I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise

Laoise McLoughlin

When I was young, it seemed that life was so wonderful
A miracle, oh it was beautiful, magical

Pièce d'identité

NOM ≈ McLoughlin, le nom de son père. Même si elle le trouve lourd à porter à cause des mauvais souvenirs qui y sont associés, elle l’a repris après son divorce, faute de mieux. PRÉNOM(S) ≈ Laoise, qui signifie « lumière ». Brigid, d’après la célèbre sainte irlandaise du même nom, l’héritage catholique jusqu’au bout des doigts. ÂGE ≈ 46 ans, née le 26 juin 1973. LIEU DE NAISSANCE ≈ Cork, charmante ville d’Irlande dont elle ne garde quelque quelques souvenirs flous puisqu’elle l’a quittée assez jeune pour Dublin, où elle a grandi. STATUT SOCIAL ≈ Divorcée depuis dix ans après une décennie d’un mariage malheureux dont elle n’a pas voulu, elle a enchaîné les histoires plus ou moins longues, plus ou moins sérieuses, incapable de panser ses blessures suffisamment pour laisser entrer quelqu’un dans son cœur et sa tête. MÉTIER ≈ Artiste peintre reconnue, spécialisée dans les portraits. Avant que sa carrière ne prenne son envol, elle était prof d’art. Pédagogue dans l’âme, elle donne aujourd’hui de son temps à des organismes qui encouragent les enfants défavorisés et les adolescents en difficulté à participer à des activités artistiques. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle. Les hommes l’ont toujours attirée et elle n’a jamais vraiment cherché plus loin. GROUPE ≈ Quarante ans, mode d'emploi. AVATAR CHOISI ≈ Jennifer Connelly.

Les informations en vrac

1973-1988. Laoise est née dans une famille très catholique. D’origine juive, sa mère a abandonné sa religion pour celle de son mari, un fervent catholique qui a toujours appliqué avec rigueur les principes de sa foi. Il s’attendait à ce que son autorité soit reconnue en tout temps et à ce que sa femme joue à la perfection le rôle de l’épouse soumise et parfaite. Elle y serait parvenue sans cette grossesse tant désirée et survenue sur le tard, après des années à prier avec ferveur pour l’arrivée d’un héritier, et qui s’est soldée par un double échec : la naissance d’une fille et une hémorragie quasi fatale qui, en plus de clouer la pauvre femme au lit pendant plusieurs semaines, lui a enlevé la possibilité de retomber un jour enceinte. | Laoise a donc grandi en tant qu’enfant unique dans un foyer qui n’était pas dépourvu d’amour, mais où l’autorité paternelle était difficile à ignorer et se focalisait souvent sur elle. Privés d’un autre exutoire pour leur désir maladif de perfection, ses parents la bombardaient de réprimandes et de commentaires sévères qui lui rappelaient à quel point l’honneur de la famille reposait uniquement sur elle. On lui a répété très tôt qu’elle se marierait un jour à un bon catholique et que le but le plus important de sa vie serait de lui donner des enfants. | À l’étroit dans ce carcan familial rétrograde et réducteur, elle découvre très tôt le pouvoir des livres et la façon dont ils peuvent la transporter dans un autre monde. Elle commence par dévorer tous ceux que ses parents lui permettent de lire (de bons auteurs pieux, évidemment), puis elle s’aventure dans l’inventaire de la bibliothèque publique, élargissant lentement ses horizons d’une découverte à l’autre. Après que son père l’ait surprise à lire Lolita de Nabokov et ait menacé de l’envoyer au couvent si elle ne retrouvait pas le droit chemin, elle devient plus prudente et s’isole dans les toilettes de l’école pour lire tous les bouquins qui l’intéressent sans risquer de se faire prendre.

1989-1990. Elle a seize ans quand son monde entre en collision avec celui d’Aodhan Brennan. Séduite autant par ses grands yeux bleus que par son intelligence, elle a surtout l’impression d’être vivante quand ils se lancent dans de longues discussions littéraires ou philosophiques. Plus souvent qu’autrement, ils sont totalement en désaccord, mais ça ne rend les débats que plus intéressants. Leur amitié se transforme rapidement en une idylle que Laoise réussit à cacher à sa famille grâce à sa meilleure amie, qui accepte de la couvrir pour qu’elle puisse rendre visite à Aodhan. Ensemble, ils découvrent l’amour et s’y abandonnent sans se soucier des conséquences. | Leurs jours de bonheur sont cependant comptés. Peu avant ses dix-sept ans, Laoise se rend compte qu’elle est probablement enceinte. Craignant la réaction de ses parents, elle tente de leur cacher sa condition, mais les nausées fréquentes qui la frappent mettent la puce à l’oreille de sa mère, qui l’oblige à faire un test de grossesse. Forcée de couper les ponts sur le champ avec Aodhan, elle a à peine le temps de lui dire qu’elle est enceinte. | Ses parents la gardent à la maison pendant toute la grossesse. Dès le moment où sa taille de jeune fille commence à s’arrondir, elle n’a plus le droit de sortir et ne voit presque personne. Isolée, elle se réfugie dans sa bibliothèque et, quand elle n’en peut plus de lire, elle se berce longuement en parlant à la petite étincelle de vie qui grandit dans son ventre. Elle s’efforce de lui communiquer tout son amour, sachant très bien que dès que le lien entre eux sera rompu, elle le perdra pour toujours. | Elle donne naissance par un soir glacial de décembre dans un hôpital catholique. L’accouchement est long et difficile. Elle a à peine le temps d’entrevoir le petit Terrence avant que l’infirmière ne l’emporte. Elle ne le reverra jamais.

1991-1997. Dès qu’elle s’est remise physiquement de l’accouchement, ses parents l’envoient dans un pensionnat catholique et ultra strict de Dublin dans l’espoir de la ramener à de meilleurs sentiments et à sa foi. Son horaire est régi par les temps de prière et les cours. Elle étouffe dans cet environnement austère et n’a pas beaucoup d’amies. Malgré tous les efforts de ses parents pour camoufler l’affaire, des rumeurs, certaines plus vraies que d’autres, circulent à son sujet et les autres pensionnaires ne perdent pas une occasion de la ridiculiser. | Isolée, traumatisée par l’expérience qu’elle a vécue, elle ne trouve du réconfort que dans les cours d’arts donnés par Sister Michael, une vieille sœur à l’air revêche et au grand cœur. Elle-même dotée d’un incroyable talent pour la peinture, elle remarque les dispositions artistiques de Laoise et la prend sous son aile. | Au bout de deux ans, Laoise obtient son leaving certificate et rentre chez ses parents. Un peu perdue, elle se cherche, incertaine de ce qu’elle veut faire. Elle finit par s’inscrire au programme combiné en art visuel et en éducation au National Art and Design College de Dublin. Elle obtient son diplôme de justesse, talonnée par ses parents qui insistent pour qu’elle se marie et ne voient pas l’utilité qu’elle finisse ses études si elle est destinée à devenir une femme au foyer pour élever ses enfants.

1998-2002. Son diplôme en main, elle accepte un poste d’enseignante dans un collège privé de Dublin. Elle habite toujours chez ses parents et la pression s’accroît. Elle ne peut plus sortir en soirée sans se heurter à un feu roulant de questions quand elle rentre chez elle. Elle songe à partir, à se prendre un appartement et à vivre seule, mais elle se sent trop fragile pour se retrouver jour après jour dans un petit logement vide et froid. Du reste, elle doute que ça suffise à calmer ses parents. | Elle finit donc par céder et accepte d’épouser Padraig Dunne, le fils cadet des voisins qu’elle connaît depuis qu’elle est toute petite. S’il est épris d’elle, Laoise en revanche ne ressent rien pour lui. Sauf qu’elle sait qu’il a une vision résolument plus moderne des relations homme-femme que son père et, dans les circonstances, ça lui suffit. Elle l’épouse donc pour acheter la paix et retrouver un peu de liberté. | Une petite routine domestique s’installe, rythmée par le travail et les soirées tranquilles qu’ils passent ensemble. Laoise n’est ni heureuse ni malheureuse, elle existe tout simplement. | Jusqu’au jour où elle apprend qu’elle est enceinte. La nouvelle réveille en elle des souvenirs pénibles et fait remonter de vieilles angoisses. Terrifiée, elle n’arrive pas à s’imaginer donner naissance une deuxième fois. Elle envisage de chercher une clinique d’avortement illégale, mais elle repousse cette idée, horrifiée d’y avoir même pensé. Quand, au bout de quelques semaines, elle perd le bébé, elle est tellement soulagée qu’elle se jure de ne jamais avoir d’enfants. Même si ça la dégoûte d’agir comme ça, elle ne veut pas mettre au monde un enfant qu’elle ne saurait pas aimer. | Elle réussit de peine et de misère à convaincre son médecin de lui donner la pilule contraceptive et la prend en secret, incapable de révéler ses angoisses à son mari qui finit par se résigner à l’infertilité de sa femme.

2003. Nora est atteinte d’un grave cancer des poumons et dépérit rapidement. Encouragée par Padraig, Laoise prend quelques semaines de congé et retourne s’installer chez ses parents pour s’occuper de sa mère, qui est trop faible pour se déplacer et garde le lit, en plus d’effectuer des séjours fréquents à l’hôpital. | Ce retour dans la maison de son enfance est difficile, d’autant plus qu’elle est tout le temps à couteaux tirés avec son père, qui surveille de près la façon dont elle s’occupe de Nora sans pour autant mettre la main à la pâte. Elle doit faire de gros efforts pour tenir son bout face à lui, habituée comme elle l’est de s’aplatir devant sa volonté depuis qu’elle est gamine. | Après une confession étonnante où elle s’excuse de ne pas avoir su tenir tête à son mari pour appuyer sa fille et révèle quelques renseignements sur Terrence à Laoise, Nora s’éteint pendant la nuit, tandis que Laoise dort à ses côtés dans un fauteuil et son mari, à l’étage, dans le lit conjugal.

2008. Profitant d’une rare journée de congé pour se balader sur le campus de Trinity College, Laoise tombe par hasard sur Aodhan à la bibliothèque. Une fois la surprise passée, ils décident d’aller prendre un verre ensemble. Malgré un léger malaise, ils renouent rapidement et se racontent leur vie respective. Pour la première fois depuis des années, elle a l’occasion de parler de son fils et de la déchirure qu’elle a vécu en le donnant en adoption. Il est marié, elle aussi. Il est heureux en amour, elle ne l’est pas vraiment. Lorsqu’ils se quittent cet après-midi-là, ils sentent tous les deux que ce sont de nouveaux adieux, pour de bon cette fois. | Cette rencontre secoue Laoise et la tire de la torpeur dans laquelle elle s’était enfoncée au fil des années. Tout à coup, ce mariage de raison qu’elle tolérait très bien la veille lui paraît insupportable. Elle ne peut s’empêcher de se demander à quoi ressemblerait sa vie si elle avait tenu tête à ses parents pour l’enfant et pour le mariage. Une semaine après avoir vu Aodhan, elle se confie à Padraig, lui raconte toute l’histoire et lui révèle son secret. Blessé, il lui demande de partir dès que possible. Elle démissionne de son emploi et achète sur un coup de tête un aller simple pour le Canada, en souvenir des moments de liberté qu’elle a connus là-bas quand, gamine, elle était allée rendre visite à sa cousine.

2009-2015. Un peu au hasard, elle s’établit à Vancouver. Elle cumule les petits boulots ingrats – serveuse, barmaid, caissière, femme de ménage – pour gagner de quoi survivre et, le soir, elle s’adonne à la peinture dans le petit studio qui lui sert à la fois de maison et d’atelier. Elle peint avec une passion qu’elle n’avait pas connue depuis ses années de pensionnats et passe souvent des nuits blanches devant ses toiles. | L’un de ses collègues propose de lui monter un petit site Web sur lequel elle pourrait vendre ses œuvres. Comme elles s’accumulent dans tous les sens dans son appartement et qu’elle ne sait plus où les mettre, elle accepte. À sa grande surprise, les premières s’envolent comme des petits pains chauds. Elle finit par être découverte par une galerie réputée de Vancouver qui lui commande une exposition. | Au bout des quatre ans de séparation exigées par la loi irlandaise, elle obtient finalement le divorce. Finalement libérée de ses dernières chaînes, elle passe la nuit sur la plage à pleurer son soulagement et à se demander ce qu’elle veut faire maintenant qu’un monde de possibilité s’ouvre à elle.

2015-2018. Son nom a pas mal circulé dans le milieu artistique international et son travail est reconnu. Ses toiles se vendent bien et à bon prix, ce qui lui permet de vivre à temps plein de son art. Même si elle a toujours son pied-à-terre au Canada, elle voyage beaucoup un peu partout dans le monde à la recherche d’inspiration. | Entre deux commandes, elle donne bénévolement de son temps à des organismes qui encouragent les gens ayant vécu des traumatismes à s’exprimer par l’art.

2018-2019. Lors d’un examen de routine, son médecin remarque une bosse sur son sein droit. Elle passe une biopsie et le diagnostic tombe peu de temps après : cancer du sein, stade II. | Elle subit une ablation des deux seins, par prudence, même si le gauche n’est pas touché. S’en suivent une série de traitements de chimiothérapie et de radiothérapie qui la mettent à terre. | Elle accepte mal sa maladie ainsi que la fatigue et les autres symptômes désagréables qu’elle lui apporte. Elle se sent seule, assez pour se laisser convaincre de chercher finalement à renouer avec le fils qu’elle a dû donner en adoption. | Elle réussit à le retracer. Il a été adopté par une famille de Galway, tout ce qu’il y a de plus parfaite. Un couple marié depuis des années, incapable d’avoir un enfant, qui s’était finalement tourné vers l’adoption. Elle trouve le courage de communiquer avec lui, mais il lui a fait comprendre qu’il ne voulait rien savoir d’elle. Il l’a même plus ou moins accusée d’utiliser sa maladie, dont elle lui avait parlé pour expliquer pourquoi elle tentait d’entrer en contact maintenant, pour le manipuler. | Quelques mois après avoir officiellement été déclarée en rémission, elle achète sur un coup de tête un billet pour l’Australie, où habite sa cousine. Elles ne se sont pas vues depuis des années, mais c’est la seule famille qui lui reste et elle a envie de renouer avec elle.

Fait divers. Elle s’en veut profondément d’avoir capitulé sans essayer de se battre pour garder son fils. | Elle écrit des lettres à Terrence depuis sa naissance. Elle ne pensait jamais les lui remettre un jour, mais ça lui faisait du bien de le faire. | Elle a rejeté l’église catholique et s’oppose farouchement à son joug (ou à celui de n’importe quelle religion) sur ses fidèles. Depuis quelques années, elle songe même à faire une demande d’apostasie. | Cependant, elle croit toujours en l’existence d’une puissance supérieure. Elle lui parle souvent, généralement pour se confier, mais aussi pour l’engueuler quand elle en a trop sur le cœur. | Pendant la maladie de sa mère, elle a lu avec un malin plaisir Harry Potter au vu et au su de son père, sachant très bien que c’est le genre de livres qu’il lui aurait interdit de lire quand elle était gamine. | Même si elle aime se faire belle et se mettre en valeur, elle n’est pas toujours très coquette. Il n’est d’ailleurs pas rare de la voir errer dans les commerces du quartier, de la peinture au bout du nez et des taches de couleur partout sur ses vêtements, à la recherche d’inspiration. | Pendant des années, elle a porté au cou un médaillon dans lequel se trouvait une mèche de cheveux bouclés que l’infirmière lui a remise en cachette avec le bonnet de naissance de Terrence. Depuis le jour où son fils l’a brutalement rejeté, toutefois, elle l’a retiré et l’a rangé dans la boîte où elle conserve les lettres qu’elle lui a écrites. | Elle ne parle plus à son père depuis son départ pour le Canada. Il a très mal vécu sa séparation et l’a abreuvée d’injures. Elle a décidé qu’elle ne lui donnerait plus jamais d’emprise sur sa vie. | Avec ses années d’exil, son accent irlandais s’est quelque peu dilué, mais il revient en force quand elle s’énerve. | Féministe, elle fait fréquemment des dons à des organismes qui appuient le droit des femmes. Elle a aussi participé à quelques manifestations pour le droit à l’avortement en Irlande il y a quelques années. | C'est un oiseau de nuit. Elle préfère l’obscurité et le calme nocturne au brouhaha du jour. Et encore plus en Australie, où la chaleur lui paraît souvent insupportable. | L’un de ses élèves lui a fait découvrir le groupe Ghost. Elle a tout de suite été séduite par leurs mélodies et elle s’amuse énormément de leur pseudo-satanisme, qui lui semble être un excellent moyen de faire un doigt d’honneur métaphorique à l’éducation religieuse qu’elle a reçue. Elle ne perd d’ailleurs jamais une occasion d’assister à l’un de leurs concerts.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle SID, mais appelez-moi ADRIENNE. J'ai 24 ANS, et je viens du CANADA. J'ai découvert 30YSY grâce à J'EN AI ABSOLUMENT AUCUNE IDÉE, et j'ai cédé à m'inscrire parce que LE SCÉNARIO DE LAOISE ÉTAIT MAGNIFIQUE ET IRRÉSISTIBLE. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) TOUT LE TEMPS. Mon personnage est un SCÉNARIO DE @"TERRENCE OLIVER" ET D'@"AODHAN BRENNAN". Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et JE VOUS AIME BEAUCOUP TROP, 30Y C'EST LA VIE I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 1949770018

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Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>jennifer connelly ≈</pris> laoise mcloughlin

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God, where the hell are you hiding? My hands are in the air and I'm excited. I've been on the run, so I'm not coming Sunday. It's alright, I'll probably talk to you at midnight. God, I could never be like you. I can't change, I can't change and I don't want to. I've been on the run, so I'm not coming Sunday. It's alright, I'll probably talk to you at midnight. • midnight, tyler glenn.

Il était une fois, mon histoire

But then they sent me away to teach me how to be sensible
Logical, oh responsible, practical

Carrée, la pièce n’est pas très grande. Les murs blancs seraient d’un ennui mortel s’ils n’étaient pas recouverts d’aquarelles gondolées et de petites toiles multicolores. Au centre de la chambre se trouve un lit sur lequel est installée Laoise avec, à ses côtés, une valise ouverte et remplie de vêtements soigneusement pliés. Sur ses genoux, une pile de feuilles éparses. La brune lisse d’une main nerveuse la première, un feuillet jauni qui semble plus mal en point que les autres. Cette lettre, elle n’a pas besoin de la lire. C’est la première qu’elle a écrite à son fils, quelques semaines après qu’on le lui ait arraché. Elle la connaît par cœur, saurait en réciter jusqu’à la moindre virgule. Elle se revoit coucher ces mots sur le papier, assise sur son petit lit dur au pensionnat, à la lumière d’une lampe de poche subtilisée dans un magasin de babioles durant l’une de ses sorties pour ne pas attirer l’attention de ses compagnes de chambre.

Terrence,

Tu ne liras jamais cette lettre, mais au fond ce n’est pas vraiment pour toi que je l’écris. C’est pour moi, égoïstement, pour immortaliser ma peine et mes souvenirs. J’ai déjà l’impression que tout ce qui m’est arrivé n’est qu’un rêve et je ne veux pas t’oublier.

Tu es né un 26 décembre. Mon petit miracle de Noël.

Le travail durait depuis presque quarante heures, je n’avais même plus l’énergie de crier la douleur qui me déchirait les entrailles. À part l’infirmière qui observait froidement l’accouchement, il y avait ma mère qui, tandis qu’elle me tenait la main et caressait mon front moite de sueur, me soufflait que si je souffrais autant, c’était pour expier mon péché.

Dans le coin de ma chambre, une statuette de la Vierge me regardait d’un œil bienveillant. J’imagine qu’elle devait servir à rappeler aux filles perdues comme moi à quel idéal aspirer, mais elle m’a été d’un étrange réconfort. Peut-être parce qu’elle me rappelait toutes ces fois où ton père et moi avons débattu de son rôle et de ses pouvoirs, brandissant notre foi divergente comme une arme qui nous rapprochait au lieu de nous éloigner.

Je ne saurais t’expliquer la joie immense que j’ai ressentie quand ton premier cri a fendu l’air. Je me suis mise à sangloter et, alors que l’infirmière t’emportait loin de moi, mes larmes de bonheur se sont transformées en larmes de rage et de tristesse.

J’ai à peine eu le temps d’entrevoir ton petit visage fripé et une minuscule main. J’aurais tant voulu te prendre dans mes bras, te bercer et t’embrasser au moins une fois, t’examiner sous toutes tes coutures pour me rassurer, voir que tu étais en vie et en bonne santé.

L’infirmière m’a donné ton bonnet. C’est tout ce qu’il me reste de toi. Quand j’ai trop mal, je le glisse sous mon oreiller et ça m’aide à dormir. Je ne sais pas où tu es, mais je m’accroche à l’espoir que tu vas bien.

Sache que je t’ai aimé alors que tu grandissais dans mon ventre, petite cacahuète née d’un amour interdit mais bien réel, et que je t’aimerai pour toujours, même si je ne te connaîtrai jamais.

Mammy xoxo

Avec révérence, elle écarte cette première lettre. Elle parcourt du regard la prochaine, écrite quelques mois plus tard.

Je me sens tellement mal ici, tellement à l’étroit. J’étouffe.

Parfois, j’ai envie de mourir. Dans ces moments-là, je m’accroche à ton souvenir.

Tu mérites mieux qu’une mère qui t’abandonne deux fois.

Si un jour tu cherches à me retrouver, je ne veux pas que tout ce qu’il te reste soit une pierre tombale.

N’ayant pas tellement envie de replonger dans cette période sombre de sa vie, elle ne lit pas la dizaine de feuillets suivants sur lesquels elle a consigné ses malheurs de pensionnaire, parfois des broutilles d’adolescente…

Deirdre a encore fouillé dans mes affaires, je sais qu’elle veut me voler les bonbons que Mammy m’a apportés à sa dernière visite.

…mais plus souvent qu’autrement, de véritables angoisses existentielles trop lourdes pour les épaules d’une enfant.

Mammy pense que Padraig va demander ma main à Da. Ils veulent absolument que je me marie et que j’aie des enfants. Je ne comprends pas pourquoi ce qui était sale, honteux, inacceptable, il y a un an et demi leur paraît idéal aujourd’hui.

Au fil des lettres, son écriture change et mûrit, passe des rondeurs enfantines à une version très semblable mais un peu plus fine, un peu plus contrôlée. Elle tourne les feuilles une à une jusqu’à ce que l’une d’entre elle, datée du 2 septembre 2003, attire son attention.

Terrence,

Mammy est morte.

Étrangement, ce n’est pas ça qui m’a fait un choc. Elle était très malade et, comme un peu tout le monde, je m’attendais à ce qu’elle rende l’âme bientôt. Elle ne souffre plus maintenant.

Non, ce qui m’étonne ce n’est pas qu’elle soit morte, mais ce qu’elle m’a dit.

Depuis le jour de ta naissance, elle ne m’avait jamais reparlé de toi ou de ce qui m’est arrivé. Imagine donc ma surprise lorsqu’elle m’a pris la main hier et s’est excusée de ne pas s’être battue pour moi. Pour nous.

Elle aurait voulu te garder elle aussi. Elle était prête à t’élever comme si tu avais été son propre enfant, mais Da n’a pas voulu.

Alors elle a baissé les bras. Et elle t’a arraché aux miens.

Je ne sais pas si je lui en veux ou pas. Je la comprends au fond. Ce n’est pas facile de s’opposer à la volonté de Da, et encore à moins celle de Dieu, qui est toujours d’accord avec lui, évidemment.

Je ne me suis pas battue non plus. De nous deux, c’est moi qui aurais dû sortir les griffes.

Elle m’a donné le nom de l’orphelinat où tu as vécu. Et elle m’a dit que tu as été adopté par une famille irlandaise. Elle ne savait rien d’autre.

Je suis heureuse de savoir qu’à défaut de connaître ta mère, tu connaîtras au moins ta patrie, même si je souffrirai toujours de ne pas être celle qui t’aura appris à l’aimer.

Laoise

Quelque part en cours de route, elle ne sait pas exactement quand, elle a commencé à signer ses lettres de son prénom. Une mère peut-elle être une mère si elle n’a jamais tenu son enfant? Elle n’a toujours pas trouvé de réponse satisfaisante à cette question. La gorge nouée, elle arrive à la dernière missive de la pile. Ces dernières années, elle trouvait de moins en moins le courage d’écrire.

Cher Terrence,

Tu auras 25 ans demain et moi je célèbre Noël seule avec mes pinceaux et la bouteille de chardonnay que je bois à ta santé.

J’essaie de m’imaginer à quoi ressemble ton existence.
As-tu rencontré la femme de ta vie? J’espère que oui. C’est long, vivre sa vie tout seul.

Peut-être que tu as des enfants. Sans doute que lorsque tu leur parles de ta mère, tu penses à cette femme qui t’a vu grandir à ma place. Si c’est le cas, je ne t’en veux pas. J’en suis même heureuse, parce que ça veut dire qu’elle t’a aimé.

C’est tout ce que je t’ai toujours souhaité, tu sais.
De l’amour. Tout l’amour que je n’ai pas pu te donner.

Possible que tu sois toujours célibataire aussi. C’est vrai que tu es encore jeune, tu as encore tellement d’années devant toi.

Alors peut-être que tu te concentres sur ta carrière. Que tu es devenu médecin, avocat, ingénieur… En vérité, je crois que si la génétique a moindrement un rôle à jouer dans nos goûts et nos talents, tu t’es probablement tourné vers les arts.

Où que tu sois, quoi que tu fasses, j’espère que tu célèbres ton quart de siècle en grand, entouré des gens qui te sont chers.

Moi, je trinque à ton bonheur.

~~Mammy~~ Laoise

Les dernières phrases se brouillent à travers ses yeux embrumés de larmes. De ses mains tremblantes, elle réunit tant bien que mal les feuilles et les glisse dans l’enveloppe où elle les conserve depuis des années. Du bout des doigts, elle essuie les gouttelettes qui perlent au coin de ses paupières avant d’attraper son portable qui traînait à quelques centimètres sur sa droite. Sur l’écran, le dernier mail de Jaimie est toujours affiché. En reniflant, elle le relit une énième fois.

Chère Laoise,
Le quartier de l'aéroport n'est pas des plus agréables. Pourquoi ne viens-tu pas à la maison le temps de trouver mieux ? Il te sera plus facile de chercher un logement une fois sur place. De plus, j'ai une chambre d'ami et me ferais une joie de t'accueillir. Quand arrive ton avion ?
A très bientôt,
Jameson.

Elle ignore à quoi ressembleront leurs retrouvailles après tout ce temps. Il y a des années qu’elles ne se sont pas vues et qu’elles échangent des nouvelles au compte-gouttes. Et puis, elle lui a menti. Elle lui a dit qu’elle venait à Brisbane pour le travail. C’est faux, évidemment. Elle ne se rend pas à l’autre bout du monde pour agrandir son réseau de contacts ou chercher l’inspiration pour une nouvelle série de toiles. Elle a menti à Jameson, mais c’est parce que qu’elle se voyait mal lui dire la vérité. Que, du jour au lendemain, le Canada a cessé d’être son pays d’adoption pour redevenir une terre étrangère. Que, pour la première fois depuis qu’elle a quitté Dublin, elle a eu le mal du pays. Que ce n’était pas vraiment l’Irlande qui lui manquait, mais sa famille, et qu’elle est la seule famille qui lui reste. Que d’avoir été obligée d’accepter qu’elle n’aurait jamais de relation avec son fils l’a fragilisée plus qu’elle ne le voudrait et qu’elle a besoin de soutien. Heureusement, elles ont toujours eu ce lien fort, cette connexion de l’âme que rien n’affaiblit, ni le temps, ni la distance. Rassurée, Laoise inspire profondément et se redresse. Elle remet les lettres à leur place, dans cette petite boîte dorée qu’elle traîne partout avec elle depuis des années. Mais pas cette fois. Le regard plein de détermination, elle la replace sur la petite étagère qu’elle occupe depuis toujours. Si elle espère vraiment réussir à mettre tous ses mauvais souvenirs derrière elle, elle doit d’abord larguer les fantômes qui l’ancrent dans le passé depuis si longtemps. Satisfaite, elle se détourne pour fermer et attraper sa valise. Bagages en main, elle sort de la chambre et éteint la lumière sans regarder en arrière.

God, where the hell are you hiding? My hands are in the air and I'm excited. I've been on the run, so I'm not coming Sunday. It's alright, I'll probably talk to you at midnight. God, I could never be like you. I can't change, I can't change and I don't want to. I've been on the run, so I'm not coming Sunday. It's alright, I'll probably talk to you at midnight. • midnight, tyler glenn.

QUOIIIIIIIIIII !!!!!???????? :shocked:

Ill and doomed

King raccoon ☽ Let's pick the truth that we believe in like a bad religion, tell me all your original sins. So many questionable choices. We love the sound that our voice makes. Man, this echo chamber's getting loud. Let's just watch the world burn, thinking about each other.

Invité Invité

MAMANNNNNNNN VMODJGMJDMJDFGDFKH;FGH
ok. Je -
maman ... I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 4014933344

si tu savais comme on est contents que tu joues Laoise et qu'elle ait tapé droit dans ton coeur I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 3606011672

I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 3606011672

j'ai tellement hâte de rp avec toi sous cette forme, les feels sont déja tellement palpables sur skype jpp XDDD alors imagine ingame. Je te souhaite la bienvenue même si tu es ici chez toi et je me répète mais... MAMAN I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 674657830

I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 674657830

(t'es belle !!!! - la plus parfaite des mamans I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 2396639051

)

Invité Invité

L'autre idiot s'est évanoui, du coup je viens te souhaiter la rerebienvenue à la maison avec Calie, ma chérie. I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 206649278

I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 206649278

J'espère que tu auras autant de plaisir avec ce nouveau personnage. I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 394614564

*high five de femmes fortes* I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 133089928

Invité Invité

Quel choix I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 2340009788

Re bienvenue :l:

Invité Invité

(rere)Bienvenue

J’AIME TROP TA PLUME I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 206649278

(mais c’est pas nouveau) ET CE PERSONNAGE I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 1949770018

(ça c’est un peu nouveau mais je te l’avais déjà dit quand même I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 4251317097

). J’adooore tout ce que tu as écrit pour l’instant et je viens de réaliser que Laoise et Jameson ont encore plus de points en commun que je ne le pensais I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 206649278

J’ai vraiment hâte de lire la suite et de jouer leurs aventures en RP I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 199959295

Bienvenue officiellement avec cette irlandaise renversante :l:

(c’est Aodhan et Terry qui en ont de la chance !)

follow in no footsteps listen for the true guides

The river's a hymnal and the leaves are applause. Trees sing in whispers with the wind pulling their arms. Hold still and listen, your hand on my heart. If you need them these beacons will lead you back to the start.

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I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 224775235

La dose d'amour que tu m'envoies au réveil I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 2340009788

Je suis tellement ravi de te voir débarquer sous cette nouvelle forme (le TC I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 3956312242

le TC !!)
Tout ça promet des feels à n'en plus finir et j'ai méga méga méga hâte de commencer à RP I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 371680844

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ELLE EST LAAAA !!!! I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 565115192

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I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 1258731332

Encore une fois merci de t'être intéressé à ce scénario, je sais qu'il est entre de bonnes mains I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 206649278

Et oui @Jameson Winters toutafé I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 3217047551

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Re bienvenue :l:

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ReBienvenue à la maison I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 3518815507

Re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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rebienvenue parmi nous et bonne chance pour ta fiche
super choix de scénario tu fais des heureux

Rebienvenue parmi nous ! Tu vas bien t’amuser avec ce nouveau personnage I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 3290930861

Bon courage pour terminer ta fiche et tu sais où nous trouver si tu as besoin ! I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 763064237

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Bienvenue ! I'm learning to be brave in my beautiful mistakes ♥ Laoise 662981832

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