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 i don't know how to talk to you ≈ mallen

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AuteurMessage
Lucas Allen
Lucas Allen
l'accident de parcours
l'accident de parcours
Présent
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut
SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser
STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien
MÉTIER : ex-pompier, en reconversion
LOGEMENT : fortitude valley, james street #30
i don't know how to talk to you ≈ mallen 3VOP0f8
POSTS : 563 POINTS : 0

TW IN RP : addictions
TW IRL : /
GENRE : Je suis un homme
ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : écolo et végé ≈ passe plus souvent ses nuits avec son chien jazz qu'avec de jolies filles ces derniers temps ≈ cordon bleu hors pair, il te fera le meilleur houmous que t'aies jamais mangé ≈ fume presque pas comme un pompier ≈ god save the queen est sa chanson préférée (mais pas l'hymne anglais) ≈ engagé dans une asso, toujours prêt à servir son prochain ≈ tatoué ≈ tromboniste amateur
CODE COULEUR : #003333
RPs EN COURS : 05/10 ≈ louis #1 - olive #2 - mallen #6 - mabel #3 - aiden #1 - lucalex #5


i don't know how to talk to you ≈ mallen EOI7gty
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #6
i don't know how to talk to you ≈ mallen UDmsKPF
just take my hand hold it tight i will protect you from all around you i will be here don't you cry ≈ lucalex #5
i don't know how to talk to you ≈ mallen FHKNTZb
if you ever find yourself lost in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you ≈ louis #1
i don't know how to talk to you ≈ mallen LUBEL-2
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #3
i don't know how to talk to you ≈ mallen Kjm5yMq
i'll trade your broken wings for mine i've seen your scars and kissed your crime ≈ olive #2

RPs TERMINÉS :
≈ 2024 ≈

jan. joyce #1

≈ 2023 ≈

jan. mallen #3 - lucalex #3 mar. mabel #1 jun. mallen #4 dec. mallen #5 - swann #1 - mabel #2

≈ 2022 ≈

feb. greta #1 (fb) aug. lucalex #1 - caleb #1 - jiyeon #1 sept. lucalex #2 oct. sofia #1 nov. mallen #2

≈ flashbacks ≈

2008 olive #1 (fb) - 2011 lucalex #4 (fb)
AVATAR : josh hutcherson
CRÉDITS : zazou (avatar) / zazou (gif) / solosland (sign)
DC : /
PSEUDO : zazou
Femme (elle)
INSCRIT LE : 01/08/2022
https://www.30yearsstillyoung.com/t45579-lucas-standing-in-a-storm-terminee
https://www.30yearsstillyoung.com/t45625-lucas-you-are-my-high
https://www.30yearsstillyoung.com/t45651-lucas-allen

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Message(#) Sujet: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyLun 2 Jan 2023 - 17:58



i don't know how to talk to you
ft. @Greta Moore  :l:  

Trois, deux, un… Bonne année !!!

1er janvier 2023. L’alcool coule à flot et les embrassades pleuvent. Il est minuit passé à Brisbane, mais quatorze heures à Londres, neuf heures à New York, onze heures à Rio de Janeiro, dix-neuf heures trente à New Delhi. Une nouvelle année commence pour Lucas. Au départ, il n’avait pas prévu de faire quoi que ce soit pour cette soirée ; il n’a jamais trop aimé fêter la nouvelle année. Les nouvelles résolutions, ça n’a jamais été trop son truc. Mais quelques anciens collègues de la caserne, qui ne travaillaient pas ce soir-là, lui ont proposé de venir faire la fête avec eux. Lucas n’est jamais contre une petite bière, alors, soit. Sortir un peu et voir du monde ne pouvait pas lui faire de mal, s’est-il dit. C’est comme ça qu’il s’est retrouvé dans cet appartement du centre-ville, entouré de quelques connaissances et beaucoup d’inconnus. Visiblement, tout le quartier était invité à cette soirée, ce qui ne dérangeait pas le trentenaire pour autant. Pour une fois, il n’allait pas être ce gars qui a eu un accident de service et qui ne pourra plus jamais être pompier. Il pouvait même prétendre en être toujours un s’il le voulait. S’inventer une vie. Après quelques verres, et plusieurs discussions, il était une fois pompier, puis grand reporter de guerre, dog-sitter, musicien… Ce petit manège l’amusait beaucoup. Bien évidemment, il essayait d’être toujours assez évasif dans ses réponses, pour ne pas paraître suspect. Mais passé deux heures du matin, la fatigue semble le gagner. Il était debout depuis plusieurs heures – chose qui n’était pas arrivé depuis bien longtemps – et ses muscles n’y sont plus habitués. De la même façon, Jazz, qui somnole dans un coin de l’appartement, a l’air d’attendre son maître pour rentrer. Tous ces signaux indiquent à Lucas qu’il est certainement le bon moment pour lui de rentrer. Il doit marcher une bonne vingtaine de minutes, et il aimerait bien ne pas avoir à finir le chemin en rampant. Une dernière accolade à ses collègues pompiers à qui il souhaite à nouveau une belle année, et les voici partis, Jazz et lui, marchant tranquillement dans les rues animées de Brisbane. La fête bat toujours son plein ; des gens plus ou moins alcoolisés déambulent de bars en bars. Lucas profite du trajet pour allumer une cigarette, tandis que Jazz calque son rythme de marche sur celui de son maître – qui ne va pas bien vite, il faut le dire. L’ancien pompier a toujours aimé marcher de nuit, surtout l’été. Ça l’a souvent apaisé et aidé à mettre de l’ordre dans sa tête. Tout ce dont il a besoin ces derniers temps. Une des raisons pour laquelle, il n’aime pas fêter le nouvel an, c’est que c’est aussi l’occasion de faire le bilan de l’année écoulée. Et cette année-là, il s’en serait bien passé. Il a bien du mal à en retirer quelque chose de positif. Comme si un boulet s’était accroché à son pied, l’entrainant vers le fond, petit à petit. Il n’arrive pas à trouver un moyen de remonter à la surface. Il doit se reprendre en main, il le sait ; sa dernière discussion avec Trent le lui a fait comprendre. Il y a encore tellement de choses sur lesquelles il ferme les yeux, qu’il préfère enfouir au fond de lui : son addiction aux médicaments, ses accès de colère. Tant de choses qui l’empêchent d’aller vers l’avant. Il y a bien quelque chose d’autre aussi qui l’empêche d’avancer correctement, mais il s’interdit d’y penser chaque seconde. Il a pensé à elle, ce soir, plus d’une fois. A plusieurs reprises, il l’a cherché du regard dans cette soirée – comme s’il y aurait pu y avoir une quelconque raison logique à ce qu’elle soit présente, qu’elle apparaisse au détour d’un couloir, sourire aux lèvres. Qu’elle vienne l’enlacer, lui souhaiter bonne année. Il a voulu prendre son téléphone, lui envoyer un message. Mais l’absence de réponse de sa part à son mail envoyé un mois plus tôt a calmé ses ardeurs. Non, Greta ne fait plus partie de sa vie maintenant. Elle n’en fait plus partie, depuis qu’il l’a laissée partir de chez lui en claquant la porte, la dernière fois qu’elle est passée chez lui. Il a renoncé à leur amitié ce soir-là. Il ne l’avouera jamais, trop fier et têtu qu’il est, mais elle lui manque terriblement, et dieu sait qu’elle est bien celle dont il aurait besoin pour remonter la pente, sortir de cette chambre noire dans laquelle il se trouve depuis des mois. C’est alors que Jazz tire sur sa laisse, en aboyant, chose qu’il ne fait jamais en temps normal. « Jazz, arrête… », dit alors Lucas, tirant sur la laisse à son tour. Mais le jeune chien ne lâche pas l’affaire, et continue de s’affoler, tirant plus fort pour entraîner le trentenaire de l’autre côté de la rue, vers un bar duquel un brouhaha incessant, couvert par une musique rythmée sort. « Jazz, qu’est-ce qu’il y a ? », demande-t-il à son chien, comme s’il allait lui répondre. Une fois devant le bar, le chien s’arrête et s’assied, aux aguets. C’est alors qu’il la voit au travers des vitres éclairées. Une jolie blonde, élancée, joliment maquillée, et très éméchée. Ivre, en vérité. Il n’est pas des plus sobres non plus, mais contrairement à elle, il peut encore tenir sur ses deux jambes. Il l’observe un instant, à moitié avachie sur le comptoir du bar, en train de discuter avec un homme. Lorsqu’elle rit à ses paroles, Lucas ne peut s’empêcher de sentir la jalousie serrer son estomac. Ça n’est plus ses affaires, pourtant, il se l’est répété plusieurs fois. Jazz le fixe alors, comme s’il attendait qu’il fasse un mouvement. « Quoi ? », lui demande-t-il. « Ça me regarde pas, tu le sais. », finit-il. Il a certainement l’air d’un idiot, à parler ainsi sérieusement à son chien, mais qu’importe. Il jette un dernier regard par la fenêtre, avant de partir. Ce qu’il y voit lui glace le sang, puisqu’il voit le grand brun aux côtés de Greta s’approcher d’elle, et placer ses mains sur ses hanches. Elle n’a pas l’air de vouloir accepter ses avances, puisqu’elle le repousse gentiment, une première fois. Mais le gars insiste, n’ayant pas l’air de comprendre – ou faisant semblant de ne pas comprendre. Il se repenche sur elle à nouveau, lui volant un baiser, qui n’a pas l’air d’être partagé. Le sang de Lucas ne fait qu’un tour, il ne peut s’empêcher d’entrer, le palpitant au maximum. En une poignée de secondes, il arrive à leur hauteur, si en colère qu’il se demande comment il peut ne pas se jeter sur ce type immonde qui ne voit pas qu’il est en face d’une fille bien trop soûle pour pouvoir dire ou faire quoique ce soit. « Eh. Eloigne-toi. », crie-t-il à l’inconnu. La musique lui casse les oreilles, mais il sait que le mec en face de lui a bien compris. « Roooh, ça va, mec, détends-toi… Tu vois pas que tu nous déranges, là ? », lui répond-il. Lui aussi est totalement saoul, mais Lucas ne décolère pas. « Casse-toi. Et me le fais pas répéter. », le menace Lucas. A côté d’eux, Greta est toujours accoudée au bar, observant la scène, un sourire mutin sur les lèvres. Elle est bien plus soûle qu’il ne le pensait. Heureusement, l’inconnu ne cherche pas à riposter et les abandonne, cherchant certainement ses amis qu’il a perdus dans le bar – du moins, c’est ce qu’il espère. Il soupire et repose ses yeux sur l’anglaise, dont le regard est rempli d’alcool. « A quel point t’as bu ? », lui demande-t-il. Même sans la musique assourdissante qui lui hurle dans les oreilles depuis cinq minutes, Lucas n’aurait sans doute rien compris à que Greta vient de lui répondre. Il passe une main nerveuse dans ses cheveux. Il aura beau se répéter que ce n’est pas ses affaires, il s’en voudra à vie s’il la laisse dans cet état ici et qu’il lui arrive quelque chose. C’est pourquoi, il glisse doucement une main dans le dos de la jolie blonde, qui vient prendre appui sur son épaule, docilement. « Allez, viens. Voilà, je te tiens. », dit-il, en l’aidant à descendre du tabouret du bar. Ils sortent du bar, non sans encombre pour rejoindre Jazz, qui les attendait sagement dehors. Il ne sait pas si c’est l’alcool, mais Lucas aurait juré voir de la fierté dans son regard.

***

Le jour s’est levé depuis plusieurs heures sur Brisbane. Les oiseaux chantent, de même que les quelques fêtards qui errent encore dans les rues en bas de chez Lucas. Il n’a pas réussi à fermer l’œil de la nuit, veillant au chevet de Greta. La nuit a été longue. Le retour chez lui a été long. Entre sa patte folle et une blonde morte soule qui n’arrivait pas à mettre un pied devant l’autre. Il a bien cru qu’elle allait vomir dans l’escalier, mais elle a su attendre qu’il ouvre la porte de son appartement. Après un rapide passage sous la douche – promis, il n’a rien regardé – l’ancien pompier lui a prêté des vêtements, qu’elle a mis à l’envers, mais passons, puis il l’a couchée dans son lit. Il a pris soin de déposer une bassine à son chevet, sachant pertinemment que la nuit allait être difficile, pour lui, comme pour elle. Il ne souvient plus du nombre de fois où il a dû lui tenir les cheveux et lui frotter le dos. Trois ? Quatre fois ? Il a installé un fauteuil près du lit, pour veiller sur elle, étendant sa jambe au bord du lit. Jazz, quant à lui, s’est installé au pied du lit, pour veiller également sur Greta, lorsqu’il voyait son maître piquer du nez, chose qu’il était en train de faire en ce moment même. Mais il se réveille à nouveau en entendant Greta gémir. Il ouvre un œil, craignant devoir lui tenir les cheveux à nouveau, mais a priori, il ne s’agit que d’une fausse alerte. Il bâille en silence, et jette un œil en direction de Jazz, qui est bien éveillé. Soulagé que son chien puisse veiller sur l’écrivaine, Lucas décide de se lever pour aller dans la cuisine. Il avale un verre d’eau cul sec, avant d’en remplir un autre. Il se dirige vers l’armoire à pharmacie pour en sortir une boîte d’aspirine et jette un comprimé dans le verre. Il doit se retenir très fort de piocher également dans ses médicaments contre la douleur. A la place, il décide de fumer une cigarette, le temps de faire le point sur la situation. Qu’allaient-ils bien pouvoir se dire lorsque Greta allait se rendre compte qu’elle a passé la nuit ici ? Après toutes les horreurs qu’ils se sont dites ? Avait-elle seulement lu son mail ? Différents scénarios se bousculaient dans sa tête, tous plus horribles les uns que les autres. Au bout de quelques minutes d’intense réflexion, il écrase sa cigarette dans le cendrier, et prend avec lui le verre d’eau dans lequel le comprimé effervescent est bientôt totalement dissout. Une fois de retour dans la chambre, il le pose sur la table de chevet, près d’une Greta à moitié réveillée, certainement emprise à un mal de crâne et une nausée des plus violents. « Hey. », dit Lucas doucement. « Bienvenue chez les vivants. », continue-t-il, en chuchotant à moitié. Il ne savait absolument pas quoi dire ni quoi faire pour briser la glace, alors certainement qu’un peu d’humour ne serait pas de trop. Enfin, si la tête de Greta était assez disposé à l’entendre.


dream on
every time that i look in the mirror all these lines on my face getting clearer the past is gone oh, it went by like dusk to dawn isn't that the way?


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Greta Moore
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le porte-plume
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MÉTIER : romancière wannabe, elle a récemment ajouté biographe à son CV - le timing parfait ou le pire, cela reste à voir
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Mallen #6 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

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Moventry #13 #14 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyMar 10 Jan 2023 - 14:02


i don't know how to talk to you
ft.  @Lucas Allen   :l:  

Quand l’année 2022 avait débuté, Greta n’aurait jamais imaginé la terminer en compagnie de son grand frère et la soirée avait forcément était à la hauteur de ses attentes. Mais se retrouver en tête à tête avec son aîné l’avait mise face à cette spirale de laquelle elle ne réussissait pas à sortir. La jeune femme pleine d’ambition à son arrivée avait stagné et alors qu’un nouveau projet s’offrait à elle, tout chutait à nouveau jusqu’à lui donner l’impression de rater tout ce qu’elle entreprenait, à commencer par son amitié avec Lucas. Il était là raison pour laquelle elle buvait un peu plus que d'habitude, retrouvant d’anciens démons normalement laissés en Angleterre et leur dernière discussion l’avait renvoyée quelques années en arrière alors qu’elle évoluait dans un environnement toxique. Arthur et la cocaïne, elle-même et l’alcool, Lucas et les anti-douleurs. C’était ce lien direct avec la façon dont sa dernière relation s’était terminée qui lui avait fait claquer la porte et tenter de passer à autre chose, en vain. Elle s’était refusée à croire de nouveau en l’amour et alors qu’elle se laissait aller à des sentiments naissants pour le garçon, l’histoire semblait se répéter, avant même qu’elle n’ait eu l’occasion d’envisager que tout cela soit réciproque. Se lancer corps et âme dans le travail avait été salvateur jusqu’à ce que Rhett, lui aussi, montre cette part d’addiction et vienne lui laisser penser que cela deviendrait bientôt récurrent dans sa vie. Alors elle avait mis un point d’honneur à oublier Lucas, à faire une croix sur ces mots prononcés chez Maze parce qu’elle ne voulait pas revivre la même chose. Greta se sentait terriblement égoïste à l’idée de ne pas être présente pour aider Lucas mais sa position avait été claire, l’idée meme d’une simple amitié semblait totalement corrompue. L’écrivaine avait donc tenté d’avancer non sans elle aussi sombrer dans ses propres vices.

Elle s’était étirée longuement et son visage affichait un sourire satisfait alors que son parfum avait été la première chose qu’elle avait senti, avant même s’ouvrir les yeux. Greta profitait de la chaleur des draps, de son odeur et de ce sentiment de bien être qui l’envahissait. Puis, en un sursaut son buste s’était relevé pour lui faire reprendre sa lucidité. Pourquoi se réveillait-elle dans un lit imprégné du parfum de Lucas et dans un appartement qui ressemblait au sien ? Avant d’avoir réussi à réfléchir plus que cela, ses mains étaient venues gagner son front tant la migraine qui n’avait pas attendu plus de quelques secondes pour frapper l’avait fait souffrir. Un coup d’œil autour d’elle, quelques bribes de la veille et un doute était venue la gagner. « Hey. » Peut-être que si elle tournait la tête elle ne ferait pas face à celui qu’elle s’efforçait d’oublier depuis quelques semaines. « Bienvenue chez les vivants. » Mais si, il était bien là, assis à son chevet ce qui laissait penser que la soirée de la veille n’avait probablement pas dû bien se terminer. Malheureusement, il était impossible pour Greta de se souvenir d’une quelconque étape justifiant sa présence dans le lit de Lucas. « Hey. » avait-elle répondu timidement en essayant de ne pas penser à la raison la plus évidente de se trouver sous ses draps. « C’est … gênant? » Le ton se voulait interrogateur mais il était évident que le moment était extrêmement gênant pour les deux. Greta s’était de nouveau caché le visage avec les mains et elle aurait souhaité disparaître. « Je suis contente de te revoir, malgré les circonstances. » avait-elle dit en réussissant enfin à la regarder dans les yeux pour lui adresser un sourire. Les choses s’étaient mal terminées mais après avoir ressassé les choses, elle s’était rendu compte que Lucas faisait face à des problèmes bien plus importants que les siens et qu’elle n’avait pas su le voir à temps. Ce jour-là, elle était partie comme il lui avait demandé et elle s’en était voulu de ne pas être restée pour le questionner et pour être présente comme elle n’avait pas pu l’être pendant qu’ils s’étaient éloignés. « Tu peux m’expliquer rapidement ? Promis après je disparais. » Parce que c’était ce qu’il souhaitait alors elle préférait lui montrer qu’elle se plierait à sa volonté, chose qu’elle s’était efforcée de faire jusqu’à ce que l’alcool et le destin la poussent à nouveau dans ses bras.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove


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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyVen 3 Fév 2023 - 22:51



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Greta est à moitié assise dans son lit et Lucas voit dans son regard qu’elle n’a pas l’air de se souvenir de comment elle s’est retrouvée ici. Il se réinstalle sur son fauteuil, reposant sa jambe au bout du lit. Il la jauge du regard une poignée de secondes, profitant de sa seule présence. Il ne sait pas comment elle va réagir quand elle va réellement réaliser où elle se trouve, et avec qui. Elle pourrait très bien partir en courant, alors il chérit les potentielles dernières secondes où il peut veiller sur elle. Elle finit par prendre la parole, mettant en avant la situation embarrassante dans laquelle ils se trouvent tous les deux. Il ne sait pas quoi dire, puisqu’il s’attendait à la voir prendre la poudre d’escampette. Il se trouve encore plus désemparé lorsqu’elle lui avoue être contente de le revoir. Il se racle la gorge, comme pour retrouver sa voix qui semble avoir disparue. « Moi aussi, je suis content. », finit-il par dire. C’est un euphémisme, mais Greta n’est pas obligée de le savoir. Peut-être qu’elle dit seulement ça pour ne pas paraître impolie. Peut-être qu’elle n’est pas contente de le revoir lui, mais seulement de s’apercevoir qu’elle n’a pas finit dans le lit d’un inconnu mais juste chez lui, en sécurité. Même cela, ça lui suffirait. Quand il repense à ce type qui l’a draguée lourdement hier soir, sans se rendre compte qu’elle était bien trop soûle pour consentir à quoi que ce soit, Lucas triture ses mains nerveusement. Il n’a pas pu s’empêcher de voler à son secours. Quoi qu’il puisse arriver, même si elle venait un jour à lui faire la pire des crasses, le trahir au plus haut point, il ne pourrait jamais la laisser dans le pétrin. En parlant d’hier soir, Greta lui demande davantage d’explications sur les circonstances qui l’ont emmené à atterrir dans son appartement. Il a envie d’avoir l’air détendu, même s’il est incroyablement nerveux en sa présence - chose qui n’était jamais arrivé depuis qu’il la connaît. « Rapidement ? On s’est croisé dans un bar, on s’est marié, puis on s’est collé une bonne caisse pour fêter ça. », dit-il, l’air taquin. Visiblement, il était peut-être un peu tôt pour faire ce genre de plaisanteries, ou plutôt trop tôt pour une Greta qui est encore au coeur d’une belle gueule de bois. Lucas arrive à discerner dans ses yeux encore embués d’alcool et de sommeil de la panique et de la stupeur, et il croit la voir jeter un regard à sa main gauche pour vérifier qu’une alliance ne s’y est pas logée pendant la nuit. « Je plaisantais, t’inquiète. », dit-il, pour la rassurer. Il s’installe plus profondément dans son fauteuil, croisant ses mains derrière sa nuque. « Je rentrais de soirée et Jazz m’a tiré jusqu’au bar où tu te trouvais. Hein, Jazz ? », demande-t-il à son chien, qui lève une oreille en entendant son nom. « Y avait… un vieux gars hyper lourd qui te tripotait et t’étais méga soûle alors… », continue-t-il, en marquant une pause. « J’ai pas pu m’empêcher de venir pour le monter en l’air. Bon, il a vite compris que c’était pas la peine d’insister. », explique-t-il, en passant sa main dans sa barbe mal rasée. Si seulement l’histoire s’arrêtait là… « Ensuite, je t’ai ramenée. T’étais si bourrée, j’ai cru qu’on arriverait jamais jusqu’ici. Ah, et j’ai bien cru que t’allais vomir dans l’ascenseur aussi, mais t’as réussi à attendre que j’ouvre la porte de l’appart. », raconte-il, avec un petit sourire. Lucas sait que cette partie de son récit n'allait pas lui faire spécialement plaisir. « Je t’ai mise sous la douche, je t’ai laissé te laver comme une grande fille, je t’ai couchée. Après, j’ai veillé sur toi. Je pensais pas que nos retrouvailles consisteraient en moi qui te tiens les cheveux pendant que tu vomis dans une bassine une bonne partie de la nuit. Mais bon… Peut-être que j’ai que ce que je mérite… », finit-il par avouer, un peu gêné. Il a envie de lui demander si elle a bien reçu son mail, si elle l’a lu. Il a envie de lui dire qu’il est désolé de l’avoir laissée partir la dernière fois. Mais les circonstances de sa présence ici et sa boule dans le ventre lui en empêchent. A la place, il l’observe, attendant sa réaction. « Je… Je t’ai mis de l’aspirine dans le verre. », lui fait remarquer Lucas en pointant du doigt le verre qu’il a déposé sur la table de chevet quelques minutes plus tôt. « J’imagine que tu ne veux rien avaler mais ça te fera du bien. Tu dois être déjà bien déshydratée, alors il faut que tu boives. De l’eau. », précise-t-il avec un sourire. « T’es pas obligée de disparaître. Enfin, pas tout de suite, je veux dire. », finit-il par lui dire, timide. Bien évidemment, si elle souhaite partir tout de suite, Lucas ne l’en empêchera pas, il comprendrait tout à fait. Pour autant, il se sent obligé de la retenir encore un peu, comme pour ne pas reproduire les mêmes erreurs. Il nourrit encore un espoir secret qu’ils puissent discuter et se dirent sincèrement ce qu’ils ont sur le coeur, et commencer l’année sous de meilleurs hospices.


dream on
every time that i look in the mirror all these lines on my face getting clearer the past is gone oh, it went by like dusk to dawn isn't that the way?


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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyMer 1 Mar 2023 - 18:39


i don't know how to talk to you
ft.  @Lucas Allen   :l:  

Les réveils étaient toujours difficiles ces jours-ci même si la présence de Carmine au loft l’empêchait de se laisser aller à des états trop avancés, elle qui mettait un point d’honneur à cacher sa descentes aux enfers à son frère aîné. La soirée du nouvel an aurait pu mieux se passer, et pourtant, l’alcool avait repris le dessus, comme un remède. « Moi aussi, je suis content. » Ses lèvres s’étaient levées en un timide sourire parce que ses mots, le son de sa voix et son regard dans le sien constituaient l’unique remède dont elle avait réellement besoin. Pourtant, la scène n’avait rien de romantique alors que la blonde luttait contre d’affreux flashbacks de la soirée de la veille et écoutait Lucas avec les sourcils froncés tant la lumière du jour était difficile à supporter. « Rapidement ? On s’est croisé dans un bar, on s’est marié, puis on s’est collé une bonne caisse pour fêter ça. » La blonde encore alcoolisée de la veille porte sa main devant son visage pour vérifier les dires, comme si cette annonce était parfaitement plausible. Vu son état de la veille et le black oui auquel elle faisait face, tout lui semblait possible. « Je plaisantais, t’inquiète. » Greta lui avait alors lancé un oreiller à la figure en riant avant de se stopper net. Peut-être que ce brin de retour à la normale, au duo qu’ils formaient avant était trop anticipé, peut-être que cette complicité était perdue. Heureusement, Lucas avait repris la parole pour venir lui conter ses frasques de la veille. « Je rentrais de soirée et Jazz m’a tiré jusqu’au bar où tu te trouvais. Hein, Jazz ? » La blonde avait posé son regard sur Jazz, trouvant ainsi un peu plus de réconfort. Au moins, le chien de Lucas ne l’avait pas oubliée. « Y avait… un vieux gars hyper lourd qui te tripotait et t’étais méga soûle alors… » Comment avait-elle pu se mettre dans un pareil état ? La gêne et la honte s’entremêlaient dans son esprit alors qu’elle était incapable de se souvenir de la scène. Heureusement, peut-être. Un air de dégoût ornait son visage alors qu’il poursuivait. « J’ai pas pu m’empêcher de venir pour le monter en l’air. Bon, il a vite compris que c’était pas la peine d’insister. » « Merci, Lucas » avait-elle timidement lancé au milieu du monologue peu glorieux du garçon à son égard.

« Ensuite, je t’ai ramenée. T’étais si bourrée, j’ai cru qu’on arriverait jamais jusqu’ici. Ah, et j’ai bien cru que t’allais vomir dans l’ascenseur aussi, mais t’as réussi à attendre que j’ouvre la porte de l’appart. » Ses expressions faciales suffisaient à illustrer la gêne qu’elle ressentait à ce moment précis et le fait de remonter le drap pour cacher la moitié de son visage lui était venu comme un réflexe. Greta n’était pas au bout de ses peines. « Je t’ai mise sous la douche, je t’ai laissé te laver comme une grande fille, je t’ai couchée. Après, j’ai veillé sur toi. Je pensais pas que nos retrouvailles consisteraient en moi qui te tiens les cheveux pendant que tu vomis dans une bassine une bonne partie de la nuit. Mais bon… Peut-être que j’ai que ce que je mérite… » Ignorant la dernière partie de sa phrase elle avait secoué la main pour le stopper. « Tu m’as mise sous la douche ?! » Cette fois-ci, la jeune femme était parfaitement réveillée et elle sentait une sensation désagréable s’emparer de son estomac, quelque chose qui n’avait rien à voir avec les papillons dans le ventre qui rythmaient certains de leurs échanges à un moment de leur relation. « Tu m’as pas vue… » Et sans aucun effort d’être plus gentleman qu’il ne l’était, Lucas avait levé la paume de sa main devant lui en secouant la tête pour confirmer qu’elle avait au moins été capable de se déshabiller seule. Laissant échapper un soupir de soulagement, elle avait laissé échapper un léger rire. « Les mots étaient mal choisis, tu m’as fait peur. » La mettre sous la douche ou plutôt l’aider à trouver le chemin de la salle de bain et la sommer de faire peau neuve avant de se glisser dans ses draps. Un rituel nocturne n’ayant pas permis à Greta d’être en phase avec le reflet qu’elle renvoyait dans l’écran de son téléphonece matin. Elle avait grimacé. « Je suis désolée que tu m’aies vue comme ça… » Et désolée que cet état soit en partie dû à leur dernier échange, qu’il soit aussi difficile pour elle d’exprimer ses sentiments et surtout qu’il lui soit presque impossible de prendre le risque de reprendre sa vie d’avant ici à Brisbane. Pourtant, toutes ses certitudes avaient volé en éclat depuis son passage chez Sergio - qu’elle publie ou non sous Sighbury, les risques qu’elle encourait était bien plus important que si elle avait choisi de lui dire la vérité. « Je… Je t’ai mis de l’aspirine dans le verre. » Il se comportait comme l’homme parfait qu’elle avait commencé à dessiner dans son esprit et les regrets prenaient de plus en plus d’ampleur. « J’imagine que tu ne veux rien avaler mais ça te fera du bien. Tu dois être déjà bien déshydratée, alors il faut que tu boives. De l’eau. » Elle avait acquiescé, très loin d’être dans une position lui permettant de contredire ce qu’il était en train de lui dire. Elle avait même ignoré combien il avait insisté sur le mot eau, parce qu’elle méritait bien une petite réprimande après tout cela. Attrapant le verre, elle l’avait bu d’une traite en commençant à songer comment elle allait pouvoir se faire pardonner après ces nouveaux événements.

« T’es pas obligée de disparaître. Enfin, pas tout de suite, je veux dire. » Elle était restée là, absorbant ces dernières paroles, ne le quittant plus des yeux. Son temps de réaction était en train de dangereusement se prolonger alors qu’elle repensait à ces moments à l’hôpital où elle s’était autorisée à se blottir contre lui, où elle avait ressenti quelque chose pour la première fois depuis Arthur. Une partie d’elle mourait d’envie qu’il la rejoigne pour la serrer dans ses bras tant le voir à ses côtés lui rappelait combien il lui avait manqué. L’autre partie cherchait le moyen de s’enfuir pour ne pas avoir à justifier de son état de la veille. « Je pense pas que ce soit le meilleur moment de te demander de me pardonner, la liste de choses à excuser s’est bien trop allongée. » En attrapant une nouvelle fois son regard et en échangeant un sourire avec lui, une pointe d’espoir que tout ne soit pas fichu l’avait gagnée. « Je veux bien rester mais honnêtement, j’ai pas la force de faire autre chose que de reprendre les choses où on les avait laissées avant… » Elle avait hésité, l’épisode encore bien présent dans son esprit. « Avant la dispute. » Comme une enfant, Greta avait baissé les yeux et prenait totalement conscience de la position de faiblesse dans laquelle elle se trouvait. Dans ses draps, lui ayant offert un florilège de toutes les actions les plus repoussantes possibles, le maquillage défait et les cheveux en bataille. S’il lui en avait voulu de ne pas lui présenter Greta Sighbury, il pouvait se vanter de l’avoir vue au plus bas de sa forme. « Je voudrais être là pour toi, comme avant. Je veux pas qu’on sombre tous les deux sans essayer d’être présents l’un pour l’autre. » Il avait peut-être besoin d’elle autant qu’elle avait besoin de lui et de son côté, il venait déjà de prouver combien elle pouvait compter sur lui. Avec cette phrase, elle l’invitait à lui expliquer mais ne s’attendait pas à ce qu’il accepte de le faire. Tout ce qu’elle voulait, c’était repartir de cette pièce sans larmes sur les joues cette fois. Se redressant et tentant de quitter le lit sans vaciller, Greta avait jaugé sa tenue. « Je l’ai mis à l’envers, c’est ça ? » Et la pression du moment retombant, elle avait éclaté de rire en désignant le t-shirt de Lucas qu’elle portait et dont l’odeur était venue lui chatouiller le nez et la rassurer. En la voyant ainsi traverser la chambre, il l’avait accompagné sans réfléchir jusqu’au salon où ils s’étaient assis face à face dans le canapé, un endroit bien moins intime, un endroit où elle se sentait un peu moins vulnérable.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove


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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyDim 19 Mar 2023 - 22:23



i don't know how to talk to you
ft. @Greta Moore  :l:  

Elle écoute patiemment son récit de la veille, le remerciant de l'avoir sortie d'un potentiel pétrin. Le passage où Lucas explique qu’il a dû l’aider à prendre sa douche déclenche une réaction un peu plus véhémente de sa part, puisqu’elle croit de toute évidence que le trentenaire l’a vue intégralement nue. Se rendant compte qu’effectivement, la façon dont il a raconté ce moment de son histoire n’était pas des plus claires, il se hâte de lui faire comprendre que, non, il n’a pas eu besoin de la déshabiller, puisqu’elle a réussi à faire fonctionner de nouveau ses bras et ses jambes pour lui permettre de le faire toute seule. Il la voit grimacer puis l’entend s’excuser. « Je préfère te voir comme ça et en sécurité que de ne plus te voir du tout. », dit-il sans trop réfléchir. Il pense sincèrement la deuxième partie de sa phrase, mais peut-être est-il encore un peu trop tôt pour qu'ils puissent se dire ce genre de choses ? Et si ce n’est pas réciproque ? Craignant de se mettre dans un bourbier et de mettre Greta mal à l’aise, Lucas change alors rapidement de sujet et lui propose le verre d’eau troublé par l’aspirine sur la table de chevet. Elle ne refuse pas, bien au contraire, et le bois cul-sec. Ce geste faisant certainement écho à ses paroles quelques instants auparavant, il tente de la retenir timidement. Il attend sa réaction, patient et à la fois anxieux. Deux mètres à peine les séparent et il aimerait tant pouvoir rompre cette distance, s’installer à ses côtés, la serrer contre lui. Lui dire qu’il est désolé. Lorsqu’elle prend la parole, il se trouve soulagé et un poids se libère soudain de ses épaules. Il s’enfonce un peu plus dans la siège dans lequel il est installé, et se rend compte qu’il retenait son souffle depuis quelques dizaines de secondes. Son coeur se serre quand elle évoque leur dernier échange qui avait eu lieu quelques semaines plus tôt, dans ce même appartement. Évidemment, reprendre leur relation comme si rien ne s’était passé lui paraît assez difficile et certaines choses seront à rediscuter, dans d’autres circonstances. Il l’observe, logée dans ses draps, portant ses vêtements trop grands pour elle. Elle a l’air perdue, les cheveux en bataille, des traces de son maquillage de la veille encore visible sur son visage fatigué. Malgré tout ça, il la trouve belle, dans sa fragilité et sa vulnérabilité. Il n'arrive pas à ouvrir la bouche pour lui répondre, se contentant de lui adresser un sourire. Il s’en veut de ne pas être capable de lui dire ce qu’il a sur le coeur, alors qu’il y a tant de choses qu'il aimerait lui confier. Heureusement, Greta sait mieux manier les mots que lui et malgré son silence, elle continue de désamorcer les choses entre eux. Il est à deux doigts de se braquer à nouveau lorsqu’elle évoque sans le dire son addiction à ses médicaments. Sa dernière conversation avec Trent lui a fait prendre conscience qu’il ne peut plus se voiler la face à ce sujet, ni celui de son mal être. Greta ne sait pas que toute cette histoire va plus loin qu’une simple addiction, que ses derniers espoirs de rester pompier étaient réduits en cendre. Est-ce le bon moment pour lui en parler ? Il fuit son regard, ne sachant quoi lui répondre. « Je suis désolé… », finit-il par dire. Il n’arrive pas à savoir de quoi voulait-il s’excuser exactement, il y avait tellement de choses. Tout reste bloqué au fond de sa gorge. Qu’il aimerait être plus à l’aise et savoir ouvrir son coeur comme l’écrivaine sait le faire. Il la regarde alors se lever du lit, non sans mal. Il se lève immédiatement, par réflexe, pour la rattraper au cas où elle tomberait. Sa main saisit alors sa taille doucement, et leurs regards s’accrochent quelques secondes, tous les deux surpris par ce rapprochement physique soudain. Pour la première fois depuis son réveil, Lucas ne la fuit pas, essayant de soutenir son regard le plus longtemps possible. À nouveau, sans s’en rendre compte, il retient sa respiration, comme si respirer allait provoquer sa disparition. L’envie de la serrer dans ses bras traverse tout son système nerveux à la vitesse de l’éclair, mais il se retient. Le silence qui règne entre eux deux dure depuis un peu trop longtemps pour que la situation reste confortable, le trentenaire finit par enlever sa main et Greta en profite pour jeter un oeil à la tenue qu’elle porte - ou plutôt du simple tee-shirt de Lucas trop grand, mis à l’envers en plus de ça, ce que la jolie blonde ne manque pas de faire remarquer. « J’ai pas osé te le dire, vu le temps qu’il t’a fallu pour le mettre. », répond-il, taquin. Un peu d’humour n’est vraiment pas de refus, tant il se sent tendu et peu à l’aise. Greta traverse alors les quelques mètres qui la séparent de la porte de sa chambre menant au salon et Lucas la suit sans un mot. Ils s’asseyent tous les deux, face à face. Il sait qu’elle a pris les devants, plusieurs fois, et que c’est maintenant à lui de faire un pas vers elle. Mais pourquoi est-ce si difficile ? Comme si les mots voulaient rester coincés bien au fond de sa gorge, bloqués entre sa fierté, sa colère (encore un peu) et sa tristesse. Pourquoi tout est si compliqué ? Il a envie de boire un verre, ou de piquer un ou deux cachets dans son flacon, histoire d'être plus détendu. Mais la dernière fois qu'il a eu cette idée, Greta est partie en larmes et en claquant la porte. Il n'était pas dans un meilleur état, du reste. « Est-ce que tu te sens un peu mieux ? Tu veux boire quelque chose ? », demande-t-il, pour se donner une contenance. Il ne sait pas y faire, c’est évident. Il a peur que Greta pense qu’il souhaite fuir cette conversation à tout prix, ce qui n’est absolument pas le cas. Il s’enfonce un peu plus dans le canapé, et penche la tête en arrière en fermant les yeux. Il inspire profondément, avant de la regarder. « Je suis nul, hein ? », finit-il par lui, un sourire un peu gêné aux lèvres. Il se redresse légèrement, et cale son point sur sa joue pour que sa tête puisse prendre appui. Prenant son courage à deux mains, il commence, tentant de soutenir son regard. « Je… je t'ai envoyé un mail, il y a un mois, à peu près, mais… j’ai pas eu de réponse. », dit-il, perdu. Il se rend compte que sa phrase sonne comme un reproche, ce qui n’est certainement pas la meilleure façon d’amorcer cette discussion. « Mais c’est pas grave, t’inquiète pas, je… j'attendais pas vraiment de réponse de ta part. », finit-il par se reprendre rapidement. Il se mord la lèvre. Comme un enfant pris la main dans les bonbons, il ne sait pas par où commencer. Il repense à ce qu'elle a dit plus tôt ; « reprendre là où les choses s’étaient arrêtées ». Est-ce seulement possible ? « Je sais que tu voudrais reprendre à… avant. », commence-t-il, n'arrivant pas à mettre des mots sur cette dispute pénible qui les avait déchiré quelques mois auparavant. « Mais… je ne sais pas si c’est possible. Il y a des choses que je ne t’ai pas encore dites et qu’il faut que tu saches, je crois. ». Il tourne autour du pot, ne sachant toujours pas si c’est la meilleure chose à dire, dans de pareilles circonstances. Greta serait la deuxième personne à qui il en parlerait. Il n'a pas envie de paraître faible à ses yeux, il ne veut pas voir de pitié dans son regard. Et pourtant, il doit le faire. Il soupire, avant de marmonner pour lui même : « Pourquoi c’est si dur à dire… ». Il ferme les yeux un instant, avant de se permettre de prendre doucement sa main dans la sienne, du bout des doigts. La sienne est chaude et douce, comparée à sa main froide et calleuse. « J’ai besoin que tu ne me regardes pas comme si j’allais me foutre en l’air, ni comme si c'était terminé pour moi. Parce que c’est déjà plus ou moins ce que je pense, et je ne vais pas y arriver si je vois ça dans ton regard. » Il sent l’émotion le gagner déjà, et déglutit péniblement. « Aussi, je ne veux pas que tu culpabilises de quoi que ce soit. Les choses se sont passées comme ça, tu ne pouvais pas le savoir. », continue-t-il. Il anticipe au maximum ses réactions pour essayer d’y voir clair et la préparer à ce qu’elle va entendre. « Je… Ma jambe ne va jamais guérir complètement. Malgré la kiné, tout ça… Les médecins disent que je suis arrivé au maximum possible de ma convalescence. Et dans l'état actuel des choses, ça signifie que je ne serai plus jamais pompier. », finit-il par dire, en jouant distraitement avec leurs doigts entremêlés, trop peiné pour pouvoir lui dire les yeux dans les yeux. Il sent son coeur battre si fort dans sa poitrine, comme si le poids qui y était posé s’était envolé d'un seul coup. Pour autant, il ne se sent pas davantage soulagé. Il attend sa réaction, patiemment, craignant une nouvelle crise ou bien des larmes. Il sait qu'il ne pourra pas le supporter, il a besoin qu’elle soit forte pour lui et qu'elle lui dise que tout va bien aller. Il le faut s’il veut avancer.


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Greta Moore
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le porte-plume
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ÂGE : 35 (18.02)
SURNOM : G. & Georgia (oh, well)
STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you
MÉTIER : romancière wannabe, elle a récemment ajouté biographe à son CV - le timing parfait ou le pire, cela reste à voir
LOGEMENT : Spring Hill #17
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POSTS : 2546 POINTS : 170

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GENRE : Je suis une femme
ORIENTATION : J'aime tout le monde.
PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenience
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JosephMarley #3Lena #2Dan #1Swann #9

ua (slasher) (1) • Moventry #10

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Mallen #6 • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you

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Moventry #13 #14 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.

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Emery #4 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me


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TheoCaTa

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(slasher)
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DC : Diego Gutiérrez & Lewis Siede
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Femme (elle)
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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyMar 4 Avr 2023 - 22:51


i don't know how to talk to you
ft.  @Lucas Allen   :l:  

Lucas l’avait laissée un temps sans nouvelle et la place qu’il occupait dans sa vie s’était révélée encore plus importante qu’elle ne le pensait, son absence ayant laissé un trou béant dans sa poitrine. « Je préfère te voir comme ça et en sécurité que de ne plus te voir du tout. » Et avec ces mots, il la faisait une nouvelle fois douter alors qu’elle sentait le rose lui monter aux joues. Heureusement, il était assez intelligent pour comprendre le malaise de la situation et rapidement changer de sujet en lui laissant simplement le temps de lui adresser un sourire tendre comme ils n’en avaient plus échangé depuis si longtemps. Alors la blonde avait commencé, à tâtons, à trouver les mots justes. En retrouvant le silence, Greta avait l’impression d’avoir fait un véritable monologue mais le flot de paroles n’avait pas cessé avant qu’elle ait eu le sentiment de lui dire tout ce qu’elle avait sur le cœur, et pourtant, il y avait encore tant à dire. Mais elle avait commencé par l’évident, le plus simple, parce que tout avait été déjà si compliqué et qu’elle n’était clairement pas en état  d’affronter un autre sujet épineux. « Je suis désolé… » C’était ses excuses à lui qui étaient venues rompre le silence et la blonde n’avait pu s’empêcher un rire nerveux, la scène de leurs excuses mutuelles mêlées à cette timidité presque enfantine devait paraître presque pathétique d’un point de vue extérieur. Mais de leur point de vue à eux, les non-dits et leurs problèmes respectifs avaient fait bien des dégâts qu’il était maintenant difficile d’affronter. Une chose que la blonde jugeait qu’il était plus facile de faire ailleurs que dans son lit qu’il l’avait aidé à quitter, sa main posée sur sa hanche venant une nouvelle fois la faire rougir, la replonger dans les sentiments d’avant leur dispute. Ils étaient restés là un instant qui avait paru des heures à se contempler, comme si leurs yeux pouvaient parler et révéler le fond de leurs pensées, mais le moment avait été interrompu laissant Greta se demander pourquoi elle attendait plus. Sa dignité n’avait pas été redorée dans ce t-shirt qu’elle n’avait même pas réussi à mettre correctement. « J’ai pas osé te le dire, vu le temps qu’il t’a fallu pour le mettre. »  Elle avait continué à rire en se rendant dans le salon, tentant de masquer sa gêne et son manque d’assurance.

« Est-ce que tu te sens un peu mieux ? Tu veux boire quelque chose ? » Il ne lui avait pas laissé le temps de répondre. « « Je suis nul, hein ? » Elle avait levé les yeux au ciel. « Un mec nul m’aurait laissée là-bas, il m’aurait pas proposé à boire. Si tu as un jus de fruits, ça me sauverait la vie. » avait-elle répondu avant de réfléchir. « Tout sauf pomme, par contre, s’il te plait ? » Et son regard désespéré et écoeuré lui avait fait comprendre que le jus avait accompagné la vodka la veille et justifiait de son état alors la simple idée d’en boire au réveil lui donnait la nausée. Attrapant le verre et en buvant une gorgée, Greta avait laissé Lucas s’installer face à elle pour la fixer et elle avait compris qu’il se décidait enfin à parler. « Je… je t'ai envoyé un mail, il y a un mois, à peu près, mais… j’ai pas eu de réponse. Mais c’est pas grave, t’inquiète pas, je… j'attendais pas vraiment de réponse de ta part. » « Un mail ? » Par réflexe, Greta avait attrapé son téléphone pour consulter ses mails pour la première fois depuis… difficile de le dire mais sa boîte débordait, sans qu’elle ne s’en soit rendue compte. « Merde Lucas je suis désolée, j’ai été occupée par un nouveau projet et j’ai pas vu… » Les excuses s’enchaînaient et la position dans laquelle elle se trouvait redevenait difficile parce que ce n’était pas le moment de le décevoir, encore. Greta avait trouvé le mail et avait commencé à le survoler, sentant une nouvelle fois les larmes gagner ses yeux en lisant certains des mots mais surtout parce qu’elle réalisait qu’elle avait raté cette tentative de renouer par une simple négligence de sa part. « Je sais que tu voudrais reprendre à… avant. » Avant. Elle aurait adoré lui demander ce qu’avant signifiait pour lui mais se concentrerait sur leur solide amitié jusqu’à ce qu’il soit venu à bout de ce qu’il avait à dire. « Mais… je ne sais pas si c’est possible. Il y a des choses que je ne t’ai pas encore dites et qu’il faut que tu saches, je crois. » Ses sourcils s’étaient baissés alors qu’elle se concentrait sur ses paroles, peu sûre d’être prête à entendre ce qu’il avait à dire. « Pourquoi c’est si dur à dire… » Tout pouvait suivre ces mots, alors elle avait pris une profonde inspiration avant de sentir sa main prendre la sienne, leur amenant un peu plus de sérénité. « J’ai besoin que tu ne me regardes pas comme si j’allais me foutre en l’air, ni comme si c'était terminé pour moi. Parce que c’est déjà plus ou moins ce que je pense, et je ne vais pas y arriver si je vois ça dans ton regard. » Le regard azur de Greta s’emplissait de larmes sans qu’elle ne parvienne à contrôler quoique ce soit, les mots de Lucas s’assombrissaient au fur et à mesure de son récit et elle se sentait complètement impuissante face à son désarroi. « Aussi, je ne veux pas que tu culpabilises de quoi que ce soit. Les choses se sont passées comme ça, tu ne pouvais pas le savoir. » L’avait-elle abandonné au moment où il avait le plus besoin d’elle ? Greta s’était souvent posée cette question mais culpabiliser n’aurait servi à rien parce qu’à ce moment-là, il avait rejeté toutes ses tentatives d’excuses et son envie de comprendre. « Je… Ma jambe ne va jamais guérir complètement. Malgré la kiné, tout ça… Les médecins disent que je suis arrivé au maximum possible de ma convalescence. Et dans l'état actuel des choses, ça signifie que je ne serai plus jamais pompier. » Elle n’avait aucune idée de l’épreuve qu’il traversait et lui en voulait d’avoir utilisé le prétexte de leur désaccord pour ne pas lui en parler, mais, l’heure n’était plus aux reproches. Greta s’était naïvement dit que la douleur lui avait fait abuser des médicaments, qu’il était de ceux dont les addictions prenaient le dessus. Elle l’avait jugé, inconsciemment, alors même qu’elle ne se comportait pas beaucoup mieux, les cernes sous ses yeux en témoignaient. « Je suis désolée. » avait-elle dit en essuyant les larmes qui perlaient au coin de ses yeux avant de rattraper sa main comme si sa vie en dépendait. La situation lui aurait brisé le cœur dans toutes les circonstances mais son empathie était décuplée parce qu’il s’agissait de Lucas et qu’il avait su se hisser à une position privilégiée dans son cœur. Depuis leur rencontre, le garçon avait su lui montrer la passion qu’il entretenait pour son métier et Greta avait dû assister impuissante à une véritable descente aux enfers et c’était quelque chose qui était difficile à gérer. Alors elle avait au moins essayé de gérer les sanglots qui naissaient dans sa gorge. « Nan, en fait, je sais pas quoi dire, j’ai pas envie de te dire les banalités habituelles parce que ça changera rien que je sois désolée et je le sais bien. » Il avait été clair : ni tristesse, ni culpabilité. Greta avait une nouvelle chance d’être présente pour lui et elle se devait de la saisir parce qu’elle était persuadée qu’il en valait la peine depuis la seconde où elle avait posé son regard dans le sien, depuis qu’il avait pris soin d’elle comme si elle était un diamant précieux alors que sa blessure était tout à fait banale. « La vie va continuer, tu le sais, ça ? Je peux pas imaginer ce que ça fait de tirer un trait sur le rêve d’une vie mais t’avais choisi cette carrière parce que t’étais un mec courageux, alors tu vas remonter la pente. » C’était bien évidemment plus facile à dire qu’à faire, mais il avait besoin de positivité. En prononçant ses mots, Greta était consciente d’avoir elle-même tiré un trait sur ses rêves de mariage et de nouveau départ à deux à Brisbane après le départ d’Arthur mais face à Lucas, tout ça n’avait plus d’importance. « Si tu le fais pas pour toi, fais le pour moi ? » C’était évidemment bien trop lui demander mais la façon dont il caressait sa main, le sourire qui étirait ses lèvres en la regardant alors même qu’il venait de lui annoncer la pire des nouvelles, tous ces signes lui laissaient croire que pour lui aussi, elle était peut être un peu plus qu’une simple amie. « Qu’est ce que je peux faire pour t’aider ou te changer les idées ? Je t’aurais bien fait un câlin mais je sais pas si t’en as envie… Tu m’as quand même écrit un mail d’un kilomètre pour me dire mes quatre vérités, looser. » Son regard humide s’était transformé en une moue malicieuse alors qu’elle reprenait petit à petit le chemin de la relation qu’ils avaient toujours entretenue.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove


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Lucas Allen
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l'accident de parcours
l'accident de parcours
Présent
ÂGE : 33 ans ≈ né à brisbane le 10.04.1991, luke est un bon bélier comme il faut
SURNOM : luke, mais il ne tire pas plus vite que son ombre, t'as capté - une jolie blonde aime l'appeler looser
STATUT : célibataire, briseur de coeur parfois, même du sien
MÉTIER : ex-pompier, en reconversion
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i don't know how to talk to you ≈ mallen 3VOP0f8
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ORIENTATION : J'aime les jolies filles.
PETIT PLUS : écolo et végé ≈ passe plus souvent ses nuits avec son chien jazz qu'avec de jolies filles ces derniers temps ≈ cordon bleu hors pair, il te fera le meilleur houmous que t'aies jamais mangé ≈ fume presque pas comme un pompier ≈ god save the queen est sa chanson préférée (mais pas l'hymne anglais) ≈ engagé dans une asso, toujours prêt à servir son prochain ≈ tatoué ≈ tromboniste amateur
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RPs EN COURS : 05/10 ≈ louis #1 - olive #2 - mallen #6 - mabel #3 - aiden #1 - lucalex #5


i don't know how to talk to you ≈ mallen EOI7gty
how can you just walk away from me? when all I can do is watch you leave 'cos we've shared the laughter and the pain and even shared the tears ≈ mallen #6
i don't know how to talk to you ≈ mallen UDmsKPF
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if you ever find yourself lost in the dark and you can't see, i'll be the light to guide you ≈ louis #1
i don't know how to talk to you ≈ mallen LUBEL-2
lady, running down to the riptide taken away to the dark side i wanna be your left-hand man ≈ mabel #3
i don't know how to talk to you ≈ mallen Kjm5yMq
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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyLun 1 Mai 2023 - 19:32



i don't know how to talk to you
ft. @Greta Moore  :l:  

Lucas est maladroit, il le sait. Il aimerait tellement savoir mieux s’y prendre, savoir quoi dire. Lorsqu’il était pompier, c’était pourtant une de ses qualités ; il savait trouver les mots justes pour rassurer, réconforter, apaiser. Mais là, face à Greta, il se trouve bien peu confiant. Une fois de retour dans le salon, avec son jus de fruits à la main, il se réinstalle près d’elle. Il décide de lui parler de son mail, resté sans réponse. Il la regarde attraper son téléphone et fouiller sa boîte mail : visiblement, elle ne l’a pas lu, ni même vu. Un vent de panique s’empare de lui à l’idée qu’elle se mette à le lire juste ici, devant lui. « Non, mais vraiment c’est pas grave, je te jure. T’es pas obligée de le lire, t’inquiète. », dit-il précipitamment, tandis qu’elle se confond en excuses en même temps. À nouveau, un léger malaise s’installe entre eux, mais c’est le moment que choisit Lucas pour prendre son courage à deux mains et aborder le sujet qu’il redoute tant. C’est assez laborieux, mais il essaie de garder la tête froide. Il évite de croiser le regard de Greta, craignant que celui-ci se soit rempli de larmes, mais lie ses doigts aux siens, pour se donner du courage. Son monologue terminé, son regard est toujours fuyant. Il réfléchit à tout ce qu’il vient de dire, se demande s’il n’y avait peut-être pas une meilleure façon de lui annoncer. Pire encore, lorsqu’elle lâche sa main, il en vient même à regretter d’avoir avoué dans quelle situation il se trouvait. Il craint qu’elle ne prenne la porte, comme la dernière fois, mais il l’entend alors s’excuser, puis ses doigts viennent à nouveau se glisser autour de sa main. Il lève les yeux pour trouver les siens, embués de larmes, ce qu’il redoutait. La voir pleurer était une de ses plus grandes faiblesses. « Non, ne pleure pas… », l’implore-t-il. Comme un réflexe, sa main libre se lève pour stopper une des larmes qui coule le long de sa joue. Greta se reprend alors du mieux qu’elle peut, lui dispensant des paroles réconfortantes. Il sait qu’elle fait de son mieux, qu’elle essaie de le tirer vers le haut, alors que certainement elle-même n’est pas au meilleur de sa forme. En échange de sa compassion et de son empathie, il se contente de lui sourire gentiment. Lorsqu’elle lui demande de remonter la pente, pour elle, son sourire s’élargit un peu plus. « Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi… », lui répond-il, d’une voix un peu enrouée. Et c’était vrai. D’aussi loin qu’il se souvienne, il a toujours fait son possible pour son amie, dès qu’elle avait besoin de lui. Il pourrait se jeter du haut d’un pont, venir la chercher à l'autre bout du monde sans se poser des questions, s’il le fallait. La scène devenant de toute évidence un peu trop dramatique à son goût, la jeune femme ne peut s’empêcher de taquiner Lucas, notamment sur ce fameux mail envoyé, mais jamais lu par Greta. « Comment tu peux savoir si je t’y dis tes quatre vérités ? Faudrait le lire pour de vrai pour le savoir. », lui répond-il, sur le même ton. Il devrait peut-être lui lancer une pique, à son tour, pour détendre l’atmosphère, mais il n’en a pas envie. Tout ceci est certainement très solennel, beaucoup trop solennel même, mais il tient à ce que les mots qu’ils se disent ne soient pas simplement jetés en l’air, sur le ton de la blague. Les derniers mots qu’ils se sont échangés n’étaient que des noms d’oiseaux pour la plupart, et il n’aime pas imaginer que le seul moment où ils ont su parler à coeur ouvert, de façon tout à fait sincère, est celui où Greta et lui se sont disputés. Imperceptiblement, alors que le silence qui s’est installé depuis quelques secondes entre eux rendrait toute parole peu naturelle, Lucas tire sur la main de l’écrivaine logée dans la sienne, et passe son autre bras derrière ses épaules, pour l’attirer contre lui. La sentir ainsi dans ses bras lui donne le vertige pendant une fraction de seconde, et Greta ne s’attendant peut-être pas non plus à ce que le trentenaire l’attire ainsi à lui perd légèrement l’équilibre. Un instant plus tard, il sont couchés tous les deux au fond de son canapé. Gêné le temps d’un instant, Lucas se demande s’il doit d’excuser, et se relever en vitesse. Pour autant, il aimerait tellement la garder contre elle, confortablement installé dans son salon. Néanmoins, les bonnes manières qui lui ont été inculquées le poussent à s’assurer que la jeune femme se sent à l’aise. « Désolé… », dit-il à voix basse, comme si hausser la voix la ferait disparaître. « Je crois qu’on a perdu l’équilibre. », continue-t-il. Bizarrement, cette phrase résume parfaitement l’état de leur relation ces derniers mois. « Est-ce que ça t’embête ? », finit-il par demander, en laissant à nouveau un peu d’espace entre eux deux et lui laisser le choix de s’éloigner si elle en a envie. Secrètement, il espère qu’elle viendra se loger contre lui, mais il est tout aussi prêt à entendre qu’elle a besoin d’un peu d’air, et écoutera sa volonté, quoiqu’il arrive.


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Message(#) Sujet: Re: i don't know how to talk to you ≈ mallen i don't know how to talk to you ≈ mallen EmptyLun 5 Juin 2023 - 0:04


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Le ton était redevenu celui d’avant, ils se parlaient calmement et avec cette douceur dans la voix qui avait toujours accompagné leurs échanges. Ça avait été une période difficile, l’absence de Lucas rendant les nouvelles étapes de sa vie bien plus compliquées à appréhender. S’ils discutaient enfin posément, Greta n’oubliait pas la dispute précédente et encore moins les raisons de leurs retrouvailles ce qui laissait encore un immense sentiment de gêne venir compliquer le moment. Terminant le verre d’une traite comme si elle n’avait pas bu depuis des jours, elle l’avait reposé délicatement sur la table à l’annonce de ce mail auquel elle n’avait pas donné suite. « Non, mais vraiment c’est pas grave, je te jure. T’es pas obligée de le lire, t’inquiète. » Il avait raison, s’il avait décidé d’écrire ces mots c’était probablement parce qu’ils n’étaient pas faciles à dire et qu’il souhaitait les exprimer avec l’écran d’ordinateur comme allié. Curieuse, Greta avait pourtant relâché son téléphone en haussant les épaules pour le laisser commencer un discours qu’elle n’était pas prête à entendre, parce que les mots étaient durs et parce que son état actuel rendait tout plus difficile. « Non, ne pleure pas… » avait-il dit en essuyant ses larmes, la jeune femme avait alors posé sa main sur la sienne pour que celle-ci reste un peu plus longtemps sur sa joue. Pour se rassurer, pour calmer son envie de pleurer. C’était quelque chose qu’elle avait pris l’habitude de faire ces jours-ci et elle réalisait qu’elle n’avait probablement jamais autant pleurer qu’en ce moment et c’était probablement le seul moment où ses larmes semblaient légitimes. Greta réagissait de manière peut être trop intense à toutes ses contrariétés, aux disputes, aux doutes sur sa carrière. Mais la carrière de Lucas ne reposait plus sur des doutes, elle était terminée, et l’entendre lui dire l’avait bouleversée. Tout prenait sens et elle comprenait maintenant bien mieux les réactions qu’il avait pu avoir, des réactions qui ne lui ressemblaient pas tout simplement parce que sa vie était en train de changer complètement. « Qu’est-ce que je ne ferais pas pour toi… » Son discours semblait avoir eu l’effet escompté et l’écrivaine avait soufflé, soulagée de se savoir être un assez bon argument pour qu’il souhaite remonter la pente. Au final, sans le savoir, elle avait été témoin de cette chute aux enfers qui s’illustrait par des excès de colère et la prise de médicaments et elle n’avait aucune envie de le voir sombrer. « Comment tu peux savoir si je t’y dis tes quatre vérités ? Faudrait le lire pour de vrai pour le savoir. » Greta avait ri et lui avait gentiment tapé le bras. Il marquait un point, mais d’après la façon dont ils s’étaient quittés et combien il lui en voulait de lui avoir caché la vérité, elle ne pouvait qu’imaginer le contenu de ce fameux mail. « Désolé… Je crois qu’on a perdu l’équilibre. » Parce qu’elle s’était retrouvée allongée contre lui quand l’étreinte aurait dû être rapide et amicale. « Est-ce que ça t’embête ? », Greta, elle, avait déjà fermé les yeux. « Est-ce que ça à l’air de m’embêter? »  Et elle s’était blottie un peu plus. « Au final, je l’ai eu mon câlin. » Elle n’avait pas tardé à s’endormir, la soirée de la veille ayant laissé ses marques, et ce réveil là avait été un peu plus facile, beaucoup moins gênant et c’était apaisée qu’elle l’avait quitté ce jour-là, lui promettant de l’appeler dès qu’elle aurait lu le fameux mail.



just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove


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