tombeau ouvert (daisy)

daisy wickham

la main sur la plaque pour voir c'que ça fait

Pièce d'identité

NOM ≈ Wickham, nom maternel. Celui du père, elle n'en sait rien (l'a rayé consciemment de son esprit), elle lui en a inventé des tas dans les fiches qu'on fait remplir à chaque rentrée scolaire. Tout comme elle lui a choisi plein de métiers nazes (inspecteur des impôts, DRH spécialisé en réduction d'effectifs, huissier de justice, prof de maths) pour combler le vide (et faire en sorte de gommer la honte du sans emploi de maman). PRÉNOM(S) ≈ La légende raconte que son père offrait chaque dimanche un bouquet de daisies à sa dulcinée (qu'il a du aimer approximativement jusqu'au moment où le ventre a commencé à s'arrondir). Le prénom vient de là, avec l'anecdote niaise, l'image de la petite fleur un peu insignifiante qui colle aux basques, les pseudonymes qui s'enchainent sur ses tableaux sans jamais qu'elle ne se fixe. ÂGE ≈ A loupé le coche pour le club des 27, pas qu'elle ne l'ait pas fantasmé des heures durant. La mort tragique après l'apothéose, le nom gravé à jamais sur l'autel des artistes maudits. Mais faut se rendre à l'évidence, elle est ni Basquiat, ni Winehouse, juste la meuf qui reçoit les cheveux blancs comme des coups de poignard et qui vient d'avoir 28 ans (15 décembre 1995). LIEU DE NAISSANCE ≈ Brendale, sponsorisé par son bitume et sa population de moins de 3000 habitants, décors de ses premières œuvres qui lui ont valu quelques consultations chez le psychologue scolaire (mais avec le recul, ce n'était peut-être pas que les dessins le problème, plus qu'elle y a foutu le feu car l'art est éphémère). STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, de celles qu'on ne demandera jamais en mariage voire que l'on invite même pas (résultat, elle s'incruste, histoire de bien vérifier qu'elle a le cœur en miette). MÉTIER ≈ Longtemps crevarde instable, pas foutu de garder un job de serveuse plus de trois mois, passant la paie en white spirit plutôt qu'en loyer, peintre dont le nom commence à se murmurer chez les riches (urg). ORIENTATION SEXUELLE ≈ Artiste oblige (sic) à voile et à vapeur. A désastre surtout. Il faut voir le bon côté des choses : c'est très inspirant. GROUPE ≈ au secours, j'ai 30 ans AVATAR CHOISI ≈ Victoria Pedretti. CREDITS GIFS ≈ /

Les informations en vrac

Dans son atelier, il y a une collection de noyaux d'avocat qu'elle tente de faire pousser, des toiles inachevées, des esquisses épinglées jusqu'au plafond, des bouteilles de white spirit rangées avec celles de vins, des plantes qui tentent d'envahir le peu d'espace qu'il reste. Il y a aussi un clic-clac défoncé où elle dort la plupart du temps. L'appartement dont elle paie le loyer, il est à Brendale, il est occupé. Et si on arrache les tapisseries des murs, on tombe sur ses premiers dessins. ≈ Son nom est en bleu sur wikipedia, sa page est soignée. Une photo d'elle devant une toile à un vernissage, un faux parcours d'études, quelques influences artistiques, une ligne sur les ateliers organisés bénévolement aux adolescents en difficulté pour faire vendre (mais seule chose vraie). Elle vérifie régulièrement que Mac n'est pas venue éditer ses jolis mensonges (on n'est jamais trop prudente). ≈ Y a pas à se comporter comme ça, elle le sait très bien. Mais c'est plus fort qu'elle, ça lui prend aux trippes dés qu'il y a mieux qu'elle autour. Le désir maladif de plaire, de se faire adopter. ≈ La gestion de la colère, un concept abstrait. Trop passionnée, constamment à fleur de peau, à partir au quart de tour, à détruire d'un claquement de doigts les châteaux de sable qu'elle a mis tant de temps à construire. ≈ Conduit sans permis depuis des années (l'a-t-elle passé un jour ?), caisse défoncée de l'extérieur, moteur ronronnant (entretenu par un voisin fondu de mécanique). Elle aime la vitesse qu'elle prend dans les virages, la sensation d'adrénaline quand elle traîne à freiner. ≈ Sa famille ? Deux personnes qu'elle aime autant qu'elle déteste, jamais dans la demi-mesure. Sa mère, Mac. Pourrait tuer pour elles, pourrait les tuer très certainement, sauterait à leur place sur une mine, sans hésiter. ≈ Un peu moins dure qu'elle tente de le faire croire, la nausée jamais loin quand elle se retrouve à jouer ce qu'elle n'est pas aux vernissages, la main qui se tend toujours à ses adelphes galériens, sans rien demander en retour.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle mirage, mais appelez-moi ju. J'ai 27 ans, et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à discord, et j'ai cédé à m'inscrire parce que le scénario que j'ai pris ??. Pour me faire ma place, j'ai PAS BESOIN d'un parrain ou d'une marraine. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) de façon aléatoire, selon mes semaines. Mon personnage est un scénario de @Mac Sutherland :l:

. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et voilà.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>victoria pedretti ≈</pris> @"daisy whickam"

à remplir si vous acceptez le doublon de prénom

Code:: <scena>daisy</scena>

Il était une fois, mon histoire

lâcher les freins et fermer les yeux

Il y a des chose que l'on dit et d'autres que l'on garde pour soi. C'est la voisine qui le lui a appris. La scène est lointaine et ne s'efface pas. Daisy se souvient même de la tapisserie vieillotte qui peluchait sous les doigts (elle n'a jamais tout à fait réussi à obtenir sa couleur verte passée, la texture se refait bien en multipliant les couches de gouache puis en grattant), des reflets de lumière sur les portraits jaunis de gens jamais revenus accrochés aux murs (il y en a aussi à la maison). La voisine lui fait un peu peur. Elle parait avoir un millénaire et demi, sent un peu le moisi, se perd dans ce qu'elle dit, se méfie de tout même de son ombre. A l'époque, Daisy est vraiment petite, elle attend pour aller chez Mac comme d'autres vont chez la nounou après l'école et on lui fait réciter sa leçon. On dit que Maman est fatiguée en ce moment, on ne dit pas que la soupe en boîte a un drôle de goût à force d'être réchauffée. On dit à Mac qu'on la déteste, que venir chez elle c'est pire qu'une punition, on ne lui dit pas pourquoi on se sent punie ~~abandonnée~~ d'être ici. On ne parle pas aux gens en uniformes, ni à ceux que l'on envoie pour poser des questions, parce qu'après ils viennent nous chercher et on ne revient jamais. On explose de rage à la moindre contrariété

La grande, l'immense, la magnifique Rachel Wickham est apparue à la sortie de l'école pour venir la chercher. Relevée de ses cendres, belle comme au premier jour, elle tend une main à Daisy qui ne peut que s'y cramponner. La gamine est fière comme un coq : sa mère est la plus belle de toutes, même plus que celle de Mac à qui elle n'adresse même pas un sourire et dont elle ne voit pas la mine s'assombrir. A cette époque, Daisy est encore naïve alors elle y croit au nouvel emploi, au cercle de parole - depuis dix jours, assidument -, à la boîte de crayons qu'elles iront choisir ensemble à la première paie (et tu verras ma chérie, ton père reviendra).

La grande, l'immense, la magnifique Rachel Wickham n'a pas tenu ses promesses (une fois encore). Elle s'est effondrée le nez dans une flaque aux relents d'alcool. Daisy l'a trouvée comme ça quand elle est rentrée. Elle a serré les poings, serré les dents puis s'est approchée. Les étapes sont gravées dans sa tête (l'envahissent), elle vide le fond des bières qui trainent dans l'évier (elle en pique une gorgée, pour voir ce que sa mère y trouve), met délicatement la tête de la dormeuse sur le côté, essaie de déterminer à la plaquette qui traine combien de valium on été gobés. Puis elle met la télévision - jamais très fort pour entendre les respiration - attrape son carnet sur lequel elle gribouille frénétiquement, zappe, tombe sur des programmes pas pour enfant. Daisy, c'est la gamine qui a vu Massacre à la tronçonneuse à huit ans et qui s'en vante à la récréation.

Rachel Wickham peut s'effondrer, Daisy n'en a rien faire, est trop occupée à faire bataille du regard avec la dame qui la suit. Vandalisme, cours séchés, vols dans supermarché, un dix d'herbe dans le sac, le chewing-gum ostensiblement mâché, le corps qui se balance sur la chaise, l'assistante sociale à deux doigts de pleurer de rage. La vieille voisine est morte depuis longtemps, les Sutherland se sont barrés (Mac l'a même presque remplacée), tout le monde s'en fiche alors elle se fiche de tout. On peut bien lui gueuler dessus, elle gueulera plus fort encore.

(On lui a confié le mur de la maison des jeunes à peindre, quatre mètres cinquante de long, deux de haut. On lui a acheté de la peinture, des pinceaux, on lui a dit fais ce que tu veux. Et elle n'a réussi à rien, elle a vu les mines déçues, ça lui a retourné le bide. Alors elle s'est énervée jusqu'à ce qu'on lui dise que ce n'était pas la peine de revenir si c'était pour gâcher ses chances, qu'elle allait finir comme sa daronne, quand on voulait s'en sortir on le pouvait et visiblement ça ne l'intéressait pas. Elle y est retournée une seule fois, après un séjour sur le lit d'appoint dans la chambre de Mac, les peindre de nuit, les regards des adultes emplis de pitié mal placée, les mères ravagées par l'alcool, les gamins qui en ont fini d'espérer. La fresque n'est pas restée longtemps - juste le temps d'être prise en photos quelques fois - le message n'est pas si bon pour la devanture d'un centre d'aide à l'enfance.)

Dix-huit ans, le foulard qui lui cache jusqu'au nez, la casquette enfoncée, la bombe de peinture à la main, en périphérie des manifestations, à cracher sa haine du système. Le même âge, chez un amant beaucoup plus vieux qu'elle qui lui fait miroiter au moins l'illusion de la stabilité. L'année d'après, installée à Brisbane pour ne plus tourner en rond, à zoner dans les musées, à prendre des notes, à se lancer dans la contrefaçon lowcost de toiles de maître. Encore un peu après, à demander à Mac cent dollars australien parce qu'elle vient encore de se faire virer, même pas pour elle mais pour sa daronne, détail jamais précisé. Vingt-trois ans, à dormir dans sa caisse, à repeindre avec d'autres militant.e.s la devanture d'une banque pour tomber un mois après sur son père (par hasard, avec toute sa famille, il lui a dit bonjour mademoiselle comme elle le fixait, il ne l'a même pas reconnue). Vingt-cinq ans à se sauver d'un hôpital impliquant alcool et prise de volant, pour ne pas à avoir à payer l'addition. Tout le temps, les nuits sans dormir, à faire naître formes et couleurs à s'en brûler les rétines.

Elle ne croit pas à la consécration, elle le prend comme un uppercut en pleine tronche. Une toile exposée comme ça pour rire et on lui demande combien de zéro il faut mettre sur le chèque. Elena, elle ne l'a pas prise au sérieux. Elle s'est dit que c'était pour quelques jours (semaines ?) max alors autant lui faire cracher le plus de thunes à elle et à ses potes friqués. Daisy a la tête de la fille sage quand elle s'en donne la peine, s'est inventée une vie un peu rebelle mais pas trop (les études en Europe, la famille gentiment dysfonctionnelle, autre chose que Jack Daniel en beau-père sur fond de petite ville minable), a flirté un petit peu pour rester dans les bonnes grâces, est complètement tombée dans le panneau. Tout ça pour finir avec plus de sous que jamais et un désastre amoureux supplémentaire au compteur (plus douloureux que les autres soit). Depuis les toiles restent aussi immaculées que des robes de mariées et l'envie de crasher chez Mac comme au bon vieux temps (ou au fond du Pacifique pour innover) se fait grandissante.

Bienvenue parmi nous, j'espère que tu te plairas ici ! :keur:

Venomous bite

Une couche de pierre sur un coeur de verre ☽ Je vois là un homme qui se brûle sans feu, qui se noie sans eau et qui se pend sans corde.

Bienvenue sur le forum et bon courage pour l’écriture de ta fiche tombeau ouvert (daisy) 2891754501

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Bienvenue parmi nous avec la belle Victoria tombeau ouvert (daisy) 206649278

Bon courage pour la rédaction de ta fiche :l:

Bienvenue chez toi ! tombeau ouvert (daisy) 763064237

Bon courage pour ta fiche :l:

┗ Heart of Gold(smith) ┛

☼ Spread love everywhere you go. Let no one ever come to you without leaving happier. — Mother Teresa

Bienvenue à toi :l:

Tessa

- So cradle your head in your hands. And breathe. ☽ BASTET

Spoiler:

Ce scénario tombeau ouvert (daisy) 2340009788

Bienvenue par ici et bon courage pour ta fiche :l:

do you still remember feeling young and strong enough to get it wrong in front of all these people ?

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Bienvenue parmi nous tombeau ouvert (daisy) 1949770018

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❝oh my lungs are begging me to beg for you❞ all of these highs and all of these lows don't keep me company. i've been breathing you in and drinking you down, you're the only remedy. say you're gonna hold my head up, say you're gonna break my fall ; say you're gonna stay forever, baby, this is all i want. cause all my bones are begging me to beg for you, begging me to beg for your love.

bienvenue

dream on
every time that i look in the mirror all these lines on my face getting clearer the past is gone oh, it went by like dusk to dawn isn't that the way?