoque irrémédiablement quelques palpitations. « Spicy rum? » Tu suggères en termes de rafraîchissements.

« Thank you very much, Mr Buckley. I am very glad to please. » Shit. Parce que bien sûr tu t’es rendu compte de ce que tu as laissé glisser entre tes lèvres. Bien sûr qu’il ne laisse pas couler, Levi. Il a ce sourire de petit con sur les lèvres et au fond de toi, t’es presque content d’avoir osé. Si on peut dire ça comme ça. Tu assumes plus que tu oses. Le fait de ne pas réussir à totalement contrôler ton corps en sa présence, avec tout ce qu’il te fait ressentir, est vraiment effrayant. Mais c’est pas une mine d’effroi que tu affiches, c’est un fucking trop beau sourire et ton regard qui s’échappe du sien alors que tes joues s’empourprent légèrement. « My view's great too. » Ton coeur qui s’emballe de nouveau. Tes joues qui devient plus roses encore. I fucking hate him. No you don’t. Tu te détestes toi d’être si faible à chaque fois. Tu n’en loupes pas une. T’es pathétique. Il se rapproche de toi, tes yeux qui vont se replonger dans les siens. Il est trop près pour l’ignorer. Tu assumes légèrement ta connerie qui est aussi une vérité. « Could your view be improved in some way? » Nouveau sourire incontrôlable sur ton visage. Levi… Il n’en loupe pas une c’est fou. « Spicy rum? » Tu hoches la tête en essayant tant bien que mal de retirer ce sourire de tes lèvres, sans succès.

Quand il se détourne pour s’occuper de vos verres, tu le regardes de nouveau son dos. it’s hot when u lead. Tu le sais mais tu n’oses pas. Pas tout de suite. Tu viens juste d’arriver et tu ne veux pas qu’il pense qu’il n’est qu’un boy toy pour toi même si clairement tu te visualises bien aller coller ton corps à son dos alors qu’il vous serre vos verre. Tu te vois aller embrasser sa nuque, perdre ton nez dans ses cheveux, passer une main sous son haut pour prendre les devants. Mais non. Pas maintenant. Tu vas te caler de l’autre côté de la pièce afin d’être plus à l’aise pour continuer à mater Levi qui prépare à boire.

Il se trouve que tu es installé contre le bureau où lui même était ce premier de l’an alors que tu t’es adonné à t’effeuiller. Tu n’oublieras jamais ce moment. I don’t want to go too fast… Tu ne penses pas en termes de faire des choses, mais en termes de tu viens juste d’arriver. T'es tellement con Asher. Est-ce que tu te souviens comment il t'a salué en te mangeant la moitié du visage ? True. Alors tu vas faire de tes visions une réalité. Doucement. Tu te décolles du bureau, allant coller ton torse à son dos. Tes bras qui l’encerclent. Tes lèvres qui se posent sur sa peau, sur sa nuque. Ton nez qui prend place ici et là pour respirer son odeur. Une de tes mains qui se glisse sous son haut. « How was your day? » Que tu murmures contre sa peau sans t’arrêter pour autant. T’es juste en train de recharger tes batteries de lui. T’es juste en train de prendre les devants comme il l’a dit. T’es juste en train de poser une question pour voir s’il va réussir à donner une réponse cohérente malgré ce que tu lui fais. Car t’es même en train d’ajouter les dents… Doucement. Loin de toi l’envie de lui faire trop mal.

Asher arbore ce sourire radieux qui t’emplit indéniablement de bonheur. Tu te procurerais sans hésitation tout l’or du monde et le troquerais avec quelconque génie pour que le Buckley soit toujours inhibé de cette gaieté, pour qu’il t’apparaisse continuellement si lumineux par son contentement. Ses joues s’empourprent, Asher fuit ton regard timidement, et tu réprimes difficilement la tentation de déposer un baiser sur sa joue, sa joie contagieuse, l’affection que tu voues à son égard ne cessant de croître à chaque seconde qui t’est donnée de passer en sa compagnie. Tu te risques à t’interroger quant à ce que tu as bien pu commettre au cours de ton existence pour jouir d’une telle union avec le garçon, savourer des moments si inestimables, te délecter de cette proximité inénarrable. Tu inspires profondément, l’écoutes te relater sa journée, lui proposes un spicy rum sans te priver de le taquiner pour autant. Bien sûr, tu es enclin à améliorer la vue que tu constitues pour le jeune homme, comme tu es comblé de lui offrir un paysage plaisant.

Asher accepte ta proposition et tu sors ta bouteille de rum suivie du Sprite alors qu’il se déplace au sein de la cabine. Tu attrapes deux verres dans ton buffet et concoctes les rafraîchissements avec une aisance relevant du machinal. Puis, tu sens le souffle du blond se couper dans ton cou, t’invoquant instantanément des frissons de délice. Son torse se colle contre ton dos et soudainement, les verres perdent tout leur sens et intérêt. Ses bras viennent t’enlacer, tes prunelles se posent sur ses mains contre ton buste. Ses lèvres se calent contre ta chaire, son nez navigue au creux de ta nuque, une de ses mains se glisse, audacieuse, sous ton haut. « How was your day? » Un sourire en coin se dessine contre tes lippes. Tendrement, les doigts d’une de tes mains viennent s’entremêler à ceux de celle restée en suspens contre ton torse, tandis que sa jumelle fait naître des sensations appréciables sous la couche de tissu que tu as revêtue. « Gettin’ better, » tu signifies. Asher alterne entre ses lèvres chaudes et ses dents lisses et cette combinaison se répercute directement contre ton palpitant qui se fait de plus en plus véhément contre ta cage thoracique. Tu meurs d’envie de retirer ton haut et celui de ton interlocuteur afin de retrouver la chaleur et la douceur de son corps contre le tien, mais tu ne sais pas te raviser à cesser ce qu’il s’applique à te faire présentement. Tu meurs d’envie qu’il continue, peu importe la direction vers laquelle il ambitionne de s’orienter. Alors, suavement, tu lui pries : « Don’t stop. » Sournoisement, tu tires délicatement sur son bras et te déplaces doucement afin de réduire un maximum de distance entre vous, invitant son corps à se plaquer autant que possible au tien.

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Ton coeur bat si fort. Comme à chaque fois que tu es proche de Levi. Ce coup ci, t’as l’impression d’avoir véritablement fait quelque chose pour en arriver là. Tu aurais pu rester contre le bureau à rêver de ce que tu pourrais faire te collant à lui mais non. Tu l’as fait. Ca peut paraître pas grand chose mais pour ton débat interne permanent c’est une très grande victoire. Tu le sens réagir en plus et pas qu’un peu. I did good. Tu lui demandes à propos de sa journée et voilà qu’il vient prendre ta main qui est à l’air libre.« Gettin’ better, » Nouveau sourire incontrôlable sur tes lèvres qui d’ailleurs te coupe un bref instant dans les baisers que tu lui déposes ici et là, entre deux légers coups de dents. « Don’t stop. » God… Ses mots te font toujours un effet de dingue. Il pourra même s’en rendre compte tout seul vu comme il est en train de te coller encore plus à lui. Ton visage est écarlate car très clairement cette position peut laisser sous entendre qu’il est le passif de vous deux. Tu trouves ça extrêmement érotique bien que tu iras jamais de ce côté là. Vous en avez déjà parlé. La position quant à elle n’en demeure pas moins excitante. Don’t stop. Ta main sous son haut qui monte un peu plus haut sur son torse. It’s hot when u lead. Tu colles ton bas ventre à ses fesses. T’es carrément pas sûr de ce que tu fais mais t’es tellement chauffé par ses mots que tu oses. Tes baisers sur sa peau qui se font plus rare car tu réfléchis beaucoup. Tes lèvres qui sont toujours sur sa peau néanmoins. Ton souffle qui se fait plus fort quand ta main qui n’est pas emprisonné de la sienne descend de nouveau de son torse pour se rendre sur son entrejambe. Au dessus de ses fringues. Tu veux juste voir, sentir, si son corps réagit autant que le tiens. Tu lui fais confiance pour qu’il te dise de t’arrêter si tu vas trop loin. Ton coeur bat si vite. Tu as si chaud. Tu as envie de lui dire de continuer de parler mais ton cerveau est si concentré sur ce que tu es en train de faire que tu n’arrives pas à formuler une phrase à voix haute.

Tu te surprends à fermer les yeux, serrer un peu plus fort l’étreinte de tes doigts avec ceux d’Asher tandis que son souffle chaud se faufile contre ton épiderme, que ses lèvres, sa langue et ses dents forment un trio irrésistible contre ta peau, t’insufflant d’innombrables frissons et un délicieux sentiment de béatitude.

Naturellement, tu te déplaces de sorte à ce que vos corps soient le plus proche possible sans rompre les mouvements du garçon sur ta personne. Sa main se glisse suavement sous ton haut, tu souffles doucement tandis que ton coeur bat ardemment la chamade. Tu te demandes s’il mesure à quel point ces moments que tu considères intimes te placent inexorablement dans des états féroces de sensations et délicieux de bonheur. Dans son étreinte, en sa compagnie, tu te sens en vie, alors que les mois précédents vos retrouvailles dans cet avion béni, tu avais enclenché un vulgaire mode survivor, un triste pilote automatique. Tu ignorais où tu t’en allais tout en nourrissant peu d’optimisme en l’année 2021 et une inébranlable désinvolture, comme si tu espérais ou soupçonnais qu’elle te soit la dernière. Asher a révolutionné ta vision de ton histoire comme de ton avenir, ce coup du destin t’a redonné des ailes et un goût à toutes les opportunités que la vie a en banque. Tu as supprimé des projets que tu as estimé débuter seulement parce que tu te trouvais dans ce sombre hiatus pour remettre le train de ton existence comme de ta carrière sur les bonnes rails : celles qui t’enthousiasment et riment mélodieusement avec ton plaisir, tes aspirations, tes croyances.

Tu le sens sourire contre ton cou, tu le pries de ne pas s’arrêter. Tu veux qu’il poursuive ses marques d’affection, qu’il suive ses désirs, ce qui lui semble être naturel, inscrit dans son code génétique portant vers la volupté. Ton coeur bat fort en anticipation, tu résistes à la tentation de te tourner pour lui faire face, découvrir son chérit visage, mais tu apprécies aussi cette position dans laquelle tu supposes qu’Asher se sent plus libre car pas directement observé.

Asher presse son bas-ventre contre ton fessier, ses baisers se font plus parsemés. Sa main libre termine son ascension pour entamer une pente descendante. Ton rythme cardiaque s’intensifie à mesure que sa paume parcourt les centimètres la séparant de ton entrejambe. L’appréhension se mêle à l’excitation, tu redoutes ne pas être capable de t’appliquer à ce qu’Asher entame, bien que tu aies été clair à ce sujet et sois persuadé que le Buckley a assimilé ta position, tes difficultés, tout comme les respecte. C’est pour cela que tu ne le freines pas, que tu l’autorises à achever la course de sa main sur la bosse formée dans ton pantalon. Tu laisses les secondes planer, avant de délier tes doigts à ceux de son autre main pour poser la tienne contre celle au niveau de ton intimité, la soutenant dans cette direction, l’encourageant dans ses ambitions. Le souffle court, tu t’entends répéter, confirmer : “It’s hot when you lead.”

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Sa main qui vient appuyer la tienne sur lui. Vous avez totalement oublié les verres qu’il servait, les frites que tu as ramené. Rien à foutre. Le moment que vous êtes en train de vivre qui vous prend en entier. Corps et âmes. Ton souffle toujours plus fort de votre posture.  “It’s hot when you lead.” Il ne manquait plus que ça pour que ton corps laisse s’échapper un gémissement qui menaçait de sortir depuis quelques minutes. Ton visage que tu niches dans ses cheveux. Tes yeux fermés. Ta main sur lui avec lui. God… « It’s hot when you talk… » Ces mots qu’il t’a écrit et qu’il vient de dire sont tellement de sensations en toi. Sa voix. Son intention. Son approbation. Son envie de toi. Et voilà que ton esprit est en train de fuser à trois mille en établissant le plus rapidement possible tous les pour ouvrir son jeans. Bizarrement la liste est si longue que tu ne prends pas la peine de faire celle des contre. Il a toujours aimé avec toi. Tu es déjà allé par là mais justement… Est-ce qu’il ne serait pas mieux d’aller dans une autre direction Asher ? Hmmm. Tu soupires doucement contre sa peau alors que tu es encore en pleine reflexion. Sentir qu’il est aussi réveillé que toi t’allumes encore plus si c’est possible. Am I doing this? Il a dit que c’était hot quand tu lead Asher. C’est toi qui voit.

Tu fermes les yeux, comme si ça allait te donner le courage supplémentaire nécessaire. It’s hot when you lead. Tu retires ta main de lui, embarquant la sienne avec… Should I do this? Que tu te demandes encore alors que tu diriges sa main derrière lui. Am I really doing this? Tu déglutis et essaies de te concentrer sur l’odeur de ses cheveux qui sont dans ton nez. Am I…? Tu te décales légèrement de lui… Am I really? Sa main que tu poses sur ton entrejambe. Et là, tout s’arrête. Tout commence aussi. Le feu au creux de tes reins. Les questions dans ta tête. Le doute. L’envie. La crainte surtout. Comme à chaque fois que tu pars d’un côté que tu n’avais jamais exploré avant avec lui. Sa main sur toi, là… Tu fais attention à ne pas emprisonner sa main, lui laissant possibilité de se libérer de cette proximité. La bonne chose dans tout ça, c'est que tes craintes sont toutes tournées vers lui et son bien être. Tu te sens bien plus libre de cette intimité avec lui. Comme si t'avais déverouillé une partie de toi. Tu sais que d'avoir fait entrer Levi dans ta vie officiellement auprès de Johnny a beaucoup aidé. Ca et toutes les personnes qui savent que tu vois quelqu'un... Ca te fait si étrange de l'inclure dans tes conversations, dans ton entourage. La seule question là c'est, est-ce que Levi est à l'aise ? Est-ce que Levi apprécie le moment...

Un râle traverse la barrière de ses lèvres, son visage s’enfouit davantage contre ton cou. Vos souffles s’intensifient, l’excitation se décuple sous vos mains. « It’s hot when you talk… » Tu souris fièrement et saisis la sensation de te situer comme dans un rêve. Le monde autour de vous n’existe plus, le temps semble s’est arrêté. Les verres sont lâchement abandonnés, tout comme le repas qu’Asher a apporté. Tu fermes doucement les yeux, te concentres sur tous ces sentiments si ardents, si puissants, que le blond te fait vivre. Ton âme vibre contre lui, à mesure que ton corps ose se dévoiler, se risque à expérimenter.

Puis la pression de la paume du garçon contre ton entrejambe s’évanouit. De nouvelles figures s'immiscent dans la danse, le blond accompagne ta main vers sa propre intimité. Ton palpitant martèle désormais ton torse, ton souffle se saccade violemment. Si Asher s’est démontré davantage entreprenant que toi sous la ceinture, tu es prodigieusement novice en la matière et redoute de mal faire, de faire mal. La main du musicien s’échappe et la tienne reste figée où elle l’a laissée, ton esprit gangréné par les craintes. Tu guettes quelconque preuve t’indiquant vers où te tourner de sa part : la qualité de son souffle, la survenance de ses râles ; mais tu ne saisis rien de tangible et le suspens s’éternise. “Maybe you could show me” tu te rappelles l’avoir prié précédemment. “We just have to keep figurin' it out”, tu lui avais suggéré, concernant comment vous aimeriez exprimer votre amour. C’est exactement ce qu’il fait présentement et tu te sens ridicule d’être crispé de la sorte. Tu songes également au message qu’il t’avait écrit sur son ordinateur, initiateur de toute votre conversation portant sur quelconques pratiques sexuelles. Tu te mords la lèvre discrètement. « I guess we both know what we don't like. And we both are figurin' out what we like... » Tu ressasses indéniablement, avant de te résoudre à te mouvoir.

Tu te déplaces lentement de sorte à lui faire face désormais. Ton regard croise très brièvement le sien, assez pour lui communiquer comment tu te sens et t’assurer de comment lui, il va. Ta main reprend place sur sa virilité puis, alliant la nouveauté à la certitude, au confort de l'expérience, tu déposes ta bouche contre la sienne. Tes lèvres pressent amoureusement les siennes, ta langue vient passionément caresser la sienne, et simultanément de la valse de votre baiser, ta main entame des mouvements de caresses contre son pantalon, ta main libre s’étant glissée entre temps dans son dos pour soutenir votre proximité. Tu te perds dans ce baiser, fou et fiévreux de lui, mais tu t'obliges à abandonner sa bouche afin de lui glisser, téméraire : “You can go on too,” Tu délaisses ses lèvres pour baiser son cou, l’optique de ce spotlight partagé te séduisant à en faire bouillir ton sang.

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Les secondes paraissent si longues jusqu’à ce qu’il fasse quelque chose. Ta main sur la sienne, sur toi. C’est trop long. Beaucoup trop long. He’s not confortable. Tu es déjà en train d’aller à tes conclusions. Tu as tellement peur qu’il se face violence pour ton propre plaisir et qu’il s’oublie. C’est absolument tout ce que tu veux pas. Do something Levi… Parce que tu ne peux pas deviner. Et voilà qu’il se tourne. Fuck. Il va dire que c’est trop. Tu le regardes, ayant presque déjà envie de t’excuser mais il ne se défait pas bien au contraire. Il vient t’embrasser et un nouveau gémissement émane de toi. He’s ok. Tu réponds au baiser quand tu te rends compte qu’il est more than ok. Il agit sur la prise que tu as initié pour lui, pour vous. Une chose est sûre, tu es plus que réceptif. Il n’y a aucun doute que tu apprécies le moment. “You can go on too,” Tes lèvres qui se défont des siennes parce que Levi qui parle ça te fait toujours un court circuit. Levi qui te dit de le toucher c’est encore le niveau au dessus. Y’a eu comme une décharge dans ton corps entier, mais surtout down there. Ses lèvres dans ton cou qui n’arrêtent en rien les vagues de sensations qu’il crée sur toi. Les frissons s’ajoutent au tout. « Oh my god… » Que tu n’arrives pas à retenir de tes lèvres. Tu as besoin de quelques secondes pour repasser sa phrase dans ta tête, comprendre qu’il te donne le feu vert et agir là dessus. Et tu vas. Tu gémis encore plus que d’habitude parce que apparemment c’est possible. Ce que cet homme te fait ressentir est indescriptible. Tu te sens vivant et tu n’arrives pas à poser les mots dessus. Tu es dans la zone. Tu l’es tellement que la colonne des pour lui ouvrir son jeans est la seule rempli. Alors tu le fais. Tu galères juste un peu à ouvrir son jeans. Tes deux mains sont réquisitionné pour se faire, vite et efficacement afin de glisser une de tes mains à l’intérieur. Tu te dis que ce n’est pas la première fois, qu’il n’y a pas de raison que cette fois ci ne soit pas à son aise… Tu es plutôt confiant sur ce coup là… Filant d’ailleurs aussitôt dans son sous vêtement pour tenter de lui faire perdre la raison encore plus avec toutes les sensations.

Asher gémit contre tes lèvres, au creux de votre fervent baiser au sein duquel tu communiques toute la passion que tu ressens et qui s’accroît au fil des vos échanges. Tu baises langoureusement sa bouche, presses ses lèvres des tiennes amoureusement lorsque tu ne le taquines pas à les mordre délicatement. Ta main glisserait bien dans ses cheveux pour solidifier cet échange lascif mais l’une d’entre elles reprend déjà place contre son entrejambe lorsque l’autre se pose suavement au niveau de ses reins. Asher répond à ton baiser et ton coeur se gonfle d’affection pour le blond. Ce langage-là, tu le connais, tu le maîtrises selon toi et l'adores sans limite. Cette discussion-là te plaît plus que tout et tu es avide de son souffle mêlé au tien, de sa chaleur enrobant la tienne. Tu passerais des heures à l’embrasser, comme vous vous y êtes déjà adonnés, car jamais tu ne te lasses de ce goût inestimable.

La masse dans le bas du Buckley se fait de plus en plus insistante, proéminente. Sa réaction encourage tes caresses et bientôt, alors que tu t’éprends de son cou, tu lui souffles qu’il peut poursuivre également ce qu’il avait entrepris. Tu apprécies cet effet miroir, cette intime douceur partagée, reposant sur le guide que pourrait composer à tes yeux l’artiste en fonction de ses réactions et agissements. [color:deb8=148F77]« Oh my god… » l’australien émet et un sourire aussi fier que satisfait apparaît sur tes lippes, rictus qui s’évanouit en une expression de concentration lorsqu’Asher s’applique à concrétiser le feu vert que tu lui as délivré. Tu déglutis, son parfum t’envoûtant, tes gestes prenant de l’assurance contre sa propre virilité, tes râles se mêlant ici et là aux siens.

Les deux mains d’Asher quittent leur occupation première pour s’enquérir de déboutonner ton pantalon. Tu souris, amusé, mordillant son lobe dans une ambition taquine de le perturber davantage. Puis ton pantalon finit sans cérémonie supplémentaire au niveau de tes chevilles et les doigts du Buckley se glissent dans ton sous-vêtement, entrant ainsi en contact direct avec ta virilité gonflée de plaisir pour lui. Ton souffle se coupe de l'impact de ces sensations sans filtre, t’en laissant dérouter tes mouvements de baisers comme de caresses contre le propre entrejambe de ton interlocuteur. Il te faut quelques secondes pour reprendre assez contenance et poser tes lèvres contre son cou, y étouffer un râle, fermant les yeux pour te concentrer sur ces sensations et en extirper toutes les nuances positives. Puis, tu imites le Buckley en t’attaquant à le déshabiller du bas. Précautionneux, tu n’oses cependant pas derechef effleurer son membre mais choies plutôt ses hanches et son fessier, l’attirant contre toi de sorte à le sentir davantage, vous sentir tous deux épris au plaisir davantage.

Avide, tu te mords la lèvre inférieure avant de mordiller tendrement le cou d’Asher, gage de la fièvre qui grimpe dangereusement en ton être. Puis, téméraire, tu t’oses à chérir du bout des doigts le pénis du garçon, prenant progressivement, lentement, l'assurance nécessaire à lui prodiguer des caresses plus complètes, guidées sur ce que te fait Asher. Une idée ne cesse cependant de germer dans ton esprit et audacieux, tu finis par susurrer, tel un secret frisant l’inavouable, le malhonnête : “I’d like to kiss you there.” Tu lèves les yeux vers son profil, demandant : “Can I?”

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Il te laisse faire. Il a besoin de s’ajuster. Tu ne vas pas trop fort, même si tu y es carrément déjà là. Il prend du plaisir. Tu le vois. Tu le sens. Tu fais tout pour… Il te mord à des endroits stratégiques qui te font réagir au quart de tour et rien que de n’avoir aucun layer entre ta main et lui, c’est un turn on immense. Il ne s’arrête pas non plus de son côté et vraiment, cette soirée frites et rhum a pris un tournant que tu espérais, mais pas si tôt. A croire que vous avez réellement aucune volonté de rester loin l’un de l’autre à chaque fois que vous êtes à huis clos. Tes baisers sont accompagnés de tes gémissements car vraiment là. T’es sur une autre planète et c’est d’ailleurs pour ça que tu mets un léger contre temps à réaliser qu’il est en train d’ouvrir ton pantalon à son tour. Omg Levi. Tu ne pensais pas qu’il irait plus loin mais tu prends ça comme un très bon signe. He loves. Ou tu espères en tout cas, car toi tu aimes bien trop le moment. Tes dents qui marquent sa peau quand il caresse ton corps, tes fesses. Vos corps si proche l’un de l’autre. Tu sais plus où tes lèvres sont sur lui, ni les siennes, peu importe tant que vous restez l’un contre l’autre. Le frisson qui te parcours d’un coup marque que ses lèvres sont dans ton cou. Un véritable soft spot que tu ignorais avant que ce soit lui qui s’en prenne à cette partie de ton anatomie.

S’ajoute à ça sa main sur toi, là. Tu ne penses plus du tout à tes baisers, tu fermes les yeux profitant des sensations. Tu ne te rends même pas compte que tu donnes le même rythme que lui sur sa personne. Levi Levi Levi Levi Levi Levi… Tes pensées, ton âme, tout ton être ne pense qu’à lui et tout ce qu’il est en train de te faire. Tes sourcils légèrement froncés parce que c’est trop d’émotions. “I’d like to kiss you there.” What? “Can I?” Tu ouvres les yeux et la seule chose qui te rassure là, c’est que ton visage est déjà totalement écarlate et ne peut pas l’être plus encore. Tu repasses les mots qu’il vient de te dire, essaie de lire le fond de sa pensée en le regardant, totalement surpris de sa demande.

« I… » Ton coeur qui bat encore plus vite. Ta main qui s’est arrêté de se mouvoir. Tu déglutis. « I… You can but… » Tu ressens le besoin de prendre une grande inspiration. C’était important pour toi de lui dire d’entré de jeu que tu es ok, mais ta phrase ne s’arrête pas là. « I… » Tu cherches tes mots, te sentant tellement stupide alors qu’au fond de toi tu sais que ça ne devrait pas l’être. Tu es tellement écarlate Asher, mais tu ne te dérobes pas à son regard. « Can we do this in the shower? » Voilà une chose qui t’inquiètes. Tu as passé une longue journée et ne veut pas que ton hygiène douteuse de fin de journée l’empêche d’avoir une expérience parfaite. Tu veux être parfait pour Levi. Vraiment. Même si t’as l’air d’un adolescent avec tes hésitations. Ca reste une première pour toi.

Tu te concentres sur ta bouche épousant les textures de son corps, savourant le délice de ses lèvres, chérissant le mal rasé de ses joues, choyant l’ossature de sa mâchoire, s'éprenant des frissons de son cou. Tu baises sa chaire comme si tu espérais y semer des sillons de béatitude et surtout, ces embrassades composent ton ancre dans les déferlantes de sensations qu’Asher te prodigue par l’intermédiaire de ses ardentes caresses. Tu es terrifié à l’idée de mal réagir ou d’être incapable de fournir la réponse attendue par le blond. Communiquer tout l’amour que tu éprouves à son égard par tes baisers te permet de compenser, de te rassurer, d’alléger cette intense pression que tu t’imposes dès qu’il est question de sexualité.

Ta main l’imite sur sa propre virilité, audacieuse. Si tes gestes étaient d’abord extrêmement timorés, ils gagnent progressivement en assurance au fil des retours que tu ressens de la part du garçon. Tu t’appliques à respirer profondément, de sorte à t’envoûter de son parfum mais aussi apaiser ton rythme cardiaque qui bat tous les records depuis vos premiers échanges. Jamais tu n’as autorisé qui que ce soit à te toucher ainsi, avant lui. Si tu sentais que l’on attendait de toi une relation sexuelle, tu te contentais de t’offrir et de subir. Tu mettais tout en place pour que l’acte soit achevé rapidement. Tu t'oubliais prodigieusement dans ces ébats, te focalisant exclusivement sur l’objectif de porter le partenaire à l’apogée de son plaisir, à n'importe quel prix, armé de la volonté de ne plus exister de ton côté durant cette activité.

Mais avec Asher, tu vis plus que jamais. Même si une partie de ton esprit commence à formuler le besoin de ne plus détenir un rôle important dans vos caresses de peur de le décevoir, tu ne peux réprimer ton vigoureux désir de l’embrasser et le caresser, de lui procurer des sensations de bien-être, de plaisir, d'excitation, qui te sont validées et confirmées par ses gémissements et autres réactions physiques du musicien. Le rythme de vos caresses s’harmonise et tu lâches une demande qui te taraude depuis quelques minutes maintenant.

“I” Asher a arrêté tout geste et toi aussi, tu offres un temps mort. Ton sang passe du bouillant au froid violemment, à causer un manquement de battement au niveau de ton palpitant. Did I go too far? Is this off limits? « I… You can but… » Tes épaules s'affaissent, témoins de ton soulagement. Il y a un “but”, mais surtout l’accord du trentenaire. Tu l’observes avec attention, patientant le dévoilement de ce qui le freine dans la mise en oeuvre de ton offre. Il ne rompt pas votre contact visuel, ce qui t’encourage comme signifie énormément pour toi. Il te fait confiance pour te confier ce qu’il ne parvient spontanément pas à poser avec des mots. « I… Can we do this in the shower? » Un large sourire apparaît sur ta bouche et tu acquiesces naturellement. « We sure can. » L’optique d’être sous l’eau avec Asher ne te rend assurément pas indifférent. Ton corps y réagit sans le concours de la main du Buckley. Tes pupilles quittent l’océan des yeux du jeune homme pour se concentrer sur sa chemise, que tu déboutonnes lentement. Une fois les deux pans du vêtement séparés, tu poses tes mains sur le torse d’Asher, choyant ses muscles, avant de placer tes paumes sur ses épaules et poser tendrement tes lèvres sur les siennes. “Don’t trip” tu préviens en jetant un coup d’oeil malicieux au bas autour de ses chevilles. Tu le guides jusqu’à ta douche et règles la température de l’eau. En tenue d’Adam, tu te places sous le jet et invites Asher à te rejoindre.  

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Le sourire qui s’affiche aussitôt que tu as exposé ton problème te rassure. Te fait du bien. Il comprend. Bien sûr qu’il comprend. C’est Levi. La personne sur Terre qui te connait le mieux. Celui à qui tu oses dire les choses, ou écrire (et regretté parce que t’as été trop loin). Mais ce plot twist de l’autre monde avec cette proposition qu’il te fait. Vraiment. Tu ne pensais pas et rien que déjà t’imaginer ses lèvres sur toi là, tu sens que tu vas mourir sur place. « We sure can. » This is happening. Tu n’en reviens pas. Est-ce que t’es prêt Asher ? No. Tu es flippé autant que allumé par cette perspective.

C’est limite si t’es pas déjà en train d’oublier la suite parce qu’il est en train de te déshabiller et c’est hot af. Tu le regardes faire. Tu déglutis te rendant compte que ça fait un moment que ta bouche est ouverte à le regarder. Il prend le temps en plus. Il se touche un peu plus avant de t’embrasser, tu réponds à son baiser en ayant une absence de te souvenir de la suite du programme. “Don’t trip” Il te sort de tes pensées et tu te tiens à lui alors que tu dégages ton pantalon de tes pieds.

Tu le suis jusqu’à la pièce d’eau, observant son corps nu et parfait se mouver au rythme de ses pas. Tu prends une grande inspiration comme pour essayer de calmer ton coeur, ta tête mais c’est peine perdue. Tu te glisses sous le jet avec lui et c’est très maladroitement que tu penses en premier à te savonner. Tu te sens bête alors qu’au fond de toi tu te dis que c’est légitime. T’as juste l’impression d’être en train de couper le moment mais… plot twist, tu vas le savonner aussi et reprends ses lèvres alors que tes mains s’en prennent de nouveau à son intimité. Ok here we go again… Tu te sens moins con maintenant que tu es en train de vous remettre dans le mood. Did not get out of the mood. Nope. On le voit bien, toujours fièrement dressé Asher et tu vas faire en sorte que ce soit pareil pour your one and only. Levi. Une de tes mains qui va jusqu’à ses fesses pour le toucher un peu plus, pour le coller à toi. You’re so hot Levi. Ca te brise le coeur de le penser autant. You’re so gay Asher, deal with it. Tu retournes l’embrasser, pour sentir tout son amour au travers et oublier combien vos gestes sont supposés être si wrong. Mais pas pour Levi. Levi il t’aime. So do I. Et c’est pour ça que tout ça c’est all right. Tu sens tes épaules être plus légères. Prêt pour affronter la suite, si Levi est toujours dans cette optique.