when it comes to the end, you're just the same as them (blake)

Blake Aldridge

and I think you should take a second
just to look at your reflection.

Pièce d'identité

NOM ≈ Aldridge. PRÉNOM(S) ≈ Blake. Son deuxième prénom est Lennon. ÂGE ≈ Vingt-neuf ans, né un vingt-et-un novembre. LIEU DE NAISSANCE ≈ Albury, Australie. Une bourgade située non loin de Melbourne, qu'il a quitté à sa majorité pour partir étudier à Brisbane. Dix ans plus tard, il n'est toujours pas près d'en repartir. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire et anciennement fiancé, son ex-petite amie a rompu leurs fiançailles après qu'il ait traîné son futur beau-père dans la boue (aïe) en dénonçant les malversations de ce dernier dans l'un de ses articles. Pas vraiment la chose à faire lorsque vous êtes sur le point d'entrer dans la famille, au cas où vous vous poseriez la question. MÉTIER ≈ Journaliste plurimédia, il est depuis quatre ans le rédacteur en chef de son propre magazine en ligne, The Daily Insider, où ses collègues et lui décortiquent les sujets de société avec une délicatesse toute relative. Il tient aussi une rubrique culturelle sur Sky News Radio, où il officie chaque jeudi soir. La voix suave qui vous chuchote de troquer votre soirée télé contre un spectacle, c'est lui. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuel, il n'a toujours connu que des femmes et ne s'est jamais intéressé de cette façon à l'autre sexe. Pas tout à fait fermé à l'idée que ça puisse changer, un jour, mais certainement pas curieux au point de provoquer le destin. GROUPE ≈ Au secours j'ai 30 ans. AVATAR CHOISI ≈ Austin Butler.

Les informations en vrac

┗ a goal worth pursuing ┛

001. Il est né à Albury, une bourgade située au nord de Melbourne. Sa famille, issue d'un milieu très modeste, n'a jamais roulé sur l'or et certaines fins de mois étaient même difficiles pour ses parents, qui à eux deux gagnaient à peine de quoi payer toutes les factures. Il fallait se serrer la ceinture et proscrire les dépenses inutiles, alors partir en vacances ou faire une virée au parc d'attractions le plus proche était loin d'être une priorité. 002. Blake garde de cette enfance un sentiment mitigé : s'il a toujours éprouvé pour ses parents un sentiment d'admiration mêlé à une profonde gratitude, il a très tôt été frappé par le décalage qui existait entre les autres enfants et lui, lorsqu'il était facile pour n'importe quel gamin de sept ans de se moquer de celui dont les parents n'avaient pas les moyens de remplacer les baskets usées ou le cartable troué. Des railleries qui l'ont atteint un peu plus profondément encore lorsqu'il a surpris son demi-frère en venir aux mains avec un garçon qui avait cru intelligent de plaisanter sur l'allure négligée de leur mère. C'est ce jour-là qu'il a compris que le monde appartenait à ceux qui avaient les moyens de se l'offrir, et qu'il était sans pitié pour les autres. 003. Il a un demi-frère aîné, né d'une première union de sa mère, et avec qui les rapports ont toujours été très conflictuels. Ce dernier n'a jamais totalement trouvé sa place dans cette famille recomposée et a très tôt trouvé un coupable en la personne de Blake, qu'il a toujours vu comme celui qui empêchait ses parents de se remettre ensemble mais qui lui avait surtout volé l'affection de leur mère. Autant dire qu'ils n'ont jamais partagé beaucoup plus que des brimades et des conflits ; encore aujourd'hui, il leur est le plus souvent impossible de se comprendre. 004. Dès son adolescence, il a enchaîné les petits boulots avec l'idée de mettre de l'argent de coté. S'il en donnait une partie à ses parents lorsque les finances étaient dans le rouge, il en a surtout gardé pour financer ses études. Blake a toujours su qu'il quitterait Albury pour prendre son indépendance à sa majorité, curieux de voir au-delà des quatre murs qui se dressaient autour de lui et d'étendre ses perspectives à l'infini. Une idée que ses parents ont bien tenté de lui enlever de la tête, incapables d'envisager de voir leur plus jeune fils quitter le nid pour un endroit dont il ignorait tout, mais en vain. 005. Il ne voulait pas simplement voler de ses propres ailes, Blake, il voulait aussi se confronter au vrai monde avec toutes les difficultés que ça comportait. Pour ça, il savait que ses parents ne pourraient pas accourir à chaque fois qu'il se mettrait dans le pétrin. Alors c'est à l'université du Queensland qu'il s'est inscrit, suffisamment loin du nid familial pour que le dépaysement soit total. Il a heureusement pu compter sur sa cousine maternelle, Jenna, pour l'accueillir et l'aider à s'acclimater à son nouvel environnement. Emménageant chez elle, il s'est senti plus que soutenu et entouré durant ses études et sait qu'il lui doit beaucoup. Elle est d'ailleurs l'une de ceux avec qui il partage aujourd'hui la relation la plus sincère, devenue par la force des choses la grande sœur qu'il n'a jamais eu. 006. Studieux et déterminé à ne pas gâcher sa chance, il entame un Bachelor en Journalisme et Communication qu'il suit en alternance avec un poste de pigiste dans un journal local, qui lui apprend la rigueur à défaut de lui apprendre l'humilité. Au contraire, c'est en côtoyant des journalistes vieillissants et relayés aux chroniques les plus insignifiantes qu'il se promet de ne jamais devenir comme eux : lui, il ne se contentera de rien de moins qu'une place à la hauteur de son ambition. Son bachelor en poche, il le complète avec un Honours Degree en Journalisme qu'il obtient haut la main. Sur le campus, il est de notoriété publique que Blake ne laissera rien le détourner de ses études, alors on ne l'aperçoit pas souvent aux fêtes étudiantes. On lui prête néanmoins quelques conquêtes, parce qu'il n'est subitement plus réduit à son milieu social et devient l'un des étudiants les plus brillants et prometteurs de sa promotion. Alors forcément, il se surprend à trouver ça grisant qu'on lui prête tout à coup autant d'attention. 007. A la fin de ses études, il décroche un poste de rédacteur au Brisbane Times et gagne enfin de quoi s'installer plus confortablement. C'est grâce à ce poste qu'il parfait ses compétences rédactionnelles et façonne sa plume, de plus en plus corrosive et affirmée. Son supérieur en redemande, bien sûr, frappé par l'audace qu'il renvoie du haut de ses vingt-trois ans et conscient que les lecteurs ont soif d'articles mordants et tapageurs. Pourtant, on lui fixe des limites lorsqu'il va trop loin dans ses opinions et qu'il compromet la réputation du journal avec des prises de positions jugées risquées. Blake est frustré, offensé qu'on lui demande d'adoucir le ton de ses textes pour ne pas heurter la ménagère de plus de cinquante ans – et son mari dont dépendent les donations au journal. Au fond, il comprend que ce n'est qu'une affaire de gros sous et il saisit la première porte de sortie qui se présente, convaincu de valoir mieux que cette tribune où sa parole est bridée. 008. Lorsqu'il fonde finalement son propre média, un site d'actualités indépendant dont il devient le rédacteur en chef, il sait que les débuts seront difficiles et qu'on ne les prendra pas immédiatement au sérieux – à l'ère des réseaux sociaux, rien n'est après tout plus facile que de s'improviser expert du dimanche devant sa tribune d'abonnés. Mais alors qu'il se rapproche d'autres journalistes en herbe qui eux aussi cultivent l'envie de se réapproprier leur liberté d'expression, il comprend rapidement que ce qu'ils créent ensemble a le potentiel pour devenir non seulement une référence de la presse digitale indépendante, mais aussi le pire cauchemar de ces puissants qui voudraient les faire taire. 009. The Daily Insider, c'est une petite équipe qui s'affaire dans l'ombre pour abreuver l'internet de contenus croustillants, qui font grincer les dents des uns et réveillent la curiosité malsaine des autres. Tantôt bêtes noires, tantôt coqueluches, leurs plumes percutantes et le ton corrosif du magazine leur ont permis d'acquérir une certaine notoriété et une authentique influence dans le monde des critiques. Aujourd'hui, le site se paie le luxe de battre des records de vues et voit même plusieurs de ses articles être régulièrement repris par de grands médias nationaux. 010. Tout journal qui se respecte construit sa réputation sur le scoop qui les fera connaître et les lancera dans la cour des grands. Pour eux, c'est en 2019 que la donne changea réellement, après qu'un article corrosif sur la star de la boxe Mickey Reeves les ait littéralement propulsé sur le devant de la scène journalistique. Renseignés par une source de choix, qui leur a garanti l'exclusivité sur l'affaire, ils ont été les premiers à épingler le sportif pour consommation de stupéfiants et suspicion de dopage. Un gros coup qui a certainement brisé quelques cœurs parmi les inconditionnels du ring, mais qui a surtout changé la trajectoire du The Daily Insider. 011. Pour Blake, rien n'est plus important que de pouvoir mettre toutes les vérités entre les mains du peuple, surtout celles que beaucoup préféreraient taire. S'il fait ce métier par passion, ce sont aussi ses convictions qui l'animent : il croit fermement que le journalisme doit refléter un authentique désir de transparence, c'est pourquoi il donne à ses lecteurs matière à s'interroger et à s'informer. Le must, c'est qu'on donne aujourd'hui du poids aux vérités qu'il fait éclater. Et si ça dérange, c'est encore mieux. 012. C'est en 2018 qu'il rencontre celle qui deviendra sa petite-amie pendant trois ans et demi. Issus de deux milieux opposés, Blake ne découvre qu'au bout de leur deuxième rendez-vous qu'elle est la fille d'un puissant homme d'affaires qui se trouve être à la tête d'une fortune importante, ce qui s'oppose à ses principes – ceux qui veulent qu'il évite de s'enticher d'une de ces privilégiés qu'il égratigne bien souvent au détour de ses articles. Mais le mal est fait : il tombe amoureux, et ça il ne l'avait pas vu venir. 013. Entre eux, tout se passe bien et à son plus grand étonnement, Blake se surprend même à apprécier la famille de sa dulcinée, celle sur qui il lui aurait été si facile d'avoir des aprioris s'il les avait rencontré dans un autre contexte. Un lien inattendu se noue, une confiance se créé, et Blake devient comme un membre à part entière de cette famille qui a plus à offrir que les apparences le laissaient penser. Finalement, à l'automne 2021, Blake demande Stella en mariage, convaincu que s'il a pu braver ses préjugés et leur laisser une chance, il n'existe rien qui puisse fragiliser son couple. Son cynisme mis de coté, il est alors convaincu d'avoir rencontré la femme de sa vie. Et c'est suffisamment rare pour être noté, de la part et celui que l'engagement a longtemps effrayé. 014. C'était sans compter sur son besoin de faire passer sa vocation avant tout – et tout le monde. Car le tableau s'assombrit six mois plus tard, lorsqu'il apprend que son beau-père s'est rendu coupable de détournement de fonds et trempe dans un important scandale financier. En possession de cette information, Blake a alors le choix : la garder pour lui ou la rendre publique. Enterrer son beau-père aux yeux de l'opinion, au risque aussi de perdre la confiance de la femme qu'il aime, ou bafouer ses principes et laisser un autre s'emparer du scoop. Entre sa raison et son cœur, sa raison l'emporte lorsqu'il décide de renfiler son costume de journaliste et de faire toute la lumière sur ce scandale. Un choix que Stella ne lui pardonnera pas et qui sonnera la fin brutale de leur relation. Cette fois, son obsession pour la vérité lui a coûté plus cher que juste quelques plumes. 015. Ses fiançailles rompues, son ex-fiancée l'a rayé de sa vie et sa belle-famille avec, chacun d'eux se sentant trahi par celui qu'ils avaient accueilli comme l'un des leurs. La cassure est d'autant plus profonde que les conséquences de cette affaire ont été dévastatrices, ce que Blake n'a pourtant jamais voulu. Tout ce qu'il désirait, c'était préserver son impartialité et traiter ce sujet comme n'importe quel autre, sans laisser ses sentiments altérer son jugement. Encore aujourd'hui, et bien qu'il nourrisse des regrets sur la façon dont les choses se sont faites, il reste convaincu d'avoir pris la bonne décision. 016. Comble de l'ironie, l'article qui lui a coûté son couple est aussi celui qui a définitivement consacré The Daily Insider comme l'un des sites d'actualités les plus en vogue dans le milieu. Quelques mois plus tard, ils reçoivent même le Prix Walkley 2022 de la meilleure contribution au journalisme, récompensés pour leur engagement en faveur de la justice et la transparence. Le prix à payer pour en arriver là était simplement plus grand qu'il ne l'aurait pensé. 017. Lorsqu'il n'est pas occupé à écrire, il tient une rubrique culturelle sur Sky News Radio, qui lui permet de toucher à un tout autre genre de journalisme. Cette rubrique, où il dresse chaque semaine la liste des sorties incontournables en ville, lui vaut de se voir réserver une place aux premières loges des concerts les plus prisés et des avant-premières les plus attendues. Un Graal qui lui vaut d'être toujours plus proche de ceux qu'il n'a ensuite aucun scrupule à épingler dans ses articles – l'astuce, c'est de s'assurer qu'ils ont toujours un verre plein histoire de leur délier un peu la langue.

┗ words sharper than knives ┛

(malin) Blake a toujours été l'as des combines, celui qui petit déjà réussissait toujours à négocier ses punitions avec ses parents, conscient d'avoir ce petit quelque chose qui lui valait toujours d'arriver à ses fins. Encore aujourd'hui, il sait y faire pour convaincre ceux qui rechignent à lui rendre service, parfait équilibre entre le parasite qu'on voudrait chasser à coup de balai et le rayon de soleil qu'on ne peut pas s'empêcher de vouloir près de soi. On dit souvent de lui qu'il est robuste et attachiant sur les bords. (ambitieux) Si l'argent n'a jamais été une motivation à ses yeux, il aspire secrètement à s'élever dans l'échelle sociale pour se frotter un jour à ceux qui le méprisaient lorsqu'il était plus jeune. Il n'a jamais voulu vivre dans une maison quatre fois trop grande pour lui, ni posséder plusieurs voitures ou tous les derniers gadgets à la mode. Ce qu'il veut, c'est réussir et faire qu'on reconnaisse un jour tous ses efforts pour en arriver là. Il aspire à devenir une pointure dans son domaine, quelqu'un qu'on ne pourra que prendre au sérieux et respecter. Peut être parce qu'ainsi, tous ces sacrifices en auront valu la peine. (incorruptible) Avec un nombre de lecteurs en expansion, nombreux sont ceux à avoir conscience qu'obtenir de lui une critique élogieuse leur garantirait une publicité importante. Ils sont donc plusieurs à avoir déjà tenté de lui graisser la patte. Malheureusement pour eux, il n'est pas de ceux qu'on achète facilement et son éthique professionnelle est l'une des rares choses qui ne puisse pas lui être reprochée. (cinglant) S'il ne passe jamais par quatre chemins pour dire ce qu'il pense, c'est encore plus vrai lorsqu'il écrit. Ses articles n'ont jamais eu vocation à brosser qui que ce soit dans le sens du poil, et bien au contraire. Quand il s'attaque à un sujet, il ne fait généralement pas dans la dentelle et préfère offrir une vérité abrupte plutôt qu'un conte de fée édulcoré. Ses lecteurs n'en attendent pas moins de lui, et il le sait. (déloyal) Prêt à tout pour atteindre les buts qu'il se fixe, il serait prêt à sacrifier quiconque lui permettrait de s'en approcher. S'il y a bien quelques personnes qu'il se sait incapable de trahir, il est difficile de lui accorder sa confiance lorsqu'il ne se cache pas d'utiliser certaines des confessions qui lui sont faites pour alimenter ses articles. L'identité de ses sources, en revanche, est un secret qu'il garde jalousement. Et ce n'est pas ce qui manque, des personnes prêtes à vous filer des tuyaux en échange d'autres services qu'il ne rechigne jamais à rendre – rien dont il puisse avoir honte, c'est déjà ça. (cultivé) « C'est drôle, je ne vous imaginais pas du tout comme ça » est l'une des phrases qu'il a le plus entendu, probablement parce que sa plume mature renvoie plutôt l'image d'un quarantenaire aigri aux yeux cernés par le manque de sommeil. Blake, c'est une tête bien pleine derrière un physique de playboy qu'on n'imaginerait pas capable d'autre chose que d'afficher ses abdos sculptés par le sport ; un contraste sur lequel il n'hésite évidemment pas à jouer pour créer la surprise et montrer que ce serait une erreur de le sous-estimer. (charmeur) Il est conscient de ne pas être désagréable à regarder, Blake, alors il n'hésite pas à en jouer de temps en temps pour dégoter une info utile. Un sourire et quelques compliments habilement placés suffisent la plupart du temps, mais les langues les plus difficiles à délier attendent parfois de lui qu'il leur montre un véritable intérêt. Du temps où il était en couple, les limites étaient toujours claires et il ne s'aventurait pas à les dépasser. Maintenant, il le pourrait s'il en avait envie, ne serait-ce que pour joindre l'utile à l'agréable. (indifférent) On ne peut pas avoir d'états d'âmes lorsqu'on fait un métier comme le sien, et ce même lorsqu'il consiste parfois à ruiner des vies et des carrières. S'il ne le fait pas par plaisir, il ne laisse pas non plus la moindre culpabilité le détourner de son but : rendre compte de la vérité, aussi laide qu'elle puisse parfois être. Peu importe les dommages collatéraux, il va toujours au bout des choses sans se soucier du reste. (papillon social) Aidé par un charisme qu'il a pris soin de développer dès l'université en se rapprochant de personnes influentes, il est passé maître dans l'art de nouer des contacts et de se faufiler partout où on ne veut pourtant pas toujours nécessairement de lui. Il sait se rapprocher des bonnes personnes au bon moment, comptant ensuite sur son naturel sociable pour faire le reste. Aussi bien à l'aise dans un pub bruyant qu'à un gala de standing, il est un véritable caméléon qui se fond dans le décor et s'adapte à son audience. C'est ce qui fait qu'on ne pense pas toujours à se méfier de lui et même, qu'on s'évertue continuellement à le réinviter. (intrépide) Il faut être un peu fou pour faire ce boulot, d'après sa mère. Forcément, déterrer les secrets que beaucoup préféreraient garder enfouis pour les décortiquer sur la place publique, ça vous vaut de ne pas vous faire que des amis. Sa réussite, Blake ne la chiffre pas uniquement en terme de pages consultées, pour ça les regards noirs qu'il récolte et les menaces qu'il reçoit sont tout aussi parlants. Et ça l'amuse bien plus que ça ne l'inquiète, de savoir que certains en ont après lui. On ne peut pas faire bouger les choses sans faire quelques mécontents sur son chemin. (passionné) On lui a souvent demandé ce qu'il aurait voulu faire, s'il n'avait pas été journaliste. Encore aujourd'hui, il n'est pas sûr d'avoir la réponse à cette question. Son métier, il l'exerce avant tout parce qu'il y trouve un véritable sens, parce qu'il n'y a rien de plus fondamental à ses yeux que d'offrir à tous l'occasion de comprendre et de se faire une opinion sur le monde qui les entoure. Un idéal pour lequel il est prêt à tout sacrifier si nécessaire, convaincu qu'il n'existe pas de cause plus juste. Il n'a aucune limite quand il faut défendre ses convictions et rien ne compte plus à ses yeux que la liberté de pouvoir dénoncer, décrypter, mettre en lumière. (connecté) Conscient que l'essor des réseaux sociaux joue un rôle important dans la façon dont se raconte l'actualité, il est très présent en ligne et ne rate jamais rien de ce qui se passe sur le net. Son smartphone dans une main, son macbook sous les yeux, il veille à ne jamais perdre le contact avec ses lecteurs et son équipe. (indépendant) Il n'avait jamais vraiment cherché à se poser avec quelqu'un avant de rencontrer son ex-fiancée, d'abord un peu trop accaparé par ses études pour faire dans les relations sérieuses, ensuite un peu trop investi dans l'idée de faire décoller son magazine. Mais entre eux tout était simple, saupoudré d'évidence, alors il a sauté le pas en se disant que si elle avait pu rester à ses cotés même en voyant de près ses défauts, l'avenir ne pouvait pas être si terrible. Leur rupture l'a finalement ramené à la case départ : peut être qu'il n'a pas grand chose de bon à offrir, tout compte fait.

┗ details ┛

001. Vrai blond, bronzé 364 jours par an, une crinière de lion et des yeux clairs ; il est un pur produit australien malgré de lointaines origines écossaises du coté de ses cousins maternels, et il n'a jamais peur des clichés qu'il pourrait entretenir quand il dégaine sa planche de surf. Ses parents ont au moins eu le bon goût de ne pas l'appeler Ryan. 002. Véritable passionné de moto, il délaisse bien souvent son permis voiture au profit de sa roadster, une Honda CB1100 qu'il retape pour lui offrir une seconde jeunesse. Rien ne lui vide mieux la tête que d'enfourcher sa moto et de rouler hors de la ville pendant plusieurs heures. 003. Si nombreux sont ceux à en prendre pour leur grade lorsqu'il est d'humeur à faire part de son avis tranché, il ne sait pas moins se fendre d'articles élogieux lorsque c'est mérité. Ce n'est pas de sa faute si ses lecteurs sont simplement avides de croustillant et se jettent comme des hyènes affamées sur ses billets les plus tranchants. 004. Il ne sait pas se passer d'internet – déformation professionnelle, dira-t-on – et est le genre à demander s'il y aura la wifi quand ses potes lui proposent de partir un week-end en camping. Si vous êtes son ou sa voisin.e, il s'est sûrement déjà connecté à votre box quand la sienne était en panne - mais vous a glissé un mot d'excuses sous votre porte, parce qu'il est bien élevé. 005. Plus jeune déjà, chaque débat à l'école était pour lui l'occasion de prendre position et de faire entendre son avis, avec un peu trop de véhémence parfois. Il était courant qu'il soit réprimandé pour avoir coupé la parole à un autre élève ou pour avoir mis trop de passion dans un débat. Il a toujours été difficile à faire taire, Blake. 006. Il n'a jamais cru en l'horoscope, persuadé que les gens aiment simplement pouvoir expliquer tout ce qui ne va pas dans leur vie. Mais parce que ses lecteurs ne pensent pas comme lui, cette rubrique a rejoint toutes celles qui sont alimentées quotidiennement sur The Daily Insider. Il en faut pour tous les goûts, il paraît. 007. Il est bricoleur à ses heures perdues et se lasse très rapidement en matière de déco, alors il lui prend souvent l'envie de bouger des meubles ou de retaper ceux qu'il aura débusqué ici et là. Parfois, ça lui permet simplement de passer ses nerfs, de donner quelques bons coups de marteau sur une étagère. 008. Parce qu'il n'avait jamais l'occasion de voyager étant plus jeune, il tâche de se rattraper maintenant qu'il le peut et coche de temps en temps quelques pays dans la liste de ceux qu'il aspire à visiter un jour. 009. Regarder une série avec lui, c'est prendre le risque de l'entendre rouspéter devant le caractère prévisible de certaines intrigues. Il aime les plot twists, Blake, et les personnages qui ont le cran de se battre pour leurs ambitions – on se demande bien pourquoi. 010. Il ne sort jamais de chez lui sans un calepin et un stylo, au cas où l'une de ses sources lui filerait un tuyau. S'il utilise son téléphone pour beaucoup de choses, il aime un peu trop la jouer vieux jeu à ce niveau-là ; c'est aussi plus simple pour faire ensuite circuler les infos à son équipe. Il prend surtout un maximum de notes pour enrichir ses articles et les documenter : il sait que la confiance des lecteurs tient à peu de choses et qu'une information inexacte peut suffire à l'ébranler. 011. Il est souvent pressé, Blake, alors il ne se prend pas la tête pour savoir ce qu'il va porter. En général, il agrémente la plupart de ses tenues d'un blouson en simili cuir, et ça fait le job.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Nairobi, mais appelez-moi Charlotte. J'ai vingt-huit ans, et je viens de région parisienne. J'ai découvert 30YSY grâce à de bons conseils, il y a fort longtemps, et j'ai cédé à m'inscrire parce que on sait tous qu'une fois installés, on en repart plus jamais :drama:

. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) quotidiennement. Mon personnage est un inventé brainstormé à droite à gauche when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1949770018

when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1949770018

. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et nouvelle année, nouveau départ, j'espère que ce monsieur vous plaira when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 763064237

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Il était une fois, mon histoire

drama always follows you home,
but I won't be waiting no more.

┗ albury, 2012 ┛
this ain't nothing but a goodbye town.

« Tu dramatises, Maman. » Elle n'aimerait pas entendre ces mots mais force est de constater qu'elle se mettait dans tous ses états pour bien peu de choses, si on considérait qu'il n'avait jamais fait un secret de son désir de quitter le nid familial dès que l'occasion se présenterait. Il était majeur, à présent, et certains diraient même qu'il avait été mature bien avant l'heure et qu'il avait assez de jugeote et de débrouillardise pour se débrouiller seul depuis déjà plusieurs années. « Brisbane est seulement à quelques heures d'avion, vous viendrez me voir pendant les vacances. » La connaissant, elle avait certainement déjà entouré sur le calendrier de la cuisine toutes les dates où il leur serait possible de se voir, et tout ça alors même qu'il n'avait même pas encore bouclé ses valises. « C'est facile à dire, pour toi. Tu sais bien que je serai morte d'inquiétude de te savoir là-bas tout seul. » Elle dramatisait, définitivement, mais Blake savait aussi combien elle avait déjà été éprouvée par le départ prématuré de son frère aîné, lorsque celui-ci s'était mis en tête de vadrouiller à travers le pays sans regarder derrière lui. Leurs aspirations avaient beau être à l'opposée les unes des autres, les deux frères avaient au moins en commun d'étouffer dans leur ville natale et de vouloir voire d'autres horizons. « Je serai pas tout seul puisqu'il y aura Jenna. » Sa cousine, qu'il avait longtemps considéré comme la grande sœur qu'il n'avait jamais eu – et qui lui apparaissait toujours bien moins insupportable que son aîné, avec qui les rapports n'avaient jamais été spécialement évidents. Jenna, au moins, semblait sincèrement ravie de l'accueillir à Brisbane et n'attendrait sans doute pas la plus petite occasion de se débarrasser de lui. « Je suis rassuré qu'elle t'accueille chez elle. J'ai toujours pensé que c'était dommage que vous viviez pas plus près l'un de l'autre, ce sera l'occasion de vous rapprocher. » Il en avait envie aussi, Blake, quand bien même il ne comptait pas être sur son dos en permanence et se montrerait suffisamment indépendant pour ne pas la déranger. Quoi qu'il en dise, quitter sa famille et l'endroit qui l'avait vu grandir pour mettre le cap sur une ville bien plus vaste avait quelque chose d'un peu intimidant, quand bien même c'était aussi ce qui lui donnait envie de se lancer. Il ne reculait jamais devant les difficultés, il avait au contraire tendance à foncer deux fois plus vite. « Qui n'a jamais voulu quitter Albury, rappelle-moi ? » Il demanda, taquin, avant que sa mère ne profite finalement de l'occasion pour le serrer dans ses bras – et l'étouffer quelques peu au passage, sans doute en prévision de leur séparation imminente. Mère et fils avaient toujours été proches et si le voir voler de ses propres ailes semblait lui inspirer un authentique sentiment de fierté, Blake savait que l'inquiétude prendrait le pas sur le reste, au moins au début.

┗ brisbane, 2019 ┛
you were real to me. sometimes I thought you were the only real thing.

Foutu répondeur. Ou bien son aîné était encore perdu on-ne-sait-trop-où sans le moindre réseau, ou bien sa batterie l'avait lâché pour la énième fois, ou bien il filtrait simplement ses appels faute d'avoir sans doute envie de prétendre que leur relation légitimait qu'ils se donnent des nouvelles quand chacun se portait bien mieux sans la présence de l'autre. « Je sais pas où t'es encore parti t'échouer, Allen, mais si tu pouvais au moins rassurer Maman en lui donnant un signe de vie, ce serait vraiment sympa. » C'était ça qui l'emmerdait vraiment, Blake. Que son frère, prétendument adulte depuis plus longtemps que lui, n'ait même pas la jugeote de prévenir leurs parents lorsqu'il s'apprêtait à rester injoignable plusieurs jours – une fois encore. « Ton frère, encore ? » Son regard quitta l'écran de son smartphone pour se reposer dans celui de Stella, à qui il adressa aussitôt un sourire navré. « Désolé, j'avais dit que j'arrêterai de parler de lui. On a juste... pas une relation des plus évidentes, lui et moi. Et on sait jamais trop où il se trouve. » Alors ça simplifiait encore moins les choses, surtout lorsqu'il se retrouvait bien souvent à faire le pont entre leurs parents et lui. Son demi-frère était un putain d'égoïste, voilà son opinion, mais ça n'était pas une chose qu'il avait envie de statuer devant sa petite-amie, encore moins après seulement quelques mois de relation. « Je suis désolée. » Elle n'avait pas à l'être, tel que la main qu'il reposa doucement sur la sienne chercha à le lui faire comprendre. « Vous passerez pas les fêtes ensemble, alors. Est-ce que tu comptes quand même rentrer à Albury ? » Elle se posait forcément la question, Stella, et quelque part ça le touchait qu'elle le fasse. Parce qu'il se la serait sans doute posée en retour, s'il avait du craindre qu'elle s'absente pendant plusieurs jours – et dire que ce genre de concepts lui étaient assez inconnus, avant de la rencontrer. « J'ai déjà prévenu mes parents, ce sera pas possible cette année avec tout le boulot qu'on a avec le lancement du magazine. » Il pourrait s'en occuper à distance, mais ce ne serait pas pareil et au moindre problème, il mettrait beaucoup plus longtemps à intervenir efficacement que s'il était là. Il le savait, le reste de l'équipe le savait, alors ils avaient tous convenu de ne pas quitter Brisbane pour les fêtes.

« Si tu restes à Brisbane, alors tu peux peut être nous rejoindre ma famille et moi ? Ça fait possiblement des semaines que mes parents me tannent pour te rencontrer. » Un peu surpris, Blake réalisa qu'ils n'avaient encore jamais vraiment parlé de se présenter mutuellement à leurs familles, quand bien même les choses semblaient aller dans cette direction depuis quelques temps. Ils n'avaient simplement jamais énoncé les choses tout haut, peut être de crainte de griller quelques étapes simplement parce qu'ils étaient bien, ensemble. « Mince, tout à coup j'ai la pression. » Il prétexta, cherchant à cacher un début de nervosité derrière un sourire amusé, lui que pas grand chose était susceptible d'inquiéter mais qui, pour la première fois depuis bien longtemps, appréhendait plus qu'il ne l'aurait cru. Pas parce que ça n'était pas la bonne chose à faire, ou le bon moment – il mentirait s'il disait qu'il n'y avait pas déjà songé lui-même, après tout – mais parce que c'était une chose d'éviter les fausses notes avec Stella et une autre d’apparaître comme un petit-ami bien sous tout rapport devant les parents de la jeune femme. L'était-il seulement, d'ailleurs, bien sous tout rapport ? « Je suis désolée, je voulais pas aller trop vite. » - « Non, non. Je disais pas ça pour ça, en fait ça me ferait plaisir de les rencontrer. » La mine quelques peu tracassée de la jeune femme s'illumina en même temps que son sourire, et il comprit à ce moment-là combien tout ça représentait certainement à ses yeux. Elle semblait proche de sa famille, sur qui elle n'avait toujours eu que de gentilles choses à dire, et ça contrastait un peu avec les rapports un peu plus distants que Blake pouvait entretenir avec la sienne. Avec son frère, du moins, dont il ne saurait même pas dire où il pouvait bien se trouver à cet instant précis. L'espace d'une seconde, il songea au fait que ça avait tout d'inédit pour lui, de se projeter à ce point avec quelqu'un. « Ils sont très accueillants, tu verras. Et mon père compte pas te faire passer un interrogatoire musclé pour s'assurer que tu me briseras pas le cœur, au cas où tu te poserais la question. » Blake ne put retenir un rire face à cette précision. « Je me la posais pas, mais c'est plutôt rassurant. » A la façon dont Stella lui avait toujours parlé de son père, il n'avait jamais tellement nourri l'impression qu'il lui faudrait s'en méfier, ça n'était pourtant pas faute de nourrir de fervents aprioris sur ces hommes d'affaires assis sur plusieurs millions de dollars. Aussi surprenant que ce puisse être, elle était même parvenue à lui donner envie de connaître cet homme. « Je leur ai pas dit que tu conduisais une moto pour pas qu'ils s'inquiètent quand tu me raccompagnes. On attendra qu'ils t'aient adoubé pour le leur dire, mais je sais que ça arrivera vite. » Il voyait bien qu'elle prenait quelques pincettes pour le lui dire, consciente qu'il était particulièrement fier de pouvoir conduire une moto qu'il avait lui-même retapée. C'était pourtant loin d'être le plus important à ses yeux. « C'est noté, je me pointerai en voiture et je dirai pas un mot sur le reste. » Et comme une manière de lui exprimer sa reconnaissance, elle déposa sa main contre sa joue pour la caresser, redevenant silencieuse plusieurs secondes sans que Blake ne remarque même qu'elle semblait beaucoup plus songeuse, cette fois. Lorsqu'elle vrilla à nouveau son regard doux dans le sien, elle souffla d'une voix plus hésitante. « J'ai raison de croire que ça devient sérieux, entre nous ? » Elle le prenait de court, à nouveau, si bien qu'il demeura silencieux un instant. « C'est juste... que je veux pas m'emballer pour rien, ni te présenter à ma famille si c'est pour qu'on arrête de se voir dans deux mois. » Ce n'était pas ce qu'il voulait, c'était même tout l'inverse de son souhait le plus cher, alors il secoua vivement la tête pour lui faire comprendre que lui aussi, voyait les choses aller dans la bonne direction. Ce soir plus que jamais. « Non, c'est aussi ce que je pense. Que ça devient sérieux, et que c'est pas pour me déplaire. » Bien loin de là, pour une fois, et pour ça beaucoup diraient qu'elle l'avait certainement changé pour le meilleur, Stella.

┗ brisbane, mai 2022 ┛
first you're in, then you're out, everybody knows.

Les bureaux étaient calmes, à cette heure. La plupart des membres de l'équipe n'avaient pas encore franchi les portes des bureaux et c'était le seul moment de la journée où l'atmosphère n'était pas rythmée par les cliquetis des claviers sur lesquels les journalistes tapaient en cadence ou le bruit de la machine à café qui fonctionnait à toute allure. Il était à peine huit heures et les articles d'aujourd'hui seraient publiés à neuf heures tapantes, comme tous les jours, après une réunion durant laquelle chacun pourrait suggérer d'ultimes modifications. Après ça, ce serait trop tard, ils ne reprendraient plus un seul mot de ce qu'ils avaient écrit. « Hey, je suis pas surpris de te trouver déjà là. » Zachary était un lève-tôt, lui aussi, alors Blake ne dirait pas qu'il était lui-même moindrement surpris de tomber sur lui avant même que la journée n'ait officiellement commencé. « T'as apporté des viennoiseries ? Vraiment, mec, on te mérite pas. » Et si quelques années plus tôt il aurait peut être soupçonné un excès de zèle derrière cette gentille attention, aujourd'hui Blake savait qui il avait en face de lui et que l'initiative était sincère, probablement parce que chacun ici avait trouvé comme une deuxième famille au sein de l'équipe et une manière bien à lui de le montrer. Pour Zachary, c'était les cadeaux en tous genres et les services rendus, et Blake ne se plaindrait pas de voir leur petit-déjeuner prendre une allure plus appétissante ce matin encore. « C'était sur mon chemin, c'est pas grand chose. A propos, Sam m'a dit que t'avais débusqué un sacré scoop ? J'espère que c'est aussi croustillant que ça en avait l'air. » Il ne perdait pas le nord et c'était l'une des choses que Blake préférait chez lui : ils finissaient toujours par en revenir à ce qui les intéressait le plus. « Écoute un peu ça. Le dirigeant d'une multinationale se rend coupable d'avoir détourné des fonds issus de ses sociétés, non seulement pour arroser généreusement ses comptes en banque et ceux de ses proches, mais aussi pour verser divers pots de vin. » On pourrait croire l'affaire parfaitement banale, mais leurs lecteurs raffolaient de ce genre d'intrigues où les puissants commettaient des fautes qui les faisaient inévitablement chuter de leur piédestal. Leur rôle, c'était simplement de s'assurer que tout le monde aurait connaissance de ces fautes, parce que c'était la raison même de leur présence ici : ils étaient pour la transparence, à n'importe quel prix. « Il a même fait un joli chèque à une université de la sacrosainte Ivy League pour que sa nièce parte étudier là-bas. Et sans la moindre présélection, tu t'en doutes. » Et certains s'étaient retrouvés épinglés dans un documentaire Netflix pour moins que ça, ils le savaient l'un comme l'autre. « Merde, c'est du lourd. Comment t'as eu l'info ? » - « Ils se sont mis à dos leur ancien directeur administratif, alors il s'est tiré avec une clé USB bourrée de preuves incriminentes et moi, j'ai eu qu'à le convaincre de se mettre à table. » C'était la version courte de l'histoire, la version longue étant réservée pour le moment où ils seraient tous arrivés et où il pourrait précisément leur expliquer comment un type revanchard et un journaliste peu scrupuleux avaient fini par trouver un terrain d'entente.

Son macbook ouvert sur la page qu'il avait commencé à rédiger et qui grouillait de détails volontairement incriminants, Blake le désigna du menton et incita son ami à entamer sa lecture en attendant que les autres les rejoignent. Zachary ne se fit évidemment pas prier, prenant place derrière l'ordinateur avant de plisser les yeux et de survoler les premières lignes. « Attends voir, ce nom je le connais. » Adossé contre la table, Blake lui lança un bref regard sans pour autant réagir, s'attendant à ce que détail n'échappe évidemment pas à son attention, et pas seulement parce qu'ils se connaissaient maintenant assez pour qu'il ait une très nette idée d'à qui appartenait ce nom et de pourquoi sa présence dans cet article avait de quoi surprendre. « C'est pas ton beau-père, lui ? » Le regard qu'ils échangèrent à ce moment-là suffit probablement à ce que Zachary comprenne que tout ça ne cachait pas une histoire d'homonyme, mais c'est certainement la sérénité apparente de Blake qui le surprit le plus. « C'est un sujet, Zach. Ici, c'est seulement un sujet. » Parce que c'était uniquement une question de point de vue et qu'il adoptait simplement celui d'un journaliste, ici, comme ils se devaient de le faire chaque fois que leur boulot impliquait de rester parfaitement impartiaux face aux sujets à traiter. « Dis-moi que t'es pas sérieux. T'as pensé à Stella ? » S'il s'était préparé à avoir cette conversation avec le reste de l'équipe, il ne pensait pas que Zachary le premier lui ferait une leçon de moral en règles, lui qui pourtant savait que rien de tout ça ne concernait autre chose que le boulot. « Bien sûr que j'ai pensé à elle. Mais ça n'a rien à voir. » Il aimait Stella, tout autant qu'il s'était véritablement attaché à sa famille et à la manière qu'ils avaient tous eu de l'accueillir comme l'un des leurs et de lui faire sentir qu'il était le bienvenu. C'était une chose qui n'avait pas à se confondre avec le contenu de cet article, qui incriminait un homme bien différent de celui qui lui avait offert la main de sa fille. Son beau-père était peut être un homme bien, mais il n'était définitivement pas infaillible et c'est ce que cet article tendait à prouver. Il avait commis des erreurs, et Blake ne pouvait pas simplement les faire disparaître sous le tapis par affection pour cet homme. Contrairement à ce qu'on pourrait croire, ça n'était pas du tout aussi simple. « Si ton beau-père finit en taule à cause de cet article, je suis pas sûr qu'elle verra les choses de ton point de vue. » Ce n'était pas leur job, de penser aux conséquences que pourraient avoir leurs écrits. S'ils se mettaient à y penser, alors probablement que leur conscience les empêcherait dans certains cas d'aller au bout de leurs sujets, et ça n'était pas envisageable. « C'est Stella, elle comprendra. » Et peut être qu'une part de lui cherchait autant à s'en convaincre qu'elle cherchait à en persuader Zachary, dont le regard dubitatif était plus parlant que n'importe quel silence. « Elle comprend toujours. » Pas vrai ?

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Il est là, il est là, il est làààààààààààààààààààààààààààààààààà when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 199959295

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La bad influence is in da place when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 3258319053

Re-bienvenue officiellement à toi avec ce beau monsieur when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1949770018

hâte de jouer tout ce qu'on a prévu, pour leur plus gros malheur (mais pour notre plus gros bonheur à nous when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 3070942404

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). *file lire ce début de fiche maintenant* when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 371680844

my heart is weak, tear it down piece by piece, leave me to think deep in my structure, i think i still love her but I need some sleep, you've taken my breath away. now i want to breathe 'cause i cannot see, what you can see so easily. Demons, Jacob Lee + @aeairiel.

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Z'êtes beau monsieur sisi

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Re bienvenu à la maison avec ce journaliste fort intéressant, j'ai hâte de voir tout ce que tu vas faire avec lui :l:

Blake Aldridge a écrit:: Pour eux, c'est en 2019 que la donne changea réellement, après qu'un article corrosif sur la star de la boxe Mickey Reeves les ait littéralement propulsé sur le devant de la scène journalistique. (...) Un gros coup qui a certainement brisé quelques cœurs parmi les inconditionnels du ring, mais qui a surtout changé la trajectoire du The Daily Insider.

eh beh c'est du propre when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 4240260435

y'en a qui aiment vivre dangereusement par ici :drama:

allez rebienvenue quand même à la maison avec ce nouveau bonhomme when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 3922047296

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il a la classe et tu vas forcément bien t'amuser avec lui when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 206649278

ce sera moins de la rigolade quand il croisera la route d'un certain boxeur mais sur un malentendu, ils deviendront peut-être les meilleurs amis du monde ces deux-là when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 4052937387

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(non) (tes persos et mes persos qui s'entendent, impossible quoi :drama:

)

le mot de la fin by Mickey:

when it comes to the end, you're just the same as them (blake) Nptbkrg

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trop hâte de carabistouiller à tes côtés.

il est là, il est beau et je me languis de voir tout ce que tu vas en faire when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 206649278

rebienvenue à la maison :l:

the innocence of my lips ☽ smear the innocence of my lips, feel you bruising me its boundless, you kill me and show me a world i feel whole in, never felt closer to demise, floating over all the stop signs and still i write pages of promise and cadence its quite alright baby

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rebienvenue à toi when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 2954228499

I'm done hating myself for feeling

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Rebienvenue avec le fameux journaliste when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 4052937387

Ce personnage qui promet de foutre le dawa, I like it when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 3922047296

Shock to your system

You seem like you're so restless, young at heart. Who gave you reason ? You should be out driving people wild. Who gave you reason ? You got a shock to your system knocked your heart right out of sync. | ©️ Vent Parisien

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Oh la la ce personnage promet d'envoyer du lourd :drama:

Re-bienvenue when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1949770018

Le moral, le love, le taff

On s'racontera les étapes de nos vies, les grands caps. Les vrais amis, c'est ça : ceux qu'on prend dans les bras. Et si ça va pas : ceux qu'on compte sur les doigts.

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when it comes to the end, you're just the same as them (blake) QoPDAKU

♥ :

Invité Invité

Re-bienvenue à toi, avec ce personnage haut en couleur et en ambitions!

Invité Invité

Il est là

Rebienvenue chez toi when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 206649278

Je m'y attendais trop pas ! when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1290498195

Quand j'ai vu ton pseudo j'y ai pas cru au début, je croyais qu'on te l'avait volé. when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 3217047551

Rebienvenue à la maison avec cette nouvelle perle ! :l:

Je vois que vous avez déjà prévu bien des dramas, ouste, du calme, le forum n'est pas fait pour les dramas voyons, un peu de tenue ! :drama:

Amuse-toi bien durant la rédaction de son histoire. :l:

edit : information inutile : Blake était le prénom de mon tout premier partenaire de ship :OO:

Venomous bite

Une couche de pierre sur un coeur de verre ☽ Je vois là un homme qui se brûle sans feu, qui se noie sans eau et qui se pend sans corde.

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Invité Invité

Re-bienvenue chez toi when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 674657830

le feu when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1484806105

de la créativité :geek:

re bienvenue :l:

deshi basara ☩ the world ain't all sunshine and rainbows. it's a very mean and nasty place and I don't care how tough you are, it will beat you to your knees and keep you there permanently if you let it. you me or nobody is gonna hit as hard as life. but it ain't about how hard you hit. it's about how hard you can get hit and keep moving forward, how much you can take and keep moving forward.

Rebienvenue avec ce superbe bonhomme ! when it comes to the end, you're just the same as them (blake) 1949770018

Allez là, Te laisse pas crever comme ça, Donne du travail au karma
♛ by wiise

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