you're on your own kid, you always have been

Sienna Kearns

Petite citation qui représente ton perso'

Pièce d'identité

NOM ≈ Kearns, le nom fait presque rêver. on pense à sa famille paternelle et à l'empire qu'ils détiennent, on l'imagine plus riche que crésus, alors que son père, lui, aura choisi une voie toute autre, mais n'aura pas pour autant mérité le titre de père de l'année. chez les kearns, vraiment, ce n'est pas le gros lot de la paternité. PRÉNOM(S) ≈ Sienna, six lettes qui n'ont jamais réellement eu de signification. on l'aura entendu dans la file d'attente à la banque, on aura trouvé ça joli, et on aura décidé de le donner à sa progéniture. aussi simple, aussi ordinaire. Beatrice, ce nom qui aura toujours eu la seconde place, qui n'apparait plus que sur les documents officiels. ce nom oublié de tous, ou presque, celui qui n'est lancé que dans un cri lorsque maman est en colère - chose qui est bien rare aujourd'hui, ou dans un élan de joie - qui l'est tout autant. elle rêve parfois, sienna, de troquer son nom pour celui-ci, parce qu'il l'en a presque dégoutée de l'entendre. ÂGE ≈ 17 septembre 1987, trente six ans déjà qu'elle trace sa route. Trente-six révolutions autour du soleil, et l'impression parfois d'en avoir vécu le double. LIEU DE NAISSANCE ≈ Canberra, Australia, c'est dans la capitale australienne qu'elle a vu le jour, Sienna. Entre quatres murs d'une chambre du Canberra Hospital, elle a poussé son premier cri, quatrième enfant d'une famille pourtant aimante malgré un père absent. STATUT SOCIAL ≈ Divorcée, il s'agit là d'une histoire dont elle ne parle qu'à ceux qui lui sont les plus proches, de peur que les démons qu'elle a kind of réussi à chasser ne reviennent la hanter, de peur que la simple mention de leur histoire ne manifeste sa présence dans cette ville. Si l'alliance n'orne plus son doigt depuis des années déjà, son fantôme, lui, ne cesse de planer au-dessus d'elle. Charmeur, attentionné, romantique, il était tout ce dont elle avait toujours rêvé, avant que les années passes et qu'il ne fasse de sa vie un cauchemar. Elle est aujourd'hui la eprésentation même de l'adage qui dit qu'il vaut mieux être seule que mal accompagnée. MÉTIER ≈ Néonatalogiste, si on pense en premier aux poupons qui sont arrivés bien trop tôt dans ce monde en tant que patients, Sienna se charge toujours de rappeler qu'elle s'occupe aussi des parents de ces bambins qui arrivent dans son département, effrayés quant au flou que devient un avenir qui semblait pourtant si certain quelques mois plus tôt. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle, elle n'a jamais douté de son attraction pour le sexe opposé. Il n'y a toujours eu qu'eux pour lui briser le coeuré GROUPE ≈ 30 ans sinon rien AVATAR CHOISI ≈ Vanessa Kirby. CREDITS GIFS ≈ amazingmotionpicture & cara-gee

Les informations en vrac

(one) il n'est pas rare de la voir se laisser tenté par un en-cas de fin de soirée, qu'il s'agisse de quelques chips pour combler la petite fin d'après minuit, ou un morceau de gâteau lorsqu'une rage de sucre lui prend à trois heures du matin. (two) encore aujourd'hui, sienna fait un voeu lorsqu'elle voit une étoile filante, pratique qu'elle maintient depuis sa plus tendre enfance. si elle a cessé de croire que ses voeux se réaliseraient il y a belle lurette, elle ne s'est pourtant jamais défaite de cette habitude. (three) amateure de photographie, sienna est celle qui prend des clichés de tout. elle aime capturer les moments, petits et grands, et trouve un certain réconfort dans ces photographies qu'elle conserve précieusement, qu'elles soient dans une boite, affichées sur le réfrigérateur, ou encore disposées dans des cadres accrochés sur les murs de son appartement. (four) elle garde, dans un scrapbook, tous les billets qu'il a accumulé au fil du temps, qu'il s'agisse de billets de concerts, d'accès aux salles de cinémas pour voir le dernier blockbuster en salle, ou encore d'évènements quelconques auxquels elle a pu participer au cours de sa vie, elle conserve tout et s'amuse à passer en revue tous ces souvenirs lorsque la nostalgie s'empare d'elle. (five) elle se refait mean girls au moins une fois par mois. particulièrement à l'âge ou elles ont toutes apprises à conduire, il n'était pas rare que sienna, ou une de ses meilleures amies, lance un get in loser, we're going shopping avant qu'elles passent un samedi au centre commercial. (six) si elle sait que la chose est mauvaise pour sa santé, il n'est pas rare de la voir, une cigarette coicée entre ses lèvres. l'habitude est venue sur le tard, mais elle n'arrive pas à s'en défaire. (seven) chaque samedi soir est passé avec une bonne bouteille de vin accompagnant un bon repas. si c'est devenue une routine, elle se rassure en se disant que ce n'est aucunement une nécessité, qu'elle peut bien passer un weekend sans, mais la réalité est que depuis qu'elle habite son appartement, la chose est hebdomadaire et elle n'a manqué aucun rendez-vous, qu'il soit avec un valpoliccela, un sauvignon blanc, ou un riesling. (eight) oiseau de nuit, sienna trouve inspiration et réconfort lorsqu'elle se retrouve enrobée par l'obscurité. Elle apprécie la quiétude qui vient avec la noirceur, laissant les ombres des arbres danser sur les murs alors que la lumière des lampadaires vient plonger sa chambre dans la pénombre. (nine) Elle a récemment commencé l'entrainement. Chaque matin, elle fait un petit jogging, et de temps à autre, quand l'envie lui prend, elle se rend au gym pour un cours de boxe, histoire d'être en mesure de se défendre au besoin. (ten) si elle a négligé bien des aspects de sa vie au cours des dernières années, la façon dont elle se présente au monde n'en fait définitivement pas parti. sans doute exacerbé par la volonté de cacher ce qu'on lui a fait subir, maquillage et tenues assorties aux dernières tendances ont toujours fait parti de son arsenal quotidien, bien qu'elle se laisse de temps à autre tenter par les styles plus vintage inspiré des pin-up.

vogue-style interview

Son moment préféré de la journée? Le moment ou le soleil se couche.
Son idée d'un rendez-vous idéal? Si elle a vécu les grands restaurants et qu'elle peut apprécier, elle est du genre à préférer de loin une pointe de pizza bien grasse, une bonne portion de frites, mais le plus important est qu'elle puisse avoir une conversation stimulante avec la personne en face d'elle.
Le vice auquel elle aimerait renoncer? La cigarette. Moment de détente entre deux crises au travail, moment de calme après un énième cauchemar, la clope devient une béquille pour panser ses mots, pour calmer ses nerfs à vif.
La cause qui lui tient à cœur? La violence faite aux femmes, pour des raisons évidentes.
Sucré ou salé? Salé, même si elle adore lorsque son appartement sent les biscuits au chocolat.
Talons, chaussures plates ou baskets? Pour le travail, baskets. Le confort avant tout. Pour
Vintage ou neuf? Vintage.
Cuir ou dentelle? Dentelle.
Ce qu'elle remarque chez quelqu'un lors d'une première rencontre? Les yeux. Elle est une fervante croyante que le regard est la fenêtre de l'âme.
Sa fête préférée? Noël
Si elle ne faisait pas son travail actuel, que ferait-elle? Probablement un métier en lien avec la mode.
La ville où elle a toujours rêvé de se rendre? Qu'importe la ville, elle rêve de voir l'Italie.
La chose qu'elle a dû apprendre à la dure? Que son instinct ne la trompera jamais.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle folklore, mais appelez-moi marie. J'ai 31 ans dans moins de 3 semaines, et je viens de montréal. J'ai découvert 30YSY grâce au topsite PRD, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je suis tombée complètement amoureuse du scénario de finnley et qu'en parcourant le forum, l'ambiance y semblait bonne. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) sans doute tous les jours, mais pour les réponses, ce sera surtout le weekend. Mon personnage est un scénario de @finnley coverdale. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et je vous remercie de votre infinie patience avec mes absences répétées. Vous êtes tous des amours et j'ai hâte de lancer cette Sienna 2.0.

Pour recenser votre avatar
vanessa kirby ≈ @sienna kearns

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>sienna</scena>

– I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind

Il était une fois, mon histoire

Petite citation qui illustre ton histoire

PREMIER ACT : you're on your own, kid

De son enfance, Sienna dira qu’elle a été des plus banales. À l’opposée d’une enfant à problème, elle était plutôt du genre à se terrer dans un coin, à l’abris des regards et des jugements, à préférer sa solitude plutôt qu’à désirer s’insérer dans un groupe d’ami quelconque. Les amitiés auront été éparses, mais solides, certaines ayant survécu à l’adolescence et à l’entrée dans le monde des adultes, preuve que ce n’est pas la quantité, mais la qualité qui importe. Le parcours scolaire aura été sans anicroche, sans réprimande, mais jamais elle n’aura pour autant été l’élève modèle. Elle dira aujourd’hui, avec un peu de rétrospective, qu’elle était sans doute moyenne dans toutes les sphères de sa vie. Aucunement le genre de gamine qui laisse sa trace dans les esprits des enseignants, mais celle qui était toujours là pour prêter main forte lorsque c’était requis.

De son enfance, Sienna n’aura que très peu de choses à dire. Elle pourrait sans doute vous parler de ce que c’était que de grandir avec trois grands frères qui l’auront rapidement initiée – contre son gré, elle se chargera toujours de leur rappeler – au rugby, et une petite sœur qui aura été, pendant quelques années, sa poupée vivante, un talent certain, et un intérêt surtout, déjà à son plus jeune âge pour la mode. Elle pourrait vous dire que maman et papa l’imaginaient déjà travailler pour les plus grandes maisons de haute couture, de grands espoirs pour une gamine qui n’avait jamais réellement cru en elle. Elle pourrait vous raconter les fins de semaines passées à s’inventer des histoires dans lesquelles ils étaient les héros qui se devaient de vaincre les méchants, l’imagination sans borne qu’ils auront développé sans que jamais papa et maman ne leur mette de limite. Ils auront regardé leurs enfants grimper aux arbres pour en tomber, les voyages à l’hôpital sans doute plus fréquents qu’ils ne l’auraient désiré, les garçons prenant un malin plaisir à se challenger de part et d’autre à savoir qui grimperait le plus haut, mais auront toujours vu ces moments comme de parfaites leçons à retenir. Elle pourrait vous décrire les dimanches matin chaotiques alors que papa s’afférait à préparer une montagne de pancakes que les gamins viendraient à décorer de fruits, s’amusant à créer des personnages loufoques qu’ils dévoreraient quelques minutes plus tard.

À sa psychologue, elle pourrait sans doute raconter les absences répétées d’un paternel trop pris par son travail pour assister aux récitals, aux compétitions, aux moments importants. Elle se souvient des ou est papa? posés par l’un ou l’autre des enfants. Elle relatera les essais désespérés de maman de tenter d’alléger la peine de ses gamins lorsqu’elle se devait de leur rappeler que papa était au travail, qu’il avait une grosse journée, et qu’il aurait sans aucun doute voulu être présent. À croire que c’était le fléau qui tourmentait les Kearns, autant dans sa propre famille, que ça pouvait l’être chez les cousins, que de devoir supporter les absences répétées d’un paternel trop peu présent, occupé par mille et une choses qui semblaient plus mportantes que la famille.

DEUXIÈME ACT : this is a beautiful start to a lifelong love letter

Le nom n’a passé ses lèvres depuis des années, et pourtant, l’image de son visage, la courbe de son sourire, le vert de ses yeux et la sensation de s’y perdre dès lorsque son regard croisait le sien, tant de choses qui auraient pu s’effacer de sa mémoire au fil du temps, mais qui sont toujours là, quelque part, caché dans un coin. Si elle a vascillé entre le désir de s’accrocher à ce qui avait été, ne pouvant faire autre chose que croire qu’ils parviendraient à vaincre les probabilités qui n’étaient défectivement pas en leur faveur, et la résignation, se disant qu’il avait peut-être raison, elle aura fini par un jour accepter la situation pour ce qu’elle était. Il n’était qu’un chapitre dans le livre de sa vie. Merveilleux, heureux, rien qui soit digne de contes de fées ou de romances hollywoodiennes, mais cette histoire était la leur, parfaitement à leur image, simple et douce, et pour rien au monde, elle n’y aurait changé quoi que ce soit.

Elle ne saurait pointer le moment exact ou il est entré dans sa vie, parce qu’elle a l’impression qu’il en a toujours fait partie, du moins, d’aussi loin qu’elle se souvienne. Dans ses souvenirs d’enfance, il est toujours là, quelque part, sa petite tête rousse dans le portrait. Assis au bureau voisin du sien, sur le siège juste à côté du sien à la cafétéria, à la faire se lancer dans une succession d’éclats de rire jusqu’à ce qu’elle en ait mal au ventre, parce qu’il avait lancé une bague plus ou moins drôle – elle avait toujours été très bon public à ce niveau, ou peut-être était-ce simplement parce que c’était lui. Il était là, dans la cour arrière de sa maison d’enfance, à s’improviser tantôt pirates, tantôt brigands, tantôt superhéros l’espace de quelques heures, à voyager dans des mondes imaginaires qu’ils développaient au gré de leurs envies et de leur imagination, tout pour échapper à celui dans lequel ils vivaient au quotidien. C’est sans doute ce qui l’a le plus marqué, Sienna. Ce calme qu’il est toujours parvenu à lui apporter. Qu’importe le chaos qui régnait dans sa vie, qu’importe la tristesse qui pouvait l’envahir parce que papa avait encore raté faire simplement acte de présence pour un évènement qui lui était important, lorsque Finnley était à ses côtés, tous ses soucis s’envolaient et plus rien n’avait d’importance. C’était eux contre le reste du monde, et bon dieu qu’elle se sentait invincible dans ces moments.

Tous ceux qui la connaisse diront que ce n’était qu’une question de temps avant que l’amitié ne se mue en autre chose, en quelque chose de bien plus fort. Comme si c’était une évidence pour tout le monde, sauf pour eux. Parce que Sienna n’était pas le genre de fille dont on s’éprenait, pas de cette façon en tout cas. Sienna, elle était la bonne amie, la confidente, l’épaule sur laquelle pleurer, celle à qui on pouvait convier le moindre de ses secrets sans crainte qu’ils ne soient révélés au grand jour. Elle était bien des choses, Sienna, mais elle n’était pas une amoureuse. Oh, elle aimait l’amour. Les cassettes de films à l’eau de rose n’ont fait que s’empilés dans sa chambre au cours de son adolescence. Elle rêvait d’une histoire digne de celles qu’elle voyait au petit écran. Elle rêvait, sans doute comme bien d’autres gamines, d’un prince charmant qui l’emporterait loin, et avec qui elle vivrait la plus belles des histoires. Elle rêvait d’un ils vécurent heureux… et elle pensait bien l’avoir trouvé en lui. Parce qu’elle avait l’impression parfois qu’il la connaissait mieux qu’elle ne se connaissait elle-même. Parce que personne ne l’avait jamais regardé de la façon dont il la regardait – qu’importe qu’ils soient à l’abri des regards entre les quatre murs de sa chambre, ou qu’ils se trouve entourés d’amis, ou de parfaits inconnus. Elle n’aura jamais été de ces copines exigeantes, Sienna. Elle se contentait de peu. Alors que certaines de ses copines avaient des standards définitivement plus élevés que les siens, elle pouvait facilement trouver son compte avec une tranche de pizza bien graisseuse, une portion de frites, et un milkshake pour accompagner le tout. Elle aura toujours dit que la compagnie importait plus que tout le reste, que le lieu ou elle se trouvait, que l’activité à laquelle elle s’adonnait, et elle vivait par ces mots. Qu’il s’agisse d’un après-midi pluvieux passé à regarder des épisodes en rafale, installés confortablement sur le canapé, emmitouflés sous une couverture, un après-midi au musée, se délectant du silence qui régnait en ces liens, sa main dans la sienne, sa tête parfois posée sur son épaule lorsqu’ils s’arrêtait devant une œuvre, elle n’aura jamais demandé rien de plus que sa compagnie. Après tout, c’est tout ce dont elle avait besoin, sa présence à ses côtés. Et lors de ces moments de tranquillité, elle s’imaginait qu’ils avaient la vie devant eux, que ces moments parsèmeraient le reste de cette vie qu’ils passeraient ensemble. Quelle naïveté.

TROISIÈME ACT : goodbye's so much harder 'cause we were happy

tw : décès parental, cancer

Elle aurait dû se douter que c’était trop beau pour être vrai, Sienna. Que le conte de fée aurait éventuellement une fin. Parce que les histoires ponctuées d’un ils vécurent heureux n’avaient pas leur place dans le vrai monde. Elle ne l’a pourtant pas vu venir, la fin. Avec sa main dans la sienne, elle sera restée aux côtés de Finnley tandis qu’il voyait l’état de son père s’aggraver au fil des semaines. Que pouvait-elle faire d’autre, après tout, que de tenter de le soutenir au mieux tandis qu’il souffrait de voir son père dépérir un peu plus à chaque jour? Elle aura été oreille attentive lorsqu’il en avait besoin, ne sachant quoi dire lorsqu’il clamait qu’elle était injuste, la vie. Y avait-il seulement quelque chose à dire, si ce n’était que d’acquiescer? Si elle n’aurait souhaité un tel sort à qui que ce soit, sans doute que des gens aux réputations beaucoup moins glorieuses que la sienne aurait pu, eux, être victimes de ce coup du sort. Qu’une autre famille se voit affligée le fléau de devoir regarder un être cher tranquillement sombrer. Tout pour qu’elle puisse voir celui qu’elle aime sourire à nouveau. Tout pour chasser les larmes qui venaient laisser leur trace le long de ses joues avant de venir s’écraser sur son chandail. Elle aurait été prête à tout donner pour l’empêcher de vivre ça.

Parce que la fin du père Coverdale aura également signé la fin de son histoire avec Finn. Elle n’avait jamais particulièrement aimé la mère Coverdale, Sienna, mais elle était certaine que même si elle avait été une femme plus qu’exemplaire, elle l’aurait quand même haïe ce jour-là. Encore aujourd’hui, c’est une haine viscérale qu’elle ressent pour cette femme qui n’aura été que de passage dans sa vie. Sa psychologue lui dirait sans doute que de continuer à s’accrocher aux rancœurs du passé ne lui apportait rien de bon, mais qui d’autre pouvait-elle blâmer pour son malheur? Sur qui pouvait-elle rejeter le blâme face à tout ce qui lui était arrivé depuis. Vivre de si et de peut-être n’aura jamais rien apporté de bon à qui que ce soit, mais elle a passé des mois à s’imaginer ce qu’ils auraient été s’il n’était pas parti. Si on ne l’avait pas arraché à elle. Parce que même toutes ces années plus tard, elle peut se remémorer avec une précision presque effrayante des inflexions de sa voix, de la façon dont il a prononcé chacun des mots qui lui indiquait que leur histoire était terminée. Elle pouvait certes comprendre qu’il n’avait pas son mot à dire dans cette décision, qu’il se devait de suivre sa mère, mais bon dieu qu’elle aurait été prête à tout pour le garder près d’elle. Les contes de fées n’existent que dans les livres. Rien qu’elle n’aurait pu dire ou faire n’y aurait changé quoi que ce soit, tous deux trop jeunes pour pouvoir espérer continuer leur vie à deux. Et ce fut à son tour de crier à l’injustice.

Certains diront que c’était la naïveté qui lui aura fait croire à la possibilité que leur histoire continue d’une façon ou d’une autre. D’autres clameront que c’était un dernier élan de d’espoir que d’oser imaginer que la distance n’aurait pas raison de ce qu’il restait de leur relation. Elle dira que c’était sans doute un mélange des deux. Après tout, comment pouvait-elle espérer trouver quelque chose qui se rapproche de près ou de loin à ce qu’elle avait vécu avec lui? Elle était convaincue que personne ne pourrait la comprendre comme lui l’avait fait. Lui qui pouvait lire en elle comme dans un livre ouvert. Qui, par la simple expression que lui renvoyait son visage, parvenait à savoir ce qu’elle pensait. Non, jamais personne n’arriverait à la cheville de Finnley Coverdale. C’était bien là la seule certitude qu’elle avait, au final, dans toute cette histoire.

QUATRIÈME ACT : i like shiny things, but I'd marry you with paper rings

Un peu plus ouverte au cours de sa vie adulte qu'elle pu l'être au cours de l'enfance et de l'adolescence, c’est lors d’une soirée entre copains à célébrer la promotion d’une copine qu’elle fit la rencontre de Mark. Absolument charmant, aucunement répugné par son travail, ce soir-là fut signe de bonne fortune. Entente quasi immédiate, ils échangèrent leurs numéros avant de faire leurs adieux. Les semaines se retrouvèrent ponctuées de messages textes, d’appels qui durent des heures un samedi après-midi, de sorties – qui ne sont aucunement des rendez-vous – puis, des semaines plus tard, un premier baiser. Elle eut alors l’impression de redevenir l’adolescente qu’elle était jadis, timide aux premiers abords, confuse face aux sentiments qui s’éveillaient en elle. Puis, les semaines se transformèrent en mois, qui eux devinrent des années. Et si Sienna aura longtemps eu des réserves quant au fait de s’ouvrir à quelqu’un de la sorte, si elle aura longtemps eu peu de l’engagement – le souvenir du départ de Finnley et de la douleur ressentie par la suite encore bien trop présent dans son esprit même des années plus tard – c’est avec lui qu’elle osa franchir le cap de la grande demande. La seule autre histoire qui aura prise place au cours de la vingtaine n’ayant même pas aspirée à ça, stoppée lorsqu’il lui proposa d’emménager avec elle. Mark est celui qui aura fait tomber des barrières dont elle n’avait jamais eu conscience. Il aura réveillé en elle quelque chose qu’elle ne soupçonnait pas, une facette de sa personnalité qui semblait toujours avoir sommeillé en elle. Elle qui avait toujours été plutôt casanière, là voilà qui acceptait les soirées entre copains à gauche et à droite, le calendrier social plus occupé qu’il ne l’avait jamais été. Jamais elle n’était seule, pourtant. Toujours, il était à ses côtés, sa présence comme un réconfort, avec la certitude qu’il quitterait les lieux à la seconde ou elle lui dirait qu’elle en avait assez.

CINQUIÈME ACT : every single thing to come has turned into ashes

tw : fausse couche

Jamais elle n’aura ressenti une douleur aussi intense que celle qui se sera emparée de son corps ce jour-là. Le souvenir, même un peu plus de trois ans plus tard en est toujours aussi vif. La main portée à son ventre, douleur insupportable au bas de l’abdomen, bien que Sienna n’ait jamais été du genre très religieuse ou croyante, pria pour qu’elle s’arrête. Elle qui avait toujours été prône aux crampes, elle se dit tout d’abord que c’était là les mêmes symptômes qui apparaissaient chaque mois, simplement plus forts cette fois. Pourtant, la douleur s’accentua un peu plus avec chaque seconde qui passait. Mon dieu, faites que ça s'arrête. Les minutes semblaient s’éterniser tandis que les larmes coulaient sur son visage, et dans un moment de lucidité, elle comprit, Sienna. Ce n'est pas possible. Et pourtant. La douleur vint à diminuer, sans pour autant disparaitre, similaire à celle qu’elle reconnaissait, celle dont elle avait l’habitude. Le pire est passé, qu’elle pensa. Si seulement elle avait su. Tentant de reprendre un peu de contenance, elle regarda sa réflexion dans le miroir de la salle de bain, séchant les sillons que les larmes avaient laissés sur ses joues. Il ne peut pas savoir. Parce qu’ils n’en avaient jamais reparlé depuis la seule fois ou ils avaient abordé le sujet. Parce qu’il n’en savait rien et que c’était mieux ainsi. Parce qu’elle l’avait vu s’emporter pour si peu ces derniers jours, et qu’elle se disait qu’il valait mieux ne pas ajouter au stress qu’il devait probablement ressentir. Sa main vint se poser sur son ventre comme s’il s’agissait d’un réflexe acquis depuis des semaines, alors qu’en son sein, il n’y avait plus rien à caresser. Elle qui ne savait même pas, il y a quelques heures, qu’elle portait la vie, venait soudainement à ressentir cette sensation de vide. Elle quitta la petite pièce pour retrouver le salon, prenant place sur le canapé, fixant le noir de l’écran du téléviseur. J'aurais pu devenir mère. Qu’elle murmura, comme si elle avait peur que les murs n’entendent ce qu’elle avait à dire, comme s’il y avait la possibilité qu’il soit quelque part dans la maison sans qu’elle en ait eu connaissance et qu’elle avait peur qu’il ait vent de ce qui venait de se passer. Les heures passèrent et Sienna se replongea dans son quotidien, tentant d’oublier tous les songes qui hantaient son esprit, tous les what ifs et les could haves qui ne servaient à rien de plus que de faire s’agrandir la plaie invisible qu’elle ressentait au niveau de la poitrine.

À son arrivée à la maison, il l'accueilla comme à son habitude, venant l'enlacer, un ça sent bon lâché alors que sa tête était nichée au creu de son cou. Elle ne savait si le commentaire faisait référence au parfum qu’elle portait, ou au repas qu’elle s’afférait à préparer, mais répondit tout de même par un faible merci, le manque d’enthousiasme ne lui échappant pas cette fois-ci. Tout va bien? La question posée avec une pointe d'inquiétude. Tentant d’être plus convaincante, elle délaissa un moment les fourneaux pour se retourner et lui faire face, un sourire au visage tandis qu'elle répondit par l'affirmative, prétextant être simplement concentrée à la tâche. Excuse bidon qu’il ne soupçonna être fausse une seule seconde. Ou peut-être ne voulait-il pas voir la réalité, la question aussi souvent posée par politesse que par véritable intérêt. Comme si ça suffisait à apaiser sa conscience, il reparti comme il était arrivé, le son du téléviseur venant rapidement emplir la maison auparavant étrangement silencieuse. Les jours se sont transformés en mois, qui vinrent à devenir des années. Jamais il n'aura su qu'il aurait peut-être pu devenir papa. C'est sans doute mieux ainsi, en rétrospective. Pourtant, c'est elle qui doit maintenant apprendre à vivre avec ce qu'elle seule sait avoir perdu.

SIXIÈME ACT : my love should be celebrated but you tolerate it
tw : violence conjugale (émotionnelle et physique)

Autrefois partenaire aimant, il fut une époque ou Mark faisait preuve de toutes les qualités qu’espérait trouver Sienna auprès d’un partenaire de vie. Charismatique, charmant, attentionné, affectueux, à l’écoute, on a souvent dit qu’ils s’étaient bien trouvés. Il n’aura fallu que peu de temps pour qu’il parvienne à conquérir Sienna, les intérêts communs rapidement trouvés lors des premières discussions. Il aura su, pendant quelques années du moins, la faire se sentir spéciale et aimée, créant et entretenant un lien émotionnel terriblement fort entre eux. Au fil des années, par contre, le coté sombre de Mark est apparu. Le charme dont il aura fait preuve vint à laisser place à une possessivité et un contrôle maladif. Il devint également plus enclin à la colère, s’emportant parfois pour des broutilles. Sienna lui aura longtemps trouvé des excuses, blâmant tantôt un travail stressant, tantôt les préparatifs du mariage qui approchait à grand pas. Manipulateur de première classe, il aura su la faire s’empêtrer dans ses filets jusqu’à ce qu’elle en soit incapable d’en sortir. Bien trop réservée pour en parler à qui que ce soit – on ne l’aurait sans doute pas cru, vu comment il savait se faire aimer de tous ceux qui croisaient son chemin – elle se tue, cherchant à crois que celui dont elle était tombée amoureuse était toujours présent, quelque part, et que ce n’était qu’une mauvaise passe. De plus en plus isolée de ceux à qui elle tenait, Sienna se retrouva rapidement déconcertée, tentant de réconcilier la personne qu’elle avait jadis connue, avec celui qu’il était maintenant, incapable de voir le danger qu’il représentait jusqu’à ce qu’il soit trop tard. Les paroles auront toujours eu une place plus grande que les gestes dans leur relation, et c’est sans doute ce qui l’aura menée à sa perte. Elle qui a toujours voulu voir le meilleur en chacun, elle aura bien trop souvent jeté du revers de la main les propos qu’il pouvait tenir, alors qu’il lui faisait toujours sentir au final qu’ils n’étaient dits qu’à la blague. Pourtant, les blagues sont devenues réalité et, prise au piège et trop effrayée pour demander de l’aide, l’abus s’amplifia, se transforma, passant de l’émotionnel et du psychologique au physique. Si elle parvint à excuser les soubresauts de ses humeurs, les objets balancés à travers la pièce, la gifle qu’il lui aura assénée avant de se confondre en excuses, le point de non-retour fut pourtant clair comme le jour. La douleur fantôme qui s’étend le long de la cicatrice qui orne son avant-bras droit lui sert aujourd’hui de rappel, mais la blessure fut, à l’époque, la goutte de trop. Le jour suivant, elle vint à plier bagage et quitter la ville, partant aussi loin que lui permettaient ses maigres économies. Cette relation aura eu raison d’un estime de soi qu’elle avait mis des années à bâtir, et d’un bien-être émotionnel qu’elle peine encore à trouver aujourd’hui, plus de deux ans après les faits, la fuite comme seule tentative de reconquérir une identité qui lui était propre, et un avenir qu’elle ne voyait plus que sombre.

SEPTIÈME ACT : and so i took an axe to a mended fence

Coup de tête que certains qualifieraient sans doute d’absurde que de partir sans avoir le moindre plan en tête si ce n’était que celui de mettre le plus de distance entre Mark et elle. Si elle en avait eu les moyens, sans doute aurait-elle pris le premier vol disponible vers n’importe quelle destination, juste pour s’assurer de ne plus jamais avoir à le recroiser. Ce n’est pourtant que l’autobus qu’elle pouvait se permettre avec les maigres économies cachées dans un compte bancaire dont il n’avait aucune idée. Chaque regard que l’on posa sur elle au cours de son périple lui firent baisser la tête, celle même dans laquelle mille idées de ce qu’on pouvait penser d’elle défilaient. On roulait silencieusement des yeux en la voyant trimballer deux valises, parce que bon dieu qu’elle occupait de l’espace, mais on était loin de ce douter qu’elles contenaient là toute une vie. Tout ce qu’elle avait tenu à préserver. Au doigts, toujours l’alliance qui lui rappelait que malgré qu’ils ne soient plus physiquement ensemble, une part d’elle restait sienne. Elle y voyait plutôt là son pesant d’or, une unique opportunité de s’en mettre un peu dans les poches, se donner de quoi vivre, de quoi respirer un temps, aussi court soit-il. Elle ne demandait qu’assez de temps pour pouvoir se poser et planifier la prochaine étape. C’est finalement à Brisbane que son périple s’arrêta, la décision surtout prise parce qu’elle était complètement lessivée, plutôt que parce que le choix était conscient. Ce n’était sans doute pas une mauvaise décision parce qu’ici, elle pourrait se fondre dans la masse. Ici, elle pourrait être personne, qu’une blonde parmi tant d’autres, qu’un visage que l’on croise au détour d’une rue sans pour autant qu’on puisse y poser un nom.

Elle se souvient encore de ses premiers pas dans cette ville, de son regard sans doute complètement terrifié lorsqu’elle vint à réaliser ce qu’elle venait de faire. Ce qui l’attendait aussi. Le néant qu’était son futur maintenant, lui qui, à peine quelques mois plus tôt, semblait tout tracé. Ce futur qui semblait lui avoir promis tant pour qu’au final, elle ne se retrouve qu’avec si peu. C’est vers la famille qu’elle décida de se tourner, ses pas la guidant jusqu’à ce qui faisait partie de l’empire familial de ce côté de la famille. Ce à quoi papa n’avait jamais aspiré. Ce qui lui était à la fois familier, mais si étranger. La tour s’élevait, semblant si immense, avant qu’elle n’en pousse la porte et ne se dirige vers le comptoir de réception. Quelques minutes plus tard, elle se retrouvait en larmes dans les bras d’un cousin qu’elle n’avait pas vu depuis six mois probablement, aux fêtes de fin d’année sans doute. Il aura été le premier, et le seul pendant un très long moment, à qui elle aura confié le fardeau qu’elle portait sur ses épaules. Un acte de désespoir dans l’espoir d’avoir un endroit ou loger, ne serait-ce même qu’une nuit ou deux, pour la dépanner. Elle y sera restée une semaine – encore aujourd’hui elle sait qu’elle doit énormément – avant de finalement trouver refuge dans un endroit un peu plus approprié, là ou elle serait entourée de gens dans une situation un tant soit peu similaire à la sienne, avec des gens qui pourraient la guider vers les ressources appropriées et l’aider à reconstruire sa vie et retrouver un semblant de la personne qu’elle était jadis, avant qu’il ne fasse d’elle que l’ombre de sa propre personne. Et la bague disparu en moins d’un mois, boulet qu’elle se trouvait être, troquée contre une liasse de billets chez un prêteur sur gages.

– I'll take shelter in the quiet beauty of a silent night When the sun has had some time to set And worry has left my mind

Bon courage pour cette refonte :l:

Je suis sûre qu'elle sera encore + BG cette nouvelle Sienna you're on your own kid, you always have been 674657830

« Je vais te confier mon plus gros secret : J'ai toujours eu un peu d'mal à m'aimer Maintenant ce que j'espère de tout mon cœur, c’est qu'toi tu feras pas la même erreur »

Re bienvenue chez toi, en espérant que ce reboot te donne plein d'inspiration you're on your own kid, you always have been 2891754501

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En espérant que tu t’épanouisses davantage avec ce reboot, bon courage pour la rédaction ! you're on your own kid, you always have been 662981832

Rebienvenue à toi avec cette nouvelle version de Sienna :l:

just know this too shall pass

losin' your mind in the mirror like you have to, screamin' in your car in the driveway, spinnin' out, think your life's going sideways. sleep is so thin outta habit, hard to tell the real from the dreams you imagine. nights when one broken glass turns to total collapse just know this too shall pass.-byendlesslove

Spoiler:

Bon reboot à toi :l:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

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you're on your own kid, you always have been PRYZTo9

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re bienv'nue à toi ^^

you and i — i have galaxies hidden between my bones and i will love you until the stars burn out

(re)bienvenue

you're on your own kid, you always have been CKSdEBU

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Bon courage pour cette refonte ! La jolie Sienna a tellement de potentiel you're on your own kid, you always have been 1949770018

(pas sûre que ma Olivia voit son métier d'un bon œil par contre, elle qui travaille à éviter de lui rajouter des clients :drama:

)

If you wanna gothen I'll be so lonely

️ EXORDIUM.

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Bon courage pour ce reboot :l:

when the goin' is getting tough, were all about giving up. things that we never thought we'd say gunna say em. games that we never thought we'd play gunna play em. it ain't perfect but its worth it. i'm still learning the art of love.

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Bon reboot you're on your own kid, you always have been 206649278

you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.