Tu étais dehors et tu courais. Tu ne réussissais plus à penser adéquatement. Tu ne faisais que courir le plus vite possible et tu te rendais bien compte au fur et à mesure que tu avançais, que tu étais beaucoup plus à l’aise à quatre pattes. Tu te foutais bien que quelqu’un te vois faire, tu ne voulais qu’aller le plus loin possible. Tu fuyais quoi ? Tu ne le savais pas. Tes peurs, ta colère ? Probablement. Mais tu ne comprenais pas d’où venait ces émotions. Bien vite, tu te rendis compte que tu étais dans un cimetière. Qu’est-ce que tu faisais à cet endroit ? Tu ne le savais pas. Et tu t’en foutais. Ton esprit valsait entre la peur et l’incompréhension de ce que tu faisais ainsi que la faim, la colère et l’envie de mordre. Il faisait bien noir, mais les étoiles faisaient assez de lumière pour traverser l’obscurité qui s’était établit sur la ville depuis quelques temps déjà. Toi qui avais peur des morts, la partie de ton cerveau qui était encore le moindrement lucide ne comprenait pas ce que tu faisais-là à la place de dormir bien en sécurité dans ton appartement. La partie de toi qui commençait à sombrer de plus en plus dans les ténèbres, ne pensait qu’à trouver de la viande fraîche. Tu tentais de chasser ces pensées de ton esprit, mais c’était plus fort que toi. Ton ventre grondait, tu avais faim et tu n’en fait pas de ce tofu sans goût qui était dans ton réfrigérateur. Tes fringales nocturnes étaient beaucoup trop forte pour rentrer tranquillement chez toi de toute manière. Puis, tu vis une jeune femme au loin, passer en bordure du cimetière où tu te trouvais. La brume s’était levée, te permettait de t’approcher tranquillement, en espérant faire le moins de bruit possible. Tu avançais tranquillement, à quatre pattes, à moitié transformé. Lorsque l’on te regardait, on était encore capable de distinguer ton visage doux sous la fourrure qui avait tenté de pousser sur ton visage. Le silence régnait en maître autour de vous. T’entendis un grondement s’élever de ta gorge. Tu savais que c’était ridicule, mais tu sentais ton sang bouillir dans tes veines et tu n’étais plus capable de t’arrêter. Tu n’avais qu’une idée : attraper cette fille dans les chevilles et la dévorer. La lune semblait t’encourager, te dire que tu avais eût une bonne idée et que tu devais absolument mettre ton plan à exécution alors que ton côté rationnel te soufflait à l’oreille que ce n’était qu’un cauchemar, que tu allais bientôt te réveiller.

Depuis que la lune était devenue l’unique guide, l’unique source de lumière dans l’obscurité qu’avait fait régner la malédiction, chacun n’avait de cesse de se perdre, retrouvant les mêmes endroits, encore et encore. Greta souhaitait s’aventurer plus loin maintenant qu’elle avait le sentiment de toucher du bout des doigts la vérité. Elle était si proche du dénouement de l’énigme, et c’était cette motivation qui guidait ses pas. Plus la nuit perdurait, plus la jeune femme sentait la peur la quitter alors qu’elle avait mis si peu de temps à l’envahir au début des événements. Elle s’était trouvée des alliés et avait su démasquer ses ennemis, et elle ne se sentait que plus forte. Pourtant, lorsqu’elle avait réalisé que l’ensemble de ses pas l’avaient guidée jusqu’au cimetière, elle s’était stoppée net. La jeune humaine n’était que très peu encline à s’aventurer dans cet endroit où elle aurait dû venir pour la Toussaint si seulement le jour lui avait permis d’aller honorer les siens qui avaient quitté ce monde avant qu’il ne devienne fou. Au lieu de cela, elle avait évité l’endroit que la nuit rendait bien plus inquiétant jusqu’à maintenant. La brume ajoutait à l’atmosphère pesante et Greta pouvait voir une légère fumée quitter ses lèvres à chacune de ses respirations. Plus elle s’avançait plus elle avait l’étrange sensation d’être observée. Elle tournait la tête mais se confortait en se disant que c’était son imagination qui lui jouait des tours alors qu’elle semblait voir des yeux briller au loin. La vérité était qu’elle était tétanisée et que le chemin qui la mènerait jusqu’à l’église était encore long. « Il y’a quelqu’un ? » avait-elle lancé et sa voix s’était perdue, ricochant sur les tombes délaissées depuis bien trop longtemps maintenant. C’était idiot, les gens se méfiaient trop pour oser répondre à une inconnue perdue et elle savait qu’elle risquait d’attirer les démons plutôt que de trouver un peu de réconfort mais elle avait peur et ne réfléchissait pas à ses actions.

Tu étais cachée derrière une tombe et tu observais la blonde qui était devant toi. Tu n’attendais que le bon moment pour bondir et lui arracher un bras. Tu pouvais sentir la peur qui émanait d’elle et ça ne faisait que t’encourager à la prendre par surprise. Pourtant, une petite voix dans ta tête te disait de ne pas faire ça, de la laisser partir. Tu n’étais pas une tueuse, mais tu avais faim et tu ne voyais pas comment faire passer cette sensation autre qu’en l’attaquant. Tu passas ta langue sur tes lèvres. Plus tu attendais, plus l’excitation montait dans ton corps. Tu étais penché vers l’avant, le corps tendu. Exactement comme un prédateur qui n’attendait que de bondir sur sa proie. « Il y’a quelqu’un ? » Le son de la voix de la femme attira le peu d’humanité qui était encore présente dans ta tête prendre un petit peu plus de place. ”Si j’étais toi, je courrais.” Tu sentis au même moment le regret t’envahir. Tu te donnais toi-même du fil à retordre pour attraper ton repas. Tu commençais à avancer doucement pour t'approcher d’elle. Tu posas alors un pied sur une branche qui craqua. Si tu ne te dépêchais pas, elle allait pouvoir te repérer et se sauver. Quoi que tu étais quasiment convaincue que tu étais capable de courir plus vite qu’elle. Un grondement sortait de ta gorge. Tu ne comprenais même pas toi-même comment tu faisais pour produire ce son. Tu te faisais toi-même peur, tu n’osais même pas imaginer ce que ressentais la femme. ”Je ne te ferai pas de mal.” La voix qui sortit de ton corps était plus grave que la précédente. Ta partie loup-garou prenait de plus en plus de place et essayait de rattraper la connerie que la partie humaine avait fait en lui disant de prendre ses jambes à son cou. Tu essayais désormais de la mettre en confiance pour ne pas avoir à travailler trop dur avant d’arriver à elle. Après tout, de la viande d’un animal stressé était toujours beaucoup plus raide à mâchouiller et tu n’étais pas d’humeur à avoir un repas gâché.

”Si j’étais toi, je courrais.” Mais si cette personne était effectivement à sa place, elle réaliserait qu’il lui était impossible d’accéder à sa requête. Ce n’était pas un manque d’instinct de survie parce que son cerveau lui indiquait qu’elle était en danger, la voix avait été claire, mais l’intégralité de ses membres était figés et Greta était incapbale de faire un mouvement. Figée sur place, à attendre que la mort ne l’atteigne. Et à cet instant, elle avait vu se vérifier ce que l’on disait à propos de la vie qui défilait devant les yeux au moment fatidique : elle revoyait Siham réciter des incantations et sa voix lui semblait encore plus douce, elle voyait cet étrange garçon qu’elle avait aperçu à l’église et surtout elle le revoyait lui. Arthur, dont elle ne saurait jamais ce qu’il était devenu. Et c’était peut-être ce qui l’attristait le plus parce que l’idée d’en finir avec cette malédiction ne lui faisait pas peur. « Que se passe-t-il ? » avait-elle pu finalement répondre à la voix qu’elle savait venir d’un peu plus loin, derrière les tombes. La personne ne semblait pas vouloir se montrer, sans que Greta ne comprenne pourquoi. Était-elle elle-même en danger ? Et l’idée de pouvoir venir en aide à quelqu’un d’autre qu’elle-même avait réussi à rendre ses capacités à Greta qui avait fait quelques pas en avant. ”Je ne te ferai pas de mal.” La voix avait changé, la terreur qui l’avait à nouveau gagnée était cependant la même. Tout indiquait maintenant que cette personne n’était pas en danger, elle était le danger, mais Greta ne pourrait en être sûre sans prendre un minimum de risques. « Montrez-vous ? Qui êtes-vous ? » Demander “qu’est-ce que vous êtes” aurait été impoli, même si la jeune femme était persuadée de ne pas parler à quelque chose de totalement humain. Les humains, eux, restaient sagement chez eux pendant que les créatures comme celle qu’elle s’apprêtait à affronter faisaient régner la terreur.

Tu sentais à l’intérieur de toi que tout était en train de changer. Tu sentais que tu perdais tranquillement le contrôle de tout ton être. Tu t’étais battue pour ne pas laisser le loup-garou en toi prendre le contrôle et envahir toute ton humanité, mais tu étais maintenant fatiguée. Tu sentais que tu ne gagnerais jamais et que continuer de te battre ne ferait que t’épuiser un peu plus chaque jour. Et plus la faim te gagnais, moins tu avais le goût de te battre. Tu n’avais qu’une idée et c’était de remplir ton estomac de viande fraîche. Il fallait quand même avouer que le cimetière était probablement le pire endroit pour te trouver de quoi te mettre sous la dent. Les occupants étaient tous bien morts. Tu te trouva par contre très chanceuse de tomber sur la blonde qui marchait près de celui-ci. « Que se passe-t-il ? » Tu restais dans l’ombre pour ne pas qu’elle te voit et qu’elle comprenne rapidement ce qui se passait. Tu étais encore qu’une jeune loup-garou et ta transformation n’était pas terminée. Tes talents de chasseuse étaient encore embryonnaires. Tu ne voulais pas avoir à travailler trop fort pour attraper ton repas. « Tu n’as pas à t’inquiéter, je vais te protéger du danger. » Ta voix se voulait mielleuse, rassurante. Elle était plutôt étrange, rauque. Ça ne prenait pas la tête à Papineau pour savoir que le danger n’était pas loin. « Montrez-vous ? Qui êtes-vous ? » Tu n’étais pas chanceuse, tu étais tombée sur une humaine qui posait beaucoup trop de questions. Ta part d’humanité était en train de se faire la malle et il fallait que ton repas tente de la faire réapparaître. Tu décida d’avancer tranquillement vers la blonde pour essayer de réduire l’espace entre elle et toi et qu’elle ne puisse pas se sauver. « Je suis ta sauveuse, celle qui va te libérer. » Tu te retenais à la dernière minute d’ajouter de ta misérable vie d’humaine. Tu ne t’étais pas rendue compte que tu t’étais trop avancé et qu’on pouvait maintenant voir ta silhouette dans ta pénombre. Silhouette qui n’était pas rassurante.

Le chemin pour aller du cimetière jusqu’à l’église était court. Greta n’avait jamais apprécié aller à l’église le dimanche avec ses parents pour cette raison, ils étaient toujours obligés de passer par le cimetière pour y accéder. Voir les tombes les unes après les autres et les prénoms sur les épitaphes l’avait toujours fait frissonner et cela était encore pire lorsqu’ils y allaient durant les mois d’hiver parce que la nuit tombait bien plus vite. Ce soir d’ailleurs, la nuit serait probablement tombée rapidement en raison de la saison et Greta pouvait sentir son corps se raidir sous le froid. Et sous la peur alors que l’animal approchait assez pour que son ombre soit maintenant visible. Il n’y avait plus de doute, ce qui se dessinait possédait des oreilles, quatre pattes, une longue queue et surtout, d’énormes crocs menançants. Si elle avait réussi à adoucir sa voix, Greta était maintenant convaincue qu’il ne s’agissait pas là d’un humain. « Tu n’as pas à t’inquiéter, je vais te protéger du danger. » La blonde avait ravalé sa salive en écoutant la ruse de l’animal qui tentait de l’amadouer. « Je suis ta sauveuse, celle qui va te libérer. » Elle voulait fuir mais quelque chose dans le discours de la bête la faisait tiquer. « Me libérer de quoi ? » avait-elle demandé naïvement tout en entendant les feuilles frémir alors que le loup se montrait. « Je… je dois rentrer dans l’église… le froid est hiémal. » Prétendre souffrir du froid n’était pas la meilleure des techniques mais c’était la seule qu’elle avait trouvé alors que l’adrénaline lui indiquait de courir. Pourtant, à bien y réfléchir, courir serait l’action parfaite pour attirer la proie à se jeter sur elle : si elle aimait chasser, elle n’hésiterait pas à la poursuivre ce qui rendrait son festin encore plus savoureux. « Ne laissez pas la créature prendre le dessus… » Greta parlait prudemment, gagnant du temps alors que ses pas la faisaient reculer. La créature continuait d’avancer mais à un pas encore plus prudent que le sien, et l’écart entre elles augmentait. « Les loups ne se nourrissent pas des humains… » Greta essayait tant bien que mal de trouver les mots qui feraient reprendre le dessus au côté humain du loup-garou, qui montrait encore toutes les caractéristiques de la race à laquelle elle appartenait elle-même.

Tu étais normalement très frileuse. Tu étais le genre de personne à ne pas pouvoir sortir sans avoir un chandail chaud et un foulard pour te cacher le cou même s’il faisait autour de vingt-cinq degrés. Cependant, ce soir-là, tu avais chaud. Tu avais le sang qui te bouillait dans les veines. Tu ne savais pas si c’était à cause de ta transformation qui était bien entamée ou à cause de l’adrénaline que tu ressentais à l’idée de chasser ta première victime. « Me libérer de quoi ? » Tu ne savais pas quoi lui répondre puisque tes paroles n’étaient destiné qu’à la mettre en confiance. Toutes les réponses qui te venaient à l’esprit n’étaient pas exactement rassurantes. Tu décida donc de laisser planer le doute et de continuer à avancer doucement, tout en restant caché le plus possible derrière les pierres tombales. « Je… je dois rentrer dans l’église… le froid est hiémal. » Tu ne pouvais pas la laisser aller se réfugier dans ce lieu. Tu ne savais pas pourquoi, mais tu avais l’impression que tu ne pourrais pas y mettre un pied. Tu perdrais alors ton repas. « Viens me voir à la place, je te réchaufferai. » Tu essayais encore d’avoir une voix rassurante, mais tu avais l’impression que tu échouais lamentablement. Tu étais trop impatiente à l’idée de planter tes dents dans sa chair. « Ne laissez pas la créature prendre le dessus… » Tu te figeas. Tu entendis une petite voix dans ta tête qui te disais d’écouter la femme, qu’elle disait la vérité et que tu pouvais décider de ne pas l’attaquer. Tu reculas d’un pas, mais la bête prit rapidement le dessus. Tu refis un petit pas vers l’avant. « Les loups ne se nourrissent pas des humains… » Un grondement sourd s’éleva de ta gorge. Tu allais lui montrer de quoi se nourrissait les loups. Tu t'élances alors vers l’avant, tentant de l’attraper.

WIN – Tu réussis à te diriger vers Greta, mais tu ne réussis pas à arrêter ton élan et tu passa trop rapidement à côté d’elle pour l’attraper.
SO CLOSE – Tu te pris les pattes dans une branche et tomba juste en avant de Greta.
FAIL – Tu étais trop excitée. Tu ne regardais pas attentivement vers où tu courais et tu entras de plein fouet dans une pierre tombale.

La nuit rendait tout plus effrayant qu’à l’accoutumée, chaque personne qu’elle croisait devenait un ennemi potentiel, voyou ou tueur mais aussi de potentiels vampires ou loups-garou qui se dissimulaient avec aisance parmi les humains. La pénombre masquait aisément leurs caractéristiques et ils pouvaient agir en silence, couverts par la crédulité des plus faibles. Ils devaient tous rester sur leurs gardes mais l'éclipse avait tant duré qu’ils ne pouvaient maintenir la vigilance au plus haut point durant une période aussi longue. Les ruelles, les boutiques, tout pouvait devenir le repère de dangereuses créatures et plus aucun lieu n’était sûr, pas même l’intérieur de leurs logis. Ils n’étaient à l’abri nul part et c’était avec ce sentiment en tête que Greta s’était dirigée vers l’église, où elle savait que les démons ne pouvaient pénétrer. Mais le cimetière, qui ne dérogeait pas à la règle de combien la nuit rendait tout plus effrayant, avait amené un premier obstacle. « Viens me voir à la place, je te réchaufferai. » Une voix, tantôt grave et effrayante, tantôt douce et sereine. Greta tentait d’écouter tout en cherchant à comprendre d’où venait ces mots qui se contredisaient. Pour elle il n’y avait aucun doute, les déformations de la voix, les discours contradictoires, c’était une bête qui tentait de se dissimuler derrière les arbres de la forêt qui surplombait le cimetière. Alors la blonde avait tenté le tout pour le tout, cherchant à calmer la bête qui menaçait de prendre le dessus sur l’humaine, elle appelait une voix pour tenter de faire taire l’autre. L’autre bout du cimetière était resté étrangement calme avant qu’elle n’entende le bruit sourd de quatre pattes qui se dirigeaient à toute allure vers elle : c’était un loup-garou et dans son élan, il l’avait dépassée. La respiration de Greta s’était accélérée et son coeur battait la chamade alors qu’elle s’était tournée pour faire face à la créature. Très vite, elle avait sorti son aconit, qui, heureusement, était immarcescible. « N’approche pas, monstre ! » hurlait-elle maintenant à la bête. Elle reculait, cherchant à faire les quelques pas qui la séparaient de l’église qui se trouvait juste derrière elle.

Si depuis un certain temps tu ne comprenais pas d’où venait ta colère, en ce moment-même tu savais exactement qu’est-ce qui te mettait dans cet état. Tu ne pouvais pas croire que tu avais réussi à manquer ta cible. Pourtant, ce n’était pas si compliqué de sauter et d’attraper un humain. Mais non, toi, il fallait que tu ne sois pas assez capable de te contrôler pour bondir au bon endroit et pouvoir attraper ta première proie. Par chance, vous étiez seul dans le cimetière. Il n’y avait personne d’autre qui avait été témoin de ton échec lamentable. « N’approche pas, monstre ! » Le qualificatif te fit un choc. Entendre le mot monstre de sa bouche et le ton de dégoût ainsi que la peur dans la voix de la blonde te fit basculer et soudainement, le côté humain qui était tranquillement en train de disparaître de toi fit surface faiblement. Assez pour ne comprendre que ce que tu étais en train de faire était mal. Tu ne voulais pas tuer d’humain. Peut-être un chien, un poulet, mais pas un humain tout de même ! De toute manière, tu n’avais plus vraiment espoir de pouvoir mettre la patte sur la jeune fille. Elle était trop proche de l’église et tu savais que tu ne serais pas capable d’entrer à l’intérieur lorsqu’elle y serait. Tu décida donc de laisser tomber cette proie et de te diriger dans un parc où tu aurais plus de chance de tomber sur quelque chose de plus facile à attraper pour te nourrir. Tu lui lanças un dernier regard. « C’est ton jour de chance, mais si je te recroise, je t’assure que tu n’auras pas cette chance deux fois. » Et tu t’enfuis le plus rapidement que tu le pouvais sans t’emmêler dans tes pattes.