(better off alone if you ask me)

Charles "Heath" Wilson

Apparently, your life flashes before your eyes before you die...
it better be in 1080p or else

Pièce d'identité

NOM ≈ Wilson... oui, comme ce nom que l'on voit sur certains pneus, oui, ça vient de là et que personne ne te demande de ristournes pour son prochain passage dans un garage sinon tu risques de commettre un meurtre et d'effacer toutes les preuves avec un énorme sourire sur le visage. PRÉNOM(S) ≈ Tu es Charles, comme ton père avant toi et son père avant lui, visiblement, c'est une tradition de famille de nommer son premier fils ainsi et c'est quelque chose que tu as toujours détesté, donc depuis que tu es en âge d'avoir ta propre opinion, tu te fais appeler par ton deuxième prénom, Heath. Maintenant, les seules personnes qui prononcent ton vrai prénom sont le paternel, encore en vie et ton petit frère, Miles. AGE ≈ 54 ans, tu es né le 12 décembre, c'est le genre de petit accident qui met du piment à la vie et qui te fait bien sourire, tu considères le douze comme ton chiffre porte bonheur. LIEU DE NAISSANCE ≈ Brisbane, une ville que tu connais comme ta poche, tu es Australien de pure souche et d'après ce que tu sais, c'est le cas de tous les Wilson depuis des générations. STATUT SOCIAL ≈ Divorcé, deux fois, plus qu'une troisième fois pour avoir un sandwich gratuit... comment ça non ? En réalité, le mariage, la fin heureuse, tu n'y a jamais cru, tu as été vaguement attaché à un moment donné, mais ce n'est plus cas, deux divorces et quelques bouches à nourrir plus tard, c'est évident, tu n'es pas fait pour la vie de famille et tu vas devoir payer beaucoup (beaucoup) de thérapie pour tenter de te racheter. MÉTIER ≈ Neurochirurgien, cela reste ta plus grande fierté, et tu peux littéralement parler de la discipline pendant des heures, ta spécialité à toi ? La chirurgie neurovasculaire, ce qui implique des opérations d'une extrême précision qui dure souvent des heures et qui sont très rigoureuses. Et oui, pour anticiper la prochaine question, tu es doué dans ton domaine, assez pour que l'on te demande de passer du côté de la direction et depuis un an, tu fais partie du conseil médical du St Vincent. C'est chiant et il y a beaucoup de paperasse, mais ça veut aussi dire que tu es le patron de certains et franchement ? Cela vaut bien quelques réunions à huit heures du matin. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Tu demandes souvent quel est le terme correct aux gens, est-ce bisexuel ? Est-ce pansexuel ? Tu t'en moques complètement, tu as beau n'avoir été marié qu'à des femmes, cela ne veut pas dire que tu n'as jamais été curieux ou même convaincu, tu es un homme de sciences après tout... et quel genre de scientifique écrit une conclusion sans émettre une hypothèse, sans faire des expériences et sans analyser les résultats de ces dernières ? Décidément pas toi. GROUPE ≈ 50 nuances de gris AVATAR CHOISI ≈ Timothy Olyphant. CREDITS GIFS ≈ dilfgifs/tumblr, olyphant-tim/tumblr & vanserraluciens/tumblr

Les informations en vrac

(1) Ton petit frère Miles dira très certainement que la famille est la chose la plus importante au monde, il gagnera juste un soupir audible de ta part avant que tu ne le tacles dans un câlin musclé parce que c'est tout ce qu'il mérite quand il dit des bêtises pareilles. Vous deux ? Vous êtes proches, tu es l'ainé, censé être là pour guider et être un brin mature, mais tu le dis à qui veut l'entendre, Miles a hérité de toutes ces qualités-là, il y a sept années de différence entre vous deux, et pourtant, à vous voir, on a bien dû mal à le croire. Il n'y a jamais eu de compétition stupide entre vous deux, jamais de jalousie, jamais de dispute qui n'a pas pu être oubliée... Tu as beau être père et avoir engendré et même adopté ton lot de rejetons, et ils ont le même nom de famille que ton frère et toi, ils ne comptent pas vraiment, Miles si. Il a été et est ton pilier depuis des années alors personne ne lui arrive à la cheville. Et oui, tu défends ton petit frère en permanence, même quand il se trouve qu'il a tort, tu n'es pas objectif et alors ? Vous n'avez pas été seuls en grandissant, il y a eu le premier Charles, votre père, le connard, la cause de tous les problèmes. Et bien entendu, ta mère, Marie, la meilleure à tes yeux et là encore, on peut dire que l'objectivité est morte. Tu as été et tu es le cliché du fils à maman, tu l'assumes totalement, autant dans la vie de tous les jours que sous la couette et maintenant qu'elle n'est plus de ce monde, les repas de famille sont beaucoup plus mouvementés.

(2) S’il y a des familles qui font couler de l’encre et qui sont connues et même réputées pour leur passage à la télévision et différences frasques plus que dramatiques, ce n’est pas vraiment le cas de la tienne. Les Wilsons sont connus pour ... eh bien, les pneus de voiture, c’est toujours quelque chose que tu dis en roulant des yeux et à chaque fois que tu vois ton nom de famille estampillé sur du caoutchouc. De toute évidence, c’est une affaire qui roule bien. Ton paternel adore raconter cette histoire et comment un tout petit garage perdu au nord du pays s’est transformé en une véritable entreprise, qui met plus que du beurre dans les épinards et qui a permis à tout le monde, enfin surtout ton père, de se remplir les poches. Parce qu’il y aura toujours besoin de cette partie si précieuse d’une voiture et que même si certains s’inquiètent pour la planète, il y a des choses qui ne changent pas, n’est-ce pas ? Ouais, c’est le genre de discours que ton paternel a, une opinion que tu n’as jamais partagé et si tu as toujours accepté les chèques et une partie des sous qui ont été mis de côté pour toi quand tu as atteint la majorité... le reste ne t’intéresse pas. Du tout même et cela a toujours été un sujet de discorde entre ton père et toi, il aurait adoré te voir reprendre tout ça, maintenant qu’il n’est plus vraiment en charge, car trop vieux et trop fatigué. Non, tout ça, c’est retombé sur les épaules de ton petit frère, Miles, qui s’efforce de mener le navire et de lui faire prendre une direction un peu plus moderne. Toi, tu lui as donné tes parts de la compagnie depuis longtemps et tu te moques un peu du frangin quand il te dit être trop fatigué à cause de telle ou telle réunion.

(3) Brisbane, tu y es né et tu n’as jamais vraiment quitté la ville trop longtemps. Tu as voyagé, tu as vu du monde mais c’est bien ici que tu te sens chez toi et il te serait impossible de partir pour de bon. C’est ta mère qui est, enfin était, originaire d’ici et elle qui a réussi à convaincre Charles de ne plus repartir une fois que tu es né, usant de son tact ainsi que sa patience naturelle et légendaire. La maison familiale est à Bayside et est d’une taille absolument ridicule, vraiment, c’est le genre de propriété qu’on voit dans les films, qui est synonyme de beaucoup de cruauté de privilèges. Et si en grandissant, c’était un véritable terrain de jeu pour toi et ton petit frère, même à l’époque, tu savais que quelque chose clochait. Quand il y a trop de portes qui se ferment, c’est l’occasion d’être encore plus malhonnête et de se blesser. Cela tu l’as appris bien assez tôt et là encore, grâce à ton paternel. Tu avais beau être un gamin, ton père n’a jamais fait d’efforts pour cacher ses tromperies et le fait que oui, il allait voir ailleurs. Tu peux encore te revoir à huit ans, en train de le surprendre à rentrer trop tard et avec le parfum d’une autre femme que ta mère sur son col de chemise, autant dire que cela n’a fait que creuser le fossé entre ton père et toi. Vous n’en avez jamais vraiment parlé, à quoi bon, pas vrai ? Mais oui, en dehors de tout ça et même de Bayside, les rues de Brisbane n’ont plus aucun secret pour toi et c’est sûrement pour cela que tu t’es marié ici, deux fois, et que tes enfants trainent encore dans les parages.

(4) La médecine est ton amour de toujours et cela remonte à loin. Plus jeune, Miles insistait pour jouer au cowboy et te poursuivre avec des armes fictives, toi, tes peluches et n'importe quelle personne se prêtant à votre petit jeu. Tu étais content de le faire du moment que tu pouvais réparer les blessures et petits bobos après, autant dire qu'il y a eu beaucoup d'opération à cœurs ouverts dans ta chambre et c'est quelque chose que ta mère, Marie, a toujours encouragé. C'est elle qui t'offre et t'achète ton premier stéthoscope, ce qui n'a fait que légitimiser le gamin de dix ans que tu étais à l'époque et tu as même ouvert un cabinet dans le jardin de la maison de famille, n'acceptant que ta mère, Miles et vos jouets comme patients, merci bien. Ce désir de gamin t'a guidé pendant une grande partie de ta vie, il te guide toujours et quand tu as été en âge de choisir ta propre voie et tes études, l'évidence était là et tu n'as absolument pas hésiter à intégrer le cursus de médecine de l'université de Sydney puis celle de Brisbane par la suite. Où tu as trouvé ta place, où tu as trouvé tes pairs, où le rythme effréné ne t'a jamais fait peur. Tu as toujours vu cela comme un très bon moyen de séparer les plus faibles des plus forts et de voir qui avait l'estomac bien accroché ou non. Tu as fait des allers retours entre Brisbane et Sydney pour tes études, pour la recherche, mais c'est bien au St Vincent que tu as pris tes marques, en tant que simple étudiant, puis interne puis neurochirurgien plus que compétent. Ta spécialité ? Le neurochirurgie vasculaire, ce qui est un bon moyen pour dire que tu aimes bien le compliqué et que toutes les opérations que tu fais sont là pour sauver des vies et améliorer la vie de beaucoup sur le long terme. Quinze ans d'études, de prises de têtes, de larmes, de temps à prouver que tu es le meilleur... tout ça pour exercer le métier de tes rêves et te faire une place; certains auraient jeté l'éponge avant et seraient passés à autre chose, mais décidément pas toi, il n'y a que les lâches qui abandonnent et tu n'es décidément pas un lâche, merci bien.

(5) Est-ce que tu crois en l'amour ? Bonne question, tu y as cru un temps, à des moments précis et c'est bien le cas en juin 1991 quand tu finis par passer la bague à Kerry, ta petite-amie depuis près d'un an maintenant à l'époque. La décision est motivée par votre amour commun de la médecine, le fait qu'elle rend aussi bien que tu donnes et son ventre qu gonfle petit à petit. Alors ouais, personne n'est surpris quand juste quelques semaines après le mariage le petit Roy Wilson fait son apparition dans le monde, mais toi ? Tu t'en fous un peu. Tu te sais heureux et c'est peut-être cliché et un peu vieux jeu, mais tu ne te vois pas avoir des enfants hors mariage. Ce qui est débile, personne ne t'aurait jugé, tu le sais maintenant, mais ça parait être la bonne chose à faire sur le moment. Cela et le fait que Kerry abandonne ses études et que tu t'occupes de tout le monde. D'elle, du petit Roy, tu acceptes enfin les sous du paternel à ce moment parce que tu es encore un étudiant qui ne touche rien et qu'il va te falloir beaucoup d'années avant de concrétiser ton propre rêve. Et c'est ta seule priorité pendant ces années-là, tes études, Kerry, Roy, ce ne sont que des distractions. Tu ignores les avertissements, même ceux de ta mère, qui te dit que tu vas droit dans le mur. La demande de divorce arrive quelques années plus tard en 1996, et tu signes et dit oui à tout sans un regard en arrière. Ce n'était même pas aussi dramatique que cela, Kerry et toi vous avez encore des conversations polies et ennuyeuses à mourir maintenant, où elle te dit que Roy te ressemble vraiment, la preuve, il est médecin lui aussi, et parler à ta première femme ça te rappelle une période de ta vie où les choses étaient beaucoup plus simples.

(6) Ta deuxième union, le second mariage, en 1997, elle fait moins de sens, tu as presque l'impression d'épouser Giorgia, tu l'appelles George même encore maintenant et ça l'énerve toujours (tant mieux), sur un coup de tête. Pour être meilleur, pour avoir sa force, parce que Giorgia va refaire le monde, une collecte de fonds après une autre. Sa passion est contagieuse, ça rend un peu fou, ça se traduit sous les draps et même dans la vie de tous les jours. Il n'y a pas de juste milieu entre vous, soit tout va bien, soit tout va mal, si bien que vos disputes incessantes ont fait de vous les parias du quartier. Non, tu n'as jamais levé la main sur elle, jamais, mais il y en a eu des assiettes lancées sur les murs, des tables retournées et tout un tas de truc qui sont passés un peu trop près d'elle. Parce que tes compétences se limitent au bloc opératoire, et qu'en dehors de cela, tu n'as aucune idée de comment fonctionne le monde et tu penses que tout t’ai dû. Les mots de George, pas les tiens, ils te coupent bien profondément et peut-être qu'elle n'a pas tort et que tu aurais dû jeter l'éponge avant. De cette union fragile, il y a trois gamins qui apparaissent : Millicent en 1998, India en 2004 et on oubliera pas Arlo, qui n'est pas de vous, que vous avez adopté en 2001, pour encore une fois sauver le monde, parce que pourquoi pas ?

(7) Tu côtoies la mort et les tragédies au quotidien et pourtant, tu n'es pas vraiment préparé pour la disparition de ta mère en 2003. Cette dernière décède des suites d'un cancer et vraiment, la fin n'était une surprise pour personne. Les deux années qui ont précédé n'ont pas été jolies à voir et tu as beau eu la balader de spécialiste en spécialiste et même t'énerver verbalement et physiquement contre certains de tes collègues médecins, ça ne change rien au verdict. Ils ne peuvent rien faire, tu ne peux rien faire, Miles non plus, ton père non plus, vous ne pouvez qu'être là pour elle jusqu'à la fin et ce même si cela t'emmerde un peu de voir tout le monde la traiter comme une petite chose fragile. Tu ne l'as jamais vue ainsi Marie et quand on annonce la nouvelle, tu ne sais pas pourquoi, mais tu insistes pour un sourire. C'est sans doute ce qu'elle aurait voulu, parce que pourquoi pas après tout, parce que rien n'aura d'importance après cela et que les mots désolés et condoléances ne sont pas à prononcer devant toi. Miles te l'a dit et répété, c'est normal d'enterrer ses parents, c'est ainsi que tourne le monde mais putain... qu'est-ce que ça craint.

(8) Le divorce en 2010 avec George est une évidence, vous n'êtes plus vraiment mariés en réalité, elle va voir ailleurs, toi aussi, les quelques moments où vous êtes ensembles sont autant invivables que brefs et tu n'as même pas le courage d'entamer les procédures de divorce en premier. Non, elle s'en charge comme une grande et entre avocats interposés, elle le droit à des sourires alors que tu lui demandes ce qui lui a pris autant de temps. Visiblement, elle avait encore un mince espoir que tout change, que tu te réveilles un matin et que tu accordes autant d'importance à elle, à la famille qu'à ton boulot et tes patients. Yeah, that was never going to happen, que tu réponds dans un haussement de sourcils, le Docteur Wilson peut se montrer un minimum avenant et bienveillant face à un visage inconnu, mais c'est seulement parce qu'il s'agit de quelqu'un de malade, quelqu'un qui a besoin de toi et de ton talent le reste… ? Le reste ne compte pas, le fossé se creuse entre toi et tous tes gamins au fil des années et les seules constantes sont Miles et ton métier. Il y a bien Roy qui essaye encore d'entrer en contact avec toi, de se faire bien voir et tu mets un point à ne pas lui répondre et à l'ignorer dans les couloirs du St Vincent. Pourquoi ? Parce que c'est la vie, tu lui donnes les mêmes leçons que ton père avant toi. La seule qui retient un minimum ton attention c'est la plus jeune, India. Elle est allée faire sa vie loin de Brisbane visiblement, mais elle se sent obligée de t'envoyer des photos de temps en temps, toutes où elle fait la grimace et un doigt d'honneur, parce qu'elle le peut et que, d'après elle, ça fait bien chier sa mère à elle qu'il y ait un semblant d'entente cordiale entre vous deux... tant mieux, pas vrai ?

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle malibu, mais appelez-moi malibu. J'ai un âge certain, et je viens de l'autre côté de la manche c'est bon. J'ai découvert 30YSY grâce à (better off alone if you ask me) 3258319053

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, et j'ai cédé à m'inscrire parce que (better off alone if you ask me) 1290498195

. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent (better off alone if you ask me) 613854477

je suis plié en deux . Mon personnage est un INVENTÉ. Je suis content de vous rejoindre dans l'aventure et je ne jouais pas assez de bonhommes visiblement vous voyez (better off alone if you ask me) 1336066658

(better off alone if you ask me) 1336066658

mes excuses à la personne qui doit lire mon pavé, j'avais des choses à dire visiblement. .

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>timothy olyphant ≈</pris> @"heath wilson"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>heath</pris>

One-one-one by one, you hang them high, your hands are steady and you sleep at night, how did you turn your heart to stone?

Il était une fois, mon histoire

it's been so long since he called your name

St Vincent - Toowong - 00h25

"Je n’ai jamais vu des résultats pareils… "
"Moi non plus, ça ne fait pas vraiment de sens..."

L’heure est tardive et les mots se mêlent et se démêlent dans ton esprit. Dans ton oreille même, tu entends, mais tu ne comprends pas et tu peux sentir une migraine arriver, une migraine plus que colossale qui va t'empêcher de t'endormir et de profiter de ton lit très confortable. Il est ridicule de se dire que tu subisses encore tout ça, tu es neurochirurgien pourtant, tout ce qui a un rapport de près comme de loin avec la matière grise, c'est ton domaine d’expertise, alors tu devrais avoir une hygiène de vie irréprochable. Et très bien t’occuper de ta propre personne. Quelle blague, vraiment. C’est impossible quand on a choisi un métier pareil, impossible quand les enjeux sont aussi importants, quand le nombre de patients s’aligne et qu’il faut calculer vies, probabilités et absolus comme ça. D’un simple claquement de doigts. Un métier plus que difficile, qui taille les gens et change la donne et où on sauve des vies...

Tu ne t’es même pas lancé dedans pour ça, non, il a toujours été question d’être le meilleur, toujours question de faire dans l’impossible et de frimer. Le cynisme est absent ce soir (ou alors est-ce déjà le matin ?) et tu écoutes le neurologue et l'anesthésiste débattre à seulement quelques de pas de toi. Un soupir, un autre, personne ne fait attention à ce cher Docteur Wilson, une grosse erreur quand on sait que tu es le plus compétent (et oui le plus grand) dans la pièce. Mais tu ne hausses pas le ton, pas encore, tu préfères fermer les yeux et te masser les tempes, parce que tout ce bruit commence à t’énerver et quand tu émerges, ton regard tombe de nouveau sur les images. L'IRM et l’angiographie disent tous la même chose, ils confirment ce que tu savais déjà en fait, tous les examens le confirment et pour toi... c’est évident. Oui, c’est une maladie rare, non, il n’y a pas d’antécédents familiaux, pas de que le patient ou sa famille vous ont dit, mais... c'est la seule explication, les symptômes sont précis et correspondent. Si tu étais parieur, tu te verrais gagnant dans cette instance-là.

"Je te trouve bien silencieux, ce n'est pas ton genre, Heath." Le neurologue s’adresse directement à toi, il a le droit à un sourire alors que tu croises les bras sur ta poitrine.
"Oh, je me suis dit que j’allais vous laisser quelques minutes pour faire votre propre diagnostic... je veux dire, si je vous mâche le travail à chaque fois, tu n’apprendras jamais, pas vrai ?" Tu dis tout cela avec un sourire rayonnant sur le visage, un sourire aussi lumineux que le soleil qui se lève tous les matins et qui t’a déjà mis dans beaucoup, beaucoup d’emmerdes. Oui, même moi, j'ai envie de t’en coller une quand tu fais cette tête-là, les mots de Miles, pas les tiens et tu te fis toujours à l’opinion de ton petit frère, toujours. Non seulement il fait bien dans le social, mais il est beaucoup plus réceptif. Et surtout, il se soucie de ce qu’on pense de lui. Ce qui n’est pas ton cas, pas quand la petite voix dans ta tête te répète que tu es le meilleur et que cela est confirmé par chacun de tes gestes... qui a besoin du reste ? Qui a besoin des autres ?
"Il est tard, donc je ne relèverai pas... tu veux nous éclairer avant que je regrette de ne pas être allé voir quelqu'un d'autre..."
"Okay, donc... " Tu te penches vers la table, rapprochant les résultats d’analyse de ton regard impérieux et de ton collègue. Tu marques une pause, parce que tu prépares bien ton petit effet, que l’anesthésiste ne te quitte pas du regard, et elle a le droit à un clin d’œil avant que tu ne reprennes la parole. (Pourquoi est-ce que tu es comme ça) ? Parce que tu peux l’être tout simplement.) "Je suis quasiment certain qu’on a à faire à la Maladie de Moyamoya, c’est rare, mais tout colle, ça explique les crises épileptiques, et la légère hémorragie qu’il y a là, et également la perte de contrôle de mouvement que l’infirmière a reporté et... je vais trop vite, c’est ça ?"

Et oui, il y a un sourire sur tes traits. Est-ce parce que tu te moques de la vie du patient que tu es en train de décrire, alors que ce dernier est dans une chambre à seulement quelques mètres d’ici ? Non, ça n’entre pas en jeux, tu sais faire la part des choses, tu connais la valeur d’une vie, il y en a qui t’ont glissé entre les doigts, et même s’il s’agit juste d’une autre journée de boulot, tu sais que ce n’est pas que ça. Tu as été de l’autre côté de la barrière, tu as dû suivre des conseils de médecin quand ta propre mère était patiente, sauf qu’il ne s’agit pas de ça ce soir, et si tu peux jouer les intéressants, alors autant le faire. Et parce qu’ici, au St Vincent, tu es plus chez toi que dans n’importe quel endroit de Brisbane, plus dans ton domaine que dans ta demeure ou aux côtés de Miles, de tes exs ou même de tes gosses. Enfin, la dernière instance est rare, ce n’est pas comme si tu faisais des efforts et tu préfères signer des chèques que dispenser de l’affection (Ew. Dégoûtant) ou encore ta présence. Et c’est ce que tu voulais, pas vrai ?
Là aussi, la réponse est positive, c’est la seule chose dont tu étais sûr gamin, ça n’a pas été une lubie, pas quelque chose que tu as dit pour bien te faire voir, le je veux devenir médecin était déjà une réalité et des années plus tard, c'est ton quotidien. Tes collègues ne sourient pas, l’un a à une mine confuse et l’autre te fixe en fronçant les sourcils.

"Okay je... non, il va falloir que tu répètes ça."
"On peut juste vérifier, faire d’autres tests."
"Ouais, perdons encore plus de temps alors que j’ai raison, c’est une bonne solution... tu veux que je descende le lui dire, ou à sa charmante famille, qu’on attend, moi ça me va, j’ai d’autres patients et trois réunions demain, peut-être que ton nom arrivera malencontreusement dans une conversation... qui sait ?"
"Okay, okay... On va dire que tu as raison et..."
"J’ai raison."
Ton interruption te vaut un regard noir, tu ne devrais pas pousser ta chance quand il est aussi tard et que la journée de tout le monde a été plus que longue. Ou pas, que tu penses presque automatiquement. Mais tu es un brin clément, tu fais un signe de la main à ton collègue pour qu’il reprenne sa phrase laissée en suspens.
"... Qu’est-ce qu’on fait ensuite ? On opère ou pas ? C'est ça que je veux savoir."
"Ouais et pour anticiper les prochaines question, ça va être long et un brin compliqué, mais pas impossible..."

Ton regard se promène dans la pièce, tu trouves du papier, un crayon, un feutre et tu te lances dans quelques croquis plus que grossier et rapide du cerveau de votre patient et de ce que tu verras une fois que tu pourras y avoir accès. Personne ne t’interrompt alors que tu proposes des solutions, les deux très compliquées et demandant des opérations précises, et on ne parle même pas en millimètres, mais en micro et nanomètres. Et tu ne parles même pas au conditionnel dans les deux cas, bien entendu que non, tu t’y vois déjà, avec le scalpel à la main, un masque sur le visage et entouré de ton équipe. Tu parles en absolu, de façon définitive, il n'y a pas d'hésitation dans ta voix et il n'y en aura pas non plus au bloc. Parce que c’est ce que tu fais, ce que tu voulais faire et prétendre que tu n’es pas un minimum doué serait plus insultant qu’autre chose.
"Okay... et tu peux faire tout ça ?"
"Donne-moi quelques heures au bloc et ça sera fait."
Tu hoches la tête, ne quittant pas les deux autres médecins qui te font face et qui ont l’air dérouté par ton assurance. Tout le monde devrait avoir l’habitude, les décisions sont toujours prises sur ce ton, c’est le même au bloc, le même pendant les réunions et les mêmes dans les couloirs de l’hôpital.
Parce qu’à tes yeux, ça ne fait pas de doute, tu es exactement où tu devais te trouver.
Exactement.

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Re bienvenue chez toi (better off alone if you ask me) 206649278

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(re) bienvenue chez toi (better off alone if you ask me) 3922047296

& bon courage pour ce qui te reste (better off alone if you ask me) 873483867

Re bienvenue chez toi avec ce sixième personnage ! (better off alone if you ask me) 3836688744

Bon courage pour le reste de ta fiche, et amuse toi bien avec Heath (better off alone if you ask me) 763064237

┗ Heart of Gold(smith) ┛

☼ Spread love everywhere you go. Let no one ever come to you without leaving happier. — Mother Teresa

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quel beau fc ce choix est pépite
(re)bienvenue

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Re bienvenu à la maison avec ce monsieur :l:

Re (re re re...) bienvenue à toi (better off alone if you ask me) 1949770018

There must be peace and understanding sometime, strong winds of promise that will blow away the doubt and fear if i can dream of a warmer sun, where hope keeps shining on everyone, tell me why, oh why, oh why won't that sun appear. if i can dream, e.presley + @aeairiel.

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Invité Invité

(Re)bienvenue (better off alone if you ask me) 873483867

je me demanderais toujours comment avoir autant de comptes c'est possible :drama:

mais rebienvenue à la maison :l:

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j'aime bcp trop ce choix de fc purée, en plus l'autre jour je me plaignais que personne le jouait alors qu'il méritait, du coup merci de te dévouer :drama:

et rebienvenue à la maison glitters

Re bienvenue :l:

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