ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7255 POINTS : 640
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Je t’entends penser jusque-là. » Elle avait choisi la playlist, chantonnant parfois sur l’une de ses chansons préférées, mais tout ce qu’il pouvait relever, c’est la manière dont son silence cachait un millier de questions. Il avait su rester évasif, souhaitant conserver la surprise jusqu’au bout, mais il fallait être aveugle pour ne pas remarquer la façon dont le regard de Greta chassait les panneaux depuis qu’ils avaient quitté la ville. Il ne l’emmenait pas au bout du monde, pas cette fois, mais il avait tout prévu. Quelques jours loin de la ville, un dernier weekend loin de la ville avant que tout ne se bouscule pour lui. Le planning avait soigneusement été calculé, le projet sur lequel il travaillait depuis des mois était officiellement hors de ses mains et plutôt que de passer ce long weekend à tourner en rond dans son appartement en tête à tête avec son anxiété, il avait décidé de prendre le large. Lorsqu’ils reviendront à Brisbane la décision sera sur le point de tomber. En attendant, Arthur avait toute l’intention du monde de se détendre, ou tout du moins d’essayer. « Okay, deux règles pour le weekend. » Sa main libre glissa sur la cuisse de Greta alors qu’il lui adressa un sourire en coin. « Petit un, on ne parle pas de boulot. » Clairement, cette règle valait surtout pour lui. « Je vais laisser mon téléphone dans la boîte à gant, si tu me vois aller le chercher, t’as le droit de crier. » Il avait besoin de couper les ponts avec la ville, Swann était au courant de leur escapade et il avait eu besoin de ne prévenir personne d’autre puisque la seule personne qu’il souhaitait avoir à ses côtés se trouvait dans cette voiture. « Petit deux, interdiction de mentionner mon géniteur. » Et cela valait pour le bon déroulement de leur weekend. Arthur avait déjà dit tout ce qu’il était en capacité de dire à Greta et il refusait qu’une conversation au sujet de son paternel ne vienne ruiner ce qu’il essayait de conserver avec elle. Tout se voulait un peu différent depuis qu’elle avait prononcé ces trois petits mots. La déclaration ne quittait jamais son esprit et plus que jamais Arthur avait conscience de la fragilité de ce qu’il avait entre les mains. Si les mots n’ont jamais été son fort, il avait à cœur de lui faire comprendre que tout cela n’était pas qu’une passade, que lui aussi avait envie de cette nouvelle chance et qu’il allait tout faire pour que cette fois, tout se passe bien. À commencer par prévoir un weekend en tête à tête, sans distraction possible.
Ils ont fini par trouver la maison, Arthur refusant d’admettre qu’il s’était possiblement trompé de rue la première fois, blâmant son GPS pour cette arrivée un peu chaotique. La saison chaude s’était fait la malle depuis plusieurs semaines, mais Arthur avait tout de même choisi une maison sur la côte, avec un accès à la plage directement via le jardin et une piscine chauffée sur la terrasse. L’endroit se voulait moderne tout en dégageant une atmosphère cosy et tranquille. Parfait pour déconnecter en bonne compagnie selon les critères du Coventry. Après avoir déposé leurs sacs, ou plutôt l’énorme valise de Greta, dans la chambre, il s’était empressé d’ouvrir l’immense baie vitrée pour mieux entendre le bruit des vagues avant de s’installer dans la cuisine. Il avait tout prévu. Arthur, il avait fait livrer des courses et tout le nécessaire pour exécuter la seule recette qu’il maîtrisait pleinement. « On pourrait aller surfer demain matin, je crois que le propriétaire a des planches dans le garage. » Il n’était pas un expert de la glisse, mais l’expérience se voulait amusante. Il ne releva pas la tête, pourtant conscient que Greta se trouvait dans la même pièce que lui désormais, mais toute sa concentration se dirigeait vers ses mains. Il lui arrivait parfois d’avoir des tremblements, signe extérieur du manque qui continuait à le ronger de l’intérieur. Et à cet instant, il lui parut soudainement bien plus compliqué de couper ses légumes avec un couteau aussi gros et des mains qui tremblent. Lâchant l’ustensile, il agita sa main à plusieurs reprises, avant de s’attaquer à une tâche plus facile. L’air de rien. Ça aussi, il ne voulait pas réellement en parler, mais bien sûr que Greta allait remarquer. « Ou j’ai vu qu’il y avait quelques randos dans le coin. » Etablir le programme du lendemain semblait être la parfaite distraction. Il ne voulait pas gâcher le moment, à peine arrivé, avec cette putain d’addiction qui, il en avait désormais de plus en plus conscience, lui gâchait la vie. Tout en continuant à s’agiter dans la pièce pour préparer leur repas, il finit par relever les yeux vers la blonde. « Tu veux un verre de vin ? » Il avait pensé à tout, il voulait qu’elle le voie. Lui se voyait comme projeter des années en arrière, quand ils vivaient encore ensemble et que ce genre de soirée se voulait d’être leur quotidien. Il n’en avait pas réellement pris conscience jusqu’à maintenant, mais tout cela lui avait manqué. La simplicité avec laquelle il pouvait être lui-même face à Greta, sans artifice, sans ressentir le besoin de devoir en faire plus pour être à la hauteur.
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2709 POINTS : 120
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [07/10]
Mallen • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Ils avaient vécu ensemble, ils s’étaient pratiquement vus devenir des adultes et avaient choisi de reprendre le même chemin lorsqu’ils en avaient eu la possibilité. Et malgré tout, Arthur continuait de la surprendre. Ils étaient là, tous les arguments nécessaires pour prouver au monde entier qu’ils étaient légitimes ensemble, le défi se situant dans leur incapacité parfois à se sentir l’être individuellement. Il y avait encore des choses à régler, ici et là, mais chaque instant passé avec lui ressemblait à ces livres qu’elle avait pour habitude de dévorer et qui lui avait donné envie d’écrire à son tour. C’était désespérément romantique, et elle ne cessait de sourire en faisant de son mieux pour qu’il ne puisse pas la surprendre. « Je t’entends penser jusque-là. » Elle avait ouvert la bouche avec un air outré, comme s’il venait de lui lancer la pire des horreurs au visage et n’avait répondu que lorsqu’il s’était décidé à sourire. « Ecoute j’ai pas encore décidé si j’aimais les surprises ou non. » Après avoir haussé les épaules, Greta s’était regardée une énième fois dans le petit miroir du pare-soleil, affichant une mine boudeuse maintenant que ses tentatives de donner le change s’étaient avérées inutiles. « Okay, deux règles pour le weekend. » Reportant son attention sur lui, elle avait plissé le front et ses traits s’étaient immédiatement détendus quand elle avait senti sa main sur sa cuisse. « Petit un, on ne parle pas de boulot. » Sa grimace était exagérée mais elle souhaitait lui montrer à quel point elle était d’accord. « Je vais laisser mon téléphone dans la boîte à gant, si tu me vois aller le chercher, t’as le droit de crier. » Greta répondait à ses affirmations par un hochement sec de la tête, gardant à l’esprit cette envie de garder un sentiment de légèreté pour tout le week-end. « Petit deux, interdiction de mentionner mon géniteur. » « Mais tu crois vraiment que je vais penser à ton père pendant notre escapade romantique ? » Elle avait secoué la tête en riant avant de pincer les lèvres et de le fixer. « Oui, Arthur, j’ai dit romantique mais c’était pour l’effet comique, promis. » Elle le taquinait, posant sa main sur son avant-bras en ne tentant même plus de cacher son euphorie. Greta avait fait bien plus que de mentionner le romantisme des situations qu’ils étaient en train de se créer, et si elle était restée sur sa faim, elle avait malgré tout trouvé un sens bien plus fort encore que ses propres mots dans la réponse qu’il lui avait donnée. Et dans sa manière de sourire, de s’autoriser à plaisanter, dans tous ces petits détails, elle pouvait mesurer l’ampleur de ce qu’elle représentait et cela lui suffisait.
Tout avait été prévu à la lettre, et Greta n’avait eu qu’à préparer un sac sans réellement s’attarder sur les détails. Jamais elle ne considérerait Arthur comme acquis, mais c’était avec lui qu’elle se sentait le plus naturel au point de s’autoriser à n’employer aucun artifice. Si la taille de sa valise avait reçu des commentaires de la part de l’anglais, elle ne contenait que le strict nécessaire selon elle. « On pourrait aller surfer demain matin, je crois que le propriétaire a des planches dans le garage. » Greta s’était déjà essayée à ce sport depuis son arrivée à Brisbane et elle avait été surprise de ne pas finir emportée sur le récif par une vague, ce qui était en exploit en soi. Elle n’avait pas eu le temps de répondre que déjà, une autre idée fusait, et elle savait pertinemment que le flot de ses pensées allait de pair avec son attitude. « Ou j’ai vu qu’il y avait quelques randos dans le coin. » Elle s’était approchée de lui pour venir poser sa main sur la sienne et le calmer sans dire un mot, sans évoquer l’addiction, même si cette règle-là n'avait pas été évoquée. Elle était évidente, et Greta espérait qu’il n’ait pas eu l’idée d’emporter un peu de poudre dans ses bagages. L’idée lui avait effleuré l’esprit, mais sa main sur la sienne, la tendresse avait pris le dessus pour chasser l’ensemble de ses doutes, même les plus infimes. « On peut faire tout ce que tu veux, tout me va. » avait-elle répondu, lui laissant le champ libre pour trouver leur activité et pour se remettre à cuisiner maintenant qu’il semblait un peu plus apaisé. Comme à son habitude, elle s’était assise à ses côtés, le regardant faire. « Tu veux un verre de vin ? » Oubliés les vieux démons, oubliés les réflexes qui l’obligeaient à toujours prendre ce verre de trop, si tous ses principes avaient volé en éclat au moment où elle avait accepté qu’il revienne dans sa vie, ses pensées négatives elles aussi avaient disparu. Il y avait du négatif mais Greta avait décidé de se concentrer uniquement sur le positif, surtout aujourd'hui, alors qu’il lui montrait une nouvelle fois qu’elle avait peut-être eu raison de se laisser aller. « Je veux bien, oui. Tu sais que c’est devenu ma recette préférée ? » avait-elle poursuivi en désignant du menton les préparatifs d’Arthur. Quand celui-ci lui avait tendu son verre de vin, elle en avait profité pour attraper sa taille et le rapprocher d’elle avant de trinquer. « Si t’essaies de m’impressionner, sache que c’est déjà réussi alors tu peux relâcher la pression. Moi aussi je peux imposer mes règles, tu vois ? » Elle n’évoquait même pas le manque évident qu’il ressentait, mais plutôt cette façon qu’il avait d’être perfectionniste en toutes circonstances et même avec elle. Elle souhaitait simplement profiter, et elle lui avait indiqué en attrapant son menton pour déposer un rapide baiser sur ses lèvres. « Je crois que j’aurais juste envie de profiter de balades sur la plage, demain, ce serait dommage que je me casse quelque chose maintenant. » Ils avaient ri doucement, s’étant laissés happer par la douceur et l’intimité du moment. « Je me sens chanceuse. » avait-elle ajouté, réalisant le moment qu’elle était en train de vivre grâce à lui.
gif (c) harley
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Arthur Coventry
l'aigle de sang
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7255 POINTS : 640
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
« Ecoute j’ai pas encore décidé si j’aimais les surprises ou non. » Il n’eut aucunement besoin de tourner la tête dans sa direction pour deviner l’air outré qui devait se dessiner sur son visage. « Tu vas aimer, je t’assure. » Ce n’était pas non plus une surprise folle, juste l’envie de passer un weekend ensemble, loin de la ville, avec la promesse de n’être dérangé par personne. Cela se voulait être le but précis de cette petite escapade imprévue. Se donner l’autorisation de lâcher prise, tout en lui promettant de ne pas passer le weekend à mentionner son paternel ou le travail qu’il avait abattu ces derniers temps. Arthur avait conscience d’être redevenu cet homme tendu qui démarrait au quart de tour et qui utilisait son quotidien chaotique comme excuse même au sujet de sa consommation. Il était également parfaitement conscient que Greta méritait bien plus que ses excuses bancales. « Mais tu crois vraiment que je vais penser à ton père pendant notre escapade romantique ? » Bien sûr que le rire qui lui échappa se voulait légèrement nerveux. « Oui, Arthur, j’ai dit romantique mais c’était pour l’effet comique, promis. » Elle paraissait s’en amuser, mais une fois encore sa main vint enserrer sa cuisse dans un geste qui se voulait attentionné. « T’as le droit de le dire. » Il n’allait pas s’en fuir, il le lui avait promis. Il n’allait pas soudainement devenir celui qui proclamait de grande déclaration, mais elle lui avait murmuré trois petits mots qu’il n’avait pas oubliés et qui avaient toute leur importance. « On va passer un bon weekend. » C’était une promesse qu’il allait s’efforcer de tenir.
Même lorsque son addiction pointa le bout de son nez. La manifestation se voulait minime, mais assez flagrante pour que Greta le remarque. Ses doigts glissant sur sa peau eurent le don de calmer son tremblement, mais Arthur ressentait déjà une certaine honte. Elle se retrouve témoin de tout cela, d’une part de sa vie qu’elle n’avait guère envie de voir se manifester et il n’avait pas grand-chose à dire pour se faire pardonner. Arthur n’avait plus l’intention de mentir et Greta, elle, paraissait sincèrement intéressée par le programme qu’il cherchait à imposer dans la conversation. « On peut faire ce que tu veux, tout me va. » Autrement dit, elle avait déjà parfaitement compris que l’option d’un weekend entier à ne rien faire n’aurait rien de bénéfique sur lui. Ce n’était pas réellement une nouveauté, avant même que son addiction ne laisse une empreinte indélébile sur sa vie, Arthur était déjà un hyper actif incapable du moindre farniente. Elle en avait connu des weekends ou parfois il la laissait bouquiner au bord de la piscine pour aller se balader, incapable d’imiter la détente de sa petite-amie. « Je veux bien oui. » Il arrêta sa confection pour mieux ouvrir la bouteille qu’il avait laissée sur le comptoir. Cette scène si familière le renvoyait des années en arrière de la manière la plus agréable qui soit. « Tu sais que c’est devenu ma recette préférée ? » Il eut un sourire amusé. « Parce que tu sais que je serais incapable de te proposer autre chose ? » Il n’y a que celle-ci qu’il maîtrise à la perfection, il avait pourtant essayé de se diversifier, mais cela s'était souvent transformé en échec cuisant. « Je me disais que ça faisait longtemps. » Qu’il avoua tout en se laissant aller dans l’étreinte qu’elle lui réclamait. « Si t’essaies de m’impressionner, sache que c’est déjà réussi alors tu peux relâcher la pression. Moi aussi je peux imposer mes règles, tu vois ? » C’est seulement après ces quelques mots qu’il comprit à quel point il se trouvait tendu depuis leur départ de Brisbane. Un poids dont il n’avait pas remarqué la présence paru se lever de ses épaules, le laissant alors pleinement profiter du baiser qu’elle lui offrait. « La semaine a été longue. » Il avait promis de ne pas parler de son travail, mais il avait aussi cavalé durant des jours, ne comptant pas ses heures et relâcher la pression comme elle lui demandait voulait dire prendre conscience de sa propre fatigue. « Et je t’ai promis un bon weekend. » Il lui adressa un léger sourire sans pour autant se reculer, profitant de la proximité de la jeune femme. C’est peut-être ainsi qu’il allait enfin s’autoriser à profiter de son weekend. « Je crois que j’aurais juste envie de profiter de balades sur la plage demain, ce serait dommage que je me casse quelque chose maintenant. » Il ne put s’empêcher d’éclater dans un rire franc. « Je me sens chanceuse. » Tout en souriant, il se pencha pour déposer ses lèvres contre sa tempe. « Les deux pieds sur la terre ferme alors. » Il ira sûrement surfer avant qu’elle ne se lève, mais ce sera une préoccupation pour demain. « Tu m’aides ? »
Ce n’était que la préparation d’un repas, une tâche relativement simple. Ils continuèrent en échangeant des banalités, à se filer des coups de hanches en riant et en s’arrêtant pour quelques baisers. Mais une fois encore, son addiction se pointa pour jouer les troubles fêtes. Il allait dresser leurs assiettes lorsque ses doigts se mirent à trembler à nouveau, le manquant de lui faire échapper la louche rempli de sauce. Il la relâcha au fond de la casserole avant de serrer son poing contre le comptoir. « Pardon. » Il en avait mis à côté et Greta s’était levé sûrement pour l’aider, mais il était en train de perdre patience. Il prit le temps de tout déposer avec une certaine délicatesse avant de se reculer d’un pas tout en continuant à ouvrir et fermer son poing. Il n’avait pas envie de parler de cela, mais il avait promis à Greta de ne plus lui mentir et il avait soudainement la sensation de lui cacher des choses, parce qu’une pensée venait de lui traverser l’esprit. « J’ai consommé hier. » Qu’il avoua dans un murmure assez fort pour qu’elle l’entende malgré tout. Tout ce qu’il souhaitait paraissait s’envoler en fumée, même la perspective de pouvoir partager un repas simple avec elle. Arthur avait retrouvé le contrôle de ses gestes et s’efforçait de terminé sa tâche pour ne pas laisser entrevoir la honte qui commençait à gagner son esprit. Mais il pouvait sentir le regard de Greta sur sa silhouette et il lui avait fait une promesse. « J’en ai amené avec moi. » Et il n’était, sincèrement, pas fier de cela. « Dans la poche intérieur de mon sac. » Il lui offrait la possibilité de fouiller et de s’en débarrasser si elle le souhaitait. Il n’était pas certain de la réaction que cela provoquerait chez lui, mais son corps l’avait déjà assez trahi, il ne pouvait pas faire comme si de rien était. Et pourtant, il aimerait.
Greta Moore
le porte-plume
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Mallen • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
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Le trajet avait semblé long, trop long, et elle remerciait le naturel d’avoir refait son chemin pour les sortir des silences qui n’auraient pas été gênants mais extrêmement lourds de sens. Ils n’avaient pas besoin de ça, parce qu’il y avait trop de risques à se laisser distraire par leurs pensées alors que malgré l’évolution positive de leur relation, elle était encore extrêmement fragile. Mais ils savaient s’accorder, mener la danse pour donner le change. Après tout, ils avaient toujours été élevés dans ce sens et s’il y avait quelque chose de bon à prendre de leur éducation, il aurait été idiot de ne pas le faire. Malgré ses doutes, Greta se surprenait à penser de manière positive, à se questionner sur les progrès qu’avait pu faire Arthur. C’était comme si entrevoir la possibilité d’une seconde chance lui donnait l’envie de faire mieux que précédemment, de tirer un trait sur toutes les erreurs du passé et de leur assurer un avenir confortable. Bien sûr, cette pensée-là était rapidement chassée par une autre un peu plus brutale, parce que même la naïveté de la blonde avait ses limites. La vérité était que malgré ses efforts, Arthur était mort de peur, et elle pouvait le sentir à la simple pression qu’il exerçait sur sa cuisse - il avait peur de la perdre tout autant qu’il avait peur de reformer le couple qu’ils avaient un jour été. « Tu vas aimer, je t’assure. » Sur ce point, elle pouvait lui faire confiance et elle le savait. Et alors qu’il exposait les règles du week-end, la blonde s’était autorisée une touche d’humour avant d’utiliser un champ lexical peut-être trop parlant pour l’anglais. « T’as le droit de le dire. » Son sourire s’était fait plus large alors qu’elle constatait que ses efforts étaient de plus en plus visibles et importants. Greta avait longtemps eu la crainte de se jeter dans le vide avec lui pour ne trouver aucune réciprocité, ou pour le voir tétanisé face à une vérité qu’elle était seule à accepter mais sa réaction face à ce qu’elle lui avait confié la surprenait. En bien. « On va passer un bon weekend. » « J’en doute pas. » Et à cet instant précis, alors qu’ils avaient échangé un regard dans le rétroviseur, l’ensemble de ses doutes s’étaient envolés et elle s’était sentie plus heureuse que jamais.
L’endroit était simple, même si elle avait bien conscience que leurs critères étaient légèrement biaisés. Un lieu cosy, une échappatoire pour les deux anglais qui avaient toujours aimé s’accorder des parenthèses à deux. Ce week-end, la parenthèse était plus que nécessaire. Greta se sentait à l’aise, malgré la portée des mots qu’elle avait eu à son égard et qui n’avait pas trouvé réponse. S’il ne lui avait pas dit qu’il l’aimait, il le lui prouvait, et elle s’en contentait très bien parce qu’elle le connaissait trop pour ne pas lire entre les lignes. Une fois les marques prises, elle s’était assise sur le comptoir, le simple fait de le regarder constituant une activité assez intéressante à ses yeux. Sur ce point, ils étaient diamétralement opposés et elle le savait : Arthur fourmillait déjà d’idées pour occuper son esprit et son corps qui ne se mettaient jamais sur pause, un état aggravé par sa consommation et ses récidives. « Parce que tu sais que je serais incapable de te proposer autre chose ? » Greta avait haussé les épaules avant de rire, il y avait une part de vrai, mais il savait aussi qu’elle savait se contenter de peu lorsqu’elle était avec lui. « Je me disais que ça faisait longtemps. » Elle en pensait de même de cette étreinte, de son visage niché dans son cou et de ce moment simple qu’il avait pourtant été si difficile de retrouver. Si elle avait voulu le taquiner sur son envie évidente d’en faire presque trop, elle avait également subtilement laissé sous-entendre qu’elle constatait tous ces infimes détails qui montraient qu’il n’était pas au meilleur de sa forme. « La semaine a été longue. » Il n’en dirait pas plus, et elle n’avait pas besoin de longs discours pour comprendre les enjeux qui étaient les siens et ceux de l’entreprise. « Et je t’ai promis un bon weekend. » « Il l’est déjà, je t’assure. » avait-elle murmuré, profitant encore un peu de cette proximité. Et pour chasser non pas ses propres doutes mais ceux d’Arthur, elle avait indiqué ce qu’elle avait envie de faire en insistant sur la façon dont la surprise lui plaisait. « Les deux pieds sur la terre ferme alors. » avait-il confirmé après avoir déposé un baiser sur sa tempe avant de se remettre en marche. « Tu m’aides ? » Elle s’était exécutée et tout s’était passé dans la bonne humeur jusqu’à ce que la réalité ne les rattrape. Encore une fois.
« Pardon. » Elle avait le sentiment que ces excuses ne concernaient pas seulement la façon dont il avait sali le comptoir de la cuisine. Quelque chose de plus profond se cachait dans ce mot, et sa crainte s’était intensifié en le voyant changer de regard. « J’ai consommé hier. » Le sol ne s’était pas dérobé sous ses pieds, parce qu’ils n’étaient pas les protagonistes d’un film catastrophe, et pourtant, le sentiment était le même. Greta avait la sensation d’être tombée de plusieurs étages et la sensation de vertige n’était pas due aux quelques gorgées de vin qu’elle venait d’absorber. C’était un mélange d’étonnement, de choc et de déception, que seule sa concentration pour ne pas craquer réussissait à chasser. S’il lui avait promis un bon week-end, elle lui avait promis d’être là pendant son parcours de guérison et elle ne pouvait pas le trahir simplement parce qu’elle n’arrivait pas à encaisser ce qu’elle venait d’entendre. Greta était plus forte que cela, au même titre qu’elle pensait Arthur également plus fort que cette poudre qui lui gâchait la vie. Qui leur gâchait la vie. « J’en ai amené avec moi. » Son regard s’était détourné du sien parce qu’il était trop difficile d’accepter ce qu’il disait. « Dans la poche intérieur de mon sac. » Il lui demandait subtilement d’attraper le sachet et de s’en débarrasser, mais si elle souhaitait être une bouée de sauvetage au moment où il en avait le plus besoin, elle refusait qu’il cède à la facilité. Sa colère était évidente, son regard azur perdant ce petit éclat et sa main venant déposer délicatement son verre de vin sur le comptoir de la cuisine. Mais elle se maîtrisait, parce qu’elle ne pourrait pas lui demander d’être fort si elle-même n’en était pas capable. « Pourquoi ? » avait-elle demandé une fois qu’elle avait réussi à retrouver son souffle. Pourquoi avait-il eu besoin de consommer ? D’amener de la cocaïne pour un week-end qu’il promettait parfait ? Une question simple, qui resterait rhétorique s’il le décidait et qui n’était probablement pas la réaction qu’il attendait. Baissant la tête, Greta avait laissé s’échapper un soupir car la frustration était un sentiment qu’elle s’autorisait à ressentir sans trop de culpabilité. « Des fois je me demande si t’as pas envie de tout saboter, tu sais. Je vais pas m’énerver, je vais te faire aucun reproche, mais tu sais très bien que si tu consommes ce week-end t’auras l’impression de mieux gérer mais si tu le fais pour moi, ça aura l’effet inverse. » Elle n’en avait que faire des symptômes évidents qui s’emparaient de lui et venaient rendre le moment bien moins serein. Elle le lui avait confié à nouveau, elle l’aimait, et cela incluait l’ensemble de ses défauts, même les plus sombres. Si elle devait choisir entre le Arthur euphorique grâce à la poudre ou un Arthur irritable qu’elle devait prendre avec des pincettes mais qui se dirigeait vers le sevrage total, l’option qu’elle choisissait était évidente. « C’est bien, que tu me l’aies dit. » Il y avait du positif dans tout, même s’il devenait de plus en plus difficile de le trouver. « Mais tu m’as fait une promesse, Arthur. On va pas laisser cette merde gâcher notre week-end. C’est sûrement trop demander mais je voudrais que tu te débarrasses de ça, peu importe les conséquences. » Greta continuerait de l’aimer, même si le geste le rendait ingérable. « Jette ça, s’il te plaît. » avait-elle répété, le son de sa voix laissant peu de doute quant à ce qu'elle ressentait. Elle pourrait lui accorder du répit concernant ce sujet s’il lui prouver qu’il tenait assez à elle pour faire ce qu’elle demandait. Elle aurait pu s’en charger, mais non sans avoir l’impression de lui faciliter la tâche pour le laisser mieux replonger ensuite. C’était son combat, pas le sien, même si elle choisissait de rester à ses côtés. Greta attendait, le regard brillant, sa capacité à se retenir de pleurer intimement lié à cet espoir qu’il s’exécute et reprenne les choses là où ils les avaient laissées. Ils auraient le temps de se disputer, de discuter de son énième rechute, mais pas maintenant. Pas alors qu’ils touchaient du doigt le début d’une solution à tout cela et qu’ils avaient l’opportunité de se prouver qu’ils étaient plus forts que cela.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Arthur Coventry
l'aigle de sang
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7255 POINTS : 640
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Ce n’est pas ainsi que les choses devaient se dérouler. Tout avait pourtant si bien commencé. Il avait eu la sensation de s’apaiser à son contact, de pouvoir lâcher prise, de s’autoriser à ne penser à rien, si ce n’est à faire plaisir à Greta tout au long du weekend. C’est ce qui aurait dû prendre le dessus, la seule chose qui avait véritablement de l’importance quand il n’avait jamais su lui retourner les quelques mots qu’elle avait eu le courage de prononcer. Il s’était mis en tête de le prouver, à sa manière, un peu bancale, mais plus sincère que jamais. Mais une fois encore, Arthur avait loupé la marche. Lui qui pensait toujours pouvoir tout gérer de front s’était fait rattraper par ses propres erreurs. Il lui était impossible de cacher tous les messages que son corps cherchait à transmettre. La vérité qui suait au travers de chacun de ses pores. Il lui avait promis la vérité, toujours, qu’importe si cela se voulait beau ou laid. Et il savait, qu’il allait lui faire du mal. Il en avait conscience, maintenant, alors qu’elle se tenait face à lui. Il n’avait pas pris cela en compte hier, dans son urgence, alors qu’il ressentait ce besoin irrésistible de consommer. Arthur avait laissé l’addiction gagner. Il la laissait toujours gagner. Lui qui ne savait pas se tenir éloigné d’un argument, qui cherchait toujours à avoir le dernier mot, qui voulait constamment gagner la bataille, ne savait même pas tenir tête à la pire de ses pulsions. « Pourquoi ? » La question se voulait légitime, mais eut le don de le déstabiliser. « Je sais pas. » Il baissa les yeux, peu fier de l’admettre ainsi. Il n’avait aucune idée de ce qui le poussait à constamment s’enfoncer dans cette faille. C’est comme si une seconde entité prenait le contrôle et le poussait à consommer, comme s’il n’était plus capable de la moindre prise de décision dès qu’il s’agissait de cela. La drogue avait cette emprise sur lui, ce grapin qui l’actionnait tel un pantin, et il laissait faire, parce que c’était facile, parce que c’était rassurant, dans un sens. Il n’avait aucune idée de ce qui l’avait poussé à fouiller dans le fond de sa bibliothèque pour sortir un sachet et le déposer dans son sac. Il l’avait fait. Au cas où. De quoi ? Il ne saurait le dire. Il percevait la frustration de Greta, dans son soupir, à la manière dont elle s’était inconsciemment éloignée de lui. Il restait planté là, à l’observer en coin, il attendait une réaction, quelque chose… Il se préparait même à la voir partir, quand bien même elle lui avait demandé de toujours jouer la carte de l’honnêteté.
« Des fois, je me demande si t’as pas envie de tout saboter, tu sais. Je vais pas m’énerver, je vais te faire aucun reproche, mais tu sais très bien que si tu consommes ce week-end, t’auras l’impression de mieux gérer, mais si tu le fais, pour moi, ça aura l’effet inverse. » Il pouvait deviner la tristesse entre chacun de ses mots et la déception sur ses traits. Lui, habituellement si fier, se fichant parfaitement de l’avis des autres, n’en menait pas large. Une fois encore, il en venait à se demander pourquoi il avait tant voulu revenir dans sa vie. Arthur était un égoïste patenté, mais lorsqu’il s’agissait de Greta, tout se voulait différent. Il ne voulait pas la faire souffrir, même si elle semblait le penser. « C’est pas si simple. » Il n’était pas uniquement question de bien ou de mal, ses actions n’avaient rien d’aussi manichéen. « C’est bien, que tu me l’aies dit. » Il souffla quelque peu. « J’en suis plus aussi certain. » Il choisissait le mensonge pour ne jamais avoir à se retrouver confronté à ce genre de réaction. Arthur voulait plaire, il cherchait l’admiration des autres, mais ces derniers temps, il paraissait bien plus capable de déclencher des déceptions. « Mais tu m’as fait une promesse, Arthur. On va pas laisser cette merde gâcher notre week-end. C’est sûrement trop demander mais je voudrais que tu te débarrasses de ça, peu importe les conséquences. » Il lui avait promis un moment de répit, des nouveaux souvenirs à collectionner sans que cela ne soit teinté par ses ennuis. Il avait déjà failli à sa promesse. Arthur était excellent dans ce domaine et il cherchait à persévérer. « Non, mais… » Ce serait lui cracher à la figure que d’assurer qu’il serait capable de gérer sans rien jeter. Il le promettait à tous ceux qui voulaient bien l’entendre, qu’il était capable de prendre le dessus sur son addiction. La preuve était que non. Même la veille d’un weekend avec celle qui avait toujours su l’apaiser, il s’était senti obligé de consommer. Alors Arthur se retrouvait dans cette cuisine, à regarder ses chaussures en bégayant. « Jette ça, s’il te plaît. » Il aurait préféré qu’elle s’énerve, qu’elle crie, qu’elle s’en charge elle-même, mais Greta lui laissait le choix. Sa drogue ou elle. Et le choix ne devrait pas être aussi difficile à faire, il aurait dû agir à la seconde où elle lui avait fait comprendre sa déception. Mais rien de tout cela ne se voulait aussi simple, parce qu’Arthur était malade, qu’il veuille l’accepter ou non, la réalité résidait dans ce constat. Il était malade, refusait qu’on lui vienne en aide et pensait à tort être capable de faire seul. Il aimait Greta, d’une force qui le déstabilisait parfois. Au point de raviver des angoisses qu’il faisait taire à l’aide de la cocaïne. Tout se voulait être un cercle vicieux, sans fin, qui le rongeait de l’intérieur et l’amenait à faire durer le silence quand cela ne devrait même pas avoir lieu.
Relevant la tête, il croisa le regard brillant de Greta. Il était en train de lui faire du mal et cette simple l’idée lui retournait l’estomac. À ses yeux, elle valait plus que n’importe quelle dose de poudre, il en avait parfaitement conscience. Et c’est pourtant avec hésitation qu’il vint attraper sa main, l’attirant avec lui jusque dans la chambre. Il devait le faire. Il sortit le sachet de la poche de son sac et parti en direction des toilettes, il ne pouvait croiser son reflet dans un miroir pour l’instant. Il eut un instant de doute, juste un, avec le sachet ouvert au-dessus de la cuvette. Il pourrait la prendre cette dose, jurer que ce sera la dernière, mais ce serait mentir, encore une fois. Il savait que son addiction ne pourrait se guérir qu’au travers de sa relation avec la blonde, il n’était tout simplement pas encore prêt à l’admettre. Mais Arthur finit par vider le contenu du sachet dans la cuvette des toilettes, avant de s’empresser de tirer la chasse. Il l’avait fait. Et maintenant, il n’osait plus vraiment regarder Greta. Prostré dans un coin de la minuscule pièce, il vient enrouler ses bras autour de son torse comme une protection. « C’est pas mon intention que de saboter quoi que ce soit entre nous, je… J’aimerais que ça fonctionne. » Il s’abstint d’y ajouter un "cette fois", mais le sous-entendu était là. Son timing se voulait affreux ou parfaitement conséquent, il n’en avait plus la moindre idée désormais, tout se mélangeait au milieu de cette angoisse qui le gagnait de la voir lui tourner le dos. « J’essaye G. » Aussi maladroitement qu’il en était capable, en se prenant des embûches et en commettant des fautes parce qu’Arthur n’était aucunement capable de pleinement comprendre les conséquences de ses actions. Il avait envie de disparaître ou de se cacher dans le creux de son cou, mais il n’osait pas faire le moindre mouvement, conscient qu’il ne pouvait plus lui imposer quoi que ce soit. Il était déjà en train de se convaincre qu’il était mieux de ne pas dire quoi que ce soit, de continuer à prétendre. S’il n’avait rien dit, ils seraient en train de dîner tranquillement et il n’aurait pas envie de s’arracher la peau, comme c’était le cas présentement. « Tu préfères rentrer ? » Il se devait de demander, le regard toujours résolument fixé au sol. Il devait au moins lui offrir l’option, même si l’idée qu’elle dise oui venait lui compresser la poitrine.
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2709 POINTS : 120
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [07/10]
Mallen • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
Même si Greta croyait de toutes ses forces en la capacité d’Arthur à se sortir de cette spirale infernale, elle demeurait consciente de toutes les étapes qui l’attendaient. Qui les attendaient. Parce qu’à l’aide de trois mots extrêmement simples et pourtant si difficiles à prononcer, la jeune femme s’était engagée à rester à ses côtés sans n’avoir aucune certitude que l’anglais ait su lire entre les lignes. Peut-être pensait-il qu’elle n’était amoureuse que de la version qu’il était si facile de s’imaginer de lui, le brillant homme d’affaires ou l’anglais tant convoité et qu’elle disparaîtrait à la première difficulté. Mais les mots qu’elle avait choisis étaient lourds de sens parce qu’elle les lui avait dit en étant pleinement consciente de ce que cachait le charisme d’Arthur. Ses problèmes, ses insécurités, l’ensemble de ses failles, c’était également de ça dont elle était amoureuse. Alors bien sûr que la bulle de perfection qui s’était percée était un déchirement, mais elle était prête à en affronter les retombées, elle s’y était préparée. Greta avait fait de son mieux pour intérioriser toutes les pensées qui lui avaient traversé l’esprit alors qu’il lui avait annoncé avoir replongé et avoir jugé nécessaire de se reposer sur la poudre pour ce week-end là. C’était un mélange de déception et de doutes égoïstes quant à la place qu'elle occupait pour Arthur qu’elle avait ravalé en même temps que sa salive avant de lui poser la question de la manière la plus simple possible. « Je sais pas. » Lui seul possédait pourtant toutes les réponses, mais ses réflexes étaient encore trop profondément ancrés pour qu’il n’ait d’explication logique à lui apporter. Alors Greta avait choisi de parler pour lui, sans certitude que cela ait un effet positif sur leur histoire ou les tentatives de guérison d’Arthur. Pour elle, il s’agissait d’une crainte si exacerbée de s’autoriser à vivre simplement et de s’autoriser à croire en un échappatoire. « C’est pas si simple. » Elle avait haussé les épaules, ce n’était qu’un point de vue qu’elle partageait, loin d’être une vérité irréfutable. Ses options étaient de toute façon limitées, elle pouvait lui indiquer la meilleure décision à prendre et la position dans laquelle il la mettait mais rien ne supposait qu’il l’écouterait. S’il était le seul maître de ses décisions, Arthur était entouré, et c’était sur ce point qu’elle avait choisi de venir s’attarder, balayant ses premiers mots qu’elle refusait qu’il traduise comme une volonté de le faire culpabiliser. « J’en suis plus aussi certain. » Un léger soupir s’était échappé d’entre ses lèvres, il ne pouvait pas lui en vouloir d’être maladroite ou trop honnête. « Je t’assure que si, tu m’avais promis de plus me mentir et c’est ce que tu fais. J’en demande pas plus. » Et c’était un savant équilibre qu’elle cherchait, entre la volonté de lui faire ouvrir les yeux et le besoin de garder sa confiance.
Greta en demandait pourtant plus, parce qu’elle ne pouvait pas s’autoriser à continuer le week-end en fermant les yeux sur le contenu du sac d’Arthur. Elle lui offrait une solution, qu’il était libre de saisir ou non. « Non, mais… » Il hésitait forcément mais son manque de répartie indiquait à quel point il n’avait aucun argument pour aller à l’encontre de sa demande et ce même si l’idée provoquait la remontée de toutes ses angoisses. Ils géreraient son état de manque, ensemble, mais Greta serait incapable de l’aider davantage s’il refusait de se plier à cette unique demande. La blonde l’avait encouragé une nouvelle fois, lui laissant la possibilité d’entrevoir la façon dont elle croyait en lui dans le ton de sa voix et comme s’il avait pu lire dans ses pensées, Arthur s’était finalement mis en mouvement. Un mouvement lent et peu assuré et le voir lutter ainsi avait rempli ses yeux de larmes - elle était aussi satisfaite qu’elle se sentait coupable de lui infliger cela. Le silence les avait envahis et commençait à devenir insupportable lorsqu’enfin, Arthur avait réussi à reprendre la parole. « C’est pas mon intention que de saboter quoi que ce soit entre nous, je… J’aimerais que ça fonctionne. » « Alors ça fonctionnera. » Son optimisme était sûrement complètement subjectif, mais elle restait convaincue que sa force de volonté concernant leur relation était bien plus forte que celle l’empêchant de s’éloigner définitivement de la drogue. Elle l’espérait, elle espérait être bien plus importante que tout ce contre quoi il luttait, elle s’autorisait même à penser pouvoir être l’un des remèdes. Il devenait de plus en plus facile pour Greta de s’affirmer maintenant qu’elle lui avait avoué ses sentiments alors plutôt que de naviguer dans les mêmes doutes qu’Arthur, elle lui répondait en chassant tous les siens. L’écrivaine voulait y croire, s’était déjà bien trop engagée pour retourner en arrière sans avoir lutté un minimum. « J’essaye G. » Plus que jamais, il essayait, et elle venait d’être témoin de l’ampleur de ses efforts alors elle ne savait pas pourquoi il refusait de croiser son regard. Un regard où la tristesse et la culpabilité avaient été remplacées par une certaine fierté. « Tu préfères rentrer ? » « Non, j’ai aucune envie de rentrer. Pas après ce que tu viens de me prouver. » Sa main était venue chercher son menton pour le soulever délicatement et l’obliger à la regarder dans les yeux et voir le sourire qu’elle lui adressait. « Je cesserai jamais de croire en toi, tu le sais, ça ? Et je serai là, je serai toujours là. » Parce que ce désir de guérison était devenu un projet commun et que si elle s’était échappée lorsque cela lui avait semblé trop difficile, elle ne pourrait le faire devant l’acte de courage d’Arthur. « Mais je t’en voudrais pas si toi tu préférais rentrer, je suis pas sûre de comment tu te sens. » Elle avait haussé les épaules avec cette même tentative de rendre la chose presque banale pour éviter de dramatiser davantage la situation. Ils étaient tous les deux conscients du problème et de sa gravité, mais ne gagneraient absolument rien à s’y emprisonner. Ce n’était pas une fatalité, et Greta se concentrait sur cette pensée pour s’autoriser à entrevoir la possibilité d’un avenir bien moins sombre.
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Arthur Coventry
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ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7255 POINTS : 640
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Greta a joué la carte de la sincérité à son tour. Celle sans détour et qui peut heurter. Arthur aurait préféré se cacher plutôt que poursuivre cette conversation. Il n’est plus certain de voir un quelconque intérêt dans sa propre sincérité si cela devait indéniablement se terminer en dispute. Ce n’est pas ce qu’il souhaite. Lui qui aime tenir tête au monde entier donnerait tout pour ne jamais avoir à le faire avec Greta. Elle est l’exception qui confirme la règle, comme toujours. « Je t’assure que si, tu m’avais promis de plus me mentir et c’est ce que tu fais. J’en demande pas plus. » Une fois encore, elle est sincère. Il peut le voir à la simple manière qu’elle a de le regarder avec tendresse. Il n’est plus vraiment habitué à tout cela, une vraie relation, qui fonctionne et qui se base sur la confiance mutuelle. Il a l’impression de tout avoir à apprendre de nouveau. Et même si elle chérissait son honnêteté, son aveu est venu briser l’instant, car désormais Greta n’attend qu’une seule chose de sa part, qu’il se défasse de la drogue ramenée avec lui.
Il hésite, il vacille, bégaye des mots qui ne font guère de sens, mais Arthur se met en mouvement, parce qu’il lui a promis et qu’un Coventry se doit d’être un homme de parole. Il s’y rend à reculons, le cœur battant à tout rompre, mais pour Greta il abandonne la dose qu’il avait emporté avec lui par sécurité. Il se jette dans le vide sans aucun filet, incapable de savoir à quoi demain pourra ressembler et, si le manque se fait trop intense, c’est vers elle qu’il devra se tourner. Il s’en veut, loin d’être fier de ses actions, conscient d’avoir néanmoins gâché quelque chose alors que leur weekend vient tout juste de débuter. Il aimerait se cacher dans un coin, ne plus sentir son regard sur lui, mais Greta insiste dans cette nouvelle dynamique qui est la leur. Elle veut lui tendre la main, elle accepte ses erreurs, mais est-ce qu’Arthur acceptera de se montrer aussi faible face à elle ? Il n’en sait rien, tout paraît être insurmontable parfois. Perdu entre ses pulsions d’addict et cette relation qu’il chéri sans réellement savoir la faire grandir. Il est un bambin qu’il faut guider, peu sûr de ses prochains pas, incapable de déceler ce qu’il devrait dire, ce qui changerait la donne. « Alors ça fonctionnera. » Son optimisme le laisse sans voix. Elle croit en lui quand il a tant de mal à encore croire en eux. Les émotions se chamboulent dans tous les sens, le laissant vidé et au bord de l’épuisement. « Non, j’ai aucune envie de rentrer. Pas après ce que tu viens de me prouver. » Il devrait être rassuré, mais croiser son regard est une épreuve supplémentaire, la preuve de ce qu’il a manqué. Elle lui sourit et il n’est plus certain de comprendre. Avant, elle n’aurait pas cherché à comprendre, elle serait partie et il aurait utilisé sa fuite comme une énième excuse pour ne pas la contacter. Mais aujourd’hui, Greta reste campée sur ses positions, plus forte que jamais, déterminée à donner une réelle chance à leur couple. « Je cesserai jamais de croire en toi, tu le sais, ça ? Et je serai là, je serai toujours là. » Ce serait le moment idéal pour lui dire qu’il l’aime, mais les mots restent coincés dans le fond de sa gorge, le laissant une fois de plus sans voix. Ses yeux se voilent légèrement, touchés par la confiance qu’elle place en lui. « Mais je t’en voudrais pas si toi tu préférais rentrer, je suis pas sûre de comment tu te sens. » Il secoue la tête, se rapproche d’elle et l’enlace dans une étreinte emplie d’une tendresse différente. Là, durant quelques secondes, il cache son visage dans le creux de sa nuque. « Merci. » Qu’il murmure d’une voix qui vient trahir ses émotions. Il se redresse juste assez pour croiser le regard de la jeune femme. Les mots ne viennent pas, mais ses yeux lui crient tout son amour. « J’crois qu’on a un repas qui nous attend. » Il joue la distraction, mais c’est sa manière à lui de lui prouver qu’il ne souhaite pas fuir.
La nuit a été compliquée, l’insomnie s’est jouée de lui, mais avec Greta à ses côtés, Arthur a fini par trouver le repos aux petites heures du matin. Le réveil s’est fait tardif, le petit-déjeuner avalé à l’ombre de la terrasse. Une matinée en douceur, pour tenter de faire disparaître les tensions de la veille. Puis Greta a voulu explorer les alentours, il a porté son sac rempli à ras bord, avant de glisser sa main dans la sienne et de la suivre là où elle le voulait. Ils ont marché en discutant de tout et de rien. Une vraie journée banale, d’un couple qui s’autorise un peu de vacances, loin du monde et de leur responsabilité. Il est allé nager dans l’Océan par trois fois sans que Greta ne bouge d’un iota sur sa serviette, son livre à la main. « Tu lis quoi ? » Il vient de s’allonger à ses côtés, encore trempé de sa dernière aventure marine. Ses lèvres se perdent sur l’épaule brûlante de la jeune femme qui ne décroche pas de son roman. D’une main, il cherche sa casquette dans le sac face à lui. D’ici quelques minutes, il se lèvera à nouveau, mais en attendant, Arthur s’allonge sur le dos pour tenter d’attraper le regard de sa compagne. « Au fait… Tu as une idée pour ton prochain bouquin ? » Avant, elle lui parlait de tout cela, de la moindre petite étincelle qui traversait son esprit. Ce genre de conversation lui manque, voir l’excitation dans son regard, s’amuser de son imagination débordante. Il voudrait retrouver tout ça. « Ça fait longtemps que tu ne m’as pas parlé de tout ça. » Est-ce que Greta a abandonné son rêve ? Il ne le supporterait pas, elle a un don qui serait idiot de gâcher pour quelques broutilles avec des journalistes de bas étages.
Greta Moore
le porte-plume
ÂGE : 35 (18.02) SURNOM : G. STATUT : and i know that it’s wrong that i can’t move on but there’s something about you MÉTIER : romancière wannabe, elle s'est essayée à la biographie et ça a plutôt bien fonctionné. LOGEMENT : Spring Hill #17 POSTS : 2709 POINTS : 120
TW IN RP : alcool, drogue, age gap TW IRL : n/aGENRE : Je suis une femme ORIENTATION : J'aime tout le monde. PETIT PLUS : made in England • being rich doesn't make you happier • drama queen pouring wine after the smallest inconvenienceDISPONIBILITÉ RP : Je suis disponible pour RP CODE COULEUR : lightseagreen RPs EN COURS : [07/10]
Mallen • we just friends, just friends. when you say my name so casual, touch my hand, i stop and play it cool like i'm not into you
Moventry #15#16 • i've been holding on to hope that you'll come back when you can find some peace, 'cause every word that i've heard spoken since you left feels like an hollow street. i've been told, i've been told to get you off my mind but i hope i never lose the bruises that you left behind.
Emery #5 • Lost and insecure, you found me, you found me. Lyin' on the floor surrounded, surrounded, just a little late, you found me, you found me
C’était presque viscéral et encore plus évident maintenant qu’elle avait cessé de lutter contre ce qui s’apparentait à une évidence. Ils n’étaient pas les seuls à s’en rendre compte, Swann avait été le premier à comprendre, et cela lui suffisait maintenant amplement à balayer d’un revers de la main les commentaires négatifs qui entouraient leur duo. Parce qu’il était peut-être un peu tôt pour parler de leur couple mais que celui-ci avait déjà eu son lot de critiques par le passé. Pourtant, malgré les années, les océans ou même les continents qui les avaient séparés, Greta et Arthur étaient à nouveau réunis et il était impossible de ne pas y voir un coup du destin. Le sentiment était assez présent pour que l’écrivaine passe au-delà de ses craintes et des àprioris qu’elle possédait forcément concernant l’anglais : elle le connaissait mieux que quiconque et pourtant, les zones d’ombre demeuraient assez nombreuses pour la laisser impuissante un nombre incalculable de fois. C’était une position qu’elle détestait mais qu’elle avait appris à occuper en présence d’Arthur parce que toutes ces incertitudes rendaient les moments comme ce week-end absolument inoubliables. Ephémères et incertains, touchant presque à l’impensable. Et lorsque tout devenait difficile, il lui suffisait d’y repenser pour s’accorder le droit d’y croire et surmonter les nombreux obstacles qui semblaient inlassablement se dresser sur leur chemin. Ils avaient surmonté celui-ci, Greta réussissant l’exploit d’être forte à sa place, sans réellement comprendre la façon dont elle avait réussi à le persuader ou même à poursuivre son discours sans montrer d’autres signes de faiblesses que ses yeux larmoyant. Ils étaient là, délestés d’un poids majeur, et l’idée qu’il ait pu penser qu’elle l’abandonnerait l’avait piquée sans qu’elle ne songe à le lui dire. Elle conjuguait ses doutes, lui avec les siens, et ils parvenaient à trouver un terrain d’entente et c’était tout ce qui comptait réellement à ses yeux. « Merci. » Arthur n’avait jamais été le genre d’homme à exposer ses sentiments, Greta s’étant toujours efforcée de le faire pour deux, mais il avait parfois cet éclat dans le regard qu’elle semblait comprendre. C’était ce qui justifiait le sourire qui était venu habiller ses lèvres en plein milieu de ce qui ressemblait au chaos, et à nouveau, chaque émotion était décuplée et le positif devenait assez intense pour prendre le pas sur le négatif. « J’crois qu’on a un repas qui nous attend. » La rupture était abrupte mais nécessaire, ils ne pouvaient pas s’attarder davantage sur un point sur lequel ils s’efforçaient de tirer un trait.
« Tu lis quoi ? » « Un roman niais à souhait, tu veux un résumé peut-être ? » Et alors qu’elle répondait, les cheveux encore humides d’Arthur étaient venus goûter sur sa peau brûlante, l’empêchant de profiter pleinement des baisers qu’il déposait sur son épaule. Après son réflexe qui l’avait obligée à se redresser, Greta s’apprêtait à répliquer, à râler comme elle l’aurait fait sur un enfant parce qu’elle était habituée à gérer le côté volcanique de l’anglais, mais il avait été celui la prenant par surprise. « Au fait… Tu as une idée pour ton prochain bouquin ? » Son soupir se traduisait facilement, parce qu’elle n’était pas comme lui, à penser au nouveau projet à peine le précédent bouclé. Les mois étaient passés, elle le savait, mais Greta vivait à son rythme. « Ça fait longtemps que tu ne m’as pas parlé de tout ça. » « C’est ta façon de me dire que les vacances sont terminées ? » avait-elle répondu en posant son livre ouvert sur sa poitrine. Son sourire indiquait qu’elle ne faisait que le taquiner, parce qu’elle ne se sentait aucunement pressée par ses propos et au contraire, elle appréciait qu’il fasse l’effort d’entamer une discussion qu’il avait jugée trop difficile par le passé. « Tu sais que j’ai pas détesté l’exercice de la biographie alors je me disais que continuer les collaborations était peut-être une bonne idée. Rien de concret pour l’instant mais avec Kieran on brainstorme, j’essaie d’élaborer une histoire à partir de certaines de ses illustrations. » Tout était de retour : le débit de paroles bien trop rapide, les grands gestes avec les mains et tous ces détails qui laissaient penser qu’elle restait bien trop enthousiaste lorsqu’il s’agissait de l’écriture. Mais ils n’étaient pas là pour ça, elle aussi ayant besoin de se détendre avant de s’autoriser à penser à la suite. « M’oblige pas à te retourner la question, t’avais dit qu’on parlait pas de boulot mais là tu m’y obliges… » Encore une fois, elle prenait simplement plaisir à venir le provoquer simplement parce qu’elle était autorisée à le faire sans presque aucune répercutions et pour l’empêcher de rétorquer, elle avait courbé le dos depuis sa position assise pour presser ses lèvres contre les siennes. Et même si elle ne ressentait pas le besoin qu’il fasse des efforts et donc encore moins la nécéssité de le remercier d’en faire, Greta s’était levée d’un bon, fixant un Arthur surpris. « Le dernier à l’eau sera aux ordres de l’autre ce soir ! » Il s’était mis à courir, et elle savait que perdre ne lui importerait pas maintenant qu’elle lui avait donné l’opportunité d’occuper son esprit bien trop torturé.
just know this too shall pass
losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove
Arthur Coventry
l'aigle de sang
ÂGE : trente-trois ans - (23.08.1991) STATUT : même le bonheur, c'est sympa, mais c'est pas stable. c'est juste une pause entre deux trucs qui s'passent mal. MÉTIER : il faisait des efforts, mais le projet qui devait changer sa vie est revenu à une autre entreprise. il se retrouve sans emploi, sans perspectives d'avenir non plus. en gros? c'est la merde... LOGEMENT : on lui a repris les clés du #333 water street (sping hill), mais prétends que c'est juste le temps de quelques travaux, conséquence d'un dégât des eaux. en attendant de trouver une issue à son mensonge, il oscille entre une chambre d'hôtel, le lit de Greta et le canapé de Kendall POSTS : 7255 POINTS : 640
TW IN RP : consommation de drogue, déni d'addiction, propos homophobe et sexiste GENRE : Je suis un homme ORIENTATION : J'aime les jolies filles. PETIT PLUS : véritable produit de la bourgeoisie londonienne › égoïste, il pensera toujours à lui avant toute chose › addict à la poudre malgré une première désintoxication en août 2021 › grand enfant qui ne sait toujours pas quoi faire de sa vie et préfère s'amuser en pensant qu'il n'y aura jamais de conséquences. CODE COULEUR : #0C4857 RPs EN COURS : (06)greta #16 › swann #17 › ken #3 › ottie › lena › murphy
moventry #9 › i feel a little nauseous and my hands are shaking. i guess that means you're close by. my throat is getting dry and my heart is racing, i haven't been by your side in a minute, but i think about it sometimes. even though i know it's not so distant ❘ #1 › #2 › #3 › #4 › #5 › #6 › #7 › #8 › #9 › #10 › #11 › #12 › #13 › #14 › #15 › #16
swann #17 › well, well, you better run from me. you better hit the road, you better up and leave. don't get too close, 'cause i'm a rolling stone and i keep rolling on. you better run from me before i take your soul. even if your heart can't take i'll light you up in flames.
Rien n’est véritablement étonnant dans le fait qu’Arthur ne sait tenir en place. C’est déjà la troisième fois qu’il se lève pour aller jusqu’à l’Océan alors que Greta n’a toujours pas décollé de sa place sur l’immense serviette qu’ils ont étendue sur le sable. « Un roman niais à souhait, tu veux un résumé peut-être ? » Il lève les yeux vers elle, abandonnant la chaleur de sa peau, pour croiser son regard. « À quel point t’as envie de m’avouer que c’est mielleux ? » Il connait son amour pour les romances, ce n’a jamais réellement été un secret et il ne s’est jamais intentionnellement moqué d’elle à ce sujet. Il passait son temps à pointer du doigt les horreurs que sa petite sœur pouvait lire, mais il n’a jamais fait la moindre remarque sur les choix littéraires de Greta, conscient qu’elle le prendrait trop à cœur. Il ne s’agit pas uniquement d’une lecture de loisir pour elle, mais également d’un moyen de jauger la concurrence. Ce qui l’amène à s’interroger sur ce que l’avenir lui réserve. « C’est ta façon de me dire que les vacances sont terminées ? » Il secoue la tête, envoyant quelques gouttes d’eau sur le livre de la blonde. « Juste de la curiosité. » Il s’intéresse, pas égoïstement, mais de la manière la plus sincère qu’il connaisse. Il veut savoir si elle a des idées, si elle hésite sur quelque chose ou si elle n’ose tout simplement pas ce lancer. « Tu sais que j’ai pas détesté l’exercice de la biographie alors je me disais que continuer les collaborations était peut-être une bonne idée. Rien de concret pour l’instant mais avec Kieran on brainstorme, j’essaie d’élaborer une histoire à partir de certaines de ses illustrations. » Il relève un sourcil amusé, elle venait de débiter à toute vitesse comme s’il lui avait uniquement offert une minute pour parler de ses projets. « Ce serait chouette. » Il ne connait absolument rien au monde de la bande dessinée, mais il sait que l’exercice pourrait s’avérer enrichissant pour la jeune femme. « Suis ce qui te fait vraiment envie. » Qu’il affirme sans détacher son regard du sien. Il ne sera plus question de compétition entre eux, c’est ce qu’il cherche à lui promettre entre les lignes. « M’oblige pas à te retourner la question, t’avais dit qu’on parlait pas de boulot mais là tu m’y obliges… » Et cette fois, il lève les yeux au ciel, avant de se redresser encore plus sur son coude pour venir planter un baiser sur ses lèvres. « Je m’intéresse juste à toi. » Qu’il ronchonne pour la forme alors que Greta s’agite sous lui.
Il n’a pas le temps de comprendre quoi que ce soit, que déjà elle s’est relevée, ses pieds nus courant sur le sable chaud. « Le dernier à l’eau sera aux ordres de l’autre ce soir ! » Il éclate de rire, manque de s’affaler sur le sol en cherchant à se relever à toute vitesse, et se lance enfin à sa poursuite. À mi-chemin, il la rattrape, enroule ses bras autour de ses hanches et la soulève du sol. « Et si on arrive en même temps ? » Et sans un mot de plus, il les entraîne vers l’Océan. Elle a su le distraire avec un rien et son esprit s’apaise à nouveau alors que Greta s’accroche à sa nuque comme s’il était sa bouée de sauvetage. Les éclats de rires et les baisers au goût de sel remplacent ses inquiétudes, lançant le weekend sous de bien meilleurs hospices.