sunny ❀ shine on

SUNNY JOAN GOLDSMITH

STEP INTO THE LIGHT, SHINE BRIGHT.

Pièce d'identité

NOM ≈ Goldsmith PRÉNOM(S) ≈ Sunshine « Sunny » Joan. Son premier prénom, choisi (comme pour le second) par sa tante Marnie, est un hommage à la chanson éponymique de Boney M. Son second prénom est tout simplement le prénom de sa mère. ÂGE ≈ En route vers sa vingt-sixième année. LIEU DE NAISSANCE ≈ Victoria, Australie. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire. MÉTIER ≈ Fleuriste, activité qui lui permet de subvenir à ses besoins. A côté de son emploi, elle vend des créations (peintures, céramiques et autres…). Elle a la chance de ne vivre que de ses passions. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Sunny aime tout le monde, se fiche des codes et des genres, même si elle est plus du genre à entretenir des relations platoniques. GROUPE ≈ 30 ans, sinon rien. AVATAR CHOISI ≈ Kiernan Shipka. CREDITS GIFS ≈ tumblr: rosaliehale, gifweekend, aryastarkthewolf.

Les informations en vrac

Souriante ☼ Chaleureuse ☼ Observatrice ☼ Taquine ☼ Sensible ☼ Loyale ☼ Tenace ☼ Perspicace ☼ Dévouée ☼ Optimiste ☼ Créative ☼ Emotive ☼ Rêveuse ☼ Patiente ☼ Gourmande ☼ Active ☼ Protectrice ☼ Bienveillante ☼ Douce ☼ Bavarde ☼ Etourdie …

Sa mère est morte en lui donnant la vie et elle n’a jamais connu son père. ☼ C’est sa tante Marnie, la sœur de sa mère, qui s’est occupée d’elle dès le jour de sa naissance. ☼ C’est sa tante qui a choisi ses prénoms, sa mère n’ayant pas eu le temps de le faire. Dans les années 60, les sœurs Goldsmith se sont envolées pour les Etats-Unis, en plein mouvement hippie. Après une première journée riche en émotions, les sœurs se sont rendues chez un disquaire et ont découvert la chanson de Boney M., Sunny. Elles ont été transportées par cette chanson et Joan s’est fait tatouer un soleil sur le poignet. Chaque moment important de leurs vies respectives a été ponctué (par pur hasard) par cette chanson. C’est également la chanson qui accompagna Joan tout le long de sa grossesse, a quasiment chaque échographie et autres événements autour de sa grossesse, que ce soit à la radio, à la télévision, dans les salles d’attente, les magasins, le bus… Elle chantait souvent cette chanson en se caressant le ventre et Marnie l’a bien vu. Sur le chemin de la maternité, Marnie a entendu cette chanson et à mi-chemin, la journée pluvieuse avait laissé place au soleil. Elle interpréta cela comme un signe. Et, en devant donner un nom à sa nièce, c’est sans hésiter qu’elle choisit Sunny Joan, pour rendre doublement hommage à sa petite sœur.

Elle a été élevée par sa tante (sa seule famille connue) dans sa caravane colorée qui sent l’encens et la cannelle à St Lucia, à onze minutes de Brisbane. ☼ Sunny a vécu une vie simple mais très heureuse aux côtés de sa tante dont elle a toujours été très proche, et qu’elle aime plus que tout. ☼ Sunny est tombée enceinte à dix-huit ans. Son petit-ami et sa famille a décidé de se désolidariser de cette grossesse pour ne pas nuire à l’avenir du jeune homme... ☼ Malgré sa situation, elle a voulu devenir mère, soutenue par sa tante Marnie. Neuf mois plus tard, Eden Marnie Goldsmith vit le jour… Avant de succomber à la mort subite du nourrisson un mois après sa naissance. ☼ Elle a décidé de devenir fleuriste après avoir passé des mois à confectionner de jolis bouquets pour honorer la mémoire de sa petite fille. Cela lui faisait extrêmement de bien, et étant une amoureuse des végétaux en tous genres, l’idée de les travailler afin que d’autres personnes puissent les offrir et faire plaisir à leurs proches lui plaisait énormément. ☼ Très tôt, elle est tombée amoureuse de Mère Nature et de toutes ses créations, et ce, grâce à Marnie. Elles ont passé énormément de temps à l’extérieur, en vadrouille, à faire de la randonnée à se baigner dans les sources, les rivières, les cascades. Marnie lui a enseigné un tas de choses, dont la plus importante : savoir savourer notre chance d’être en vie. Sunny avait donc toujours le nez dehors (quand elle ne l’avait pas dans les bouquins de botanique et autres encyclopédies sur la faune et la flore). ☼ Elle est proche de la Terre et assez sensible aux énergies autour d’elle. ☼ Elle sait coudre, tricoter, faire de la poterie, peindre… (elle sait aussi compter deux par deux et lacer ses chaussures.). Les arts créatifs sont une véritable passion pour Sunny, qui adore apprendre de nouvelles choses. ☼ Elle vend ses créations sur son site sunnyswonders. Des tricots, ses poteries, céramiques, toiles (…) et tout ce qui lui fait plaisir de partager à de petits prix. Elle adore faire les marchés et brocantes, non pas juste pour chiner, mais aussi pour rencontrer des gens en vendant ses créations. ☼ Si elle le pouvait, Sunny adopterait tous les animaux dans le besoin. Elle aime les animaux de tout son cœur et fait tout ce qu’elle peut pour les aider. Elle est végétarienne, et alterne souvent entre le régime végétarien et vegan. Elle fait également du bénévolat dans les refuges, sert de famille d’accueil pour des animaux dans le besoin le temps de trouver une famille définitive. Et elle est toujours aux aguets si un animal (sauvage ou non) a besoin d’un coup de main. Elle ne laisserait jamais un animal en danger sans lui apporter son aide. ☼ Sunny est fascinée par les grenouilles, elle est folle de ces petites choses. Elle adore aussi les papillons, les libellules et les coccinelles. ☼ Elle a adopté un chat noir borgne, qu’elle a appelé Jiji (comme le chat noir de Kiki la petite sorcière, oui. Original, hein !), ainsi qu’un chat orange qui s’appelle Pumpkin. Ils sont inséparables. ☼ Sunny fait beaucoup de sport, dont du yoga, du fitness, un peu de musculation, de la course et pour se canaliser. ☼ Depuis très jeune, Sunny pratique la méditation, qui l’a beaucoup aidée à gérer ses émotions et les coups durs tout au long de sa vie. ☼ Elle utilise et apprécie beaucoup la lithothérapie, les huiles essentielles et les moyens naturels de soigner certains maux (attention, ces pratiques ont des limites, évidemment !). ☼ Sunny croit au surnaturel et peut se montrer un peu superstitieuse parfois ☼ Elle adore chantonner et danser, même en public. Elle tente de se faire discrète, mais il n’est pas rare de la voir faire de petits pas de danses très premiers degrés en attendant son café ou en faisant les boutiques. ☼ Ne se déplace qu’en bus et à vélo. Vélo vert pastel, avec un petit panier plein de stickers, de fleurs… et avec de petites lanières colorées sur le guidon. Elle adore utiliser sa sonnette pour saluer les passants et surtout, saluer les enfants qui adorent son vélo ! ☼ Ah, ai-je oublié de le préciser ? Sunny adore les enfants ! Même si parfois, voir des enfants qui ont l’âge qu’aurait dû avoir Eden lui brise le cœur. ☼ Sunshine est une nana très cool, ouverte d’esprit, abordable et chaleureuse. Elle est altruiste, toujours prête à aider son prochain. Dès qu’elle le peut, malgré son émotivité parfois assez handicapante, elle va aider des associations, fait des dons, participe à des marches, des manifestations… ☼ Bref, Sunny est une fille formidable pleine de surprises !

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Actias Luna., mais appelez-moi P. J'ai 27 ans, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à je ne sais même plus, ça fait tellement longtemps qu'il attend dans mes favoris sisi

, et j'ai cédé à m'inscrire parce que il me semble parfait pour reprendre le rp après de longues années de pause. . Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) trois fois par semaine si tout roule !. Mon personnage est un INVENTÉ. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et j'ai hâte de commencer cette nouvelle aventure à vos côtés :l:

.

Pour recenser votre avatar

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┗ Heart of Gold(smith) ┛

☼ Spread love everywhere you go. Let no one ever come to you without leaving happier. — Mother Teresa

Dernière édition par Sunny Goldsmith le Mer 1 Mar 2023 - 20:59, édité 4 fois

Il était une fois, mon histoire

My pain and all the trouble caused, no matter how long
I believe that there's hope buried beneath it all,
growing beneath it all.

« Marnie, tu pourrais y aller mollo avec l’encens ? Je te rappelle qu’on ne peut pas aérer autant qu’en hiver. Je sue déjà des coudes là, je ne veux pas découvrir d’autres endroits qui peuvent suer. ». Sa tante agita son brûle encens vers elle « Trop de négativité dans un si petit espace ! ». Sunny siffla « Woh. Petit espace ? Tu fais allusion à moi ou à la taille de ta caravane ?! », avant de croquer dans sa pomme sans la lâcher du regard. Elle tira la langue, ayant la désagréable impression que l’odeur de l'encens avait imprégnée sa pomme. Marnie plaque sa main sur son crâne « A ma caravane, grincheux. ». Sunny fronça son nez, trouvant ce contact déplaisant « Caravane, qui d’ailleurs, donne l’impression de rapetisser à vue d’œil avec les années. J’ai l’impression de vivre dans une boite d’allumette. », lança-t-elle en levant les yeux vers elle. C’est vrai qu’à son âge, elle commençait à trouver cela difficile de s’y retrouver. Même si Sunny avait la chance d’avoir son petit coin à elle, niveau rangement et intimité, cela pourrait être optimisé. Marnie répliqua en ôtant sa main de sa chevelure désormais en bataille « C’est donc pour ça que tu voulais te teindre les cheveux en rouge. Tu cherches à ressembler à une allumette. C'est pour mieux t’acclimater. ». Sa réplique lui arracha un petit rire, mais pour faire l’ado rebelle, la jeune fille lâcha un petit pffff en levant les yeux au ciel. C’était vraiment histoire de prendre le rôle très cliché de l’ado blasée face à la figure d’autorité. Sunny avait beau être en pleine adolescence, elle ne connaissait pas la fameuse relation conflictuelle avec l’adulte de la maison. Marnie et Sunny avaient cette chance de s’entendre à merveille, et ce, depuis toujours.

Marnie. Quinquagénaire à la garde-robe hippie, pas très amie avec la technologie, branchée divination, croyant en la réincarnation, au Karma, qui méditait en pleine nature, qui préférait les plantes aux médicaments, du genre à parler toute seule, aux animaux… Petit bout de femme qui ne ferait pas de mal à une mouche, toujours prête à rendre service, à donner des free hugs aux gens s’ils avaient besoin de réconfort. Un ange qui sentait la vanille et la cannelle. Petite femme célibataire, « vieille fille » comme ils disaient. Souriante, qui habitait dans sa caravane à la décoration chargée et colorée. Marnie. C’était à la fois sa mère, sa tante cool, l’autre tante bizarre qu’on ne voyait qu’une fois dans l’année, la Sagesse, la grand-mère, la confidente… Toujours de bons conseils, elle ne trouvait jamais rien ridicule, stupide ou étrange. Sunny pouvait s’exprimer librement, être elle-même à une période de sa vie où souvent, on aimerait suivre les codes de la société pour plaire aux autres. Essayer de suivre le mouvement, d’être dans la norme pour se fondre dans la masse pour s’éviter des ennuis, tout en essayant d’être juste assez spéciale pour plaire et être remarquée. Mais grâce à Marnie, Sunny avait appris à parler de ses rêves et de ses peurs, sans honte. Elle commençait petit à petit à s’aimer comme elle était et ça, elle le devait uniquement à sa tante. On dirait que Marnie avait tout vu, tout vécu, tout ressenti et qu’elle percevait absolument tout. Être élevée par une telle femme était une chance pour Sunny. Un vrai bonheur, même. Marnie était tout pour Sunny, et Sunny, tout pour Marnie.

Si leur mode de vie a pas mal été critiqué et moqué lorsqu’elle était gamine, en grandissant, Sunny avait fini par prendre exemple sur sa tante et ne plus écouter les moqueries. Elle cultivait sa différence et s’en servait pour foutre les jetons aux curieux et aux harceleurs de cour de récré. Sunny adorait lire les vieux bouquins de botanique de sa tante, faire la nana mystérieuse en lisant un vieux bouquin sur l’au-delà et la divination… Évidemment, les ados étant très originaux, cela lui avait valu le surnom de ‘la sorcière’ (entre autres). Par chance, on ne brûlait plus les femmes suspectées de sorcellerie, alors cela n’avait pas trop d’importance, pas vrai ? Mais pour jouer le jeu, Sunny s’amusait à dessiner des pentacles et ce genre de conneries en cours d’un air très mystérieux, pour faire peur à ceux qui regardaient par-dessus son épaule.

Non, vraiment, l’éducation de Marnie lui faisait le plus grand bien et lui permettait de s’épanouir malgré les imbéciles qu’elle devait se coltiner en cours.

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« Tu… Quoi ? » , Marnie prit son pouls puis s’allongea un moment en ramenant ses jambes pliées vers elle. « Marnie ? Est-ce que… est-ce que tu vas faire un malaise ? », demanda Sunny très calmement en arquant un sourcil. « Oui. Si d’ici une minute, je ne reviens pas à moi, sois gentille, attrape le flacon sur l’étagère à l’entrée et fais-le-moi sentir. ». Marnie attendait le black-out avec un calme olympien tandis que sa nièce se grattait la tempe en cherchant le flacon du regard. Elle ne savait pas trop quoi dire, ni quoi faire. Marnie avait quand même l’air de prendre la nouvelle plutôt bien, car elle souriait toujours malgré tout. Elle semblait même aller mieux, puisqu’elle se redressait lentement. « Il est parti. », avoua la petite brune en passant une main dans ses cheveux. Marnie fronça les sourcils en agitant son index vers Sunny, « Le Karma le rattrapera. Puis qui a besoin d’un homme, surtout si c’est un lâche ? ». Elle vint déposer un baiser sur le front de sa nièce, et qui sourit d’un air triste « Sûrement… En attendant, qu’est-ce que je fais ? ». Marnie semblait très étonnée d’entendre sa nièce lui poser cette question. Elle se mit en tailleur sur son lit sans la quitter du regard « Comment ça, qu’est-ce que tu fais ? Tu passes tes examens, tu quittes le lycée avec ton diplôme, et tu prépares l’arrivée de ton enfant. Qu’est-ce que tu veux faire d’autre ? ». Elle sourit avant de lui tapoter le genou pour que Sunny se mette dans la même position qu’elle. La jeune femme avait plus envie de s’avachir comme une larve plutôt que de méditer. « Il aurait pu m’aider un minimum s’il avait été heureux d’apprendre la nouvelle. Je ne me voyais pas devenir mère si jeune... Financièrement, ça va être difficile. Je suis loin d’être prête à tout gérer… », dit-elle en frottant tes yeux. « Tu n’as pas besoin de lui, crois moi. Et tu sais quoi ? On m’a toujours dit que j’avais bien trop d’argent pour vivre dans une caravane miteuse. Parce que j’ai hérité, je devrais me vautrer dans une baignoire de billets, j’imagine ? Est-ce que j’ai vraiment l’air d’une vieille folle qu… Enfin, oui. Mais d’une vieille folle qui va laisser sa nièce se tuer la santé en essayant de subvenir seule aux besoins de son bébé ?? », Marnie sourit et prit son menton délicatement entre son pouce et son index pour que sa nièce relève la tête.

Elle reprit ensuite, la gorge serrée, les yeux humides « Je vais t’aider, Sunny. Tu es comme ma fille. Et je te promets que si tu veux cet enfant, et bien, vous aurez un toit sur la tête et de quoi vous nourrir. Tu prendras ton temps pour trouver un travail qui te plaît et une fois que ce sera fait, je garderai ton bébé. J’irai vivre avec vous s’il le faut. Je peux tout quitter pour t’aider à te lancer. ». Face à de telles paroles, Sunny ne put que fondre en larmes et se jeter dans les bras de sa tante, touchée par tant d’amour. Marnie la berça un long moment en lui chantant Lilac Wine de Jeff Buckley. Le seul appareil qu'elle savait utiliser et qu'elle tolérait, c’était son vieux tourne-disque pour écouter les vinyles qu'on lui offrait. Une fois les sanglots calmés, elle s'éloigna de Sunny pour tapoter à nouveau son genou. « Maintenant, je veux que tu médites avec moi. Je veux que tu ailles te coucher sereine. Je sens que tu peux être une excellente mère, Sun’. Mais si tu sens au fond de toi que tu n’es pas prête malgré tout ça… Il ne faut pas te rendre malade, culpabiliser. Alors cherche au fond de toi, dans ton cœur… Ferme les yeux, inspire. Expire... »

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Le fait de tomber enceinte avait totalement chamboulé les plans de Sunny. Elle avait décidé de garder cet enfant, parce qu’elle avait un bon pressentiment. Sunny avait toujours su qu’elle voulait être mère et elle s’était dite qu’elle n’aurait peut-être pas d’autres chances de tomber enceinte si elle interrompait cette grossesse (sa mère avait déjà eu énormément de mal à tomber enceinte et Sunny se demandait si les soucis d’infertilité n’étaient pas héréditaires.). Puis elle savait qu’elle et Marnie seraient heureuses, et ce futur enfant également. C’est donc après plusieurs semaines de très (très) longues discussions avec sa tante qu’elle prit la décision de se lancer dans cette aventure aussi excitante que terrifiante : la maternité.

Sunny avait fait des pieds et des mains pour entrer en contact avec la famille de son ex petit-ami afin de les prévenir que leur fils l’avait mise enceinte et qu’il l’avait lâchement abandonnée. Elle leur annonçait également qu’elle souhaitait le garder et qu’elle ne leur demanderait absolument rien en échange. Enfin, si. La paix. Que personne ne vienne lui réclamer son enfant, des droits quelconque sur celui-ci alors que c’était elle et sa tante qui allaient l’élever, ce bébé. En réponse, elle avait reçu une lettre avec un chèque généreux qui achetait son silence. Oui. Son ex petit copain était populaire, sportif, avec une très bonne bourse et une place dans une fac prestigieuse. Si cela se savait qu’il avait « engrossé une fille de son lycée » (remarquez l’audace de ne même pas la considérer comme la petite amie qu’elle avait été durant près de deux ans et demi, tout de même.), cela serait un scandale sans précédent et risquerait de lui porter préjudice. Ben oui. On s’en fout de la gamine qui va voir sa vie totalement chamboulée, hein. Quel énorme préjudice et honte que d’assumer les conséquences de ses actes, n’est-ce pas. Quel drame ce serait de se montrer responsable. Personne n’allait jeter l’opprobre sur un super athlète, une future star montante du soccer alors qu’il souhaitait prendre ses responsabilités. Bien au contraire. Alors que Sunny, qui allait lui jeter des fleurs pour avoir décidé de devenir mère ? Personne. En revanche, si elle avait décidé de ne pas continuer, là… Quoi que. Dans sa situation, Sunny avait forcément tort. C’était une femme. Une (trop) jeune femme. Marnie avait eu du boulot pour aider Sunny à évacuer sa colère suite à la lecture de cette lettre. Ah ça ! Il en avait fallu, des gouttes d’huile essentielles, des bâtonnets de sauge, des roulés à la cannelle et des heures de méditation pour se débarrasser de ces ressentiments à l’égard de l’autre gland et sa famille de ratés.

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Avec cette grossesse, tout a été mis en pause. Impossible de commencer des études supérieures tant la fatigue et les douleurs prenaient le dessus. L’argent mis de côté pour essayer de se lancer dans des études ne devait pas être gaspillé alors qu’elle savait pertinemment qu’elle risquait d’abandonner en cours de route. Cet argent, elle allait en avoir besoin pour élever son enfant. Sunny n’arrivait pas à gérer le stress généré par sa grossesse, alors un emploi du temps chargé, des révisions, des travaux à rendre, la vie à la résidence universitaire au milieu du bruit et de l’agitation qu’elle fuyait depuis toujours… La blonde préférait son mode de vie sain et calme, où elle pouvait dormir sans avoir besoin de jouer les rabat-joie en frappant aux portes ou en demandant aux étudiants en bas de sa fenêtre de la mettre en veilleuse. Et pour couronner le tout, Marnie lui aurait beaucoup trop manqué. Alors, un peu à contrecœur, Sunny renonça à ses études, en espérant avoir le temps et l’argent de les commencer un jour. Incapable d’étudier, elle était également dans l’incapacité de garder un emploi pour se faire un peu d’argent et gonfler son CV d’une expérience qui pourrait s’avérer utile pour trouver du travail si elle ne pouvait pas reprendre ses études par manque de temps. Et, honnêtement, elle se doutait qu’elle ne pourrait pas aller à la fac une fois le bébé venu au monde, et ce, même avec l’aide précieuse de Marnie.

Pour passer le temps, Marnie aida Sunny à profiter de ces quelques mois hors du temps pour faire tout ce qui la rendait heureuse, et rien de moins. Tout y passa : peinture, dessin, poésie, poterie, couture… Sans compter les promenades dans la nature verdoyante non loin de chez sa tante pour découvrir un tas de merveilles. Même si sa vie avait été simple et formidable, il fallait bien avouer que ces mois à s’occuper uniquement d’elle et de ses besoins avaient été très apaisants et très bénéfiques.

Mais aucun passe-temps n’avait été aussi gratifiant et agréable que celui proposé par Marnie un soir, alors qu’elles buvaient une infusion en regardant le soleil se coucher. « Tu devrais écrire. », lâcha sa tante sans prévenir en resserrant la tasse dans ses mains. « Comment ça ? », Sunny fronça les sourcils sans détourner le regard pour ne rien louper du magnifique spectacle qu’offrait le ciel. « Tu sais, faire un journal durant ta grossesse ? Parler de toi, de ce que tu as ressenti quand elle s’est logée dans ton petit ventre. Raconter tes journées avec elle, ce que tu as fait pour elle, pour toi, aussi… Noter ce que tu as écouté comme musique, pourquoi. En fait, comme un journal intime, mais que vous partagerez quand elle sera plus grande. Avec des photos de nous, de toi, de ton évolution… De notre environnement… Je sais, c’est un peu vieux jeu, mais c’est… », Sunny observait sa tante du coin de l’œil et la coupa en voyant à quel point son sourire était immense lorsqu’elle évoquait cette idée. Ses yeux verts brillent de mille feux et cela tira une petite larme à la jeune femme. Sunny posa sa tasse, la tête haute, toute fière. Un sourire aussi radieux que celui de sa tante aux lèvres, « C’est une idée géniale, Marnie. Tu es géniale. Je t’aime, tu le sais, ça ? Ce sera écrit environ un milliard de fois dans ce fameux journal. ». La désormais sexagénaire aux cheveux longs et grisonnants se pencha au-dessus de la petite table pour déposer un baiser sur le front de sa nièce, émue. Elle n’a jamais pu avoir d’enfants et Sunny savait qu’elle aurait aimé pouvoir faire ce journal. Elle participera à chaque page, elle laissera un mot à sa fille chaque jour. Même des pages de ses poèmes, de ses idées folles, de ses rêves, de ses souvenirs, de ses photos… Le soir même, Sunny rattrapa le temps perdu en commençant à écrire avec sa tante.

Quelques mois plus tard, sa fille pointa le bout de son nez. Très tôt, une matinée de juillet. Le plus beau jour de sa vie. Long, douloureux, difficile… Mais magnifique. Elle était tellement mignonne. Toute rose, toute fragile. Sunny ignorait comment il était possible qu’elle puisse être la maman de ce petit être si innocent et fragile. Cela lui paraissait surréaliste. La jeune maman se sentait tellement heureuse. Elle s’estimait même chanceuse de ne pas avoir à partager ce rayon de soleil avec son ex. Il n’avait aucune idée de ce qu’il loupait, cet abruti.

Quelqu’un entra et un énorme sourire étira les lèvres de Sunny lorsqu’elle aperçut sa tante Marnie, en train de s’essuyer les joues. Lorsqu'elle s’approcha du lit, subjuguée par la petite merveille qui se reposait déjà dans sa couveuse, Sunny dit fièrement en prenant la main de sa tante « Voici Eden Marnie Goldsmith. ». Marnie semblait bouleversée que sa nièce ait donné son prénom à sa fille. Mais comment aurait-il pu en être autrement ? Sa tante passa délicatement un tout petit bracelet fait de petites pierres polies. Œil de tigre. Pour protéger sa fille. Sunny fut incapable de retenir ses larmes. Elle prit sa petite fille dans ses bras pour déposer un long baiser sur son front, avant de laisser Marnie la porter à son tour, pour la toute première fois. L’avenir n’avait jamais été aussi incertain et pourtant, Sunny était sereine. Après ça, elle pouvait tout affronter. Mais était-elle prête à affronter ce qui l’attendait ? Certainement pas. Personne ne l’est. Jamais.

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TW : mort d’un enfant, deuil, dépression.

Sunny glissa le carton qui refermait les souvenirs de sa grossesse et du mois de vie de sa merveilleuse petite fille sous son lit en essuyant ses joues du revers de sa manche. Cela faisait bientôt deux ans déjà qu’Eden était partie, et pourtant, Sunny avait l’impression que c’était hier. En effet, un mois et huit jours plus tard, Eden Marnie Goldsmith, cet ange merveilleux qui avait rendu ce monde un peu moins triste et plus lumineux, fut rappelée tout Là-Haut, au grand désarroi des deux pauvres humaines qui l’aimait plus que tout.

Sa thérapie l’aidait beaucoup à se remettre de ce drame, mais quelque part, le trou béant dans sa poitrine ne se refermerait sans doute jamais. Jamais elle n’aurait pensé devenir mère, ni s’attacher autant et si vite à sa fille. Ressentir des émotions aussi intenses et opposées en si peu de temps avait été dévastateur. Sunny voyait, parfois, la vie en noir et blanc. Tout semblait triste, dénué de sens. Pourquoi la faire tomber enceinte du premier coup ? Pourquoi la faire devenir mère alors que rien de tout cela n’était prévu ? Pourquoi la rendre heureuse, lui laisser le temps de s’épanouir et de s’attacher, pour lui reprendre son bébé ? Pourquoi donner la vie pour la reprendre si vite ? Est-ce que l’Univers avait senti à quel point le père d’Eden ne voulait pas de cet enfant ? Est-ce qu’ils avaient souhaité malheur à cet enfant ? Est-ce que les mauvaises ondes de la famille de cet ex stupide avaient été plus puissantes que toute la lumière et l’amour de Sunny et Marnie à l’égard de cet enfant ? Était-ce parce qu’elles n’avaient pas aimé assez fort pour combler ce futur vide dans l’existence de son enfant que pouvait être l’absence d’un son père biologique ? Qui était responsable de son départ ? De sa mort ? Tout cela paraissait inexplicable, injuste, affreux. Tant de questions qui ne trouveraient jamais de réelles réponses, si ce n’est : c’est la vie.

Mais Sunny faisait de son mieux pour garder du positif de la courte présence de sa fille sur cette Terre. Elle se souvenait de la joie ressentie lorsqu’elle regardait sa fille dormir, la prenait dans ses bras, brossait délicatement son duvet sur sa petite tête. De sa bouille d’amour apaisée lorsque Sunny lui chantonnait des berceuses, des petits bruits qu’elle faisait lorsqu’elle dormait… Oui, Sunny faisait de son mieux pour garder en elle toute cette joie et s’en servir pour contrer l’immense tristesse qui l’envahissait rien qu’en y repensant. Au moins, elle avait eu la chance de vivre ces instants, même si elle aurait tout donné pour en vivre plus, pour que tout cela ne s’arrête jamais. Tant de personnes souhaitant devenir parent n’avait pas cette chance, alors il fallait que, malgré son malheur, elle savourait cette chance qui l’avait, au-delà du deuil, changée à tout jamais pour le meilleur.

Tout comme elle l’avait fait durant sa grossesse, Sunny avait commencé à tenir un journal après la naissance d’Eden. Après sa mort, elle avait décidé de continuer à remplir ces pages restées désespérément blanches. Même si Eden n’était plus là, Sunny resterait sa mère, et ce, jusqu’à son dernier souffle. Tenir ce journal faisait partie de sa thérapie et cela lui faisait du bien. Sunny avait toujours été celle qui se souvenait de tout dans les moindres détails. Toute chose la marquant un minimum restait gravé dans sa mémoire, même la chose la plus insignifiante pour le commun des mortels. Mais là, tout était différent. La jeune femme craignait d’oublier le peu de souvenirs avec sa fille. Elle, d’ordinaire si attentive au moindre détail, au moindre souvenir, avait cette peur au ventre de ne plus se rappeler du visage de sa fille. Bien sûr, elle avait pris une tonne de photos depuis sa naissance, mais elle avait peur de ne plus se souvenir du moment immortalisé en photo, que ces photos ne deviennent que des photos d’un visage devenu celui d’une inconnue. Durant ses terreurs nocturnes, elle se réveillait en plein milieu de la nuit pour chercher sa fille. Se rappelant qu’elle n’était plus là, Sunny se précipitait sous son lit pour chercher les photos et autres souvenirs d’Eden (son pyjama, son bracelet de la maternité, son petit bonnet…) et s’assurer qu’elle avait bel et bien existé. Les tours que lui jouait son inconscient la rendait malade.

Ne parvenant pas à se rendormir, Sunny enfila son kimono par-dessus son pyjama pour aller prendre l’air. Une légère brise vint caresser son visage alors qu’elle s’avançait vers sa tante, assise devant sa petite caravane « Tu ne dors pas ? », demanda la blonde en haussant les sourcils. « Non. Impossible de fermer l’œil ce soir. », soupira Marnie. Sunny se laissa tomber sur la chaise à côté de sa tante, veillant à bien garder son kimono fermé pour se protéger du vent frais de ce soir, « Comme je t’envie. ». La jeune femme fit un petit sourire à sa tante avant de mettre sa tête en arrière pour fixer les étoiles. « Encore un cauchemar ? », s’inquiéta Marnie en frottant l’épaule de sa nièce. Sunny hocha la tête en guise de réponse. « J’ai été cueillir des fleurs… Est-ce que tu veux qu’on commence les bouquets pour demain ? Et celles que tu as fait sécher, elles doivent être prêtes. Tu peux peut-être en faire un joli pour le petit coin d’Eden ? », proposa sa tante d’une voix douce.

C’est ainsi qu’à trois heures du matin, tante et nièce firent un tas de bouquets de fleurs pour aller, le lendemain, fleurir abondamment le lieu où reposait la petite Eden, comme chaque semaine depuis deux ans.

À force de créer des bouquets pour fleurir la tombe de sa fille Eden, et pour le petit coin qui lui était dédié à la maison, Sunny avait décidé de se lancer et de devenir fleuriste. Son amour pour les végétaux sous toutes leurs formes n'étant pas un secret, les travailler était un véritable plaisir pour elle. Elle n'avait jamais osé sauter le pas et voilà, la vie a fait que. Devenir fleuriste professionnelle lui permettait d'apprendre à prendre bien soin des fleurs afin de les préserver le plus longtemps possible, fraîches ou séchées. Comme cela, Eden aurait toujours des fleurs magnifiques rien que pour elle. Des fleurs qui perdureront, tout comme son souvenir ainsi que l'amour de sa mère pour sa fille. Et si, au passage, cet art pouvait lui permettre de transmettre la beauté, la joie et l'amour de quelqu'un envers un proche d'ici ou d'Ailleurs, c'était encore mieux...

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« Alors, finalement, tu as choisi quoi comme papier peint et comme peinture ?? », demanda Sunny en garant son vélo en face de sa boutique. Tournant légèrement la tête pour regarder sa tante, elle put apercevoir son air dépité. « Je n’ai pas besoin d’une maison ! Je suis bien dans ma caravane, roohhh ! », râla Marnie. Sa tante, plus toute jeune, refusait catégoriquement de vivre dans une maison, et Sunny pouvait la comprendre. Cependant, la blonde se faisait du souci pour elle. Le confort de sa caravane allait commencer à poser problème. Marnie souffrait du dos, et même si elle s’en sortait bien pour son âge, grâce à une vie saine sans excès, les gênes et la vieillesse faisaient tout de même leur œuvre, hélas. Cela ne pouvait que tracasser Sunny, qui voulait le meilleur pour sa tante, sans pour autant trop lui forcer la main. Sunny ouvrit la porte de la boutique de fleurs d’une main en roulant des yeux, avant de répondre en souriant « Mais personne ne va te l’enlever ta caravane ! Mais quelle bourrique, j’te jure ! ». Elle fut secouée d’un rire puis se tourna vers Marnie pour tirer doucement sur les franges de son poncho fleuri « Quitte à avoir acheté une maison, autant te faire une petite chambre à ton goût, non ?? Elle commence à ressembler à une passoire ta caravane ! Si tu as des objets de valeur dont j’aimerais hériter, ce serait mieux de les mettre sous un truc étanche, hmm’tu vois. », Sunny frotta ses pouces contre le reste de ses doigts en imitant le bruit des pièces s’entrechoquant.

Elle explosa de rire en voyant la tête de sa tante qui tourna les talons avant de se retourner d’un air dramatique, faisant virevolter ses longs cheveux d’argent « AH ! Tra-hi-son ! Je te raye immédiatement de mon testament de vieille femme fortunée ! Ci-ciaoo ! ». Elle fit un signe de main à sa nièce tout en ayant le dos tourné, avant de partir la tête haute, en roulant des hanches pour jouer la nana sassy. Sunny resta plantée là quelques secondes, très étonnée par sa sortie, avant de lâcher un rire trahissant sa joie et son amour pour sa tante Marnie. « Okkk, buhh-byyye ! », s’exclama Sunny en lui faisant signe même si celle-ci ne pouvait plus la voir.

La jeune femme disparut dans sa boutique avant d’en ressortir quelques secondes plus tard « Et ! N’oublie pas, tu m’as promis de me faire ma tarte préférée ce soir, hein ! », hurla-t-elle en pleine rue, sous le regard ahuri des passants. Marnie leva le pouce avant de tourner au coin de la rue. Yess ! Pensa Sun’ en ramenant son poing vers elle d’un air enthousiaste.

C’était, encore une fois, une très belle journée qui s’annonçait.

┗ Heart of Gold(smith) ┛

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omg I love her !!
cette vibe, cet aesthetic jsuis totalement fan sunny ❀ shine on 206649278

bienvenue avec ce beau perso :l:

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En outre, j'adore ton avatar. Je l'ai aimée dans little miss sunshine et dans mad men. Je n'ai pas aimé Sabrina, mais je l'ai aimée dans le rôle de Sabrina. Bref bon choix.
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--- and suddenly
i was there, caught up in a dream, running after a new reality.

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J'adore ton pseudo et ce que je lis déjà de ton personnage, il me tarde d'en découvrir plus sunny ❀ shine on 206649278

Que de douceur sunny ❀ shine on 763064237

❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

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♡ I washed my hands of us at the club. You made a mess of me. I pictured you with other girls in love, Then threw up on the street. Like waiting for a bus that never shows, You just start walkin' on. They say that if it's right, you know. Each bar plays our song, Nothing has ever felt so wrong.

bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

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i'm blending in

so you won't even know me cause I've been housing all this doubt and insecurity and I've been locked inside that house all the while you hold the key and I've been dying to get out and that might be the death of me-byendlesslove

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Tessa

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