Savannah peut avoir autant de doute qu’elle le souhaite. Je trouve ça légitime, logique même. Si notre rapprochement est réel, il est surtout brusque, presque surprenant, pour ne pas dire inhabituel. Elle joue carte sur table, en tout point. Elle se dévoile, pas forcément sous son meilleur jour. Elle ne cherche pas à paraître idéal, bien au contraire. Mais je suis fou. Car oui je n’ai pas d’autre explication à donner, puisque malgré tout, malgré la complexité de cette route, je semble obstiné à vouloir l’emprunter. Et ce n’est pas les défauts qu’elle énumère qui me fera fuir ou abandonner. On a tous des défauts, savoir les assumer c’est pas donner à tout le monde. Et encore une fois, tous ça va peut être nous envoyer dans le mur, c’est peut être un échec annoncer. Ou encore une éphémère passion, qui durera le temps d’un épisode endiablé. Voir même les prémices d’une véritable histoire. Le bout de ce chemin est incertain et c’est peut être la tous son charme, ne pas savoir à quoi s’attendre et vivre les moments sans se soucier du lendemain. Une philosophie facile en apparence, compliqué en application. Dans tous ça, je veut simplement rendre les choses facile pour la jolie blonde. Quoi qu’il arrive, je ne serai jamais un fardeau, jamais un poids sur ses épaules. Au contraire, je ne cache pas mon envie d’être celui qui peut l’extirper de son quotidien parfois pesant. Être sa parenthèse, son antidote au stress d’une vie trop remplis. C’est présomptueux je sais, mais je n’ai jamais prétendu être modeste, plutôt réaliste. En revanche, prend garde. Je suis pas du genre à être docile et me laisser faire. J’aime avoir mon mot à dire. entre subtilité et allusion. Mon sourire trahis sans aucun doute la nature de mes pensées. Faut dire que je n’ai pas été aidé. Ce regard plein de malice de l’australienne suffis à tenter le diable.

Je l’écoute, attentivement. Un sourire qui étire mes lèvres en l’entendant énumérer ce rêve qu’elle pouvait avoir plus jeune. Une vision bien romantique et proche des comptes de fée. La vie de famille parfaite afficher dans tout bon film ou série du genre qui se respecte. T’as déjà fais un grand pas vers l’objectif final. J’ai un chien, si jamais tu veut essayer de voir ce que ça fais d’avoir cette boule de poil au quotidien. même si ça pourrait être interprété comme une manière déguiser de m’ériger comme le chaînon manquant à son tableau. Ce n’est pas le cas, réellement pas le cas. Quand elle a parler de ce chien qui suis partout, j’ai immédiatement pensé à Thésé qui ne me laisse que peu de répit quand je suis à l’appartement. J’ai tendance à croire que la vie est bien faite. Et que tôt ou tard. On a ce que l’on veut. C’est peut être naïf. Mais ça permet de garder le cap. surtout quand ça va mal, quand tout semble partir en fumer. Se persuader que les choses vont aller mieux avec le temps, ça fais du bien. C’est parfois totalement délirant, irréaliste. Mais ça n’a pas toujours besoin de l’être pour faire du bien.

Je n’en doute pas une seul seconde. Bizarrement. un regard du coin de l’œil, j’ai déjà été confronté à son côté têtu. Et quelque chose me dit que je n’en ai eu qu’un bref aperçu. Elle me fais d’ailleurs rire en me remémorant cette instant. Pourquoi m’être montrer aussi insistant ? Je ne saurai pas l’expliquer. Une feeling, un pressentiment, une envie. Fort heureusement tu as su te montrer raisonnable et te rendre à l’évidence, que j’avais raison et que me suivre était la meilleur chose à faire. j’affiche alors un regard et un sourire des plus triomphant. Faut dire que tout ça nous a mener ici d’une certaine manière. J’ai cette petite chaleur qui m’envahis, comme si j’étais content d’avoir viser juste, pourtant ce n’est trois fois rien, mais ce moment en tête à tête est vraiment agréable.

Main dans la main, j’aborde un sujet qui forcément s’avère être délicat. Sérieux de surcroît. Sa réponse ne me surprend pas, mes doigts s’occupe, caressant la main de la jolie blonde. T’as bien raison. le show-business est un monde d’ordure et de requin. J’arrive pas m’y faire mais ça fais malheureusement partie intégrante de ma carrière. J’dit ça, parce que si on se vois en ville. Il est fort probable que j’sois reconnu. Et tu connais la presse et les autres torchons du genre. D’un rien ils en font une montagne. tournant mon visage vers le sien, c’est avec un sourire qui se veut rassurant que je poursuis. Non pas que je sois contre le fait de rester enfermer chez toi ou chez moi pour nos futurs rendez vous. Je suis persuader que l’on trouvera de quoi s’occuper. laissant planer un léger suspense. Apres tout, j’ai une revanche à prendre. bien évidemment que mon air malicieux trahis les véritables arrière pensé que j’ai pu avoir. Il n’empêche que j’aspire tout de même à ce que l’on s’aventure en ville afin de se découvrir. je ne suis pas non plus une superstar. Mais vu les premiers retours concernant mon deuxième album, ma cote de popularité devrait grimper. Ajouter à ça mon célibat de longue date, ils sont à l’affût du moindre détail de ma vie privé. J’suis sur que t’es magnifique avec une jolie paire de lunette et un grand chapeau pour passer anonyme. encore une fois, je compte pas me laisser emmerder par ce genre de chose. Je comprend totalement que la jolie blonde ne veuille pas être mêler à tous ça. Mais tout problème à sa solution, n’est ce pas ?

Peut-être que les paroles qu'il a pu avoir précédemment, et qui témoignent d'un sentiment d'infériorité complètement insensé à mes yeux, suffisent à me mettre une pression supplémentaire. Si l'un de nous est en mesure de décevoir l'autre, c'est bien moi, et je m'affaire à le lui rappeler sans plus attendre. Derrière ce rôle de maman qui demande a avoir la tête sur les épaules, et ce poste à responsabilité qui impressionne sans aucun doute par sa simple renommée, se cache une femme bien plus complexe qu'il n'y parait, et qui détient aussi de nombreuses faiblesses et défauts. Je ne veux pas qu'il me mette sur un pied d'estale, parce qu'il en finira forcément dessus, aveuglé uniquement par l'image fausse que je peux laisser entrevoir. Et j'en suis là. A douter de ce qui peut sortir de ses lèvres, quand bien même il a le discours que chaque femme souhaiterait entendre une fois dans sa vie. Parce que ma vingtaine est bien passée, et que les espoirs se sont retrouvés piétinés par de nombreuses défaites. J'y ai longtemps cru, à ce jour, je préfère être réaliste.Je lui laisse cependant le bénéfice du doute, ayant fini par accepter que les actes sont finalement bien plus forts que de simples mots, et que seul le temps me permettra d'avoir confiance en lui. «En revanche, prend garde. Je suis pas du genre à être docile et me laisser faire. J’aime avoir mon mot à dire.» Je relève les sourcils, cherchant à lui faire savoir à travers cette moue que je suis loin d'être impressionnée. «La rébellion peut parfois coûter bien plus cher » Un sourire taquin qui laisse entrevoir une force de caractère qui ne lui a jamais échappé, un besoin de provoquer chaque fois que l'occasion m'est donnée.

Savourant la douceur de la nuit sur le bateau, je viens à évoquer ce rêve puéril qui a souvent dicté ma vie. Ce besoin de reproduire le schéma de la famille parfaite, celle dans laquelle j'avais baigné durant ma tendre enfance, à quelques exceptions près, puisque chacun des enfants qui avaient vu le jour se sont avérés être des petits démons dans leur ensemble. J'ai pourtant été spectatrice d'un amour infaillible entre mes deux parents, un amour qui aura perduré, même lorsque mon père s'est vu transformé par la maladie, qui aura fini par l'emporter. Ma mère est restée à ses côtés, elle lui aura pardonné ses paroles dures, elle l'aura accompagné jusque dans son dernier souffle, et à ce jour, elle ne garde de lui que les bons moments qu'ils ont pu passer ensemble. Je le vois sourire, et une certaine gêne s'empare de moi face à la naïveté d'une vie qui est finalement bien plus difficile à obtenir qu'il n'y paraît. «T’as déjà fais un grand pas vers l’objectif final. J’ai un chien, si jamais tu veut essayer de voir ce que ça fais d’avoir cette boule de poil au quotidien.» Je lâche un rire sincère, imaginant bien vite le chaos qu'un nouveau compagnon pourrait créer au sein de cette maison. «Est ce qu'il s'ra en mesure de me convaincre que c'est la pire idée à avoir? » demandais-je, avec un sourire ironique sur les lèvres. Il deviendrait sans aucun doute le complice de Mathis dans toutes ces conneries, à mon plus grand désarroi. «J’ai tendance à croire que la vie est bien faite. Et que tôt ou tard. On a ce que l’on veut. C’est peut être naïf. Mais ça permet de garder le cap. » Je l'observe silencieusement, m'assurant de ne pas laisser entrevoir la déception que provoque ses mots sur ma propre personne. Les erreurs de parcours m'avaient amené à remettre en doute cette aspiration de famille, et je l'avais finalement retrouvée auprès d'un autre homme. Tout avait été là pour me faire croire que j'étais en chemin pour y parvenir, même lorsqu'il prétendait ne pas être ce type d'homme prêt à s'y soumettre, j'étais parvenue à me convaincre que seul le temps me permettrait de l'obtenir. Plusieurs années de relation, et l'issue avait été à l'opposé de celle que j'imaginais pour nous. Peut-être n'étais-je pas destinée à vivre ce genre de vie si parfaite, peut-être que mes exigences étaient bien trop élevées pour l'autre, et qu'il m'était impossible d'y parvenir. «Si tu veux mon avis, n'y crois pas trop, la déception est encore plus terrible ensuite.» Ce sont mes expériences qui parlent, mais peut-être que je pourrais l'épargner au passage par ce simple conseil. Tout ne tombe pas du ciel, et les relations s'achèvent malheureusement bien plus vite qu'il n'y paraît, révèlant bien vite les dysfonctionnement d'une vie à deux.

«Je sais me montrer aussi bornée que toi quand il le faut» «Je n’en doute pas une seule seconde. Bizarrement. » Le regard qu'il me lance en coin prend des allures séducteur, et il m'est difficile d'y rester insensible alors que j'esquisse un sourire évocateur. «Fort heureusement tu as su te montrer raisonnable et te rendre à l’évidence, que j’avais raison et que me suivre était la meilleur chose à faire.» Je secoue la tête, cherchant à chasser mon amusement. « Tss… Par pitié ne m'inflige pas ce genre de chose, je s'rais pas en mesure de t'accorder ce point» Un rictus s'échappe de mes lèvres alors que mon regard se perd quelques secondes dans le ciel dégagé, qui laisse entrevoir ses plus belles constellations. Je déteste avoir tort, et pire encore, je déteste devoir l'admettre. Pourtant, peut-être que nous ne serions pas entrain de partager un tel moment si je n'avais pas fait le choix de me ranger de son côté, et rien que pour ça, je peux lui accorder silencieusement cette victoire.

Sa main vient se lier à la mienne, alors que mon regard se relève finalement dans ses yeux sombres. Le sujet qu'il aborde est plutôt sensible, et je m'affaire à y répondre le plus sincèrement possible, comme il a pu me le demander précédemment, j'espère simplement qu'il sera en mesure de saisir les nuances que cela inclut. «T’as bien raison.» Je préfèrerais que ce ne soit pas le cas. «J’dit ça, parce que si on se vois en ville. Il est fort probable que j’sois reconnu. Et tu connais la presse et les autres torchons du genre. D’un rien ils en font une montagne.» Mon regard se perd dans le sien, saisissant bien où il veut en venir. «Non pas que je sois contre le fait de rester enfermer chez toi ou chez moi pour nos futurs rendez vous. Je suis persuader que l’on trouvera de quoi s’occuper.» Je ne peux retenir un rire face à la facilité de nous livrer sans aucune pudeur. «Après tout, j’ai une revanche à prendre.» Je souris davantage, forcée de constater que j'ai l'esprit bien plus étriqué que le sien. «Une partie de basket….Quoi d'autre!» Je souris en secouant la tête, cherchant à redevenir sérieuse.«Il n’empêche que j’aspire tout de même à ce que l’on s’aventure en ville afin de se découvrir.» Je hoche la tête, lui faisant comprendre que le message est bien passé « Un rencard officiel et planifié» avouais-je en mettant les mots sur ses intentions. «J’suis sur que t’es magnifique avec une jolie paire de lunettes et un grand chapeau pour passer anonyme. » Je relève les sourcils. « J'ai toujours rêvé d'être rousse» Mes lèvres s'étirent face à l'image de moi, portant une perruque bas prix pour tenter de noyer le poisson. «On pourra toujours essayer de faire notre maximum pour garder ce petit jardin secret le plus longtemps possible» proposais-je en relevant les épaules. Les risques sont là, nous ne pouvons cependant pas nous enfermer pour tenter de les fuir, nous pouvons chercher à faire preuve de discrétion pour les éviter.

Si elle semble vouloir à tout prix me faire comprendre qu’elle n’est pas parfaite, c’est loin d’être quelque chose qui va me rebuter ou m’éloigner. Personne n’est parfait, la perfection est ennuyante, sans saveur. Les défauts d’une personne font sa beauté selon moi. Toute proportion gardée bien évidemment, il va de sois que certains défauts ne sont pas bon à avoir. Et peut être que dans la liste de la jolie blonde, certains sont de cette catégorie. Peut être que moi, j’ai des défauts qu’elle ne pourrai pas supporter. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai cette tendance prince charmant quand je la vois. C’est naturel et peu rationnel. Pour autant, j’ai mon lot de défaut. Des défauts qu’elle a entre aperçu quand je suis venu taper à sa porte tard le soir, et qui ne sont qu’un échantillon, minuscule du lot d’emmerde que je peut apporter. Mais je ne suis pas inquiet, tout ça parait secondaire. Quand je la regarde dans les yeux, j’ai pas envie de me préoccupé d’autre chose. Avant qu’elle ne débarque au studio, j’avais en tête de mettre un point d’honneur à lui rendre la pareil pour son long silence. Et il a suffis de croiser son regard pour que tout s’évapore, peut être trop facilement, mais ça ne s’explique pas.

Absolument pas. Il est vite attachant. bien évidemment, je parle de mon chien. Suis je objectif ? Absolument pas, c’est mon bébé et je l’ai vu grandir, je m’en occupe depuis plusieurs années maintenant et il va de sois, qu’à mes yeux, il est le meilleur compagnon qu’on puisse avoir. Je suis certain qu’il n’aurait aucun mal à se faire apprécier de Savanah. J’ai ce sourire aux lèvres, si ce à quoi j’aspire et moins idéal et précis que l’australienne. Il n’empêche que ça se rejoins, et j’étais persuader d’être vieux jeu, que de nos jours, plus personne n’aspire à cette vie de famille parfaite et heureuse. Bien sûr, entre le vouloir et l’avoir, il y a un monde comme semble vouloir me le faire comprendre Savanah. Mais peut être que le fait d’avoir vécu moins de désillusion me permet d’être encore naïf. Même si dans le fond, je reste persuader que tout n’est pas forcément noir, que même si il y a des échecs et des douleurs, ça vaut le coup de vivre tout ça. Que ça mérite de prendre des risques. Encore et encore. Sa rupture semble encore récente, peut être un peu trop pour qu’elle puisse avoir une vision positif des choses. Et je le comprend, totalement. Le jour où je te passerai la bague au doigt, que tu t’appellera madame Fleming et qu’on sera vieux dans notre maison de campagne. Je te ressortirai tout ça. a peine mes lèvres se ferme, que je me rend compte de ce que j’ai balancer sans réfléchir. Je ne pense pas du tout ah mariage, loin de là. C’est ma manière de réaffirmer que je peut changer la donne. Pour moi, ou pas. Qu’importe. Mais je suis persuader que Savanah mérite cet avenir radieux et heureux, et si elle a du mal à le voir, alors je l’accompagnerai. Peu importe la manière. Ou alors, on se retrouvera d’ici une quarantaine d’année, seul avec nous même. Et tu me dirai, j’te l’avais bien dit ! cette fois ci, un léger rire s’échappe de mes lèvres. L’imagine d’une Savi armée d’une cane pour me taper avec et clamer sa victoire à ce sujet. C’est clairement risible.

Je lui accorde un triomphe modeste et silencieux. Le seul fait d’être ici, aujourd’hui, ensemble. Ça suffis comme « victoire ». Je m’aventure surtout sur un terrain beaucoup plus sinueux. La gestion de ma célébrité, au final, j’applique les conseils que Marley a pu me donner. En parler directement avec la principale concerner. Avoir son avis, son ressentis, son point de vue. Un ? Petite joueuse. il va de sois, que tant que les choses se passent bien, les rendez vous vont fleurir. Mais c’est vrai que ce qu’elle dit donne une dimension un peu plus réel à tout ça, à ce que nous partageons. Tu t’y es jamais essayé ? T’as toujours été blonde ? question qui n’a rien à voir, mais qui pour le coup, dans la foulée, m’a intrigué. Même si j’imagine difficilement Savi sans sa chevelure dorée. Ça pimentera les choses. On aura l’impression de vivre en cavale à la Bonnie and Clyde. je suis soulagé que ce sujet sois balayé. Je me suis dit qu’il valait peut être mieux avoir cette discussion en amont, plutôt que de se retrouver devant le fait accomplis.

Puis, devant cette proximité. Ce rapprochement que nous avons. Sa main dans la mienne, je m’aventure de nouveau vers elle. Comme je l’ai déjà fait, lui volant un baiser. Sauf que si j’avais pu quitter la piscine la première fois, je ne songe pas à me jeter à la mer cette fois ci. Mon visage reste pas bien loin du sien, mon regard dans le sien. J’en avais envie. autant être franc. Même si ça va de sois que c’est la raison qui m’a poussé à agir.

Ce rêve que je lui partage pourrait sembler somme toute banal, pour autant, il résume à lui seul une aspiration que je ne suis pas parvenue à atteindre avec le temps, que j'ai recherché désespérément durant de longues années, et ce, depuis ma plus tendre enfance, et sur laquelle je ne fonde à ce jour plus vraiment d'espoir. J'ai fini par comprendre, et me faire à cette idée que ce genre d'amour inconditionnel, celui qui parvenait à perdurer qu'importe les épreuves traversées et permettait d'atteindre un schéma de famille parfaite et unie, mêlant bon nombre d'enfants, n'existait la plupart du temps que dans les films. La vie et les relations sont bien plus complexes dans la réalité, et nous n'avons d'autres choix que de devoir supporter cette idée et de nous en accommoder. J'essaye donc de faire au mieux pour être digne de ce foyer, qui ne résume qu'à deux personnes, non pas sans quelques doutes à la clé. Le chien? J'avais déjà eu l'occasion d'y songer, notamment par les différentes supplications de Mathis, cependant, j'estimais que nous n'étions pas assez présents pour pouvoir nous en occuper comme il le faudrait. «Absolument pas. Il est vite attachant.» Mon regard croise le sien, et je m'y perds avec une telle facilité qu'un sourire s'immisce sur mes traits «Il aurait donc hérité de son maître…» Un aveu que je n'éprouve aucune gêne à formuler, ne pouvant que reconnaître que Malik fait parti de ces personnes avec lesquelles tout semble facile, desquelles émerge une bonté naturelle.« Le jour où je te passerai la bague au doigt, que tu t’appellera madame Fleming et qu’on sera vieux dans notre maison de campagne. Je te ressortirai tout ça. » Je ne peux retenir un rire franc face à cette image aussi effrayante que amusante. Si j'ai du mal à me projeter dans les mois à venir, autant dire que m'imaginer vieille me semble impossible. Cependant, le fait qu'il puisse mentionner sa présence à mes côtés, quand bien même cela puisse être complètement ironique et peu probable à cet instant, suffit à apporter un léger réconfort à une époque qui est loin d'être idyllique selon moi. «Et bien sûr je me chargerais de nier chacun de tes mots en bloc» Un rictus passe mes lèvres, imaginant bien cette mauvaise foi persister avec les années. «Ou alors, on se retrouvera d’ici une quarantaine d’année, seul avec nous même. Et tu me dirai, j’te l’avais bien dit !» Un air fier qui s'accompagne d'un hochement de tête, avant de froncer les sourcils, comme si je ne pouvais me résoudre à cette possibilité.. «Si on doit se fier aux faits actuels, je dirais plutôt que c'est moi qui ai plus de probabilité de finir seule. Toi tu seras sûrement entouré de tes cinq enfants, issue de plusieurs unions différentes. Et tu s'ras le divorcé le plus convoité de cette ville.» Nul doute que son optimisme sur l'amour s'avère être bien plus solide que ce que j'ai pu connaître, et qu'il parviendra quoiqu'il arrive à faire fondre la gente féminine en toutes circonstances. Exit les bad boys, Malik a bien plus à offrir que ces derniers, et les femmes qui croiseront son chemin n'auront aucun mal à le deviner et à fonder en lui tous les espoirs enfouis d'une vie à deux.

Pourtant, à cet instant, c'est un possible avenir à deux qui semble pouvoir se profiler alors que nous échangeons plus sérieusement sur le sujet. La célébrité est loin derrière moi désormais, et j'avoue être reconnaissante de ne pas avoir subi ce problème d'anonymat pour me balader dans la ville et agir comme une personne normale. Ce n'est cependant pas le cas de Malik, qui se trouve être pris en plein tourbillon, et qui pourrait rapidement connaître une popularité croissante avec la sortie de son nouvel album. Au-delà de ce besoin de pouvoir gérer ma vie privée, j'éprouve surtout une réserve sur les problèmes que cela pourrait occasionner si ça se mêlait à ma propre vie professionnelle, déjà bien compliquée par les différents scandales que j'ai pu subir sur l'année écoulée. Est ce que cela doit pourtant s'immiscer dans cette relation naissante? « Un rencard officiel et planifié» exprimais-je avec des mots pour rendre les choses plus réelles, sans que notre humour à toute épreuve ne vienne effacer le sérieux de la situation. «Un ? Petite joueuse. » Je souris largement face à cette réplique, et hausse les sourcils, cherchant à avoir raison par un faux air confiant «Dois-je te rappeler que le second rendez-vous dépend surtout de la réussite du premier?» Mais n'étions-nous pas en train d'empiéter sur celui-ci par cette petite sortie improvisée? . « J'ai toujours rêvé d'être rousse» ironisais-je, n'ayant pourtant pas l'intention de partir dans de telles solutions pour préserver mon image. «Tu t’y es jamais essayé ? T’as toujours été blonde ? » Je secoue la tête. « Non, je suis pas certaine que ça me plairait. J'ai cependant été brune à plusieurs reprises » avouais-je. Et chaque fois que je m'étais attelée à sauter le pas de ce changement de tête, c'était pour me remettre d'un fait traumatisant dans ma vie. «Et toi?» demandais-je, amusée d'en connaître la réponse, bien que la probabilité qu'il ait pu se laisser tenter par un besoin de changement soit bien plus moindre. «Ça pimentera les choses. On aura l’impression de vivre en cavale à la Bonnie and Clyde. » Je hoche la tête successivement, ne pouvant m'empêcher de lui rappeler un fait «Ils ont fini abattu, j'espère ne pas connaître la même fin » Une probabilité qui frôle le zéro, puisque nous n'avons rien de criminel. Enfin, à quelques détails près peut-être… Mon regard croise le sien, dans un moment de flottement qui s'avère être bien agréable. Et c'est finalement son visage qui s'approche du mien pour pouvoir s'emparer de mes lèvres,pour la seconde fois. Un court baiser dans lequel j'ai cependant le temps de m'imprégner du goût de ses lèvres, et de la douceur de ces dernières. Son visage se recule finalement, restant assez proche du mien en soufflant quelques mots. «J’en avais envie» La commissure de mes lèvres s'étire, alors que je viens à exprimer avec un air sérieux l'instant d'après. « Oh…Et bien si je peux t'aider à satisfaire ces envies » Un petit air provocateur pour chercher à justifier un baiser qui pourrait n'être désiré que d'une part, alors que mon corps s'empresse de contredire la donne en m'approchant de lui afin de poursuivre cet échange, laissant ma main libre venir se glisser innocemment sur sa joue, la caressant avec mon pouce. Je me recule légèrement, et fronce les sourcils avec exagération, comme si une pensée venait de venir troubler ce moment plutôt plaisant. «J'crois qu'on vient d'enfreindre l'une de mes règles. J'embrasse jamais au premier rencard» Je lui souris , ayant ce besoin de retrouver cette légèreté qui caractérise notre lien.

Ma naïveté me fais encore espérer qu’un dénouement heureux nous attend tous. Pour autant, je ne me voile pas totalement la face, les histoires que l’on nous raconter quand on était gamin, ce sont des histoires. Il n’existe pas, ou très peu de ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfant. Et c’est pas plus mal, si ça parait idéal, ce genre de vie peuvent paraître un peu trop lisse sur les bords. Loin de moi l’idée que l’agitation que peut causer des tracas peut s’avérer bénéfique, mais une chose est sûr, aucune vague n’est peut être pas si parfait que ça en a l’air. Après, c’est peut être parce que j’ai un modèle familial désastreux que ma vision des choses est tronqués. Je suis l’enfant d’une infidélité, j’ai grandis sans réellement voir mon père, ni même la famille de son côté. Une situation délicate qui marque forcément un enfant. Et qui explique peut être ma volonté de ne pas reproduire ce schéma, de ne pas faire les mêmes erreurs et espérer avoir une vie de famille bien plus équilibré que j’ai pu avoir enfant. Mais tout ça me paraît encore loin, moi qui gamin n’arrêter pas de dire qu’à 25 ans j’aurai trouvé la bonne et que je commencerai à bâtir ma famille, les calculs n’étaient pas bon faut croire.

Il me suffis de voir Savanah sourire pour que toute ces préoccupations disparaissent, que rien d’autre ne compte que cet instant, que ce moment. Au diable l’avenir, on a toute la vie pour y penser. Les quelques mots qu’elle glisse me font sourire tout autant, d’une sincérité touchante, je ne dit rien mais je n’en pense pas moins, la jolie blonde sait comment me parler. Vraiment ? Ça ne te ressemble tellement pas pourtant. Vouloir avoir raison envers et contre tous. dire que je connais Savanah serai présomptueux. Mais le fait qu’elle peut être têtu et qu’elle est déterminé à avoir raison quand elle le veut, ça, je l’ai vite remarquer. Un sacré caractère qui selon ne la rend que plus charmante. J’aime le fait qu’elle sache s’imposer, à tort ou à raison d’ailleurs, la n’est pas la question. Je ne peut m’empêcher de souffler et de lever les yeux au ciel. Cinq ? Pourquoi pas une dizaine histoire de former mon équipe de basket. J’suis sûr qu’il y assez de mère potentiel à Brisbane pour ça. secouant mon visage, je reprend presque dans la foulée. Que faut il que je fasse pour m’enlever cette étiquette de coureur ? J’y peut rien si d’un sourire je fais craquer la gente féminine. les préjugés ont la vie dur. Et si j’admets ne pas avoir été un moine au cours de ma vie, j’en reste pas moins quelqu’un de sérieux, tout du moins, j’essaye. J’pense pas. Le jour où je me marierai, ça sera la bonne. Et si ça fini par échouer, d’une façon ou d’une autre. Alors, je pense pas que je retenterai ma chance. peut être que c’est paradoxale avec le fait que je crois autant au grand amour et à la possibilité de vivre de belle histoire. Mais je sacralise beaucoup le mariage. J’ai toujours pensé que je passerai qu’une seul fois devant le prêtre. Toutefois, il n’y a pas besoin d’avoir une bague au doigt pour vivre une histoire digne d’un compte de fée.

Et si une histoire doit débuté un jour, c’est important d’avoir tout les tenants et aboutissants. Dont la célébrité qui je le sais, peut s’avérer être un frein pour bien des raisons. Être exposer n’est pas forcément plaisant pour tout le monde. Accepter de voir son petit ami exposer pourrait aussi être désagréable. Mais je suis les conseils de Marley, en parler plutôt que de prendre les décisions qui me semble les plus légitimes seul dans mon coin. hmmm, tu marque un point. Mais je ne doute pas que tu sois à la hauteur. c’est avec un petit sourire en coin que je croise son regard. Avant de l’imaginer quelques instants brunes, nul doute que ça devait lui aller aussi bien que ce blond qu’elle aborde délicieusement. J’serai curieux de voir ça à l’occasion. des photos peut être de cette époque. Et bien, j’ai toujours fais partis des équipes sportifs au cours de ma jeunesse et de ma scolarité. J’ai eu tendance à aborder des teintures aux couleurs de mes équipes… Du blond au Rose… grimaçant en me rappelant ces conneries de jeunesse. On ne juge pas s’il vous plaît madame Williams. même si disons le franchement, y a de quoi ! Y a peu de chance. je ne nous vois pas commettre de crime. Rien de suffisamment grave pour finir en prison ou bien pourchasser par la police.

Puis viens ce premier véritable baiser. Rien de comparable à celui que je lui ai volé dans la piscine l’autre soir. Cette fois ci, c’est plus franc, moins retenu. Ou je ne me défile et je cherche pas à m’échapper, au contraire j’assume sans gêne cette envie, ce désir d’être au plus proche d’elle. Que de générosité. souriant, quelques secondes s’écroule à peine avant qu’elle ne revienne vers moi. Une de mes mains glissant contre sa hanche, renforçant cette proximité, se rapprochement désormais plus réel entre nous. On aura qu’à dire que je suis l’exception qui confirme la règle. combien même, d’une certaine façon, ce rencard n’avais rien de prévu. Et qu’on est loin d’être des inconnus venant de se rencontrer. Gardant cette proximité, au point de pouvoir sentir le souffle chaud de la belle australienne échouer contre ma peau. Mes doigts glisse contre son bras, caressant sa peau, croisant son regard sans le lâcher. Faut croire que j’suis plutôt doué pour te faire céder.. j’en plaisante, sur ce baiser au premier rencard, sur le fait d’avoir réussi à la tirer de la voiture alors qu’elle ne le voulais absolument pas. Une chose est sûr en tout cas, je suis vraiment content de ces instants partagé avec Savanah, j’ai vraiment cette impression d’échapper à tout les tracas de mon quotidien quand je suis avec elle, je ne pense à rien d’autre et ça fais du bien. Juste, méfie toi. J’pourrais bien prendre certaines habitudes. je lui murmure ces quelques mots à l’oreille ou presque, mais ça c’est certain que ce genre de moment à deux, sur fond idyllique, c’est clairement le genre d’habitude auquel je me laisserai facilement aller.

Le moment qui nous est offert à bord de ce bateau semble nous plonger dans une certaine intimité. Personne pour nous observer, ou écouter les aveux que nous parvenons à glisser à l'autre dans l'obscurité de la nuit. Il n'est question que de nous, et de l'apprentissage de l'autre. Et il faut dire que nous avons encore beaucoup à découvrir sur l'autre, alors que naturellement, la curiosité persiste dans nos échanges, ce besoin d'en avoir jamais assez. «Vraiment ? Ça ne te ressemble tellement pas pourtant. Vouloir avoir raison envers et contre tous.» Mes fossettes se creusent, ne pouvant que m'amuser qu'il puisse avoir déjà parfaitement cerné ce trait de caractère qui me définit, bien qu'il y ait été confronté dès notre première rencontre. Ce côté borné, je ne peux malheureusement le nier, quand bien même il me joue parfois des tours face à la personne qui n'est pas toujours prête à abdiquer dans mon sens. « C'est vrai. Mais on m'a dit qu'on devenait encore plus con en vieillissant, nul doute qu'il voudra ruiner la jeune femme flexible que je suis à l'heure d'aujourd'hui» Mon regard rieur se perd dans le sien. La mauvaise foi, ça aussi ça ne m'épargne pas. En attendant, je parviens à faire une jolie petite projection  d'un avenir lointain. Si ma solitude semble inévitable alors que les nombreux discours que je peux offrir chaque fois que nos chemins se croisent, je n'accorde pas le même sort pour Malik. Et même s'il vient à regagner le camp select des vieux célibataires, armés de leur chat pour leur servir de compagnie, je reste persuadée qu'il aura réussi à mener de jolies petites aventures par-ci par-là qui auront déclenché une jolie petite brochette de gosses tous plus mignons les uns que les autres. «Cinq ? Pourquoi pas une dizaine histoire de former mon équipe de basket. J’suis sûr qu’il y assez de mère potentiel à Brisbane pour ça.» Je relève les sourcils, faussement surprise par un tel projet. «Une dizaine? Attends d'en avoir un ou deux, tu verras si ta patience survit à ça» Si je vouais un amour inconditionnel et incommensurable à mon propre fils, ce petit bonhomme de six ans avait largement les capacités de me faire perdre patience parfois. «Que faut il que je fasse pour m’enlever cette étiquette de coureur ? J’y peut rien si d’un sourire je fais craquer la gente féminine» Je feigne une moue désolée, levant nos mains liées l'une à l'autre pour les faire tomber, comme s'il se devait d'accepter cette dure réalité. «Ca doit être tellement difficile à vivre parfois» Un manque de compassion qui se lit avant que je secoue la tête face à tant de modestie, qui m'amuse plus qu'autre chose. «J’pense pas. Le jour où je me marierai, ça sera la bonne. Et si ça fini par échouer, d’une façon ou d’une autre. Alors, je pense pas que je retenterai ma chance. » Mes iris bleus croisent les siens, comprenant parfaitement la réflexion que beaucoup doivent partager. Qu'importe s'il y a une union, qui pouvait paraître solide et évidente sur le moment, les aléas de la vie peuvent rapidement compromettre ce joli château de cartes pour le faire tomber à tout jamais. Est ce que l'échec ne doit pas suffire pour se résoudre à ne pas vouloir y songer à nouveau?

«Dois-je te rappeler que le second rendez-vous dépend surtout de la réussite du premier?» Je m'en amuse, je n'ai pourtant pas vraiment de doute sur le déroulement que pourrait avoir ce dernier, j'ai juste à coeur d'y aller pas par pas, me laisser porter sans faire des plans sur la comète. «hmmm, tu marque un point. Mais je ne doute pas que tu sois à la hauteur. » Je prends sur moi afin de garder un air sérieux afin de répondre. «Moi, oui… Mais toi...» Comme si notre sort pouvait reposer finalement uniquement sur sa propre personne. Je finis par m'esclaffer en venant bousculer mon épaule contre la sienne pour montrer combien je me montrais intransigeante en termes de plaisanterie. «J'ai cependant été brune à plusieurs reprises » Un détail qui pouvait paraître étrange, alors que j'arbore fièrement cette couleur blonde lumineuse depuis si longtemps. Le passage sur des tons plus foncés ont surtout dénoté d'un besoin cruel de changement. Un besoin de renouveau, de chercher à accepter l'image peu glorieuse que je me renvoyais à moi-même dans le reflet du miroir. Mais chaque fois, je suis revenue aux sources. «J’serai curieux de voir ça à l’occasion. » Je fronce les sourcils, cherchant à saisir la véritable signification à travers ses mots. «Tu veux que j'redevienne brune? » demandais-je finalement avec un fin sourire surpris sur les lèvres.« Et bien, j’ai toujours fais partis des équipes sportifs au cours de ma jeunesse et de ma scolarité. J’ai eu tendance à aborder des teintures aux couleurs de mes équipes… Du blond au Rose…» Je me redresse, bouche grande ouverte, incapable de choisir entre l'hilarité de cet aveu et la stupéfaction de l'imaginer ainsi, et finis par rire sans retenue en secouant la tête. « Rose…Je parviens pas à y croire » Je me mordille la lèvre, cherchant à pousser mon imagination dans ses extrêmes. «Remarque,ça irait parfaitement bien avec le manteau à fourrure» Un haussement de sourcils, comme si je cherchais à le réconforter, de façon la plus grotesque qu'il soit. «On ne juge pas s’il vous plaît madame Williams.» Un air faussement indigné «Pas mon genre!»

Un baiser, presque partagé secrètement derrière la coque de ce bateau, sous le bruit des vagues qui viennent s'abattre sur celui-ci, laissant apparaître une atmosphère particulièrement paisible au cœur de la nuit. «Que de générosité.» Mes lèvres s'étirent dans un délicieux sourire, presque fière de chacune de mes stupides répliques. Je viens pourtant  contredire la donne en déposant à mon tour mes lèvres sur les siennes, m'imprégnant du parfum agréable qui en émane. «J'crois qu'on vient d'enfreindre l'une de mes règles. J'embrasse jamais au premier rencard» m'amusais-je à proximité de ses lèvres.«On aura qu’à dire que je suis l’exception qui confirme la règle» Je souris, faussement résolue à l'accepter. Ses doigts remontent sur mon bras, une caresse qui ne m'avait pas été offerte depuis bien longtemps et qui rend cette douceur particulièrement prenante. «Faut croire que j’suis plutôt doué pour te faire céder.» Un faux air accablé. «C'est le fameux sourire ça» En référence à ce qui selon lui faisait craquer la gente féminine selon ses dires quelques minutes plus tôt. Un point que je ne peux que lui accorder alors que mon index vient effleurer cette lèvre, source d'une envie naissante «Juste, méfie toi. J’pourrais bien prendre certaines habitudes.» Je relève les sourcils. « Vraiment? Et quel genre d'habitude monsieur Fleming?»

Dire que tout ça paraissais être une histoire ancienne, une page a tourné avant même de l’avoir commencé il y a de ça quelques heures à peine. Sans nouvelle d’elle, j’ai commencé à me faire une raison, à contre cœur mais petit à petit j’avais accepté que parfois, tout ne se passe pas comment on le souhaite. Et nous voici, quelques heures plus tard, dans un cadre presque romantique, en tête à tête. Comme quoi, dans la vie les choses peuvent aller vite, dans un sens comme dans l’autre et ça me conforte dans cette façon de vivre que je peut avoir. Vivre chaque instant sans penser au prochain, jour après jour, moment après moment. Trop se projeter n’est pas forcément une bonne chose, il n’est pas question de n’avoir aucun projet dans la vie mais plutôt de ne pas vouloir tout prévoir. C’est aussi ça qui fais le charme d’un quotidien, de l’imprévue, du mystère, de l’inconnu. Ne pas savoir où on va, jusqu’où on va. Bien sûr, y a cette partie de moi, quand je croise son regard, quand je la vois sourire, qui a envie de tomber dans cette inconnue en sa compagnie, c’est indéniable, d’autant plus qu’il me reste encore beaucoup à découvrir la concernant. J’vais faire comme ci j’avais rien entendu hein. étouffant un léger rire entre mes lèvres, je l’observe du coin de l’œil. On sait elle comme moi qu’elle est têtu et qu’il est bien compliqué de la dévier des idées qu’elle a en tête. C’est pas faux ça. un peu plus sérieux pour le coup, réfléchissant quelques secondes, je reprend dans la foulée. J’ai envie d’être papa, tôt ou tard. Mais sérieux, ça fais tellement flipper. C’est tellement de responsabilité. disons que je part du principe que si j’ai un enfant, je veut être en mesure de pouvoir lui offrir le monde. C’est sans aucun doute exagérer mais l’idée est la, je ne prend pas à la légère la venue au monde d’un enfant, quitte à me mettre une pression un peu trop élevé peut être. C’est surtout que si j’approche la trentaine, je ne me considère comme véritablement adulte que depuis peu. C’est pas le genre de chose qu’on déclare au premier rendez vous généralement. grimaçant, aborder l’envie d’avoir un enfant tôt ou tard c’est pas le premier sujet qui viens sur la table habituellement. Mais faut bien admettre qu’on ne fais rien de manière traditionnelle et classique elle et moi, c’est ce qui fais aussi le charme de ce lien qui s’articule petit à petit entre elle et moi. Presque toujours. C’est à peine si je peut aller acheter mon petit dej tranquillement le matin. secouant mon visage, amuser de nos bêtises.

Tout dépend de si j’sors le grand jeu d’entrée ou pas. un sourcil relever alors que mon regard croise le sien, encaissant son petit coup d’épaule. Disons que t’as une vie chargé, prenante. Je veut pas que tu perde le fil parce que j’occupe la moindre de tes pensées. Pas tout de suite. affichant un sourire faussement charmeur. Je me penche toutefois auprès d’elle, l’espace de quelques secondes à peine, juste lui murmurer quelques mots. T’es magnifique quand tu ris. la vérité c’est qu’elle l’est tout le temps. Mais la voir souriante, joyeuse et jovial. Elle n’en ai que plus rayonnante. Blonde, brune, rousse, je pense que tout te va à merveille. Nan, c’est de la curiosité, je t’ai toujours connu avec tes boucles d’or, ça m’intrigue. toujours connu comme ci l’on se connais depuis plusieurs années. Je te jure que si ! À l’occasion, je te montrerai ça. À l’appart j’ai des photos des remises de trophée. Que j’ai précieusement caché. Mais tu va pouvoir voir ça. moi, beaucoup plus jeune. Même si j’ai pas tellement changé en dix ans, si ce n’est que je suis devenu beaucoup plus raisonnable capillairement parlant. Je ne peut me retenir de rire à l’évocation du manteau de fourrure. Même si faut bien admettre que cheveux rose, tressé et manteau de fourrure, je serai la parfaite caricature pour tourner un clip.

Un premier baiser voler qui n’en était pas un. Aujourd’hui, c’est un peu plus franc, c’est partager. Le cadre aide sans doute, l’instant paraît suspendre le temps, nous offrir une parenthèse rien qu’à nous, un moment où le monde c’est arrêté de tourner pour que l’on puisse simplement partagé cet instant en tête à tête. J’en profite pleinement, fermant les yeux en sentant ces lèvres revenir contre les miennes. Laissant son parfum m’envahir. Que veut tu, il est fatal. continuant de laisser les doigts se balader contre sa peau, mon regard reste dans le sien quand son index s’aventure à effleurer mon visage, mes lèvres, aidant à garder cette proximité entre nous. J’pense que les actes valent milles mots. mon visage se penchant de nouveau vers le sien, cette fois ci, mes lèvres s’aventure contre sa peau. Dans sa nuque contre laquelle je viens déposer quelques baiser. Ce genre là. remontant le long de son menton, mes lèvres continu de goûter sa peau par ici et la. Ma main glissant dans son dos, nous amenant presque à être l’un contre l’autre. Puis ce genre là. avant de finalement revenir presser mes lèvres aux siennes. Des habitudes tout ce qu’ils y a de plus plaisante en résumé Miss Williams. glissant ces quelques mots en murmure quand mes lèvres se décolle des siennes.

«J’vais faire comme ci j’avais rien entendu hein.» Je souris fièrement, niant toute accusation qu'il s'affaire à vouloir faire passer sous silence afin de ne pas me contredire. S'il y a des traits de mon caractère que je ne peux nier, celui-ci en fait bien évidemment partie, et je n'ai aucun mal à le reconnaître la plupart du temps. Si dans certains contextes, cela pourrait amuser l'autre, il y a des circonstances dans lesquelles je peux devenir clairement insupportable, au plus grand damn de celui qui subit ce caractère de plomb au premier plan et qui aurait la mauvaise idée de tout mettre en oeuvre pour me faire fléchir. «Une dizaine? Attends d'en avoir un ou deux, tu verras si ta patience survit à ça» Si mon fils est de loin la plus belle chose qu'il me soit arrivé, il a cette capacité à pouvoir me faire tourner en rond et user mon énergie dans de nombreuses circonstances. Et c'est dans un moment pareil que je ne peux que vouer une admiration sans nom à ceux qui réitèrent à de nombreuses reprises l'expérience. Je parviens même à demander comment mes parents ont pu jouer à ce jeu face, après avoir affronté les tempéraments de feu des aînés de la famille, et les multiples altercations dont la demeure se souvient probablement encore à ce jour. «C’est pas faux ça.» Je souris, laissant mon regard se perdre sur l'horizon, duquel je décèle à peine la démarcation avec l'étendue de l'eau dans cette pénombre. «J’ai envie d’être papa, tôt ou tard. Mais sérieux, ça fais tellement flipper. C’est tellement de responsabilité.» Mon regard se pose sur lui, ne pouvant m'empêcher de m'amuser par ces mots qui ont le courage de passer ses lèvres. «Tu n'as pas idée» avouais-je dans un souffle lourd pour intensifier ses doutes. Je secoue finalement la tête, prête à lui livrer ma version des faits, qu'il pourra accepter, ou considérer comme bien trop personnelle pour la généraliser. «Pour dire vrai, les choses ne sont peut-être pas si terribles que tu peux le penser. Il y a des moments effectivement particulièrement éprouvants, mais il suffit que tu croises son regard, et tu comprends combien son monde tourne autour de toi, qu'il a besoin de toi. C'est le sentiment le plus fort que tu puisses éprouver » Un léger haussement d'épaules pour exprimer ce qui s'avère être une évidence depuis mon retour en Australie. Les choses n'ont pas toujours été évidentes, particulièrement parce que j'ai eu à cœur de le renier lorsque les choses se sont compliquées pour moi, il n'en reste pas moins un être pour lequel je donnerais ma vie à ce jour. «J'pense que ça te donne le courage nécessaire pour affronter n'importe quelle situation.» Mes mots pouvaient paraître assez banals, mais reflètent à eux seuls le sens que Mathis avait donné à ma vie. «C’est pas le genre de chose qu’on déclare au premier rendez vous généralement.» Je lâche un rire, cherchant rapidement à l'étouffer entre mes lèvres, mais croiser son regard ne fait qu'alimenter mon amusement et lui donner raison. «C'est vrai…Mais on peut très bien jouer les naïfs et faire comme si ce n'était pas le premier». Pour dire vrai, j'apprécie particulièrement échanger avec lui. J'aime sa capacité à n'avoir peur de rien, à faire preuve de transparence, sans se cacher derrière une quelconque fierté, propre à la gente masculine. C'est peut-être la raison pour laquelle les choses se déroulent avec une telle facilité entre nous. Parce que rien ne semble prêt à entraver notre lien, pas même ce genre de discussion qui pourrait pourtant faire naître un certain malaise. «Presque toujours. C’est à peine si je peut aller acheter mon petit dej tranquillement le matin. » Je me pince les lèvres, souriant dans une sorte de grimace alors que ma main vient se poser sur son visage, cherchant à le ramener à la raison par ce petit rappel à l'ordre qui reste assez enfantin.

«hmmm, tu marque un point. Mais je ne doute pas que tu sois à la hauteur. » Un premier rendez-vous qui fait déjà parler, bien qui prend pourtant déjà des allures bien différentes face aux attentes qu'il pourrait provoquer chez chacun de nous «Moi, oui… Mais toi...» Un besoin de le taquiner, de le pousser dans ses retranchements comme j'aime si bien le faire. «Tout dépend de si j’sors le grand jeu d’entrée ou pas. » J'arque un sourcil, curieuse face à ce que cela peut inclure, alors que mon léger silence de réflexion vient à être brisé. «Pas de bouquet, n'oublie pas!» Le sujet du romantisme ayant été abordé, et la vision que je pouvais avoir sur ce dernier largement partagée, je préfère amplement lui faire une piqûre de rappel, et éviter de me retrouver piégé dans un moment aux allures sûrement idylliques, mais bien trop impressionnant et donc gênant à mes yeux. Je l'apprécie pour son naturel, sa simplicité, et sa spontanéité, et je sais combien il peut-être facile de passer un agréable moment en sa compagnie sans qu'il n'est question de mettre les petits plats dans les grands. «J'suis quand même curieuse de savoir ce que c'est le grand jeu pour toi» Ma commissure de mes lèvres s'étire dans un délicieux sourire, tout ouïe face à ce qu'il pourrait me confier, s'il se sent de vouloir se livrer sur ce sujet. «Disons que t’as une vie chargé, prenante. Je veut pas que tu perde le fil parce que j’occupe la moindre de tes pensées. Pas tout de suite.» Je roule des yeux, faussement agacée avant de laisser échapper un rire. «Comme si ça pouvait être un problème pour toi » Un rire qui s'échappe de mes lèvres, le regard intense qu'il m'adresse est enivrant. «T’es magnifique quand tu ris.» Un compliment qui me touche suffisamment pour que je me perde innocemment dans ses yeux noirs, laissant mon sourire planer, dans une fausse candeur. «J'imagine que c'est la raison pour laquelle tu cherches la plupart du temps à m'amuser» Une façon de détourner le réel sujet, en balançant un remerciement capable de me mettre dans une légère timidité inévitable. «Je te jure que si ! À l’occasion, je te montrerai ça. À l’appart j’ai des photos des remises de trophée. Que j’ai précieusement caché. Mais tu va pouvoir voir ça.» Je souris, ne pouvant m'empêcher de relever un petit sous-entendu que je me dois de relever. «Parce que tu as l'intention de m'amener chez toi?» La malice se lit dans mes yeux bleus, alors que je m'empare d'un amuse bouche pour le faire disparaître l'instant d'après.

Mes lèvres rencontrent les siennes dans une délicieuse tension, nous laissant l'occasion de nous familiariser avec le délicat parfum de ce baiser. Derrière ça, un besoin de commenter ce geste, de le rendre bien plus naturel. «Que veut tu, il est fatal.» Je souris à proximité de ses lèvres, légèrement provocante. «Il me laisse complètement de marbre». C'est faux, et la façon dont j'observe sa jolie bouche amusée en est la preuve. « Vraiment? Et quel genre d'habitude monsieur Fleming?» Une façon de pouvoir de nouveau subir l'assaut de ses lèvres sur les miennes, alors que la pression de ses doigts sur mon corps me font sentir privilégiée. «J’pense que les actes valent milles mots.» Il découvre mon sourire, alors que rapidement, je ressens la chaleur de son souffle, perdu dans le creux de mon cou. Sans en avoir conscience, mes paupières se sont baissées, appréciant silencieusement la douceur de ses lèvres qui se perdent sur ma peau. «Ce genre là.» Je prends sur moi, en proie à un trouble imparable. La sensualité de ses gestes m'embarque avec force, me soumettant sans rechigner à ce jeu qui prend des allures dangereuses. «Puis ce genre là.» Il remonte, presque prudemment, reprenant le chemin de mes lèvres pour un baiser plus sensuel. «Des habitudes tout ce qu'il y a de plus plaisant en résumé Miss Williams. » Je me pince les lèvres, les paupières encore mi-closes, cherchant à me défaire de l'atmosphère particulièrement enivrante de cette scène. «Eh bien…J'ai hâte de savoir ce que tu mettras en oeuvre pour notre premier rendez-vous» Une ironie lisible dans mes yeux qui croisent finalement les siens. Mon sourire s'intensifie, alors que je me mordille la lèvre. «En attendant. Je pense que tu vas devoir me ramener à mon carrosse. Bientôt minuit, j'ai peur qu'il redevienne citrouille» Une prétexte pour éviter de me soumettre à la délicieuse tentation qu'il représente, et de laquelle il a joué avec brio durant plusieurs minutes?

C’est dingue d’aborder ce genre de sujet, dans ce genre de circonstance. Il faut appeler un chat, un chat. Nous sommes dans une démarche de séduction, peu importe où ça va nous mener, nous y avons mis les deux pieds. Et pourtant, ça évoque le lourd poids que peut représenter la paternité, ou maternité. Je n’ai aucun mal à avouer à celle qui est déjà maman que j’aspire à avoir un enfant, tôt ou tard. Soyons sincère, plutôt tard que tôt au vu de ma situation actuel. Déjà parce que je suis très loin d’avoir la mère dans les parages, mais aussi parce que je ressors tout juste d’une période compliqué, que j’ai remonté la pente y a pas si longtemps et qu’il faut encore que je fasse face a un nouveau succès, mieux que la première fois cette fois ci. Une fois tout ça gérer, peut être que la question d’un enfant pointera le bout de son nez, mais je me dit qu’à même pas trente ans, j’ai le temps avant de vraiment m’inquiéter de tout ça. Mon regard se plante dans celui de la jolie blonde, attentif à son explication, intéressé par sa façon de voir les choses. Elle qui est maman, loin de me douter que ça maternité est loin d’être traditionnelle et qu’elle a connu bien des embûches. Pourtant, les mots qu’elle prononce sont rassurant. Faut bien qu’il y ai des bons côtés. T’façon, je pense que c’est le genre de chose qui se prépare pas. On deviens prêt sur le tas. il existe bien des cours, des formations et pleins de connerie du genre. Mais à mes yeux, rien ne prépare à être parent, on l’est une fois que l’enfant viens au monde et qu’on l’a dans ses bras, comme ci on développe des qualités instantanées ou presque. Peu importe si c’est le premier. Le plus important, c’est que ce n’est pas le dernier. elle va m’avoir dans les parages, après tout, tant que les choses se passent bien, il n’y a pas de raison que je m’éloigne du quotidien de Savanah. Faut dire que plus je la découvre, plus je veut en apprendre. Surtout que je me sens à l’aise avec elle, naturel, je ne cherche même pas à gommer mes défauts. Non pas que j’en ai des tonnes, mais j’en ai et ça ne me dérange pas qu’elle puisse les voire, ça fais partis de moi et auprès d’elle, j’en ai pas honte.

Des sourires, des rires, quand elle parle de bouquet. Je grimace, attrapant le portable dans ma poche, faisant mine de faire un vocal. On annule la tonne de fleur prévue en livraison au domicile de Madame Williams s’il vous plaît. une énième plaisanterie, même si l’idée d’envahir son jardin de fleurs, tellement qu’elle ne pourrait même plus faire un pas. Juste pour la taquiner plus que pour le côté sérieux, c’est une idée qui pourrait bien faire un petit bonhomme de chemin dans mon esprit. Ta curiosité va devoir se montrer patiente. Chaque chose arrive à qui sait attendre. beaucoup de parole, le grand jeu est très subjectif. La vérité c’est que je suis persuader que tout se fera naturellement. Sans nécessairement tout préparer, tout réfléchir, tout prévoir. C’est l’imprévue qui fais le charme de notre relation jusque maintenant, je compte pas changer ça. Grillé ! J’crois que je n’arrive pas à me passer de ton jolie sourire. non puis, je préfère qu’elle m’associe à des bons moment, des moments agréables, à du rire plutôt qu’autre chose. J’suis déjà venu chez toi. Puis faut je te présente Thésé. comment ça ce ne sont que des prétextes ? Bon, elle le sait, je le sait. Mais c’est plus amusant de jouer les innocents non ?

Parce que cette innocence, je la perds dans la secondes qui suivent. Quand je me glisse contre elle, quand mes lèvres s’aventurent contre sa peau. Un instant sensuel, une échappée dont je pourrai facilement perdre le contrôle à son contact. Après un nouveau baiser, plus appuyé, plus intense que les précédents. Ce sont ses mots, qui me ramène un peu sur terre. Nos regards l’un dans l’autre, elle me fais sourire. Mes doigts s’aventurent sur son visage, le caressant du bout des doigts, titillant le bout de son nez avant d’enfin lui répondre. Si tu réponds à mes messages. Tu aura la réponse bien assez tôt. ce qui pourrait être une pique, est loin d’en être une. La preuve que tout ça n’est qu’une histoire ancienne dont je n’ai aucun mal à rire dorénavant. C’est une sage décision. la fin de ce premier rencard officieux. Si, il faut bien le reconnaître, mon corps aurai préféré amplement rester auprès d’elle, à son contact. La raison est préférable. Peut être pour la première fois de ma vie, je fais les choses bien, je prend le temps et je laisse chaque jour dicter sa vérité, sans penser à celui d’après. C’est peut être la, la clé.

Me relevant, ma main se tend vers Savanah. Sortant déjà les clés de ma voiture de ma poche. Il faut que je la ramène au studio où on a laissé sa voiture avant de finalement rentrer chez moi. Sans doute avec ce sourire collé au lèvre, heureux de cette soirée passé en sa compagnie et disons le, pressé de notre prochaine rencontre.