(ellie) in your wildest dreams

Eleanor "Ellie" McKinley

Pièce d'identité

NOM ≈ McKinley. Des origines écossaises du côté de sa mère, et australiennes du côté de son père. Elle ne porte bien évidemment pas son nom puisqu’elle ne l’a jamais connu et il ne l'a jamais reconnu. Et ça lui va très bien ainsi. PRÉNOM(S) ≈ Eleanor qui sonne très -trop- précieux pour elle. Elle s’est toujours faite appeler Ellie, bien plus familier à son goût. ÂGE ≈ La quarantaine approche à grand pas. Elle soufflera ses bougies le 2 août. LIEU DE NAISSANCE ≈ Ellie est née et a toujours vécu en Angleterre. Jusqu’à il y a deux mois où elle a déménagé à Brisbane pour suivre sa fille dans la quête de son père. Coïncidence ou pas, le sien à elle y est aussi. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire. Bien que le terme ex-fiancée serait plus approprié au vu de la bague qui orne toujours son doigt. Single mom depuis vingt-quatre ans maintenant, même si son bébé a bien grandi depuis. MÉTIER ≈ Illustratrice et auteur de livre pour enfants. Elle a à présent plusieurs livres à son actif et vit assez aisément de son métier. Elle est actuellement en train de préparer une trilogie de livres mettant en scène des gobelins, voulant redorer leur image dans un style assez coloré et attachant. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Hétérosexuelle. Ellie n’a jamais été attiré par le sexe féminin. Bien qu’elle aurait moins d’emmerdes, ça c’est sûr. GROUPE ≈ 40 ans, mode d'emploi AVATAR CHOISI ≈ Leighton Meester CREDITS GIFS ≈ tumblr

Les informations en vrac

(1) Ellie a toujours adoré griffonner dans un coin de ses cahiers à l’école. Elle était la première à raconter des histoires à ses camarades de classe. Elle a toujours adoré imaginer des choses irréelles, elle avait son monde bien à elle. Un monde qui lui permettait d’être tout un tas de choses. Aucune limite. Et puis quand elle est tombée enceinte, la vraie vie l’a rattrapé et elle a mis cette part d’elle de côté quelque temps. Le temps de retomber sur ses pieds et de subvenir aux besoins de Charlotte. Et puis naturellement, c’est revenu. Elle s’est remise à raconter des histoires, à présent à sa fille qui l’écoutait avec des grands yeux ronds. Et puis elle a commencé à décorer les murs de la chambre de Charlotte de personnages qu’elles inventaient ensemble. Elle y mettait de la couleur, des animaux qui parlaient, des décors plus loufoques les uns que les autres. A défaut de lui offrir la vie qu’elle méritait, elle voulait la faire rêver. Lui faire oublier qu’elle ne connaîtrait jamais son père, qu’elle n’avait qu’elle sur qui compter. Et elle avait tellement peur de ne pas être à la hauteur qu’elle inventait des amis imaginaires pour faire rire sa fille, la faire vibrer, rêver, voyager. Par l’imagination. Depuis elle en a fait son métier. (2) Une bague orne toujours son annulaire gauche. Pourtant elle a mis un terme à ses fiançailles en rejoignant Brisbane. En fuyant ce mariage dont elle n’était absolument pas prête à assumer. (3) Elle n’a pas reparlé à sa mère depuis qu’elle l’a mis à la rue il y a presque vingt cinq ans. Et son père ? Elle ne l’a jamais rencontré. Elle sait pourtant qu’il est à Brisbane… (4) Elle a gardé un vieux téléphone à clapet qui fonctionne encore malgré son nombre impressionnant d’années. (5) Ellie a toujours gardé son âme d’enfant. Peut-être un peu trop même, si on demande à Charlotte. Elle a parfois agi plus en amie qu’en mère avec elle. Une façon à elle de lui rendre son enfance plus douce. (6) Elle est restée en contact avec la mère du père de sa fille pendant quelques mois durant sa grossesse. Elle a été d’un grand soutien. Mais elle a coupé les ponts quand Leroy ne lui a plus répondu. (7) Sa vie amoureuse est loin d’être un long fleuve tranquille. Elle est passée par toutes les étapes. Du calme plat quand Charlotte était enfant, à un nombre incalculable d’aventures quand sa fille était adolescente. Jusqu’à Tom, avec qui elle s’est fiancée il y a deux ans, sans arriver à lui dire oui, reportant toujours un peu plus le grand jour. (8) Eleanor est fan de musique country. Elle n’aime pas juste écouter les chansons, elle aime aussi s’habiller avec des chemises à carreaux et des santiags dont elle a une collection hallucinante. (9) Elle n’a jamais connu son père, et ça lui va très bien ainsi. Sa mère ne lui a jamais menti sur lui (et c’est bien ça le problème). Pourtant elle n’a jamais voulu le retrouver et le connaître. Un riche qui avait eu une aventure avec sa mère et qui ne voulait pas d’elle. Et l’histoire se répète. Elle par contre, elle n’a jamais voulu le dire à Charlotte, persuadée que ça ne servait à rien. Ou alors pour la protéger de ressentir ce sentiment d’abandon et de rejet qu’elle a enfoui en elle et dont elle n’a jamais parlé ? (10) Elle a toujours vécu au fil des évènements, de ses sentiments et de son intuition. Elle n’a rien planifié. Jamais. Ça lui a fait défaut bien des fois mais elle s’y retrouve plutôt pas mal. Elle n’aime pas quand tout est carré, elle a besoin d’aventures, de liberté et de se sentir vivante. (11) Son appartement est très coloré et très chargé de plein de décorations ce qui en fait un endroit très chaleureux. Son côté artiste ressort d’ailleurs beaucoup dans la déco. (12) C’est parfois difficile de donner un âge à Ellie tellement son comportement ne correspond pas à une femme de quarante ans. Pourtant elle y arrive bientôt. Et ça l’effraie énormément. (13) Elle a très peu d’amis Eleanor, plutôt des connaissances mais des vrais amis, ça elle ne connaît pas trop. (14) Elle n’a jamais manqué un seul « bonne nuit » à sa fille. Que ça soit un baiser directement sur le front d’une Charlotte endormie ou maintenant par sms quand elle est à des kilomètres d’elle. (15) L’écart d’âge le plus grand entre un de ses amants et elle est de 14ans. Pour sa défense il avait menti sur son âge. (16) Elle s’endort toujours avec la télé allumée, ça l’angoisse le silence. (17) Durant l’adolescence de Charlotte, elle est elle-même retombée dans l’adolescence. Et bien qu’elle était là pour sa fille, elle est devenue plus une copine qu’une mère par moment. Elle ne regrette pas cette période, mais elle s’en veut de n’avoir pas été à la hauteur parfois. (18) Elle s’est fait tatouer une lionne dans la nuque, près du trapèze droit. (19) Elle a retrouvé il y a peu la trace d’une de ses demi-sœurs, Stella. Elle est curieuse Ellie. Alors elle a commencé à se rapprocher d’elle. Juste pour voir.

(Femme-enfant) Eleanor c’est un bout de femme qui s’est construit avec sa fille. Elle a dû grandir en élevant un bébé et elle peut être à la fois très sérieuse et très immature. Elle est tout en contradiction et passe souvent d’un extrême à l’autre. (Joyeuse & Mélancolique) Ellie c’est une pile électrique, elle ne s’arrête jamais. Toujours à taquiner les autres et raconter des âneries. Un vrai clown qui parfois le soir quand elle est seule, se referme et devient une tout autre personne. Surtout depuis que Charlotte a quitté le nid familial. Elle déteste la solitude Ellie. (Optimiste & Défaitiste) Ellie c’est du genre à tout voir du bon côté et la seconde d’après à douter et tout remettre en question. (Mystérieuse) Difficile de cerner la brune. Malgré ses apparences frivoles et assez folles, impossible de vraiment savoir ce qu’elle pense vraiment et ressent. Tellement habituée à cacher ses émotions et à faire comme si tout allait bien, tout le temps. (Imprévisible) Elle est toujours là où on l’attend le moins. Elle dit souvent quelque chose puis fait totalement l’inverse. Mais c’est ce qui fait son charme non ? (Généreuse) C’est sans doute sa plus grande qualité à Ellie. Elle donne tout ce qu’elle a. On peut compter sur elle, en toutes circonstances. (Battante) Elle a dû survivre seule Ellie alors qu’elle n’était encore qu’une ado. Elle s’est battue pour garder sa fille, pour l’élever et lui donner tout ce qu’elle méritait. Elle n’a jamais abandonné, jamais. Pas même quand tout le monde l’a abandonné. (Justicière) S’il y a bien une chose qu’elle ne supporte pas -en dehors des gens qui mangent la bouche ouverte bien sûr- c’est l’injustice. Elle ne peut pas s’empêcher de toujours défendre la veuve et l’orphelin. Et peut parfois être vraiment virulente dans ses actes quand une situation la révolte. (Indépendante) Elle n’a jamais eu besoin de personne. Et si elle en est là aujourd’hui c’est seulement grâce à elle. Elle n’a jamais lâché et a toujours avancé, sans jamais regarder en arrière. Et faire confiance à nouveau est assez difficile pour elle. (Immature) C’est un truc que Charlotte a dit de rajouter c’est ça ? Immature elle ? Certainement. Plus que certainement même. Devenir mère en étant encore une adolescente vous fait grandir plus vite que les autres filles du même âge pourtant elle a gardé cette part d’elle, bien ancré en elle. Au grand dam de sa fille. (Impatiente) Elle ne tient pas en place Ellie, surtout si vous lui cachez ou si elle attend quelque chose. Et elle peut vite devenir insupportable. Même si ça peut être mignon les réactions qu’elle peut avoir. D’ailleurs les deux derniers traits de caractère vont souvent l’un avec l’autre.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Lolote, mais appelez-moi Justine. J'ai 34, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à Steph toujours :l:

, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je la quitte plus (ellie) in your wildest dreams 2954228499

. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) en semaine. Mon personnage est un INVENTÉ. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et Cette fois-ci c'est la bonne (ellie) in your wildest dreams 873483867

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Pour recenser votre avatar

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Il était une fois, mon histoire

It weighs so heavy on my shoulders

Birmingham, Angleterre, 1999 ♫♪

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Ses doigts tremblent sur le test de grossesse alors qu’elle fait les cent pas dans la salle de bains. Ses yeux s’écarquillent et elle porte une main à sa bouche, couvrant le cri qui s’échappe de ses lèvres. Le bout de plastique s’abat sur le sol alors qu’elle porte à présent les deux mains devant sa bouche. Que vont-ils faire ? Ce ne peut pas être vrai. Ils ne peuvent pas assumer, ils sont si jeunes. Que va dire sa mère ? Elle n’a que quinze ans Eleanor, comment peut-elle déjà devenir maman ?

--

Sa main passe sur son ventre encore plat alors qu’elle se fixe dans le miroir. Sa mère n’est pas encore au courant. Elle doit en parler d’abord à Lee. Elle n’a pas encore eu le courage de lui annoncer, comme si le dire à voix haute rendait la chose encore plus réelle. Pourtant elle ne tient plus. Elle a besoin de lui. Elle a besoin qu’il sache, qu’ils trouvent une solution à deux. Elle sait qu’elle est encore trop jeune pour élever un enfant, que leur histoire n’est peut-être qu’une lubie, pourtant elle ne peut s’empêcher de le vouloir. Cet enfant. Cette vie à trois qu’elle commence déjà à imaginer. Ils sont jeunes, oh ça oui. Et elle n’y connaît peut-être rien en amour et pourtant, pourtant elle y croit.

--

« Tu es en train de ruiner ta vie Eleanor ! »

La voix de sa mère la fait se retourner. Son ventre légèrement arrondi, elle s’avance vers sa propre mère, le regard rempli de colère. Elle a déjà perdu Lee, à des milliers de kilomètres d’elle, ce n’est pas pour qu’elle s’y mette elle aussi.

« Pourquoi ? Pourquoi tu ne me soutiens pas ? »Demande-t-elle les larmes aux bords des yeux. Ce n’est pas censé être le rôle d’une mère ? Elle ne sera peut-être pas une mère parfaite, mais elle veut bien essayer. De toute façon c’est déjà trop tard, elle a pris sa décision et elle ne compte pas revenir en arrière.

« Ne fais pas comme moi Ellie. Ne gâche pas ta vie comme ça, tu as toute la vie devant toi. » Elle hoquette légèrement et son souffle se coupe. Gâcher sa vie ? Alors c’est ça qu’elle est Ellie ? Une erreur ? Le résultat d’une vie gâchée ? Ses paupières battent rapidement pour essayer de contenir les larmes qui risquent de déferler d’une seconde à l’autre. Elle a envie d’hurler, de lui supplier de retirer ce qu’elle vient de dire. Pourquoi ? Ne l’a-t-elle jamais vraiment aimé ?

--

La plume sur le papier défile à une allure folle. Elle a tellement à lui raconter. Elle lui raconte l’échographie qu’elle vient de passer et lui glisse même la petite photo qu’on lui a donné. Tant pis, elle gardera la prochaine. Elle veut qu’il la voie. Parce que oui, c’est une petite fille. Son sourire s’agrandit à cette pensée. J’espère qu’elle aura tes yeux. Ecrit-elle alors que son regard se porte sur la petite photo. C’est dur de vivre ça seule, mais ses lettres la font tenir. Elle sait qu’il n’est pas parti par envie, mais bien par obligation. Elle sait qu’il tient à elle. Elles. Tu me manques, j’aimerai que tu sois là. Vraiment. Ellie ♡

--

Son regard se pose sur Charlotte qui attrape son doigt en gazouillant. Elle a jamais voulu ça Ellie, pourtant elle ne veut être nulle part ailleurs. C’est son monde à présent. Elle s’en rend compte alors que les doigts de Charlotte s’enroulent autour du sien. Comment peut-elle avoir un jour douté ? Elle referme sa main autour de la sienne en souriant et elle balaye la pièce du regard. C’est petit, pourtant c’est amplement suffisant. Ses yeux se reposent sur sa fille dans le couffin à ses côtés. « Maman sera toujours là, quoi qu’il arrive » Un fin sourire se dessine au coin de ses lèvres. « Charlotte. »

Londres, Angleterre, 2005 ♫♪

Elle se réveille en sursaut alors qu’elle entend le cri de Charlotte. Sa main tâte sa table de nuit juste à côté d’elle pour trouver instantanément le bouton de la lampe. Ses yeux se plissent à cause de la lumière et elle se lève rapidement. En quelques secondes elle est déjà dans la chambre de sa fille. Ses bras entourent déjà la petite fille de cinq ans et elle la blottit contre elle.

« Maman est là princesse. » Chuchote-t-elle alors qu’elle essuie les pleurs sur les joues de Charlotte. « Vilain cauchemar ? » Demande-t-elle en la regardant, inquiète. La petite fille hoche la tête et se réfugie tout contre sa mère. Elle sait ce qui la tracasse. L’école. Charlotte a fait son premier jour. Ça a été un déchirement pour Ellie, si habituée à l’avoir près d’elle. Trop possessive pour la laisser. Pourtant elle a pris sur elle et elle ne s’est pas retournée quand Charlotte a crié « maman » en pleurant alors qu’elle s’éloignait de l’école. Un déchirement. Autant pour elle que pour Charlotte. Si fusionnelles qu’il est quasiment pour elles impossible d’évoluer l’une sans l’autre. Mais le maître a été clair, pas de sentimentalisme, « ce n’est pas l’aider, il faut vous en aller mademoiselle McKinley ». Mademoiselle ? A-t-elle douze ans ? Elle se revoit rouler des yeux et faire un sourire à sa fille à quelques mètres de là.

Elle se redresse légèrement alors que les pleurs de Charlotte ont enfin cessé. Ses mains empoignent chaque côté de son visage et elle dépose un baiser maternel sur le front de sa fille. Elle ne vit plus que pour elle, comment peut-elle la laisser dans cette foutue école, seule, si elle n’aime pas ? Comment peut-elle ne pas se retourner alors qu’elle la supplie de rester ? Elle ne vit que pour la rendre heureuse, lui donner la meilleure vie qu’il soit. Combler tous les vides qu’il a laissé. Être là pour deux et même plus s’il le faut. Elle dépose une multitude de baisers bruyants sur le visage de sa fille qui se met à rire et lui dire d’arrêter. Alors elle fait ce qu’elle sait si bien faire. La faire rire, la faire oublier toute cette vie qu’elles ne vivent qu’à deux. Une façon à elle d’inventer des vies qu’elles ne vivront jamais. Elle se relève alors rapidement et commence à dessiner sur le mur de la chambre de Charlotte, déjà bien griffonné. Si chez la plupart des personnes, dessiner sur les murs est totalement interdit, ici c’est fortement recommandé. Ses gestes se font plus rapides et elle gesticule en même temps qu’elle raconte la rocambolesque histoire du panda qu’elle est en train de dessiner. « Et tu sais ce qu’il a fait Ricky le panda roux ? » Ses yeux cherchent ceux de Charlotte et elle ne peut s’empêcher de sourire. Parce qu’elle voit cette lueur dans les yeux de sa fille. Cette lueur d’aventures, de liberté, d’admiration, de vie dans les yeux brillants de Charlotte. Alors elle sait qu’elle sera toujours là pour raviver cette lueur dans ses yeux. Parce que ça fait plus de cinq ans qu’elle est mère Ellie. Et parce que c’est la plus belle chose qu’elle ait dans sa vie. Charlotte.

Londres, Angleterre, décembre 2023 ♫♪

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Jamais assez. Elle ne s’était jamais sentie assez Ellie. Il est parfait Tom. Vraiment il l’a toujours été, et elle s’est toujours demandée pourquoi un type comme lui restait avec une fille paumée comme elle. Pourtant il était toujours là, après deux ans. Mais elle ne peut plus. Elle se bat depuis des semaines contre cette pensée qui s’est insinuée en elle depuis que Charlotte cherche à connaître son père. Et si elle repoussait le moment de lui dire oui parce qu’elle n’avait jamais réussi à lui dire adieu à lui ? Il ne mérite pas ça Tom, elle le sait alors qu’il la dévisage.

« Tu pars quand ? » Lâche-t-il en passant sa main devant sa bouche, interdit. Elle vient de lâcher une bombe, sans même qu’il ne s’y attende. C’est ça avec Ellie. On se sait jamais à quoi s’attendre. « Tu comptais me l’annoncer quand Ellie ? Juste avant de prendre l’avion ? » Sa voix s’emporte et elle voit qu’il crispe sa mâchoire pour se retenir de ne pas crier.
« Je le fais pour ma fille. » Répond-t-elle instinctivement alors qu’elle cherche un indice dans son regard. Est-ce la fin d’eux ?
« Pour ta fille ? Mais elle a 24 ans Ellie, ce n’est plus une petite fille ! Elle peut se débrouiller seule. » Elle le peut oui, Charlotte est tellement plus qu’Eleanor. Plus intelligente, plus mature, elle ne s’en fait pas pour elle. Elle sait qu’elle n’est qu’un boulet pour sa fille, et qu’elle l’a toujours été. Pourtant elle sait aussi qu’elle est toute sa vie, et qu’elle ne la laissera pas affronter ça toute seule. Elles ont toujours été ensemble, elle ne le supporterait pas Ellie.
« Tu ne peux pas comprendre. » Parce qu’il n’a pas dû être un parent à 16ans. Parce qu’il n’a pas dû faire passer le bien-être de quelqu’un d’autre avant le sien. Parce qu’elle n’a jamais pu compter que sur elle-même. Elle et Charlotte contre le reste du monde, ça a toujours été comme ça. Jamais à trois.
« Ah oui ? Alors explique-moi ! » Son poing s’abat sur la table bien malgré lui, lui qui est tout sauf violent.
« Je… elle va rencontrer son père pour la première fois. Je dois être avec elle. J’ai… besoin d’être avec elle. » Elle aussi, elle hausse un peu le ton. Parce qu’elle n’a pas à s’expliquer. Elle n’a pas à rendre des comptes sur l’amour qu’elle a pour sa fille. Sur le besoin qu’elle a de la suivre, qu’importe si c’est à l’autre bout du monde.
« Tu le fais pour elle ou pour toi ? Parce que si tu le fais pour elle, y a longtemps que tu lui aurais dit qui est son père… » Elle accuse le coup. Oui elle aurait pu lui dire bien avant. Elle aurait pu lui dire que la famille de son père n’avait jamais voulu qu’elle naisse. Que son « grand-père » considérait Ellie comme une ratée, une erreur en travers du chemin de son fils. Elle aurait pu lui dire qu’il l’avait lâchement abandonné au moment où elle avait le plus besoin de lui. Elle aurait pu lui dire qu’il s’appelait Lee et qu’elle ne lui avait jamais pardonné. Oui elle aurait pu lui dire tout ça. Mais elle avait préféré se taire. Lui cacher cette triste vérité pour qu’elle grandisse en ne pensant pas qu’elle ait été abandonné et non voulu par son père. Alors oui au fond, c’est peut-être pour un peu des deux qu’elle le fait. Pour Charlotte et puis pour elle au fond. Parce qu’elles sont liées. Elle essuie rapidement une larme au coin de ses yeux et elle croise finalement les bras alors qu’elle se décale légèrement.
« Je crois que tu devrais partir Tom… » Ses yeux rencontrent les siens, elle ne pourra jamais le choisir. Il y aura toujours Charlotte. Toujours.

Brisbane, Australie, janvier 2024 ♫♪

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Ça fait bien trente minutes qu’elle fait les cents pas devant le jazz club. Cette porte la terrifie. Ça fait combien de temps qu’elle ne l’a pas vu ? 25 ans ? Peut-être plus ? Elle a arrêté de compter depuis. Depuis que son ventre s’est arrondi. Elle ne sait même pas si elle le reconnaîtra. Ils ne sont plus que des étrangers à présent. Des étrangers liés à tout jamais. Elle pousse enfin la porte, non sans souffler pour se donner du courage. Après tout elle ne lui doit rien. Ça sert à rien de se mettre ainsi la pression. C’est lui qui les a abandonnés, pas elle. Elle entend une voix lui crier qu’ils sont fermés et elle continue pourtant son ascension dans l’obscurité à l’intérieur du club. Elle s’arrête subitement alors qu’elle sent un homme se retourner vers elle. Leroy ? Ses yeux croisent les siens et ses mains, qu’elle croise devant elle, deviennent moites. Il a changé Leroy. Pourtant ses yeux sont les mêmes. Il l’appelle par son prénom et son cœur manque un battement. Alors il se souvient ? Elle n’a à ce point pas changé ? Son cœur tambourine dans sa poitrine pourtant elle ne montre rien. « Salut Leroy. Ça fait un bail. » Son ton est neutre, elle reste plantée au milieu de la salle, sans oser faire un pas de plus. « T’as… l’air bien. » Elle lâche un petit rire en roulant légèrement des yeux avant de balayer la salle du regard. « C’est plutôt sympa ici. » J’imagine que tu t’attendais pas à me voir. Sympa que tu te sois souvenu de moi. Un tas de répliques qui ne sortent pourtant pas. Incapable de prononcer autre chose. Elle qui pourtant est si bavarde et taquine. Rien ne sort. Il a cet effet sur elle Leroy. Qu’elle pensait ne plus jamais ressentir. « Qu’est-ce qui t’amène ? » Bien sûr qu’elle n’était pas la bienvenue, bien sûr qu’il devait vouloir continuer de vivre sa vie sans savoir ce qu’elles étaient devenues. Bien sûr. Qu’elle était stupide d’être venue ici. Mais il y avait Charlotte et elle ne pouvait fuir plus longtemps.

« Elle te cherche. » Elle. Elle n’arrive même pas à prononcer le prénom de Charlotte. Comme si le fait qu’il le sache lui enlevait déjà un peu d’elle. Son petit bébé. À elle. Pas à lui. Il a pas le droit Leroy. Pourtant elle sait que Charlotte a besoin d’un père. A besoin de lui. Elle le regarde accuser le coup et s’asseoir sur un des tabourets alors qu’elle n’a pas bougé. Elle ne lui laisse même pas le temps de répliquer. « Je ne lui ai rien dit. Elle a découvert tes lettres. » Me demande pas pourquoi je les aies gardé. Foutues lettres cachées dans un tiroir de sa commode. A double tour dans son cœur. « Elle est à Brisbane? » Elle acquiesce. « Qu’est-ce qu’elle sait? » Elle ne sait rien. Mais elle n’en est plus très sûre à vrai dire. Elle sait la détermination de sa fille. Et elle sait surtout qu’elle ne lui dira rien, trop fâchée contre elle pour mettre sa mère dans la confidence. « Fais juste… » Elle ouvre la bouche pour commencer à lui répondre mais il se retourne et son sang ne fait qu’un tour. « Dis-lui que je suis mort, elle va arrêter de me chercher. » Comment peut-il ? Alors c’est ça qu’il est devenu ? Elle sent déjà la colère l’envahir. Elle est restée courtoise jusque là mais c’est trop, elle ne peut pas supporter ça. Charlotte a le droit de savoir, elle mérite d’avoir un père. Comment peut-il à ce point la renier ? Il avale son verre d’une traite et n’ose même pas la regarder. Elle ne reconnaît plus le garçon qu’elle a un temps aimé. Que croyait-elle de toute façon en venant ici ?

« Tu me dégoûtes Leroy. On dirait ton père. » Lâche-t-elle finalement en avançant de quelques pas dans sa direction. Si elle avait peur avant de franchir la porte du club, elle est à présent plus que déterminée. C’était la mère, la lionne en elle qui venait de se réveiller et de prendre le dessus. Tout pour protéger sa fille. Sa vie. Son tout. « Elle mérite mieux. Elle mérite tellement mieux que ce que je lui ai donné jusque-là, elle a besoin d’un père, elle mérite de connaître d’où elle vient. Elle n’arrêtera jamais de chercher, elle est têtue. Crois-moi. Pour ça elle a pris de toi. C’est la jeune femme la plus talentueuse que je connaisse. Elle est perfectionniste et déterminée. Si mature pour son âge et si intelligente. Elle… » Elle s’arrête un instant, fixant tout sauf lui durant tout son monologue avant d’enfin reporter son regard sur lui. « Elle a tout de toi Leroy. Je l’ai élevé et pourtant elle a tout de toi, ce n’est pas un comble ? » Une larme se loge au coin de ses yeux mais elle ne coule pas. A la place un sourire s’esquisse sur son visage. « Charlotte mérite mieux qu’un père mort crois-moi, même si j’aurai préféré que tu le sois. »

Rebienvenue du coup :keur:

Venomous bite

Une couche de pierre sur un coeur de verre ☽ Je vois là un homme qui se brûle sans feu, qui se noie sans eau et qui se pend sans corde.

Bienvenue pour de bon parmi nous alors ! Bon courage pour terminer ta fiche ! (ellie) in your wildest dreams 662981832

Re bienvenue (ellie) in your wildest dreams 2523491165

:

Bienvenue

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If you wanna gothen I'll be so lonely

️ EXORDIUM.

(ellie) in your wildest dreams 577022hopital

rebienvenue par ici :l:

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Bienvenue de nouveau par ici alors :l:

i'm stronger now

Pretending now that we don't care but tension cuts, cuts the air we're more than scared so lost inside our eyes. We're terrified. Letting my fears show 'til I can face 'em. Letting my tears go 'til I can taste them hell, what do I know where you and I go? Damn it, I hope you come back home..

(ellie) in your wildest dreams 872289volunteer

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(re) bienvenue par ici :l:

do you still remember feeling young and strong enough to get it wrong in front of all these people ?

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Rebienvenue à toi :l:

always had high, high hopes

Had to have high, high hopes for a living, Shooting for the stars when I couldn't make a killing, Didn't have a dime but I always had a vision, Always had high, high hopes Had to have high, high hopes for a living, didn't know how but I always had a feeling I was gonna be that one in a million-byendlesslove

Bienvenue à nous parmi nous :l:

J'étais obligée de sortir Pénélope pour te souhaiter la bienvenue (ellie) in your wildest dreams 4222248358

bon courage pour la rédaction de ta fiche :l:

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The touch of your hand

... says you'll catch me wherever I fall. It's amazing how you can speak right to my heart without saying a word, you can light up the dark. ( ☽☽ )

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Rebienvenue :l:

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Re bienvenue par ici, bonne chance pour ta validation (ellie) in your wildest dreams 206649278

you can let it go, you can throw a party full of everyone you know, and not invite your family cause they never showed you love, you don't have to be sorry for leaving and growing up.

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Ravie de te revoir parmi nous et d’en savoir enfin davantage sur le personnage d’Eleanor (ellie) in your wildest dreams 206649278

As long as you call my name.

à chaque fois que j'essaie de m'envoler, je tombe sans mes ailes. je suppose que j'ai besoin de toi. et chaque fois que je te vois dans mes rêves, je vois ton visage ; il me hante. c'est le seul chemin pour y voir clair. ✻ (d. jakande)

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