Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist

Stella Ortega

it is a serious thing, just to be alive on this fresh morning in the broken world

Pièce d'identité

NOM ≈ Ortega, récemment traîné dans la poussière par son propre fiancé. Nom puissant mais commun, que personne ne liait à la success story à l'américaine de son paternel. C'est différent maintenant que leurs visages ont été placardés dans les journaux, à la sortie des tribunaux. PRÉNOM(S) ≈ Stella, longtemps débattu par ses parents qui ont fini par tomber d'accord sur un prénom astral. Ça sonnait bien après tout, Stella. GE ≈ 28 ans, quasiment 30, les années passent vite mais n'angoissent pas la jeune femme qui a toujours su résister aux pressions de la société et à son exigeant calendrier. LIEU DE NAISSANCE ≈ Née à New-York, durant un voyage d'affaires de ses parents, elle est néanmoins australienne de nationalité. Les origines sont pourtant latines, argentines du côté de son père. STATUT SOCIAL ≈ Vaguement en couple avec une femme qu'elle n'est pas très sûre d'aimer, l'horloge ne la stresse pas mais avoir l'air désespérée : si. Alors elle s'est dépêchée, a enchaîné les rendez-vous foireux et a fini par trouver ce qui ressemble à une idylle. Relation pansement depuis ses fiançailles avortées, elle n'est pas certaine de ce qu'elle veut, n'est pas sûre d'être honnête. Elle fait de son mieux pour s'investir avec son cœur et sa confiance abimés, ne veut pas faire de mal à l'autre et malgré tout, s'attache. MÉTIER ≈ Après avoir longtemps tâtonné, Stella a fini par trouver sa voie en devenant conseillère funéraire. Un choix curieux qui surprend beaucoup, mais elle voulait se rendre utile et être là pour les autres. Et finalement, c'est bien dans ces moments là que les vivants ont le plus besoin d'être écoutés. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Pansexuelle assumée, elle ne s'est jamais caché depuis qu'elle l'a compris et n'est pas touchée par les éventuels commentaires maladroits. Sans être forcément engagée, elle aime tout le monde et n'en aura jamais honte. GROUPE ≈ Au secours, j'ai 30 ans. AVATAR CHOISI ≈ Camila Morrone. CREDITS GIFS ≈ enjoy the silence et jofridapettersen

Les informations en vrac

≈ [persephone is both floral maiden and queen of death, you too can be both] Elle a beaucoup hésité dans sa vie, incertaine sur ce qu'elle voulait faire, sur qui elle voulait être. Destinée à une carrière médicale dans un premier temps, la brune s'est vite avérée peu habile avec les chiffres et donc incapable de mener des études scientifiques. Son indécision a généré du stress, surtout chez elle puisque ses parents ne l'ont jamais forcé à quoi que ce soit. Elle a fini par trouver un peu par hasard, parce qu'une amie avait perdu sa mère trop tôt et que plus aucune couleur n'existait dans son monde. Stella s'est dit que c'était peut-être sa vocation d'essayer de les raviver. Aujourd'hui, elle guide les proches des défunts du mieux qu'elle peut dans l'organisation de leurs funérailles, ce qu'elle estime être une grande responsabilité.

≈ [and she's dancing like she's never danced before] Danseuse, elle a multiplié les compétitions jusqu'à en avoir assez et tout laissé tomber. La décision a été acceptée sans broncher par ses parents, non sans lui donner la réputation de ne jamais pouvoir tenir ses engagements. Pourtant elle danse toujours dans sa chambre, dans sa salle de bain, mais plus pour impressionner qui que ce soit.

≈ [lalaland like] Elle chante aussi dans sa chambre. Faux. Et surtout sur des tubes des années 2000.

≈ [siblings that say they never fight are most definitely hiding something] Elle a des frères et sœurs, beaucoup. Dernière d'une fratrie de cinq, tous ses aînés ont réussi dans leur domaine et ont permis de prouver au monde entier que la formule génétique des Ortega fonctionne très bien. Elle a grandi choyée, sans avoir à subir de pressions extérieures pour réussir. Ce qui est aussi précieux qu'étourdissant. Ils s'aiment c'est sûr, se chambrent souvent. Les taquineries pleuvent, surtout sur son indécision et ses difficultés à trouver sa place, une vengeance sans doute bien méritée envers celle qui a été la seule à ne pas subir de pression parentale. Stella préfère en rire.

≈ [daddy's daughter] Par extension, elle est très proche de son père qui lui a toujours tout passé. Un peu moins de sa mère que Stella a toujours accablé de tous les maux du monde. Elles sont trop différentes sûrement, issues de deux mondes parallèles. La matriarche a très vite été jugée pour être dans le paraître, maîtresse de l'hypocrisie et des mensonges blancs. Elles s'aiment pourtant, ont seulement du mal à se comprendre. Pendant ce temps-là, son père n'avait jamais aucun défaut. Elle ne s'imaginait pas qu'il trichait, qu'il mentait lui aussi. Une tempête dans son ciel bleu qu'elle était loin d'anticiper.

≈ [back to black] Son indécision tant moquée se reflétait aussi sur sa vie amoureuse, qui a beaucoup fait soupirer. Elle a enchaîné les romances sans lendemain, qui ne menaient jamais à rien. Grande amoureuse du monde, sans qu'elle ne trouve personne qui lui convienne à l’intérieur. La situation lui pesait beaucoup jusqu'à ce qu'elle rencontre Blake et que les choses deviennent étonnement faciles. C'était logique, évident, une réponse simple à toutes ces années d'errance. Les choses se sont enchaînées tout aussi naturellement, trois ans de bonheur sans effort. Et le ciel a tonné, une fois, deux fois, leur sort était scellé. Certains lui ont dit qu'elle aurait dû passer l'éponge et oublier, d'autres qu'elle avait bien fait de s'en aller. Elle, elle est simplement blessée.

≈ [pets, pets, more and more pets] Elle a deux chiens, un chat un rat et un cochon d'inde. Un zoo, en d'autres mots. Elle devait s'arrêter à deux animaux en théorie, mais elle a perdu le contrôle.

≈ [out of this world] Il y a quelque chose de vintage dans sa façon de s'habiller, de parler, d'exister. Un peu des 70's dans son insouciance, dans la chaleur qu'elle dégage où qu'elle aille sans trop d'effort.

≈ [this is me trying] Elle s'est des fois un peu inquiété de son rôle de personnage secondaire, spectatrice des succès de sa fratrie, bonne copine qu'on appelle quand rien ne va, oreille attentive mais jamais héroïne de l'histoire. Elle attendait impatiemment d'avoir quelque chose à elle sans qu'elle ne sache exactement quoi. Depuis que son couple est tombé à l'eau de manière particulièrement spectaculaire, elle se consacre entièrement à son travail. Parfois assez frustrée de ne pas pouvoir travailler comme elle l'aimerait, elle voudrait ouvrir sa propre agence sous peu. Réussir à rendre chaleureux un lieu où personne ne veut jamais se rendre, essayer de rendre tout ça un peu moins pénible.

≈ [scream queen] Elle déteste les films d'horreur de manière viscérale. Sûrement un peu parce qu'elle sursaute trop facilement, et que c'est la honte.

≈ [oups i did it again] Elle n'a jamais réussi à avoir son permis de conduire, malgré cinq essais. Mais est-ce que c'est sa faute si les trottoirs se précipitent sous ses roues, franchement ?

≈ [social butterfly] Elle a beaucoup dénigré le milieu dans lequel elle a grandi pendant son adolescence, plus ou moins ouvertement. Elle a depuis un peu mûri et compris qu'elle avait eu de la chance de grandir à l'abri du besoin, même si certaines choses ne lui correspondent pas. Très sociable, les gens s'étonnent souvent de la savoir issue d'un milieu privilégié. Elle aussi, des fois.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Patate, mais appelez-moi Léa. J'ai 21 ans , et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à un top-site, et j'ai cédé à m'inscrire parce que ce forum a l'air très bonne ambiance et que j'ai craqué sur ce super scénario. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) 5 jours sur 7, environ. Mon personnage est un SCÉNARIO de @Blake Aldridge. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et vous êtes tous trop beaux, j'ai hâte d'être officiellement parmi vous Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 1949770018

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Il était une fois, mon histoire

She's the girl on the moon

« When we were young we were the ones
The kings and queens oh yeah, we ruled the world »

La porte claque derrière elle. Ses clés retombent dans le saladier en terre (pas très joli) sans doute acheté pour pas très cher par un de ses nouveaux colocs. Mais si, un de ces gens qu'elle a rassemblé chez elle pour éviter d'avoir à affronter le pesant, terrible silence. Valait mieux ça que la honte cuisante d'avoir à retourner chez ses parents, sans aucun doute. Après avoir gentiment gueulé un retentissant "je suis rentrée", Stella se débarrasse de son manteau qu'elle jette sur une chaise. Et puis qu'elle récupère, pleine de remords, pour l'étendre soigneusement sur le porte-manteau. Elle souffle, fonce vers la cuisine (fringale de fin d'après-midi) et se fait arrêter dans sa course par la télé, qui diffuse distraitement un vieux dessin animé. Ça la fait sourire, lui rappelle de bons souvenirs.

Même si elle se souvient pas tellement, en vrai. On ne se souvient pas tellement, souvent. Sauf ceux à qui on fait du mal, condamnés à traîner les souffrances de leur enfance toute leur vie. Stella était heureuse, c'était simplement une gamine heureuse. Un peu dans la lune, si on s'en réfère à ses premiers bulletins, mais heureuse quoi qu'il en soit. Pas forcément prévue par ses parents qui pensaient limiter leur équipe de foot à quatre joueurs, mais aimée toute de même. Trop aimée sûrement, trop choyée. L'étiquette "chouchoute des parents" lui a vite été collé au milieu du front, à raison. Les aînés étaient un peu amers de cet état de fait, au début. Et puis le temps a passé et très vite, l'étiquette "chouchoute de sa fratrie" est venue rejoindre la première. On lui passait tout, parce qu'elle était une gamine douce, parce qu'elle était attachante, et puis surtout parce qu'ils n'avaient pas de problème, les Ortega.

Ils étaient pas parfaits, c'est sûr. Mais ça, elle s'en est rendue compte plus tard. Quand elle était môme, elle voyait que ce qu'il y avait de bon. Elle courait après les plus grands pour être acceptée dans leur team et faire tout comme eux. S'éclatait souvent les genoux à force de courir. Discutait beaucoup trop avec Charlie. Avait souvent ses parents près d'elle malgré le boulot et un château gonflable dans le jardin pour ses anniversaires. Ils étaient pas parfaits, mais elle avait eu une enfance parfaite. Et même si elle ne se souvient pas de tous les détails, ça marque tout de même ces choses-là.

Ça laisse un sentiment impérissable d'être redevable, surtout.

« And I'm so tired that I might
Quit my job, start a new life
And they'd all be so disappointed
'Cause who am I, if not exploited? »

Et puis elle a grandi. Sorte d'immense tragédie pour toute sa famille, qui a vu leur adorable petite mascotte devenir un véritable monstre. Une ado, en d'autres termes.

C'était la rébellion. Fringues noires. Bottes clouées. Bracelets cloués. Yeux noirs. Nirvana, beaucoup trop fort. Des soupirs. De l'insolence. "Vous me comprendrez jamais." Ce genre de choses. Les hormones n'ont sûrement pas aidé, mais elles ne sont pas les seules coupables. L'innocence est passée, elle s'est rendue compte qu'on lui demandait un peu trop souvent de jouer les poupées. De rien dire, de sourire, de bien présenter, et de mettre en valeur ses bonnes notes (sauf qu'elle n’en avait pas). Mais c'est pas grave, on lui excusait tout à Stella. Elle, en revanche, ne pardonnait plus rien. Elle ne supportait plus les commentaires de sa mère, même si elle ne faisait pas exprès. Les conseils vestimentaires, les remarques sur son poids, sa façon de parler, de bouger. Ça l'étouffait, soudainement. Elle s'est rendue compte que ses parents jouaient un rôle constant, qu'ils n'étaient pas eux tout le temps. Ça l'énervait. Ça l'énervait encore plus de voir que ses frères et sœurs aussi s'embarquaient là-dedans.

Alors elle a fait ce qu'elle a pu pour manifester son mécontentement. Elle n'a jamais confronté personne, cela dit. Encore moins son père, dont le regard suffit à la ramener à l'époque où elle n'était qu'une gamine dont il était le chevalier blanc. Elle s'est un peu engueulé avec sa mère, de temps en temps. A fait quelques vagues, mais n'a rien détruit. Foutu sentiment de reconnaissance éternelle, justement. On ne peut pas réellement en vouloir à des gens à qui on doit tout. Elle s'est contentée de traîner avec les mauvaises personnes, de ramener des petits-amis bizarres, des petites-amies aussi. De faire des petits boulots dont elle n'avait absolument pas besoin, simplement pour se prouver à elle-même qu'elle n'était pas une fille à papa. Ce qu'elle est. Ce qu'elle a fini par accepter.

Parce qu'en grandissant, elle s'est aperçue que ça frôlait l'insolence de se plaindre comme ça alors que la plupart des gens n'ont pas la moitié de ce qu'elle a. La colère a laissé place à un sentiment un peu honteux, elle a abandonné le khôl et les clous. Et elle est redevenue Stella.

« There's a few lines that I have wrote
In case of death, that's what I want, that's what I want »

Le plus dur sans doute, c'était de trouver qui elle était. Maintenant qu'elle n'était plus tout à fait une tornade, mais plus tout à fait une poupée non plus. Qu'est-ce qu'elle pouvait bien être ? Pas très bonne à l'école, pas très manuelle non plus. Moyenne en tout, ce qui ne suffit jamais. Elle a longtemps patiné, fait des stages, essayé des formations, sans jamais trouver. Tout le monde en riait, elle était la petite sœur indécise qui n’a jamais su grandir. Sauf qu’elle ne voulait pas être cette personne là. Elle aurait bien aimé être utile, en fait. Faire quelque chose de concret, de vrai. Mais on ne l’entendait pas quand elle hurlait. Et puis un soir son téléphone a sonné :

« Je sais que je t’ai rien dit, mais ça ne va pas très bien. En fait, ça ne va pas du tout. Je voulais pas t’en parler au début, parce que je veux pas que les gens changent avec moi. Mais… je crois que j’ai besoin de toi. »

Message vocal, d’une amie. Même pas si proche que ça. Juste une amie, à qui elle parlait de temps en temps, qu’elle connaissait vaguement. Mais c’est elle qu’elle a appelé, parce qu’elle ne savait plus tellement vers qui se tourner. À qui en parler. Et Stella, elle était vraiment heureuse que ce soit son numéro qu’elle ait composé ce soir-là. Elle l’a accompagné dans toutes les étapes, les premiers rendez-vous aux pompes funèbres, les choix impossibles à faire, les papiers qu’il fallait remplir. Et ça a réveillé quelque chose chez elle. Elle s’est dit que c’était peut-être ça, ce qu’elle devait faire. Sa manière de se rendre utile.

Alors elle a essayé.

« Oh, be my once in a lifetime
Lying on your chest, in my party dress »

- Je sais pas où t'es encore parti t'échouer, Allen, mais si tu pouvais au moins rassurer Maman en lui donnant un signe de vie, ce serait vraiment sympa.

Son coton plein de mascara atterrit droit dans la poubelle, alors qu’elle tend l’oreille pour écouter Blake qui a l’air de galérer avec son frère. Ça l’énerve toujours un peu, de savoir que c’est à lui de faire tous les efforts. Mais c’est aussi un peu drôle de voir comme ses problèmes sont devenus les siens aussi rapidement. Stella abandonne ses travaux de démaquillage et passe la tête à travers la porte.

- Ton frère, encore ?

Loin d’être formulé comme un reproche, bien qu’elle puisse sonner un peu agacée. Simplement parce qu’il commence à l’emmerder à faire la sourde oreille, le grand-frère éternellement absent.

- Désolé, j'avais dit que j'arrêterai de parler de lui. On a juste... pas une relation des plus évidentes, lui et moi. Et on sait jamais trop où il se trouve.

Elle finit par le rejoindre, moue navrée sur le visage. Elle, elle ne pourrait pas imaginer vivre sans ses frères et sœurs. Alors elle ne peut pas savoir, mais peut au moins compatir.

- Je suis désolée.

Sincèrement désolée. Justement parce que ses problèmes sont brutalement devenus les siens. Elle évite de prolonger le silence et y voit une opportunité. C’est le truc des gens avec une famille parfaite, ils voudraient que tout le monde en profite aussi. Surtout ceux qui comptent pour eux. Et Blake, il compte pour elle.

- Vous passerez pas les fêtes ensemble, alors. Est-ce que tu comptes quand même rentrer à Albury ?

Elle pose la question presque innocemment, en haussant un sourcil.

- J'ai déjà prévenu mes parents, ce sera pas possible cette année avec tout le boulot qu'on a avec le lancement du magazine.

Passer les fêtes à travailler, Stella soupire. Ça ne l'étonne pas, et elle comprend ça. Loin d'elle l'idée de brider quelqu'un dans son ambition. Mais passer les fêtes à travailler, c'est vraiment triste.

- Si tu restes à Brisbane, alors tu peux peut être nous rejoindre ma famille et moi ? Ça fait possiblement des semaines que mes parents me tannent pour te rencontrer.

Peut-être un peu moins, en vrai. C'est surtout elle qui aimerait leur présenter. Parce qu'elle en est fière, de cette relation qui a l'air de durer. Parce que ça a l'air réel, même si ça n'avait rien d'évident. Ils étaient pas faits pour s'entendre sur le papier, et elle n'a jamais été fan du cliché du surfeur australien. Heureusement que ses parents n'ont pas eu la bonne idée de l'appeler Ryan. Mais en fait, il y a des choses qui ne s'expliquent pas. Et c'est arrivé, tout simplement. Naturellement.

- Mince, tout à coup j'ai la pression.

Aïe, trop tôt. Elle s'empresse de rectifier.

- Je suis désolée, je voulais pas aller trop vite.

Et il s'empresse de la rassurer.

- Non, non. Je disais pas ça pour ça, en fait ça me ferait plaisir de les rencontrer.

Elle souffle, tout va bien finalement. Peut-être ? Elle a envie d'y croire, en tout cas.

- Ils sont très accueillants, tu verras. Et mon père compte pas te faire passer un interrogatoire musclé pour s'assurer que tu me briseras pas le cœur, au cas où tu te poserais la question.

Ou peut-être que si, mais elle le laissera le découvrir en temps et en heure. Même si le paternel a été briefé et qu'il a promis de ne pas agir en méchant tyran.

- Je me la posais pas, mais c'est plutôt rassurant.

Sa réaction étonnement positive la rassure elle aussi, même si ça la fait un peu paniquer en même temps. Ça devient sérieux, peut-être ? Elle parle trop quand elle panique.

- Je leur ai pas dit que tu conduisais une moto pour pas qu'ils s'inquiètent quand tu me raccompagnes. On attendra qu'ils t'aient adoubé pour le leur dire, mais je sais que ça arrivera vite.

Elle l'espère en tout cas.

- C'est noté, je me pointerai en voiture et je dirai pas un mot sur le reste.

Petit silence, Stella n'ose plus rien dire. C'est trop parfait. Ça ne peut pas être réel, pas vrai ? Et parce qu'elle ne tient plus sa langue, elle finit par y aller :

- J'ai raison de croire que ça devient sérieux, entre nous ?

Comme c'est désagréable, de tendre son cœur à quelqu'un et de lui laisser tout loisir de dire "non merci, j'en veux pas".

- C'est juste... que je veux pas m'emballer pour rien, ni te présenter à ma famille si c'est pour qu'on arrête de se voir dans deux mois.

Même si elle l'a déjà fait plus d'une fois. Mais c'était surtout pour les emmerder. Sauf qu'elle ne rit plus maintenant, qu'elle n'a plus seize ans et plus envie de faire semblant.

- Non, c'est aussi ce que je pense. Que ça devient sérieux, et que c'est pas pour me déplaire.

Elle s'est mis à sourire, alors. Et n'a pas arrêté avant un bon moment. Ça semble bizarre de s'en souvenir, maintenant.

« But I don't really care how bad it hurts
When you broke me first »

- T'as lu l'article ?
- Quel article ?
- L'article. Putain Stella, l'article.
- Mais quel article, je comprends rien.
- Celui qui est sorti sur papa. Il risque gros, tu sais. J'ai aucune idée de ce dont t'étais au courant, mais je pensais que t'avais mûri un peu.
- Écoute, je sais pas de quoi tu parles. J'ai encore plein de trucs à faire pour préparer mon foutu mariage, alors si tu pouvais être un peu plus clair, je...
- Oh merde, tu savais vraiment rien alors.

Non, elle savait vraiment rien.

Bienvenue à la maison :l:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

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Bienvenue et bon courage pour ta fiche Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 1949770018

If you wanna gothen I'll be so lonely

️ EXORDIUM.

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Bienvenue parmi nous Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 1949770018

Bon courage pour ta fiche Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 394614564

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Tellement elle pourrait être soeur avec Dua Lipa cette actrice je suis encore Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 206649278

Bienvenue

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Bienvenue parmi nous, j'espère que tu te plairas ici ! :l:

Venomous bite

Une couche de pierre sur un coeur de verre ☽ Je vois là un homme qui se brûle sans feu, qui se noie sans eau et qui se pend sans corde.

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Bienvenue officiellement Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 1949770018

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Bienvenue chez toi Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 674657830

J'espère que tu t'épanouiras parmi nous avec ce personnage Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 206649278

Bienvenue par ici Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 2954228499

Bonne rédaction.

you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.

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Bienvenue parmi nous :l:

bienvenue à toi Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 2954228499

Baby, what's your sign?
My moon's in Leo, my Cancer is sun. You won't play, you're no fun. Well, I don't care what they think. Drag racing my little red sports car. I'm not unhinged or unhappy, I'm just wild - Lana Del Rey (Chemtrails Over the Country Club)

Tu seras entre de bonnes mains avec Blake Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 1949770018

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je me répète, mais je suis si heureuse que ton choix se soit porté sur ce scénario Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 3290930861

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j'étais impatiente de voir ce que tu en ferais et je suis absolument pas déçue par cette première partie Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 206649278

j'aime déjà tellement ta version de Stella, elle est ultra attachante et exactement telle que je me l'étais imaginée, il me tarde de lire la suite maintenant Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 1949770018

bon courage pour le reste de ta fiche, tu sais déjà où me trouver si tu as la moindre question Stella Ortega - How rare and beautiful it is to even exist 394614564

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