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 You're damn crazy

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Savannah Williams
Savannah Williams
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Présent
ÂGE : 34 ans
SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Célibataire
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
LOGEMENT : #218, BaySide
You're damn crazy Cig5
POSTS : 14749 POINTS : 520

TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
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Camil#1 Milena#1 Elijah#2 Ginny#4 Penelope#2 Malik#4 Hector#1 Ugo#4 Cade#29 & Milena#2 Evan#7


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2012Harold#1 Harold#2
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INSCRIT LE : 10/05/2018
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Message(#) Sujet: You're damn crazy You're damn crazy EmptyMar 10 Oct 2023 - 21:44




"T'es bonne" Un message qui était parvenu à me faire relever les sourcils dans un premier temps, avant que ne s'y ajoute une longue liste de messages plutôt similaires dans les jours suivants. Le procédé est souvent le même. De la drague, une première approche, assez médiocre, voire carrément négligée, j'avais pourtant connu des avances parfois douteuses, mais là, on touchait clairement le fond. Si dans un premier temps, j'avais préféré ignorer chacune d'entre elles, la récurrence et mon impatience avaient fini par avoir raison de moi, et bien vite, j'avais répliqué, cherchant à savoir d'où venait cet engouement soudain pour ma personne auprès de plusieurs "inconnus". Aucune réponse qui ne me mette sur une quelconque piste, c'est à peine si on me raccrochait au nez lorsque le son de ma voix parvenait à mon interlocuteur. Était-ce un canular? Une vengeance mise en place pour me rendre complètement folle? Une façon de s'attaquer à la famille Williams face au scandale qu'a provoqué l'un d'eux? A cela s'ajoutent quelques messages subtiles qu'il m'est difficile de déchiffrer, quand bien même je parviens à passer outre les fautes d'orthographe. Jusqu'à ce que l'un d'eux se montre plus naïf et bavard que les autres. "T'as c'que tu m'as refilé l'autre soir? J'ai besoin de la même chose"  Je me mordille la lèvre, ayant bien rapidement décelé ce genre de phrase bateau, souvent employé pour le manque que peut provoquer drogues et autres substances du genre. Quelques secondes que je m'accorde avant de répondre par message «J'suis désolée mon grand, mais va falloir être plus précis» Visiblement, la politesse et le respect ne m'ont pas aidé jusqu'à présent, autant changer de fusil d'épaule et me montrer plus familière.  La réponse ne se fait pas attendre, et suscite sans un flot d'émotions ingérable lorsque mes yeux se posent sur l'écran éclairé de mon téléphone « Fais pas chier Ana, tu sais de quoi j'parle» ANA.ANA! Un surnom qui ne peut rien avoir d'une pure coïncidence, puisqu'il s'agit du même que celui de ma propre sœur, junkie, en marge de la société. Le genre je fais ma vie comme je l'entends, allez tous vous faire foutre. Le genre capable de filer mon propre numéro pour ne pas se faire emmerder par les petits merdeux du coin. Je ne me souviens pas de la dernière fois que nous nous sommes croisées, puisque nous éprouvons un besoin mutuel de nous fuir plutôt que de partager le même oxygène. C'est une règle, même. Moins nous nous voyons, mieux nous nous portons. Un adage qui ne fonctionne définitivement pas ce soir alors que ma cadette semble vouloir faire des siennes, optant une fois encore pour son amie de toujours, alias Provocation.

Au volant de ma voiture, je cherche à me souvenir de qui est capable de me mettre dans un tel état, et la réponse est incertaine. Il faut dire que le niveau est particulièrement élevé chez les Williams, et que chacun de mes frères et soeurs se battent pour la première place du podium. Les récentes frasques de Saül étaient normalement suffisantes pour alimenter ma soif de changer de nom pour encore quelques mois, pourquoi fallait-il que la plus jeune fasse des siennes, si ce n'est pour attirer davantage l'attention qu'elle a perdu en cours de route par son prédécesseur? Je m'arrête devant la façade de ce bar, enseigne dans laquelle la jeune prodige s'est vantée de travailler auprès de ma mère. L'endroit paraît calme, à la limite du bien trop calme pour une femme aussi tempétueuse qu'Ana. Mais soit. Je passe la porte en bois, et une clochette retentit par ce simple geste, ramenant tous les regards sur ma propre personne. Seigneur. Le coin des habitués, pour sûr, et j'ai l'air d'une parfaite intru dans ce cadre pour le moins vieillot, ou la même d'âge tourne autour de la cinquantaine, si ce n'est plus. Je me pince les lèvres, cherchant à oublier le côté tape à l'oeil que je peux naturellement dégagée par des critères physiques amplement recherchés, blonde aux courbes pulpeuses. C'est en me raclant la gorge que je me dirige vers le comptoir, priant pour qu'aucun de ces vieux pervers ne m'interceptent en cours de route et me mettent une main aux fesses. Une petite brune qui se tient derrière le comptoir, le nettoie avec une certaine nonchalance. «Hm…Excusez moi. Bonsoir» Un sourire pour tenter de mettre les formes, malgré que ça bouillonne en moi. «Vous pouvez m'dire si Ana travaille ce soir?» La réponse me semble presque évidente. Si je n'ai pas intercepté la jolie blonde avec virulence, et saccagé tout ce décor, c'est qu'elle ne se trouve pas dans les parages. «Ana?» Je fronce les sourcils, me demandant un instant si ma sœur serait capable de se faire appeler sous un autre nom pseudonyme juste pour le fun. Chose pas tout à fait impossible quand on y pense. « Anastasia? Une blonde, assez caractérielle» Je pèse mes mots, parvenant à prendre sur moi pour contenir des termes bien moins élogieux. Pour autant, aucun sourire ou expression naissante sur son visage.  «Y a jamais eu d'Ana ici… On préfère les brunes dans le coin» Ca a le mérite d'être clair. Je souris de la façon la plus hypocrite qu'il soit « Ouais, je vois»,Je la remercie, chassant l'envie  soudaine de la jouer petite peste, j'ai clairement d'autres priorités ce soir.

Mon poing s'abat sur la porte de son appartement, cherchant à la faire trembler de toutes mes forces pour attirer son attention. Une voisine qui passe dans le coin me dévisage un instant, alors que je m'efforce de lui adresser mon sourire le plus innocent qu'il soit. La porte s'entrouvre, et les traits familiers de ma cadette suffisent à me faire serrer les dents. Dans un geste aussi imprévisible que virulent, mes doigts viennent taper dans la cigarette, si c'en est bien une , qu'elle tient entre ses lèvres, la faisant voler au passage. «Pardon»Je ne suis pourtant pas désolée, j'essaie juste de faire diversion alors que je profite d'avoir détourné son attention pour m'introduire dans son appartement. Mes yeux balayent un instant l'endroit, cherchant certainement  à deviner le quotidien qu'elle mène entre ces murs. « Tu bosses pas ce soir?» demandai-je finalement, attendant avec impatience le premier mensonge de la soirée.

@Anastasia Williams





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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyMer 11 Oct 2023 - 16:31



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@Savannah Williams - octobre 2023, fortitude valley

Rares sont les moments, dans la vie d’Ana, où les décisions sont prises en fonction des dictats de sa conscience. Trop détachée des conséquences, pas franchement intéressée par son sort ou celui d’autrui, le tout matérialisé dans un je-m’en-foutisme constant la voyant évoluer en improvisation perpétuelle, au gré du vent et des envies, pourvu qu’elle puisse marcher en dehors des lignes qu’on ne cesse de vouloir lui imposer. Elle possède un talent indéniable afin de se délester du poids des problèmes qu’elle provoque, autant que de ceux qui viennent dans sa direction, bien souvent au dépens des personnes encore assez folles pour accepter sa compagnie. Sa boussole morale est complétement détraquée, les indications qu’elle fournit biaisées au point de s’adapter à ses besoins plutôt qu’à la réalité des événements. Image rebelle que l’Italienne renvoie au monde, la faisant passer pour une personne incapable de se soucier de qui que ce soit. Pourtant, cette conscience, elle la titille depuis peu. Et le traitement habituel, consistant simplement à l’ignorer jusqu’à voir disparaître la sensation, ne semble pas fonctionner comme il le devrait. Le message d’Auden, celui où il dit s’en faire pour Savannah, traîne dans un coin de son esprit sans jamais se faire la malle. Qu’il prenne la peine de lui écrire malgré l’état délétère de leur relation, en lâchant l’information durant cette énième tourmente familiale, indique le sérieux de l’inquiétude. Si elle avait une attitude classique, Ana, elle aurait envoyé un message à sa sœur, ou elle aurait fait l’effort de se déplacer dans l’optique de s’enquérir du réel état de celle-ci. Une idée d’une telle simplicité qu’elle ne l’effleure même pas, non, à la place, c’est tout un stratagème qu’elle invente au milieu d’une soirée dont l’intensité laisse à désirer, suffisamment pour qu’elle ait le temps de se faire un tête-à-tête avec ses pensées. Des types viennent l’aborder à plusieurs reprises, sans doute avec l’objectif ultime de la foutre dans leur lit, flattant son besoin d’attention omniprésent, même si elle est loin de posséder le caractère le plus agréable, Ana, son physique l’est sans conteste, lui. Elle a pour habitude de les envoyer chier, l’ensemble de ces prétendants occasionnels, mais pas cette fois. La blonde enfile son plus beau masque de sympathie, troque l’usuelle mine renfrognée contre un sourire charmeur, distille des rires tout ce qu’il y a de plus faux et tient des conversations en feignant d’être intéressée par les récits ayant certainement vocation à l’impressionner. Mascarade digne d’une actrice de renom au bout de laquelle elle récompense ses interlocuteurs par une suite de chiffres. Le numéro qu’elle procure à chacun d’entre eux n’est pas le sien, là est toute la subtilité, clé de voûte du plan élaboré sur l’instant, mais celui de Savannah. Dans son esprit marginal, elle est persuadée que l’idée frôle la perfection, et que tous les messages libidineux que son aînée va recevoir finiront par l’aiguiller vers la responsable, si elle décide de jouer le jeu un minimum en cherchant la cause du dérangement. Ce n’est rien d’autre que sa version bancale d’une bouteille à la mer, un moyen de satisfaire son sursaut de conscience.

Son rythme de vie est approximatif, plus souvent éveillée sous les lueurs de la lune que baignée par les rayons du soleil, comme à l’instant, où elle quitte les bras de Morphée dans ce qui s’apparente être la fin de journée. L’extravagance est laissée en arrière-plan dans la solitude de son appartement, la routine matinale amorcée en même temps que l’astre solaire s’effondre en direction de l’horizon. Une douche bien trop longue avant d’enfiler un t-shirt oversized accompagné du premier short qu’elle attrape dans l’armoire, un café à la qualité douteuse avec lequel elle se brûle en laissant échapper une flopée d’insultes, pour finalement se poser face à une feuille, du tabac et un peu d’herbe sciemment placés sur la table basse. Un moment de concentration afin de subtilement mélanger les éléments et de confectionner un joint directement placé entre ses lèvres. À peine le temps de l’allumer et de tirer dessus une première fois qu’on tambourine à sa porte sans retenue aucune. Tentative d’esquive, pas de réponse instantanée, aucun mouvement initié avant que le vacarme ne recommence une seconde fois. Il ne s’agit définitivement pas d’une personne prête à foutre le camp facilement. L’Italienne se lève, les yeux au ciel qu’on vienne la déranger. Tout juste a-t-elle le temps d’ouvrir la porte et de distinguer les traits de Savannah que tout s’enchaîne, sans lui donner l'occasion d’en placer une, dans un geste de la main millimétré, la nouvelle venue vient déloger le joint encore callé entre ses lèvres, l’envoyant un peu plus loin sur le sol. « T’es conne ou c’est comment ? » Faut pas s’inquiéter, entre elles, ça sonne comme un bonjour des plus normaux. La distraction fonctionne, Ana préférant aller ramasser l’objet plutôt que de garder son attention sur l’aînée, qui en profite pour s’introduire à l’intérieur. Elle lâche un soupir lorsqu’elle s’en rend compte, bien sûr, qu’à choisir, elle aurait préféré une brève conversation sur le pas de la porte plutôt que la prise de tête qui s’annonce, car elles sont incapables de partager la même pièce sans que la discussion ne monte irrémédiablement dans les tours. Merde, qu’elle pense instinctivement face à la question lui étant adressée. Avant de pouvoir y répondre, faudrait déjà qu’elle se souvienne du dernier bobard mis en place concernant sa vie professionnelle, en plus d’espérer qu’il soit raccord avec ce que Savannah a pu entendre. « T’es un putain d’agent de probation maintenant ? » Elle essaye de s’acheter du temps avec pour objectif de rassembler ses pensées. Un job dans un bar, il lui semble, sûrement le truc bateau et passe-partout sur lequel on ne doit normalement pas lui poser trop de questions. « J’suis en repos, ça t’convient comme réponse ? » La justification paraît crédible, vue qu’Ana ne possède pas l’information que sa sœur est déjà allée rendre visite à son employeur inventé de toute pièce, découvrant rapidement le pot aux roses. Elle ne cherche pas à s’étendre sur le sujet plus longtemps, refermant la porte d’entrée avant de rallumer le tabac entremêlé d’herbe. « J’t’en prie, fais comme chez toi, t’as pas l’air d’avoir besoin de mon accord. » L’hôpital que se moque de la charité, à situation inverse, elle n’aurait pas fait différemment. « Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? » Elle demande d’un air faussement ingénu, comme si elle n’était pas la cause de sa présence, et qu’elle ne connaissait pas d’avance la réponse accusatrice qui l’attend.

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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyMar 24 Oct 2023 - 19:08



Je m'en étais convaincue avec le temps, je devais impérativement me détacher de cette famille. Non pas parce que les membres qui la constituaient étaient probablement plus fous les uns que les autres, bien que cela pourrait suffire amplement à justifier un bannissement immédiat de ma vie, afin de peut-être m'offrir une chance d'être épargnée , mais plutôt parce que j'étais encore de celle dont l'espoir de voir un jour cette famille réunie et heureuse de l'être persistait, et avait largement provoqué cette déception amère à l'intérieur. Voir les membres se déchirer entre eux, ou saccager leur propre vies par leurs multiples erreurs devenait de plus en plus insupportable, et c'était donc par un besoin de me protéger que je m'y attelais depuis désormais plusieurs années. Une sacrée ironie quand on songe à l'idée que mon arrivée en Australie était avant tout pour un besoin de me rapprocher des miens… Les choses semblaient fonctionner plus ou moins bien. Ou peut-être que j'étais bien trop impliquée dans les problèmes que je rencontrais dans ma vie personnelle ou professionnelle pour avoir un regard objectif sur la situation. Les dernières frasques de l'aîné m'ont pourtant rattrapé. Qu'importe la distance que j'étais parvenue à instaurer, je me retrouvais sans plus attendre liée à son affaire, qui pourrait ternir le nom Williams durant un long moment, et écorcher au passage la carrière que je cherche à mener durement depuis plusieurs années, et qui a déjà connu quelques accrocs par les problèmes liés à la justice l'année dernière. Je me bats, je m'efforce à tenir le coup pour ne pas céder à la folie à mon tour, et fais preuve d'impassibilité quoiqu'il arrive en public, alors qu'une fois que la solitude s'invite, je suis en proie aux doutes et subit toutes ces désillusions avec une certaine brutalité.. Ce qui n'était cependant pas prévu dans le plan, c'est le besoin d'attention soudain de la cadette, perdue quelque part dans ses nombreuses combines en général. S'il y a bien une personne qui m'a poussé à me fermer de mes liens de sang, c'est bien elle. Parce que la voir se détruire et aller à contre sens de ce qu'on attend d'elle l'avait rendu ingérable à mes yeux, et que je n'étais désormais plus en mesure d'assister impuissante à sa décadence.  Anastasia ne fait pas dans la demi-mesure, elle n'a jamais cherché à s'en cacher. La provocation est de loin son arme favorite, et si je m'assure de ne pas riposter en général, pour ne pas alimenter le feu et tenter de garder un semblant de calme entre nous, je dois avouer que ces méthodes dépassent l'entendement pour le coup. Fournir mon numéro de téléphone pour se débarrasser de mecs au profil douteux ou pour jouer une mauvaise farce s'avère être bien plus espiègle que ce qu'elle avait pu m'imposer jusqu'à présent. C'est probablement ce qui me pousse jusqu'à ce bar, dans lequel elle prétend travailler, cherchant à lui mettre la main dessus pour une conversation qui n'aura ni queue ni tête une fois encore. Malheureusement pour moi, la benjamine a décidé de taper bien plus fort, déjouant mon plan initial en jouant aux abonnés absents. Pire encore, elle me ridiculise face à son existence au sein de son établissement. Et comme dans une sorte de réflexe, cette agitation qu'elle suscite en moi gagne en consistance alors que je prends la route vers son appart, rageant intérieurement pour son incapacité à devenir mature. Ce n'est pourtant pas faute d'avoir voulu la faire rentrer dans un moule. Nos parents s'y étaient acharnés, faisant rapidement face à une adolescente indocile et rebelle à l'époque, ils avaient fini par abandonner, réalisant qu'ils ne pourraient jamais obtenir ce qu'ils voulaient d'être, et contre toute attente, nous, frères et soeurs, avions cherché à reprendre le flambeau, en vain, bien évidemment. Derrière ces actes irresponsables se cache une femme qui semble insensible à chaque approche, incapable d'éprouver la moindre émotion humaine, si ce n'est celle que provoque le manque de ses différentes dépendances.

Elle ouvre la porte, et par une sorte de réflexe, je viens à la priver de cette saloperie qu'elle tient entre les lèvres, et dont l'odeur pourrait presque me filer la nausée. « T’es conne ou c’est comment ? » L'indifférence persiste sur mes traits. «J'suis maladroite» Si je pouvais effectivement l'être, je cherche simplement à rendre l'échange plus neutre pour espérer qu'elle ne me plaque pas contre un mur dans un excès de violence incontrôlable. Ses joints, ses bébés. Je ne peux définitivement pas faire le poids. En attendant, ce petit tour me permet de me faufiler à l'intérieur, et d'observer avec attention cette pièce qui lui sert de refuge. Inutile de lui demander comment elle se porte, cette simple question suffirait à nous rendre toutes les deux méfiantes et nous mettre sur la défensive, comme s'il s'agissait d'une façon de faire diversion. Alors je pose la question, simplement, le plus naturellement possible, cherchant à éteindre cette colère qui m'a poussé à me rendre dans son bar pour découvrir la vérité. « T’es un putain d’agent de probation maintenant ? » Je relève les sourcils, faussement surprise par une telle réponse de sa part. « Du calme grincheux, j'ai le droit de t'poser une question sans que ce soit perçu comme une attaque. » Non. Mais je cherche pourtant encore à le lui faire remarquer. « J’suis en repos, ça t’convient comme réponse ? » Mon regard se plante dans le sien, essayant de trouver dans ce dernier le seul petit truc permettant de dénoncer son bobard. Elle est sacrément douée. Probablement bien plus rodée que je ne le serais jamais. J'acquiesce d'un simple mouvement de la tête. «T'en as de la chance alors.» Si ma patience est mise à rude épreuve dans mon rôle de maman, Ana' sera toujours celle qui se jouera de cette dernière, et de cette capacité à me faire monter dans les tours avec plus de temps qu'il n'en faut pour le dire. Elle referme la porte, constatant que je ne suis pas prête à dégager le plancher dans les minutes à venir. « J’t’en prie, fais comme chez toi, t’as pas l’air d’avoir besoin de mon accord. » Un souffle s'apparentant à un rictus s'échappe de mes lèvres, c'est tellement culottée de me reprocher de violer son intimité lorsqu'elle se permet de balancer mon numéro à de parfaits inconnus. « Qu’est-ce que tu viens foutre ici ? » Je hausse les épaules,  faisant quelques pas pour finalement m'asseoir sur le canapé, une fois encore sans son autorisation. «C'est à toi de me le dire…» Sourcils relevés, je lui laisse quelques secondes pour qu'une onde de raison s'offre à elle. « Est ce que tu penses que les plans à trois c'est surfait? Non parce que ton pote Rider m'a proposé ça hier, mais j'hésite encore… Faire ça dans une bagnole en plus…» Une fausse grimace pour accompagner mes mots et espérer qu'elle fasse le lien. « Mais p't'être qu'en prenant une de tes saloperies je vivrais la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie, qui sait» Ca ne me ressemble pas beaucoup, moi qui ai toujours eu à coeur de mener une vie de famille parfaite, à la hauteur de celle que mes parents étaient parvenus à gagner. « J'ai été au bar dans lequel tu bosses, et puisque c'était ton jour de repos, j'ai demandé à ta collègue blonde, tu sais, la petite avec des yeux noisettes…Comment elle s'appelle déjà…» Je fais mine de réfléchir, comme si le prénom m'échappait, alors que la seule chose qui m'importe, c'est qu'elle plonge elle-même dans toutes ces conneries qu'elle nous raconte quotidiennement.





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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyJeu 26 Oct 2023 - 22:07



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@Savannah Williams - octobre 2023, fortitude valley

Souvent, rien ne fait sens, lorsque ses pensées s’entremêlent, elle est la seule capable de voir une solution au travers du chaos, alors que les regards extérieurs n’y décernent qu’un besoin d’exubérance insatiable. Son esprit possède la faculté d’emprunter des chemins qui, bien plus tortueux que la normale et invisibles aux yeux des personnes lambdas, lui permettent de surprendre constamment, même en étant familier avec le tempérament de la blonde. Ses plans sont toujours plus alambiqués que nécessaire, l’apanage des génies, qu’elle se plaît à répondre dès qu’on vient lui faire remarquer. Les gens sont incapables de comprendre, preuve en est que sa dernière tactique en date fonctionne sans le moindre accroc, alors que pas grand monde n'aurait parié sur une réussite, même partielle. Un point pour elle face aux simples d’esprit noyés dans les conventions sociales, le message a fait son bout de chemin, jusqu’à ramener Savannah devant la porte de l’appartement où Ana crèche. La chose qu’elle n’avait pas anticipée, cependant, reste le réflexe de l’aînée pour déloger le poison fixé entre ses lèvres. « Ouais, la maladresse, c’est la version polie pour dire que t’es conne. » Elle ne se souvient même plus de quand date leur dernière conversation dans laquelle ne sont pas venus s’insérer diverses insultes et autres hurlements. Une éternité, au minimum, où alors les substances ont tronqué ces rares moments de sa mémoire. Mais de toutes celles dont elle a encore conscience, l’actuelle vient se classer dans les plus cordiales. Elle ne peut pas s’empêcher de répondre avec des nuances d’agressivité, Ana, c’est son mode par défaut, même pas quand il s’agit de sa sœur, surtout pas quand il s’agit de sa sœur, avec son image de perfection qui lui colle à la peau, tout ce qu’elle déteste, surtout en sachant qu’il s’agit d’une illusion. Il n’y a pas de simples questions lorsqu’elles sont face à face, les interrogations sont toujours accompagnées de critiques sous-jacentes, ou ont vocation à mettre en lumière les détails qu’elles ne veulent pas partager. Comme à l’instant, lorsque Savannah s’enquiert sur son planning du soir, la forçant à replonger dans un mensonge raconté à une date qui lui échappe, avant de voir leurs regards s’affronter. Avec la situation ayant mené à cette scène, elle comprend vite que la question ne possède pas la moindre once d’innocence, mais il en faut beaucoup plus avant de voir Ana vaciller et se faire attraper. Tromper les autres fait partie de ses rares talents. « Tu parles d’une chance, si c’est pour te voir débarquer ici comme si t’étais chez toi pendant un de mes rares jours de repos. » Bien entendu, qu’elle ne se prive pas d’en rajouter une couche, mimant l’épuisement des dures journées de labeur qu’elle prétend avoir, retenant toutefois un grand sourire provocateur qui serait contre productif dans l’optique de maintenir la tromperie. Elle referme la porte dans un claquement, suivant son aînée du regard jusqu’à la voir prendre place dans le canapé qu’elle occupait, il y a encore une paire de minutes. Chacune cherche l’autre à sa manière, mais à ce petit jeu, Ana possède la certitude d’évoluer à un tout autre niveau, douée pour irriter quiconque vient s’y frotter. Elle questionne à son tour, sous de faux airs d’ingénue, plissant les yeux face au premier retour, faisant mine de chercher une réponse déjà en sa possession. Cette fois, le sourire ne fait preuve d’aucune retenue à la description de ce qui s’apparente être le résultat de son petit manège. On pourrait presque lire de la fierté sur les traits de son visage face à l’aperçu de sa connerie. « J’suis pas du genre à juger les pratiques sexuelles des gens. Mais tu devrais accepter, ça te décoincerait sûrement. Faut juste espérer que t’as encore la souplesse de tes vingt ans. » Elle fouille dans un meuble à proximité afin d’en sortir deux verres. « T’inquiète, généralement la bagnole est à l’arrêt, y’a pas de risque d’accident, si c’est ça qui t’retient. » Et elle pique, sans le moindre embarras, évoquant le secret en se retenant de le nommer directement, tirant sur son joint juste après l’avoir rallumé. « Ah ! C’est de ça qu’il s’agit, t’as besoin d’un petit coup de pouce pour grimper au septième ciel ? Sois pas timide, t’as frappé à la bonne porte. » Faut pas qu’elle compte sur Ana pour venir expliciter la raison l’ayant poussé à filer le numéro de sa sœur à de parfaits inconnus, préférant grignoter le peu de patience qu’elle peut lui octroyer. « Dis-moi tout. J’peux te filer des trucs qui te feront grimper aux rideaux comme jamais. » Les substances qu’elle consomme sont éternellement un sujet de discorde avec le reste de sa fratrie, autant dire qu’elle se fait un malin plaisir de les évoquer à la moindre occasion, moyen rapide de foutre le bordel sans trop d’effort, testé et approuvé. Si elle pensait s’être habilement débarrassée des questions concernant son prétendu travail, Savannah revient finalement à la charge, dans une tentative de la prendre en défaut. Mais Ana, naviguer dans les mensonges, elle sait faire, avec plus ou moins d’adresse suivant la fraîcheur du bobard. Son expérience dans le domaine lui fait aussi comprendre sans aucune hésitation que sa sœur est au courant de la supercherie, sans quoi elle n'aurait pas poussé sur le sujet. Elle sait qu’elle sait. Pas pour autant qu’elle va avouer, au contraire, son esprit est trop tordu pour se contenter d’en rester là et ne pas pousser jusqu’aux limites, quitte à s’en sortir d’une pirouette impromptue. Si l’une des deux doit admettre quelque chose, ça ne sera définitivement pas la cadette. « Sav, j’fais déjà pas amie-amie avec toi alors qu’on est sœurs, tu penses vraiment que j’vais me faire chier à retenir le prénom d’une meuf dont j’ai rien à foutre ? » Dans un sens, la réponse est tout à fait crédible, mais les corrections qu’elle est incapable d’apporter concernant la description de ladite meuf ne font que prouver le mensonge. « Qu’est-ce que j’te sers ? » Un semblant de normalité dans cette discussion qui en est tout le contraire. De nouveau, elle vient croiser son regard, plissant légèrement les yeux, ajoutant après quelques secondes de silence. « J’t’ai jamais dit où je bosse, me dis pas que tu m’surveilles ? »

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Savannah Williams
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ÂGE : 34 ans
SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Célibataire
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
LOGEMENT : #218, BaySide
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TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
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2012Harold#1 Harold#2
2017Cade Evan#5
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INSCRIT LE : 10/05/2018
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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyMer 8 Nov 2023 - 15:45



L'idée de voir ma cadette ne m'enchante pas vraiment. Nous nous sommes persuadées avec le temps qu'il est bien plus préférable de nous en tenir à des visites rares, pour ne pas dire inexistantes. Quand bien même Ana' fait parti de ses personnes capables de répondre avec brio à chacune de mes attaques, je n'ai pas toujours le cœur, ni le courage de m'y soumettre, et encore moins ce soir. Malheureusement, le manque d'attention dont elle semble être victime s'expose à moi comme une évidence. Je pourrais très bien chercher à ignorer ce grand mouvement de bras à travers la foule, je sais cependant combien elle peut-être ingérable, et que cette blague de mauvais goût pour filer mon numéro de téléphone à de parfaits inconnus, ne peut être qu'un prémisse dans sa détermination. Elle serait bien capable de leur filer mon adresse, histoire de les faire débarquer chez moi, ou pire encore, dans les bureaux Campbell, optant pour la petite cerise sur le gâteau en envoyant un nu comme un ver. Alors peut-être ai-je seulement envie de limiter la casse, m'épargner toutes ces frasques pour rentrer directement sur le ring, ou peut-être que la compassion que je parviens encore à lui vouer perdure malgré mes dires et que je veux simplement m'assurer qu'elle va bien. Les derniers événements liés à Saül ont probablement eu un impact sur la famille en générale, mais s'il y a bien une personne incapable d'éprouver la moindre émotion humaine dans ce genre de contexte, c'est bien elle. Alors que veut-elle? Si ce n'est ajouter de l'huile sur le feu?

Rien a changé entre nous, et je cherche déjà à lui faire savoir que cette visite de courtoisie n'est pas de celle avec lesquelles je me soumets avec grand plaisir, et qu'au-delà de ce sourire de circonstance, rien ne laisse prétendre le contraire. « Ouais, la maladresse, c’est la version polie pour dire que t’es conne. » C'est confirmé. Elle va bien. « T'as gagné en vocabulaire depuis la dernière fois qu'on s'est vus» Je suis pourtant incapable de me souvenir de la dernière fois où j'ai pu croiser sa route, mon esprit trouvant toujours le courage d'effacer de façon drastique chacune de nos rencontres pour ma survie personnelle. Pourvu que celle-ci n'y échappe pas. Sans plus attendre, je cherche à plonger innocemment dans le coeur du sujet, cherchant de façon subtile à la faire cramer dans un discours incohérent. Je sais pourtant que les chances qu'elle fasse preuve de mauvaise foi sont particulièrement élevées. C'est comme montrer du blanc, et l'entendre pester que c'est noir. Elle finira par hurler et m'insulter pour me faire entendre raison, faute de trouver d'autres arguments valables. Pour le coup, je préfère l'approcher en douceur, et la voir marcher dans sa propre merde. « Tu parles d’une chance, si c’est pour te voir débarquer ici comme si t’étais chez toi pendant un de mes rares jours de repos. » Mes traits s'étirent, dans le seul but de la contrarier. Ma présence la dérange, et c'est tout ce qui m'apporte du baume au cœur dans un moment pareil. «Tu pourrais au moins faire semblant d'être sensible à cette délicate attention de ma part, ça m'a demandé beaucoup, beaucoup de courage» Pour dire vrai, la colère que je lui voue s'est chargé de rendre cet effort comme un besoin amer. Je m'installe dans son canapé, non pas pour y trouver du confort, mais plutôt parce que je sais combien j'empiète dans son jardin secret, et qu'elle déteste ça. Et me voilà à me lancer dans un discours des plus absurdes. Avec toutes les saloperies qu'elle consomme tous les jours, elle est probablement la seule qui trouvera ça normal. « J’suis pas du genre à juger les pratiques sexuelles des gens. Mais tu devrais accepter, ça te décoincerait sûrement. Faut juste espérer que t’as encore la souplesse de tes vingt ans. » Je souris, ne pouvant m'empêcher d'éprouver une once de fierté face à cette réplique. On ne peut lui reprocher son franc parler. « T’inquiète, généralement la bagnole est à l’arrêt, y’a pas de risque d’accident, si c’est ça qui t’retient. » J'étouffe un rictus, cherchant à rester sérieuse. « J'suis sauvée, j'avais peur que le mec veuille faire ça dans un rond-point en tirant le frein à main.» C'est à celle qui lâchera le premier dans cette discussion ridicule, mais combien de temps parviendra t-elle à y répondre avec cette fausse naïveté? « Mais p't'être qu'en prenant une de tes saloperies je vivrais la meilleure partie de jambe en l'air de ma vie, qui sait» Voilà comment être certaine de capter son attention, parler de ces centres d'intérêts, chose qu'elle met probablement en tête de liste sur son CV. « Ah ! C’est de ça qu’il s’agit, t’as besoin d’un petit coup de pouce pour grimper au septième ciel ? Sois pas timide, t’as frappé à la bonne porte. » Je fronce les sourcils. « Du calme blanche-neige, j'ai jamais eu besoin de tes merdes pour prendre mon pied.» Je relève les sourcils pour appuyer mes mots. « Dis-moi tout. J’peux te filer des trucs qui te feront grimper aux rideaux comme jamais. »Je l'observe silencieusement, attendant le moment où je la verrais vriller et baisser les bras. «J'me croirais à la pharmacie du coin… T'étais pourtant pas passé en cure de désintox?» Un terrible échec, désolée papa Williams.

« J'ai été au bar dans lequel tu bosses, et puisque c'était ton jour de repos, j'ai demandé à ta collègue blonde, tu sais, la petite avec des yeux noisettes…Comment elle s'appelle déjà…» « Sav, j’fais déjà pas amie-amie avec toi alors qu’on est sœurs, tu penses vraiment que j’vais me faire chier à retenir le prénom d’une meuf dont j’ai rien à foutre ? » Elle m'épuise. Littéralement. « Parfois j'me demande comment tu fais pour te supporter toi-même» Une vérité qui me pousse à me masser les tempes. « Qu’est-ce que j’te sers ? » Je relève le visage, cherchant à me demander un instant si partager un verre avec ma soeur est réellement la chose la plus raisonnable qu'il soit, elle serait encore capable de me foutre quelque chose dedans pour s'en amuser. «J'prends la même chose que toi» Et je ne quitte pas des yeux ses mouvements, m'assurant moi-même de ma sécurité. « J’t’ai jamais dit où je bosse, me dis pas que tu m’surveilles ? » Je lâche un rire, un peu trop expressif. «Tu crois réellement que j'ai qu'ça à faire?» Je secoue la tête en souriant. «Au cas où tu aurais tendance à l'oublier, tu as une famille, et ça parle pas mal dans cette dernière. Mais j'ignorais que ça devait être un secret.» Je plisse les yeux. « Sauf si…»





Feel like shit.
The world was on fire, no one could save me but you. It's strange what desire, will make foolish people do. I never dreamed that I'd meet somebody like you. I never dreamed that I'd lose somebody like you


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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyMar 14 Nov 2023 - 13:16



You're damn crazy
@Savannah Williams - octobre 2023, fortitude valley

Elle connaît plusieurs langages, Ana, le résultat de ses pérégrinations européennes. Y’a aussi tout le vocabulaire pour parfaire l’ensemble de ce qu’elle est capable de baragouiner à tort et à travers. Pas limitée par les mots, plongée dans diverses œuvres littéraires lors de ses rares moments de calme, cherchant à s’extraire du chaos qu’elle sème. Des livres, il en traine un peu partout dans son appartement. Passion qu’on ne lui prêterait jamais, cachée à l’abri des regards, comme toutes les facettes rendues invisibles derrière la tornade lui servant de protection. Le refus de se dévoiler, d’être en proie à des émotions dont elle ne saurait pas quoi faire. La blonde sait manier les mots, bien mieux qu’on ne le croit, et pourtant, rares sont les occasions où elle en joue. Toujours tournée vers la provocation, la simplicité produit le résultat escompté avec un taux de réussite suffisant, elle ne ressent pas la nécessité de se muer en romancière afin d’insulter autrui de tous les noms. Elle pourrait trouver une tournure de phrase élégante pour répondre à Savannah, lui montrer qu’effectivement, l’ainée ne possède qu’un faible aperçu de son vocabulaire. Mais encore une fois, elle va au plus simple, et ne prend pas la peine de décocher le moindre mot, se contentant d’un majeur en l’air, accompagné d’un sourire mauvais. Bien que tout indique le contraire au bout de ces quelques secondes, leur échange est de l'ordre du cordial. Il n’y a pas encore de phrases remplies majoritairement d’insultes et les décibels restent à un niveau somme toute classique. Elles savent se faire chier, l’une l’autre, ayant conscience des petits détails capables d’énerver bien plus qu’ils ne le devraient. Comme ce sourire en réponse à la provocation. Comme le fait que Savannah s’impose dans l’intimité de l’appartement de sa cadette. Un comportement qu’Ana adore pratiquer, mais dont elle déteste la réciproque. Elle est celle qui joue avec les nerfs des autres, pas l’inverse. « Oh, ma pauvre ! » Ses traits s’animent dans une compassion feinte « Je comprends, ça m’demande au moins autant d’efforts de pas te foutre dehors. » Ironique. Oui, c’est elle qui a magouillé pour que sa sœur se bouge jusqu’ici. Mais elle avait tablé sur une conversation rapide, accoudée à la porte, pas l’invasion actuelle. « Si tu savais c’que j’ai fait sur ce canapé, et avec qui. J’suis pas certaine que t’aurais été si rapide à t’y asseoir. » Qu’elle balance sans la moindre mimique, comme si elle annonçait une nouvelle des plus sérieuses. Y’a que du bluff dans ses paroles, car en vérité, pas grand monde n’a l’autorisation de foutre les pieds ici, encore moins pour y faire de la merde, l’Italienne tient à son intimité. Rien qu’une simple tentative de ne pas laisser Savannah prendre l’ascendant en venant foutre les pieds chez elle en toute impunité.

Quand le sujet devient un peu plus lunaire, elle joue le jeu, Ana, même si les potentielles aventures sexuelles de sa sœur restent le dernier point sur lequel la blonde aurait parié concernant cette discussion. « Y’a sûrement une variante qui implique un rond-point et un dérapage. Mais tu devrais déjà essayer la version classique sans te démettre une hanche avant de te lancer à un niveau plus sportif. » À ce petit jeu, elle possède une endurance infinie, capable de raconter des conneries jusqu’aux confins de la nuit, du moment que la dernière réplique est sienne. Pas d’hésitation à l’évocation des substances illicites consommées sans aucune honte, saisissant la perche tendue. Le sujet sera toujours un moyen efficace pour créer la dissension. « Comme si je m’attendais au contraire, miss parfaite. » Ce titre, il est un peu plus appuyé que le reste de la phrase, mis entre des guillemets mimés dans l’air. « Tu devrais tester, au moins pour l’expérience. Et pour te rendre compte que t’as jamais vraiment pris ton pied jusqu’à présent. » Rien de comparable aux artifices décuplant les sensations, lorsque la moindre caresse irradie les nerfs de plaisir. « Promis, je garderai le secret. Ce sera pas la première fois. » Même si on ne l’en croit pas capable, elle sait faire de la rétention d’information. Courte période de silence avant d’évoquer le subterfuge du défunt paternel depuis sa tombe, visant à remettre sa dernière gamine dans le droit chemin. Cette cure de désintox forcée ne reste pas sa période la plus joyeuse. Elle a beau crier sur tous les toits ne pas être addict et maîtriser ses diverses consommations, force est de constater que la difficulté du sevrage imposé lui a indiqué tout le contraire. Résultat ignoré avec toute la mauvaise foi du monde. « Si. Tu devrais être fière de moi. » Le sourire traversant son visage indique déjà un foutage de gueule avancé. Elle s’agite, fouillant rapidement les alentours, jusqu’à trouver un badge rond sur lequel figure un message de félicitation, récompense de son passage réussi en cure. « Je suis officiellement une personne sevrée de toute addiction. » Qu’elle précise juste après avoir balancé l’objet en direction de Savannah. Sa sobriété n’a pas durée bien longtemps une fois hors du centre, mais la récompense, elle, est éternelle.

La pirouette, tentée afin de se déjouer du piège tendu par l’ainée, semble fonctionner, débouchant sur un simple constat plutôt que d’autres tentatives de lui extorquer la vérité. Parfois, Ana, elle se pose la même question. Lorsqu’elle n’est plus capable de gérer le chaos entourant chacun de ses pas. Un haussement d’épaules. « J’ai un grand seuil de tolérance aux emmerdes » Avant de proposer un verre, comme une hôtesse responsable. « Bon choix, j’sais faire un mojito pas dégueu. » Elle s’affaire à la préparation jusqu’à la nouvelle tirade de sa sœur, stoppant net ses mouvements en venant plonger son regard dans le sien. « Au cas où j’ai tendance à l’oublier ? » Touchée, la petite dernière. Ses traits n’ont plus rien de feint en l’espace d’une seconde. « Tu te fous de ma gueule ? Vous êtes jamais plus heureux qu’en oubliant que j’existe. Ç'a toujours été. Vient pas me faire la leçon là-dessus Sav’. » Il faut dire qu’Ana ne fait plus d’efforts envers sa fratrie depuis bon nombre d’années, leurs interactions uniquement basées sur l’opposition. « Et pareil pour les secrets. Entre vous tous, y’en a pas un pour rattraper l’autre dans cette putain de famille, alors me fais pas chier. » On s’approche un peu plus d’une interaction classique entre les deux sœurs. « Si t’as quelque chose à dire, vas-y franchement, ça changera. »

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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptySam 13 Jan 2024 - 12:07



Elle est insupportable. Ma patience est pourtant régulièrement mise à rude épreuve  par mon fils de six ans, mais c'est une femme bientôt trentenaire qui me fait sentir combien j'ai encore du chemin à faire pour n'être que bonté et compréhension, si un jour cela devait évoluer dans ce sens. Nos parents ont pourtant mis un pied d'honneur à ce que nous soyons élevés de la même façon, à ce que nous ayons les mêmes valeurs, à ce que nous éprouvions une bienveillance inébranlable et une empathie envers notre prochain. Il semblerait que cet antidote secret a largement été bâclé pour la cadette, qui a probablement bien plus échappé aux messes du dimanche que la plupart de ses frangins. Et j'en suis encore là, à chercher à la comprendre, à lui trouver des excuses, à lui accorder du temps. Je suis peut-être encore la seule qui garde ce mince espoir sur celle qui se cache derrière ce masque qui n'est que provocation et rébellion. Contre toute attente, ma visite surprise ne parvient à la satisfaire, alors qu'un vieil automatisme se met en place, celui dans lequel nous nous livrons à un duel inévitable, qui a coup sûr n'est qu'un prémisse sur les désaccords à venir. Auparavant, nous avions notre mère pour servir d'arbitre, pour tenter d'éloigner les mauvaises ondes, nous avons malheureusement dû nous passer de sa présence en nous livrant à ce genre d'activité en dehors de la demeure Williams. «Tu pourrais au moins faire semblant d'être sensible à cette délicate attention de ma part, ça m'a demandé beaucoup, beaucoup de courage» Pour dire vrai, les récents agissements d'Ana m'ont permis de suivre sa trace bien plus vite que je ne l'aurais voulu; quand bien même elle s'était attelé à déjouer mes plans . « Oh, ma pauvre ! Je comprends, ça m’demande au moins autant d’efforts de pas te foutre dehors. » Je relève les sourcils, éprouvant un instant ce sentiment désagréable que de devoir subir ce genre de moment désobligeant. Pourtant, au fond de moi, je ne peux m'empêcher de penser que ma présence ici n'aurait jamais eu lieu si elle n'avait pas cherché à faire des siennes. « Si tu savais c’que j’ai fait sur ce canapé, et avec qui. J’suis pas certaine que t’aurais été si rapide à t’y asseoir. » Un air craintif qui prend le dessus alors que j'observe avec une pointe de dégoût ce tissu sur lequel peut encore résider des traces suspectes mais principalement invisibles à l'oeil nul. Je n'ai aucun mal à avoir un flot d'images qui s'invitent dans mon esprit, et qui s'avèrent peu catholiques. Un besoin de me déstabiliser que je me dois d'ignorer, n'ayant pas envie de lui donner gain de cause alors que je cherche à trouver son regard dans une fausse indifférence «Moi qui pensais que tu étais de celle qui se réserver pour le mariage» Une réplique qui m'amuse bien plus qu'elle, l'imaginant déjà monter sur ses grands chevaux en crachant sans retenue sur une possible union. La belle et innocente Anastasia recouverte d'une robe blanche immaculée. Une parfaite fabulation pour l'ensemble de son entourage.

Ce que je n'imaginais pas, c'est que le piège que je cherche à lui tendre me retrouve à évoquer MA vie sexuelle avec ma cadette, qui se trouve comme mission de me conseiller sur le sujet, comme si elle était le parfait exemple à suivre. « Y’a sûrement une variante qui implique un rond-point et un dérapage. Mais tu devrais déjà essayer la version classique sans te démettre une hanche avant de te lancer à un niveau plus sportif. » J'arque un sourcil, ayant bien dû mal à deviner si elle se livre à ce genre de prouesse «Ne doute pas de ma souplesse, je pense être bien plus sportive que tu ne le sauras jamais» Peut-être que je surestime mon niveau, mais face à quelqu'un qui a passé le plus clair de son temps à sécher ses cours de sport, je reste persuadée que l'amour pour un esprit sain dans un corps sain n'a toujours pas été acquis avec les années. « Comme si je m’attendais au contraire, miss parfaite. »  Un surnom qui remet en route la machine, ce vieux réflexe, celui dans lequel je cherche à me défaire auprès des miens, qui ne trouvent rien d'autre que de me le balancer en attendant que je m'en défende. «Ferme-là» lançais-je dans notre langue natale. Parce que oui, avec les années, je me suis rendue compte que les insultes étaient bien plus efficaces qu'un long discours rempli de sagesse pour tenter de me justifier.  « Tu devrais tester, au moins pour l’expérience. Et pour te rendre compte que t’as jamais vraiment pris ton pied jusqu’à présent. » Je la regarde fixement, m'emparant d'un sourire crispé pour lui avouer. «Qu'est ce que j'ferais sans toi» Une ironie qui ne peut lui échapper. « Promis, je garderai le secret. Ce sera pas la première fois. » Mes lèvres se détachent l'une de l'autre, éprouvant un besoin puisant de contredire cette vérité par des souvenirs récents. Ma récente dépression l'avait poussé à livrer à Cade des informations me concernant, des détails bien trop personnels qu'elle n'avait eu aucun mal à lui balancer derrière mon dos, et dont je ne parvenais pas à situer l'origine. Comment avait-elle pu savoir pour l'accident de la route, et surtout, comment était-elle parvenue à garder les lèvres scellées aussi longtemps à ce sujet autour de nous? Comment avait-elle fait pour ne pas me le balancer pour me déstabiliser lors de nos différentes querelles, alors qu'elle détenait sans aucun doute l'arme la plus redoutable à mes yeux. «Mouais…T'as pas toujours été douée au jeu du roi du silence» fis-je remarquer en relevant légèrement les sourcils, m'emparant d'une attitude faussement innocente en détournant le visage sans but précis pour éviter que le sujet ne donne un aspect si sérieux. Il m'est plus facile de parler de ses défauts sans que cela ne m'implique au centre de l'histoire. «J'me croirais à la pharmacie du coin… T'étais pourtant pas passé en cure de désintox?» Notre cher et défunt père n'avait-il pas réussi son dernier coup de maître en imposant un chantage si cruel?« Si. Tu devrais être fière de moi. » Je laisse échapper un rire moqueur, remettant sans plus attendre en doute ses aveux, mais surtout la défaite prévisible qu'elle a récolté. Je secoue la tête, ne prêtant pas attention à son agitation soudaine pour dénicher son badge, qu'elle me lance sans plus attendre, et que bien évidemment, je ne suis pas en mesure de rattraper dans la précipitation. « Je suis officiellement une personne sevrée de toute addiction. » Je l'observe, fronçant les sourcils avant de venir plonger mes iris bleus dans les siens. « Oh arrêtes….Tu vas me faire pleurer.»

« J’ai un grand seuil de tolérance aux emmerdes »
Je soupire. «C'est surtout ça qui mériterait un badge» Pour autant, je suis encore là, à accepter qu'elle m'offre un verre, comme si le moment devait être prolongé.  « Bon choix, j’sais faire un mojito pas dégueu. » Je la toise silencieusement. Un euphémisme pour une barmaid. «C'est tes patrons qui doivent être ravis» ironisais-je avant de nous lancer dans le vif du sujet, et de me rapprocher dangereusement de la vérité qui lui pend au nez. « Tu te fous de ma gueule ? Vous êtes jamais plus heureux qu’en oubliant que j’existe. Ç'a toujours été. Vient pas me faire la leçon là-dessus Sav’. » Une légère moue d'hésitation qui s'accompagne d'un mouvement de tête, comme si je pouvais lui accorder le point. «On peut dire que tu nous le rends bien. Chaque fois qu'on croise ton chemin, on récolte surtout les emmerdes» Si nous avions un goût avéré pour l'ironie et petites répliques subtiles mais raffinées, Ana' était plutôt du genre à balancer tout ce qui lui passait par la tête en se fichant des conséquences. Des répliques souvent dérangeantes et qui suffisent à faire lever l'assemblée par tant d'exubérance. « Et pareil pour les secrets. Entre vous tous, y’en a pas un pour rattraper l’autre dans cette putain de famille, alors me fais pas chier. » Touché. Elle me sourire un sourire, sachant pertinemment qu'elle n'est pas en reste là dedans. C'est une Williams, quoiqu'elle puisse en penser « Si t’as quelque chose à dire, vas-y franchement, ça changera. » Je me lève, n'ayant pas envie de passer pour la psy qui écoutera avec objectivité la réponse qu'elle saura en mesure de me donner. Elle n'est pas une victime, et je ne suis pas obligée de lui tenir la main pour qu'elle puisse s'exprimer librement en ma présence. «Bien, si tu veux qu'on parle entre adultes….» Quelques pas afin d'arriver à sa hauteur, et subir un regard méfiant de sa part. «…Il s'rait peut-être temps que tu t'comportes comme tel. J'peux savoir pourquoi t'as balancé mon numéro à tes petits minables? Tu crois quoi, que ma vie est terriblement ennuyeuse et que j'ai besoin de toi pour l'animer? Le monde ne tourne pas autour de toi et de ton besoin d'attention Ana', j'ai suffisamment d'emmerdes à gérer, bien que t'en as probablement rien à foutre. Et j'me retrouve en plus de ça dans un bar paumé pour apprendre que ta vie n'est que mensonge une fois encore. Alors quoi….Les dernières frasques de Saül t'ont fait perdre la pole position dans l'être le plus détestable de la famille? T'as b'soin de fric?» Le sarcasme n'est plus, alors que l'indifférence que je souhaitais amener dans cette discussion s'est volatilisée dans cet excès de franchise

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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyLun 5 Fév 2024 - 0:37



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@Savannah Williams - octobre 2023, fortitude valley

Un simple message aurait suffi, afin de s’enquérir sur l’état de Savannah à la suite des nouvelles tribulations venant agiter leur fratrie. Même une visite impromptue aurait fait l’affaire, n’importe quoi leur permettant de converser comme deux personnes normales. Sauf qu’elle ne sait pas faire, Ana, bloquée dans des mécanismes foireux et des relations qu’elle n’arrive pas à gérer sans verser dans le conflit. L’attitude n’a pas changé depuis l’adolescence, toujours à défier l’autorité, à s’imaginer que les règles s’appliquent uniquement aux autres et que rien ne peut vraiment l’atteindre. Sa façade est travaillée, si bien qu’elle s’y perd parfois incapable de mener une conversation rationnelle, pour s’assurer de mener la danse. Encore une fois, l’interaction avec son ainée est basée sur une manipulation tordue pour l’amener jusqu’à son appartement. Une manière comme une autre de ne pas se soumettre à une interaction classique. La situation n'a pas besoin de grand temps avant de voir ressortir les tensions animant leurs interactions à chaque fois que les deux se trouvent dans la même pièce. Elles s’échangent de fausses banalités en attendant de voir laquelle ouvrira les hostilités en première, en faisant subitement grimper les décibels. Être insupportable, un domaine dans lequel Ana excelle avec toutes les distinctions possibles. Elle répond à chacune des remarques avec un manque flagrant de respect, cherchant à mettre Savannah mal à l’aise, quitte à balancer les premières inepties lui traversant l’esprit. Rien qu’à voir le regard qu’elle balance au canapé, la cadette sait que l’objectif est atteint, qu’importe l’indifférence feinte au moment de sa répartie. « Oh, tu sais, j’ai essayé les hommes mariés. C’est trop de boulot. » Elle n’a pas besoin de grand-chose pour faire déraper un sujet, continuant de jouer avec une patience qu’elle espère épuiser à force d’insolence. « Y’a toujours un moment où tu finis par te faire insulter par une meuf cocue qu’assume pas que son mec aille voir ailleurs, car elle est nulle au pieu. » Elle maîtrise, Ana, les tournures de phrases visant à se placer dans le rôle de la victime, que la situation soit à son avantage ou pas. Une des caractéristiques la rendant agaçante au possible, rien n’est jamais totalement sa faute, même lorsque tout pointe dans sa direction. « Mais je note que ma chasteté te tient à cœur. Même si c’est assez ironique venant d’une meuf qu’a eu besoin de se faire engrosser pour se faire passer la bague au doigt. » Les faits sont déformés, dans l’unique but de voir Savannah perdre l’impassibilité qu’elle s’efforce de maintenir, en appuyant sur un sujet sensible, sourire de garce étirant ses lèvres.

La conversation emprunte une tournure inattendue, pour le plus grand plaisir d’une Ana à deux doigts de se muer en sexologue. « Si ça te fait te sentir mieux, je t’accorde celle-là. » Pas une grande sportive, Ana, le seul exercice dans sa routine consiste à courir dans la direction opposée aux forces de l’ordre. Lorsqu’elle traîne dans des endroits où elle ne devrait pas, avec de substances qui ne devraient pas être en sa possession. Et son hygiène de vie n’aide pas, aussi. Mais elle n’offre jamais rien gratuitement, si la victoire sur ce point est gracieusement laissée à Savannah, c’est parce que la cadette à un autre tour dans sa manche pour venir la provoquer. Tellement d’engueulades ont rythmé leur relation qu’elle connaît les raccourcis vers l’énervement. Un surnom, pas besoin de plus pour la voir basculer en défense. Et face à l’invective, elle se contente d’un léger rire pour célébrer sa victoire. Qu’importe le nombre d’années, ce surnom provoque toujours l’effet escompté. Et même face à l’ironie, elle ne peut s’empêcher de vouloir le dernier mot. « Sûrement rien d’intéressant, pour pas changer. » Elle n’a aucune foutue idée du quotidien de son ainée, mais elle le conçoit toujours digne des plus grands clichés, nourrissant l’image de perfection lui collant à la peau, ceux-là mêmes lui donnant envie de gerber rien que de les imaginer. « Si tu l’dis. » Pourtant, elle n’est pas si mauvaise pour garder les secrets, en témoigne qu’à une exception près, elle n’a jamais laissé échapper les déboires de Savannah. L’information aurait pu lui servir à de nombreuses occasions, afin d’en tirer un quelconque avantage. Au final, malgré sa propension à remuer la merde, elle n’a lâché l’information que pour une raison louable, lorsqu’on lui a fait part du mal-être de sa sœur. Raison justifiant son manque d’insistance sur le commentaire de Savannah, pas la peine de creuser plus loin sur un sujet pouvant la mettre en défaut. Non, il est plus drôle de tourner en dérision l’ultime tentative du géniteur de faire rentrer sa dernière tête blonde dans le droit chemin. Bien sûr que la cure de désintox s’est révélée être un échec cuisant, Ana étant incapable de suivre des règles sans personne sur son dos à tout moment de la journée pour la forcer. « Beau réflexe. » Qu’elle commente en voyant le badge venir s’échouer sur le sol suivant le rattrapage loupé. « Tu vois, c’est toujours pareil. Même quand je réussis quelque chose, t’es incapable de me féliciter. » Une nouvelle fois à se faire passer pour la victime de l’histoire, soutenant le regard lancé dans sa direction. « Hésite pas à m’en faire un, je l’accrocherai sur le frigo. » Alors qu’elle s’affaire à sortir le nécessaire afin de préparer le mojito demandé et partager un verre avec Savannah. « T’imagines pas. C’est le cocktail que j’ai préparé à mon entretien et qui les a convaincus de m’embaucher. » Elle continue son bobard l’air de rien, avant de tout stopper net lorsque le sujet vient la piquer.

On lui fait porter tous les défauts à Ana, le mouton noir de la famille, comme si les quatre autres n’étaient aussi flingués qu’elle. La seule différence reste que la cadette ne cherche pas à se cacher derrière des illusions de bienséance. « Et pourtant vous revenez à chaque fois, c’est qui le plus débile dans l’histoire ? » Si elle catalyse tous les problèmes, ils n’ont qu’à la laisser pourrir dans son coin, plutôt que de rester là à se plaindre. « Ouais, vas-y, viens, on parle entre adultes. Mais tu ferais mieux de pas faire la meuf parfaite avec moi, Sav. Je sais. » Le regard fixe, ne décrochant pas un instant de celui de Savannah alors qu’elle vient à sa hauteur. Elle a une passion pour jouer avec les nerfs des autres Ana, mais quand la situation s’inverse, qu’on réussit à toucher un point sensible, elle part au quart de tour. Elle écoute la tirade en rongeant son frein, prête à dégainer dès le dernier mot prononcé, maintenant que les hostilités sont véritablement lancées. « Tu vas vraiment me faire un scandale parce que tu t’es pointée dans un bar de merde et que j’étais pas là ? Passe à autre chose bordel. J’ai balancé ça à la vieille pour qu’elle me foute la paix, c’est tellement évident que j’sais même pas comment t’as pu croire que c’était une vraie info. » Voir Ana venir se vanter d’un nouveau job devrait leur mettre automatiquement la puce à l’oreille, il y a forcément quelque chose de louche dans l’histoire. « Et bien sûr que t’as besoin de moi pour animer ta petite vie, après tout, j’suis le centre de toutes les emmerdes, non ? » Dire que toute cette situation en devait être qu’une brève discussion sur le pas de la porte. « Putain ! Tout ça à cause de ce connard d’Auden. » Elle brise le contact visuel, reculant d’un pas, posant la paume de ses mains sur son crâne. « Oh, je pense que Sav va pas bien, faut prendre de ses nouvelles. » Qu’elle balance avec une pauvre imitation de la voix de son frère. Elle aurait dû rester sur son premier avis et supprimer le message dès le moment où elle a vu le prénom de son frangin s’afficher à l’écran. « Pourquoi est-ce que tout le monde vient me voir dès que leur précieuse Savannah a un putain de coup de blues ? » Elle retrouve le regard de sa soeur. « À croire que j’suis ta putain de psy et que personne sait comment agir avec toi sans venir me demander d’abord. » Elle commence à gesticuler, s’agiter, quelques pas à droite, à gauche. Gérer les sentiments n’est pas son fort, il n’y a déjà plus vraiment d’ordre dans le fil de son discours. « C’est moi qui dois apprendre à me comporter comme une adulte ? Te fous pas de ma gueule !  La seule façon dont tu sais gérer les problèmes, c’est de partir en dépression plutôt que faire face à la réalité. J’devrais apprendre à ton gamin comment te filer des antidépresseurs en douce, comme ça tout le monde arrêtera de me casser les couilles dès que tu décides d’être triste. » Elle en arrive même à inclure Mathis dans l’embrouille alors que les gamins sont normalement hors limites. « Je t’interdis de me comparer à ce connard de Saül. » La phrase est plus sèche que le reste de ses véhémences, arrêtant ses gesticulations pour venir la défier du regard. « Non. Tu sais quoi, va t’faire foutre Sav. De nous tous, t’es la seule à avoir buté quelqu’un. Félicitation, tu gagnes la pole position de l’être le plus détestable de la famille. » Elle applaudit frénétiquement en toute ironie.



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Savannah Williams
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les collisions
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Présent
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SURNOM : Sav', Savie, Blondie mais aussi Polpetta, celui qui a tendance à l'agacer mais que seul Ugo s'entête à employer à son égard (Fort heureusement)
STATUT : Célibataire
MÉTIER : Assistante de direction pour la société Campbell, spécialisée dans l'achat et la construction de complexes immobiliers écologiques -Assez naïve pour croire que travailler pour son ex ne lui attirera pas de problème
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TW IN RP : Abandon - Dépression - Sexe - Alcool - Deuil - Accident de la route - Manque d'estime de soi
ORIENTATION : J'aime les beaux garçons.
PETIT PLUS : Elle joue souvent avec ses cheveux ≈ Elle a pratiqué auparavant le chant en tant qu'artiste professionnelle ≈Elle joue de la guitare et du piano ≈ Elle a causé un accident de voiture dans le passé qui a coûté la vie à un jeune homme. Un secret qu'elle tente de garder pour elle ≈ Elle culpabilise toujours ≈ Elle a un rire extrêmement communicatif ≈ Elle est maman de Mathis, 6 ans, qu'elle cherche à connaître, et qu'elle a eu avec son second amour, James Beauregard.
RPs EN COURS :

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WILLIAMS FAMILY


Camil#1 Milena#1 Elijah#2 Ginny#4 Penelope#2 Malik#4 Hector#1 Ugo#4 Cade#29 & Milena#2 Evan#7


FLASHBACK
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RPs EN ATTENTE : Nieves
RPs TERMINÉS : James #1 James #2 James #3 Cade Matteo Colin Thomas James #4 Cade#2 Amal Cade#3 Carlisle Cade#4 Leah Joseph Nicolas Colin Gabriel Cade#5 Cade#6 Auden Cade #7 Cade #8 Seth Carlisle#2 Cade #9 Evan#1 Cade#10 Auden#2 Saül#1 Evan#2 Cade#11 Evan#3 Ivy Cody Cade#12 Family&Cade Cade #13 Evan#4 Cade#14 Ana Cade #15 Famiglia Cade#16 Cade #17 Evan#6 Auden Cade #18 Cade #19 Cade#20 Carlisle#3 Caelan#1 Axel#1 Axel#2 Cade#21 Cade#22 Cade#23 Auden#6 Cade#24 Cade#25 Cade#26 & Jackson #1 Basilius#2 Edison#1 Malik#1 Elijah#1 Ugo#1 Nephtys#1 Malik#2 Cade#27 Ugo#2 Auden#7 Malik#3 Anastasia#4 Ugo#3 Cade#28

FLASHBACK
2011Basilius#1
2012Harold#1 Harold#2
2017Cade Evan#5
2022 - JanvierConnor#1

Abandonnés :
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AVATAR : Margot Robbie
CRÉDITS : ©️ alaska
DC : /
INSCRIT LE : 10/05/2018
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Message(#) Sujet: Re: You're damn crazy You're damn crazy EmptyJeu 29 Fév 2024 - 11:14



Je n'ai jamais réellement su quel comportement adopter avec ma cadette. J'ai pourtant essayé une multitude d'approche, cherchant à éveiller une once d'humanité dans ce coeur de glace, cherchant à trouver la corde sensible pour ne plus la lâcher et m'y tenir quoiqu'il arrive. Mais rien y fait. Elle est inaccessible, hors de contrôle, et il m'est impossible de la comprendre ou de la défendre. Je pourrais très bien me comporter avec elle comme la plupart de mes frangins le font, la dénigrer sans détour, mais je n'y parviens pas, ayant une empathie à son égard qui me dépasse la plupart de temps.Peut-être que les liens du sang me pousse à préserver cette famille, ou du moins, à ne pas cracher dessus ouvertement. Je ne dirais pourtant pas que je la supporte, et là est bien le problème. Si je parviens à l'épargner de remarque désobligeante d'entrée de jeu, elle est là pour rappeler que je suis une Williams, et qu'il n'y aura pas d'étreinte, pas plus que de compliment subtilement glissé entre deux tirades. Je ne sais même pas si j'ai déjà réussi à tenir une discussion avec elle, un échange qui n'inclut ni ironie ni reproche.Un véritable sujet; dans lequel chacun trouve sa place, et n'éprouve pas le besoin de soupirer ou lever les yeux aux ciels chaque fois que la voix de l'autre s'élève dans l'air. Ce soir n'en fera pas exception, malgré tout ce temps passé sans se voir. Nous nous enfonçons dans un sujet complètement puéril, qui est à mon initiative, et dans lequel elle excelle dans ce rôle qu'elle s'est cousue sur mesure. Une imagination débordante, un répondant qui ne me surprend plus mais qui me rend un peu plus irritable. Pourtant, je n'ai pas l'intention de fuir, malgré tous les moyens qu'elle emploie pour me faire rebrousser chemin. Une partie de moi décèle le malaise qu'elle subit de plein fouet alors que je me trouve dans son appartement. Une intrusion qu'elle supporte à peine, et qu'elle cherche à oublier en provoquant des images peu glorieuses dans mon esprit, et faire en sorte que je sois celle qui songe à mettre fin à cette conversation. « Oh, tu sais, j’ai essayé les hommes mariés. C’est trop de boulot. » Et la voilà, cherchant à mimer une nouvelle pirouette pour balayer le réel sens de ma phrase, un peu trop rebutant à son goût. « Y’a toujours un moment où tu finis par te faire insulter par une meuf cocue qu’assume pas que son mec aille voir ailleurs, car elle est nulle au pieu. » Je fronce les sourcils, me demandant si ses propos sont aussi sérieux qu'ils n'y paraissent. «Quelle sensibilité… » Les histoires d'amour peuvent être bien plus compliquées que ça. Je ne suis cependant pas certaine qu'elle en ait déjà vécu une seule d'elles, alors bien évidemment que ce genre de nuances lui échappe. « Mais je note que ma chasteté te tient à cœur. Même si c’est assez ironique venant d’une meuf qu’a eu besoin de se faire engrosser pour se faire passer la bague au doigt. » Garce. Elle s'immisce lentement, endort ses proies pour venir cracher son venin sans qu'on se n'y attende. Mon regard tueur s'empare du sien, ne le lâchant plus, dans le seul but de lui communiquer silencieusement toutes les idées noires qui me traversent l'esprit. Bientôt, ça ne sera pas seulement la semence dégueulasse de ses pochtrons trouvés dans la rue qui recouvriront le joli tissu de son canapé, mais celle de son sang. «Parle pas de choses que tu connais pas.» articulais-je mâchoire serrée. «J'continue juste de prier un peu plus chaque jour pour que ta race pourrie s'éteigne avec toi» Et voilà, le niveau est passé à un niveau plus élevé. Celui dans lequel la haine surpasse n'importe quelle émotion, celui dans lequel je peux me montrer tout aussi cruel. Celui qui prouve que dans le fond, je ne suis qu'une Williams.

L'échange qui se poursuit ne parvient pas complètement à élever la tension dans cette pièce. Tout n'est qu'ironie, comme si chacune de nous se donnait un malin plaisir à saboter les efforts que nous avions pourtant cherché à mettre en place. Moi en débarquant ici, et elle en ne cédant pas à ce besoin puissant que de me refuser l'entrée. Je me braque un peu plus, en oubliant presque que j'étais venue ici pour chercher à discuter simplement sans me laisser entraîner par sa capacité à vouloir me faire monter sur mes grands chevaux. En laissant tomber volontairement ce badge sur le sol, l'observant sans même prendre le temps de bouger le petit doigt pour l'attraper, je démontre ce manque soudain d'intérêt, n'ayant pas envie de me lancer dans une parade capable de nourrir le personnage qu'elle se donne. Qu'importe ce que ce foutu badge représente, et ce qu'elle a pu faire ou dire pour y arriver, je suis persuadée qu'à ce jour, ces démons ne sont que plus présents dans sa vie. Un foutage de gueule lorsqu'elle arbore ce sourire rempli de fierté et d'hypocrisie. « Tu vois, c’est toujours pareil. Même quand je réussis quelque chose, t’es incapable de me féliciter. » Je me masse les tempes, ayant l'impression de faire face à l'éternelle ado qu'elle continue d'être. Une migraine qu'elle suscitera sans aucun doute face à l'énergie qu'elle demande, même en si peu de temps. Je soupire, n'ayant même pas le courage d'apporter une réponse. « T’imagines pas. C’est le cocktail que j’ai préparé à mon entretien et qui les a convaincus de m’embaucher. » me lance-t-elle tout en me tendant mon verre. J'en viens à me demander si à force de s'inventer une vie, elle n'y croit pas elle-même. Cependant, la supercherie a assez duré, et je suis épuisée de devoir supporter ses inepties plus longtemps. Inutile d'y aller par quatre chemins, elle chercherait encore à se faufiler pour emprunter une porte de sortie. Mes mots ne vont probablement pas lui plaire, pas plus que ce ton désobligeant que j'emploie, mais elle se doit d'assumer ses conneries pour une fois.

« Et pourtant vous revenez à chaque fois, c’est qui le plus débile dans l’histoire ? » Je relève les sourcils, décontenancé qu'elle ne puisse pas en saisir la subtilité. «Toi qui te la joue cerveau de la famille, tu as déjà prit le temps de demander pourquoi?» Le reconnaître écorcherait peut-être une partie de sa fierté, pourtant, nous en sommes encore là, à espérer qu'un jour, les choses puissent changer. Qu'elle puisse changer. En voyant son attitude sur le moment, les doutes sont encore permis. Les années ne semblent pas jouer sur sa maturité. « Ouais, vas-y, viens, on parle entre adultes. Mais tu ferais mieux de pas faire la meuf parfaite avec moi, Sav. Je sais. » Je secoue la tête, un sourire provoquant sur les lèvres. A t-elle l'impression que je vais me soumettre à ses menaces? Quels sont-entendus sont soufflés dans cette remarque pour qu'elle puisse s'emparer de son grand air pour me le balancer? « Tu vas vraiment me faire un scandale parce que tu t’es pointée dans un bar de merde et que j’étais pas là ? Passe à autre chose bordel. J’ai balancé ça à la vieille pour qu’elle me foute la paix, c’est tellement évident que j’sais même pas comment t’as pu croire que c’était une vraie info. » Nous sommes tellement différentes l'une de l'autre, ca en devient impossible de vouloir chercher à la comprendre. « Et bien sûr que t’as besoin de moi pour animer ta petite vie, après tout, j’suis le centre de toutes les emmerdes, non ? » Je laisse échapper un rire moqueur «On peut pas réellement dire que tu cherches à les fuir ces emmerdes…Tu continues de te comporter comme si t'avais douze ans!» « Putain ! Tout ça à cause de ce connard d’Auden. » Je fronce les sourcils, ne comprenant pas trop pourquoi nos retrouvailles sont assimilées à notre frère soudainement. Son air faussement dramatique suffit à me rendre perplexe et curieuse d'en savoir plus, bien que je ne suis pas certaine de croire en la véracité de ses propos, habituée à ce que tout ce qui passe ses lèvres ne soit que mensonge. « Oh, je pense que Sav va pas bien, faut prendre de ses nouvelles. » Je relève légèrement le visage, encaissant silencieusement, alors que mes poings se resserrent. Etrangement, pour le coup, il m'est impossible de croire à un bobard. Parce que j'avais débarqué chez lui quelques semaines plus tôt, et que notre discussion avait laissé entrevoir que je vivais la situation actuelle avec une certaine fragilité. Mais pourquoi en parler à la seule personne incapable d'éprouver un sentiment d'empathie dans ces circonstances? Il la connaît bien pourtant. « Pourquoi est-ce que tout le monde vient me voir dès que leur précieuse Savannah a un putain de coup de blues ? » Un geste de recul face à cet aveu, qui laisse entrevoir une récurrence qui me surprend à moi-même. Son regard vient trouver le mien, alors que je m'efforce de rester impassible malgré tout ce qui sort de sa bouche, et qui écorche une partie de ma fierté. « À croire que j’suis ta putain de psy et que personne sait comment agir avec toi sans venir me demander d’abord. » La douleur s'invite dans mes mâchoires, serrées bien plus que de raison. «J'ai besoin de personne, et encore moins de votre aide» Voilà que je venais à inclure l'intégralité de cette famille, alors que cet échange avec mon aîné s'était montré plus réconfortant que j'aurais pu le croire. A cet instant, ils font tous partis du même groupe, ceux qui ne me connaissent pas réellement pour agir ainsi. « C’est moi qui dois apprendre à me comporter comme une adulte ? Te fous pas de ma gueule ! La seule façon dont tu sais gérer les problèmes, c’est de partir en dépression plutôt que faire face à la réalité. J’devrais apprendre à ton gamin comment te filer des antidépresseurs en douce, comme ça tout le monde arrêtera de me casser les couilles dès que tu décides d’être triste. » Ma gorge se noue, alors que la colère et la tristesse s'allient contre moi. «Arrêtes» articulais-je amèrement, lui faisant savoir combien elle allait trop loin à cet instant. Elle n'a pas idée une seule seconde de ce que représente la dépression, pas plus qu'elle ne comprendra la culpabilité que j'ai pu éprouver à de maintes reprises, puisqu'elle est démunie de cet organe qui contrairement à elle, bat un peu plus fort dans ma poitrine à cet instant. « Je t’interdis de me comparer à ce connard de Saül. » Nous sommes à un point de non-retour, celui dans lequel nous avons probablement bien trop touchés l'autre par nos répliques, où les mots ont été bien trop cruels pour être ignorés. « Non. Tu sais quoi, va t’faire foutre Sav. De nous tous, t’es la seule à avoir buté quelqu’un. Félicitation, tu gagnes la pole position de l’être le plus détestable de la famille. » Et elle balance ça, presque fière de pouvoir balancer mes erreurs en pleine face. Je m'approche d'elle, l'affrontant du regard sans ciller. Ca tambourine dans ma tête, la pression est si forte que je me demande un instant si je ne vais pas l'agripper contre ce mur pour la remettre à sa place, et la faire redescendre. Quelques secondes insoutenables, durant lesquelles je parviens à me reprendre. «J'suis peut-être la plus fragile de nous tous. Mais si il y en a bien une de nous deux qui suscite le plus de pitié, c'est toi» avouais-je sans lâcher son regard, soufflant un avis général sûrement éprouvé par bons nombres des membres de cette famille. «J'te plains, parce qu'un jour tu te casseras la gueule, et tu t'rendras compte qu'il y aura personne pour toi. Tu disparaîtras, et personne ne te regretteras. Ca s'ra peut-être même un soulagement pour bon nombre d'entre nous» Impossible de m'arrêter en chemin. Elle a été bien trop loin. «Ne t'approche plus jamais de moi Anastasia» Une menace qu'elle se doit de prendre en compte alors que je la dénigre du regard avant de m'éloigner et de passer cette porte, que je claque derrière moi sans retenue.





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