fashion is my second favorite f-word (james)

James Weatherton

'Cause, darling, i'm a nightmare dressed like a daydream.

Pièce d'identité

NOM ≈ Weatherton. Le nom de son père, qu'il porte avec fierté et qui résonne depuis des décennies dans les hautes sphères de la mode. PRÉNOM(S) ≈ James. Son deuxième prénom est Harry. ÂGE ≈ Trente-et-un ans, né un dix août. LIEU DE NAISSANCE ≈ Il est né à Londres, au Royaume Uni, d'une mère anglaise et d'un père australien. Il possède la double nationalité, bien qu'il vive à Brisbane depuis ses sept ans. STATUT SOCIAL ≈ Marié depuis six ans, une histoire qui ne tient pas vraiment du conte de fée et un mariage où depuis quelques temps le meilleur a laissé place au pire. Autrefois épris, ils passent maintenant plus de temps à s'envoyer des assiettes et des noms d'oiseau à la figure qu'à tenter de régler leurs problèmes. Leur mariage est chaotique, électrique, constamment sur le fil du rasoir. Mais il tient, malgré tout, probablement parce qu'ils s'horripilent autant qu'ils ne peuvent s'empêcher de tenir l'un à l'autre, simplement à leur manière. MÉTIER ≈ Créateur principal et directeur artistique de la maison de Haute Couture Weatherton. Il vous dira que la mode est sa passion, en réalité c'est toute sa vie. Il est aussi le co-propriétaire du Emerald Hotel avec sa femme, un établissement de prestige dont cette dernière a hérité. James la seconde principalement à la gestion de l'établissement, en plus d'y avoir une suite attitrée pour créer lorsqu'il veut s'isoler du reste du monde. Ne rien faire de ses dix doigts n'a jamais été une option. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Pansexuel, il s'attache avant tout aux esprits, surtout s'ils sont bourrés de vices et de contradictions. Ce n'est pas l'alliance à son doigt qui l'en dissuade, sa femme et lui n'ayant jamais cru que « mariage » rimait avec « exclusivité. » Il va voir ailleurs, elle aussi, et ça ne surprend plus personne. GROUPE ≈ 30 ans sinon rien. AVATAR CHOISI ≈ Joseph Quinn.

Les informations en vrac

┗ the creative soul ┛

001. Il est né dans le quartier de Knightsbridge, à Londres, où il a vécu la première partie de sa vie avec ses parents. Son père, un australien expatrié en Angleterre pour ses études y a rencontré sa mère et n'en est plus jamais reparti. Des gens simples, plutôt aimants, grâce à qui il n'a pas le souvenir d'avoir un jour manqué de quoi que ce soit. Ce sont eux qui lui ont transmis le goût de l'effort et du travail, tandis qu'avec son père la relation a toujours été un peu plus fusionnelle encore. Il l'a toujours admiré, l'a très tôt pris pour modèle et a toujours aspiré à lui ressembler. Lui et ses costumes ajustés, lui dont la classe forçait le respect partout où il passait. Au décès de son grand-père, c'est finalement en Australie qu'ils sont retournés poser leurs valises lorsque l'entreprise familiale est tout naturellement revenue à son père et que le mariage de ses parents, lui, n'a pas tenu le choc. 002. D'abord cantonné à une enfance solitaire du fait de son statut de fils unique, James a pourtant vu son existence basculer du jour au lendemain à son dixième anniversaire. En cause, l'arrivée d'Ambrose, Flora et August, cousins paternels débarqués dans sa vie à l'époque où le jeune James aurait sans doute préféré conserver l'attention de son père pour lui seul. Orphelins de mère, privés de leur père à la suite d'un terrible accident, la fratrie a tout naturellement trouvé refuge auprès de leur famille la plus proche, les Weatherton. Une arrivée que James a d'abord perçu comme une intrusion, mais qui lui a finalement permis de rompre avec une solitude longtemps synonyme de fardeau. Il avait enfin quelqu'un avec qui s'amuser et développer une relation ressemblant à s'y méprendre à celle qui unirait quatre frères et sœur. Avec les tensions que ça implique, oui, mais James chérit cette famille recomposée plus qu'il n'irait jamais l'admettre. 003. Chez les Weatherton, on est dans la mode depuis trois générations. Cette marque qui a vu le jour sous l’initiative de ses grands-parents est aujourd'hui réputée pour détourner les règles, jouer avec les codes et déconstruire les idées reçues. Tantôt sobre et sophistiquée, tantôt rock et décalée, la maison Weatherton veut surtout surprendre et marquer les esprits. La marque s'illustre depuis des décennies dans la Haute Couture et présente chaque semestre ses dernières créations pendant des défilés aussi mémorables qu'avant-gardistes, aux quatre coins du globe, mais dédie aussi une partie de ses collections au prêt-à-porter, à la création d'accessoires et de maroquinerie. Dernièrement, la marque a même pris le pari de se lancer dans la création de parfums et a constaté une fois de plus, face au succès fulgurant de ces nouvelles campagnes, que leurs vêtements ne sont plus les seuls à se vendre comme des petits pains. Leur dernière création en date, Elixir, a même battu un record de ventes en quelques mois à peine, poursuivant l'ascension d'un empire qui ne s'est jamais aussi bien porté. 004. Si son père en est le président-directeur général depuis qu'il a succédé à son propre père, James en est le directeur artistique depuis bientôt sept ans. Une place qui ne lui revenait pas de droit et qu'il a gagné à force de persévérance, en prouvant qu'il connaissait non seulement l'entreprise mieux que personne, mais qu'il avait aussi l'âme d'un authentique créateur. Cet univers, il le passionne depuis petit et bien plus que de se contenter de son héritage, il s'est toujours imaginé qu'il ferait la mode de demain. Il a étudié pour, s'est formé auprès des meilleurs créatifs au monde et a commencé par travailler plusieurs années comme créateur des collections prêt-à-porter dans l'entreprise familiale. Lorsqu'il a finalement été prêt, son père a placé sa confiance en lui et il est aujourd'hui le principal créateur de la marque. Un accomplissement d'autant plus précieux qu'elle est son héritage. 005. L'univers de la mode, James a baigné dedans à mesure qu'il grandissait entouré de croquis et de feuilles de tulle. Il regardait avec envie ces femmes et ces hommes capables en quelques coups de crayon et autant de gestes agiles de réinventer la façon dont les gens perçoivent la mode. Caché dans les backstages, il ne ratait jamais une miette des défilés Weatherton et avait même le luxe d'approcher les créateurs et leurs mannequins au plus près, sa frimousse attendrissante et ses grands yeux curieux lui ouvrant déjà toutes les portes. 006. C'est à l'adolescence qu'il dessine ses premiers modèles, imaginant des créations qui feraient qu'une femme se sentirait unique et spéciale. Les modèles féminins ont toujours eu sa préférence et il est tombé très tôt amoureux de leur grâce. Ses camarades de l'époque lui ont pour certaines inspiré des modèles qui des années plus tard ont intégré les collections Weatherton, mais la très grande majorité de ses croquis sont gardés précieusement dans des cahiers qu'il rouvre parfois, par nostalgie dira-t-on. 007. Depuis toujours bien peu enclin à croire en l'amour, le coup de foudre l'a pourtant frappé lorsqu'il avait vingt ans. Sa route a croisé celle d'Alessandro peu de temps après que la sœur de ce dernier ait rejoint l'équipe créative de Weatherton. Dès lors, Alessandro faisait souvent partie du paysage. Lui et ses yeux bruns, ses mèches noires et son insupportable accent italien. Son impertinence et sa légèreté, il s'est d'abord convaincu de les détester, avant que sa présence ne le trouble finalement bien plus qu'il n'était prêt à se l'avouer. Il a suffi d'un seul jour et d'un regard échangé, un peu plus long que les autres, pour que le déclic se fasse. Ils se sont aimés, ont consumé cette passion jusqu'au bout et formé un couple détonant dans leur cercle proche. Alessandro était sentimental là où James était plus rationnel, mais l'équilibre était parfait et pour la première fois depuis longtemps, son cœur battait pour autre chose que ses études et le besoin d'être irréprochable. Il vivait enfin l'insouciance d'un jeune homme de son âge, et les émois allant avec. 008. Une parenthèse enchantée qui s'est brusquement refermée après son retour de Paris, deux années plus tard, où James était parti suivre un stage de plusieurs mois dans une prestigieuse Maison de couture. Une séparation qui n'aurait du être que temporaire mais qui a finalement sonné la fin de son bonheur : c'est en revenant à Brisbane qu'il a appris que l'homme qu'il aimait avait succombé à un terrible accident de moto. Un accident survenu alors qu'il était à plusieurs milliers de kilomètres de là, loin de se douter qu'on était sur le point de lui enlever une partie de lui. Ce jour-là le cœur de James s'est refermé comme s'il était dès lors effrayé à l'idée d'y faire à nouveau entrer quelqu'un qu'il finirait par perdre à son tour. 009. Il n'a rien montré, ni le jour de l'annonce de la mort de son compagnon, ni le jour de ses obsèques ou lorsque la sœur de ce dernier s'est effondrée dans ses bras. Il n'a rien montré, tout du long, parce que c'est comme ça qu'il a toujours géré ses émotions. Beaucoup prennent son impassibilité pour de la froideur, et chacun a déjà eu l'occasion de s'étonner du fait qu'il agisse presque comme si rien ne s'était passé. Quelle différence cela ferait, de toute manière, qu'il se laisse choir sur le sol comme une veuve italienne éplorée ? Quitte à devoir rester seul et combattre cette douleur harassante, il aime autant rester digne. Aujourd'hui ce chapitre de sa vie est derrière lui et il ne se risque à l'évoquer qu'auprès de très peu de personnes, éternellement incapable d'exprimer une douleur toujours intacte, même encore aujourd'hui.

┗ the partner in crime ┛

001. C'est en 2015 qu'il rencontre celle qui deviendra sa femme, lors d'un défilé organisé au Emerald Hotel, un établissement où James a pris l'habitude de présenter certaines de ses collections sans imaginer qu'il passerait un jour la bague au doigt de la fille du propriétaire des lieux. April n'était pas seulement la femme la plus raffinée et élégante qu'il lui ait été donné de voir, elle n'avait aussi pas son pareil pour capter tous les regards autour d'elle. La première impression qu'elle lui a faite a pourtant été désastreuse, tant il apparaissait évident qu'ils étaient faits du même bois et qu'à l'image du feu et de l'acétone, il valait mieux les tenir éloignés l'un de l'autre. 002. Paradoxalement, c'est ce constat qui a immédiatement séduit le créateur, alors enfermé dans une solitude qu'il vivait bien plus difficilement qu'il n'était prêt à se l'avouer. Après la mort d'Alessandro, la perspective de retrouver un jour une passion aussi dévorante s'est peu à peu évanouie, mais pas l'idée de partager la vie de quelqu'un capable de combler une partie du vide que l'italien a laissé. Fascinante, brillante, et pas du genre à se laisser dicter sa conduite, April s'est rapidement fait une place de choix auprès du créateur, qui à défaut d'en être tombé irrémédiablement amoureux s'est certainement laissé charmer, à sa façon. D'amants, ils sont rapidement devenus fiancés, et les noces ont suivi. James s'est assuré de dessiner lui-même la robe de sa promise, dévoué corps et âme à ce que ce jour soit en tous points parfait. S'il n'a décidément rien d'un romantique dans l'âme, il a au moins toujours eu à cœur de lui offrir tout ce qui était susceptible de la rendre heureuse. 003. De l'amour ? Vous n'en trouverez pas au premier coup d’œil dans leur mariage, quand bien même ils éprouvent l'un pour l'autre une affection bien particulière, qui tend parfois à ressortir entre deux violentes disputes et au travers de gestes étonnamment tendres, pour quiconque les connaît. S'ils n'en sont jamais à proprement parlé venus aux mains, ce n'est pas faute de s'être souvent promis qu'ils auraient la peau l'un de l'autre, au sens propre comme au figuré. Sa femme plaisante souvent sur le fait qu'il lui serait commode de verser un peu d'arsenic au fond de son verre, tandis qu'il lui promet en retour de saboter ses freins avec un large sourire aux lèvres. Ils n'en feront jamais rien, bien sûr, appréciant bien trop d'être les personnages de cette tragédie grecque plus vraie que nature, comme s'ils étaient continuellement en représentation. 004. Sachez d'ailleurs qu'il en faut, de l'ingéniosité et de la répartie, pour trouver toujours de quoi s'insulter même après plusieurs années. Ils n'en sont pas peu fiers, et il n'est pas rare de les voir redevenir d'indissociables partenaires de vie dix minutes après s'être criés dessus à en faire trembler les murs, simplement parce qu'ils sont comme ça. C'est leur mode de fonctionnement, le ciment de leur mariage. Ils ont besoin de ces cris, de ces drames, autant qu'ils ont besoin de s'en faire baver. C'est dans cette passion destructive qu'ils s'épanouissent le mieux, et tant pis s'ils y laissent quelques plumes. Au fond, ils savent bien qu'ils ne sont pas bons l'un pour l'autre. 005. Beaucoup pourraient alors se demander pourquoi ils restent ensemble, depuis toutes ces années, et s'il n'est vraiment question que d'intérêts patrimoniaux. Et la réponse aurait de quoi surprendre : non, leur mariage ne repose pas seulement sur une question de prestige, ce qu'ils partagent va bien au delà de ce qu'on pourrait imaginer d'un couple comme le leur. Parce qu'en dépit de ce qui les oppose, ils ont appris à compter l'un sur l'autre et représentent une sécurité rassurante dans un monde où les ennemis sont nombreux et les liens fragiles – ironique, n'est-ce pas, pour deux personnes capables de se déchirer comme ils le font ? 006. Partners in crime, ils se font autant de mal qu'ils seraient capable d'en faire à quiconque voudrait s'en prendre à l'un d'eux. Sa femme et lui forment une équipe, un « tout » auquel on ne s'attaque pas à moins d'avoir envie d'en subir les conséquences. Des concurrents rêvant de les éliminer du paysage, ce n'est pas ce qui manque lorsqu'on affiche une réussite comme la leur, mais ce serait mal connaître James que de croire qu'il vous laisserait toucher à un cheveu de sa femme sans vous éclater le crâne contre le mur le plus proche. Il est la dernière personne à prendre des pincettes pour parler de son épouse, mais il ne ferait jamais rien qui puisse la compromettre. C'est peut être bien ça, l'aspect le plus sacré de leur mariage. 007. La disparition de son beau-père, survenue un an plus tôt, a finalement valu à sa femme d'accéder à la direction du Emerald Hotel bien plus tôt qu'elle l'avait prévu. Des responsabilités auxquelles April a toujours été préparée, mais qui n'en ont pas moins été synonymes de bouleversements pour le couple. Devenu co-propriétaire par la force des choses, James laisse volontiers à sa femme le bon soin de s'occuper de la gestion des lieux, n'hésitant pourtant pas à lui prêter main forte si nécessaire. Il ne prétend pas connaître les rouages d'un tel milieu mais constate un peu plus chaque jour combien diriger un hôtel et diriger un atelier présente quelques similitudes. Le reste du temps, il continue de réquisitionner les lieux pour certains de ses défilés et y passe la nuit lorsque des préparatifs l'y attendent très tôt le lendemain matin. Il y possède une suite dédiée, dont il profite généralement seul mais où il convie parfois un peu de compagnie. C'est son deuxième repaire, après son atelier, et un endroit qui lui permet de s'isoler lorsqu'il en éprouve le besoin. 008. James n'a jamais eu la fibre paternelle, en revanche l'idée d'avoir un jour un héritier à qui transmettre ce qu'il possède suit son chemin depuis que sa femme se dit prête à avoir un enfant. Si la perspective de se retrouver au milieu des pleurs et des couches puantes ne l'attire pas le moins du monde, il sait qu'April s'occupera parfaitement de leur progéniture et que celle-ci ne manquera de rien. James pensait alors avoir le temps de se faire à l'idée, le couple ayant appris deux ans plus tôt qu'ils auraient beaucoup de mal à concevoir naturellement. Mais c'était sans compter sur la détermination de son épouse et le désir de cette dernière de n'écarter aucune alternative pour fonder la famille qu'elle a toujours désiré. 009. Si plusieurs desdites alternatives se sont soldées par des échecs, il en est une qu'April s'est mise à considérer sérieusement : avoir recourt à la gestation pour autrui, processus légalisé dans l'état du Queensland et étroitement encadré par la loi. Une pure folie aux yeux de James, qui a pourtant capitulé face aux nombreuses suppliques de son épouse, convaincu qu'il n'en ressortirait que des espoirs à nouveau gâchés. Le couple s'est alors rapproché d'une mère porteuse au début de l'année, après de longs pourparlers qui n'ont pas manqué de créer de nombreux conflits au sein du couple. Conflits qui se sont pourtant apaisés peu de temps après que la jeune femme ait emménagé sous leur toit pour faciliter les choses et leur permettre de subvenir à ses frais médicaux, période durant laquelle April a aussi cherché à nouer un lien étroit avec la mère de leur futur enfant. 010. Au sixième mois de grossesse, pourtant, celle-ci a disparu dans la nature sans donner d'explication, anéantissant les rêves d'une April désespérée de voir s'envoler sa chance de devenir mère. James, qui commençait lui aussi à se faire à l'idée qu'ils accueilleraient bientôt un enfant, a enfoui sa frustration pour ne rien montrer de sa douleur véritable. Peu de personnes dans leur entourage savent qu'ils ambitionnent de fonder une famille, et moins encore par quel biais. Il paraît plus simple de faire comme si rien ne s'était passé. Mais pour sa femme, qui s'est sentie profondément trahie, il n'est pas encore l'heure de renoncer. Un entêtement qui partage James entre la crainte de la voir essuyer une nouvelle déception et l'espoir, peut être, que ça finira par la dissuader. Il prétend que tout ça lui est égal, mais se sait pourtant incapable de ne pas s'investir dans cette future grossesse lorsqu'elle aura lieu.

┗ the snake that always bites back ┛

(austère) Il n'est pas quelqu'un qu'on peut qualifier d'avenant, d'expressif et encore moins de solaire. Il montre peu de choses, intériorise beaucoup et prend toujours en considération un millier de paramètres avant de prendre une décision. Son intuition, il la suit essentiellement dans son travail et parce qu'elle l'a rarement trompé. C'est un passionné, mais de boulot. Un amoureux, mais du sentiment d'une journée bien remplie. C'est du moins ce qu'il s'emploie scrupuleusement à montrer de lui. (imperméable) James, c'est avant tout une carapace qu'on ne perce pas facilement. Il faut généralement une grande dose de patience pour en venir à bout, ce qui décourage la plupart du temps ceux qui voudraient creuser sous cette couche de sarcasme et d'impassibilité qu'il montre en premier lieu. Il n'est pas dépourvu de sentiments ni d'émotions, il sait juste faire en sorte de les garder pour lui et il suffirait de le surprendre dans un moment où il est plus vulnérable pour le constater. (franc) Travailler dans un milieu comme celui de la mode, c'est côtoyer des individus qui n'hésiteront pas à vous brosser dans le sens du poil dans l'espoir de monter dans votre estime. C'est cacher le moindre défaut derrière du maquillage, chasser le moindre faux pli sur un tissu et garder le menton bien haut peu importe vos problèmes. James est conscient que ce milieu est fait d'apparences et d'artifices, et il n'hésite jamais à mettre un coup de pied dans la fourmilière pour secouer tout ce beau monde. Il dit toujours ce qu'il pense, assume toujours ses opinions et se moque de choquer. Sa verve se veut généralement caustique et s'il préférera toujours se faire connaitre pour son talent que pour ses coups de sang, on ne le fera pas taire pour autant. Et ceux capables du même aplomb suscitent généralement son intérêt. (maitre de ses émotions) Le faire ciller, par contre, est un exercice souvent difficile tant il faut s'armer de patience pour lui inspirer davantage qu'un soupire las et indifférent. James ne fait pas l'honneur à tout le monde de sortir de ses gonds et lorsqu'il perd réellement son sang froid, c'est en général que vous avez piqué son intérêt. Car bien qu'il puisse souvent donner l'impression d'être à deux doigts de vous planter une paire de ciseaux entre les deux yeux, il se contente le plus souvent d'imaginer toutes les manières dont il pourrait vous torturer pour enfin vous faire taire. En d'autres termes, il en faut en réalité un peu plus que ça pour l'énerver. (bosseur acharné) S'il a rarement plus d'une minute à lui, c'est parce qu'un homme qui dirige un département artistique aussi prolifique que celui de Weatherton est forcément très demandé. Les valises qu'il a sous les yeux ne mentent pas : Weatherton marche fort, très fort. James le sait, c'est en continuant de moderniser l'image de l'entreprise familiale que Weatherton conservera sa place de leader sur le marché. Il sait que c'est ce que son grand-père aurait voulu. (rancunier) James, on aime généralement mieux l'avoir avec que contre soi. Le couturier n'a pas la mémoire courte et vous pourriez bien l'apprendre à vos dépends s'il vous prenait l'envie de lui faire un sale coup. Il n'oublie jamais et ne passe pas non plus l'éponge à moins que vous ayez de quoi vous offrir son pardon. S'il sait comment tirer avantage de vous, alors oui, peut être qu'il trouvera un moyen de vous faire rembourser votre dette. (prétentieux) La subtilité n'est pas son fort ; on lui a appris à être fier de ses réussites et à travailler deux fois plus pour gommer ses échecs, et il n'en serait pas là aujourd'hui s'il ne s'était pas battu pour prouver sa valeur. Il sait qu'il est le meilleur dans son domaine et que ses défilés feront encore parler d'eux dans plusieurs décennies. Le génie qu'on lui prête n'a d'égal que son besoin d'être constamment à la hauteur de sa réputation. (maniaque) S'il a l'habitude de travailler à plusieurs mains avec ses couturières et ses collaborateurs, il n'en a pas moins besoin qu'on respecte son espace vital et supporte difficilement qu'on touche à ses affaires. Il a ses habitudes, ses manies, ses repères, et quiconque s'en approchant d'un peu trop près sans y avoir été invité pourrait passer un sale quart d'heure. On dit que c'est l'une des raisons pour lesquelles ses anciennes assistantes ont toutes claqué la porte après seulement quelques semaines, et beaucoup souhaitent déjà bien du courage à Millie, la dernière courageuse à avoir postulé pour devenir son larbin. Nul doute qu'elle en aura bien besoin. (rustre) La diplomatie n'est pas son fort, même parfois avec les personnes qu'il apprécie. Parce qu'il ne prend jamais de gants pour dire les choses, il lui arrive très souvent de blesser sans penser à mal ni même s'en rendre compte. Il dit juste ce qu'il pense, croyant que tout le monde est nécessairement armé pour recevoir son honnêteté en pleine figure. Et même quand il essaie d'y mettre les formes, le résultat n'est pas souvent concluant, bien qu'on puisse probablement souligner qu'il essaie à défaut d'être capable de beaucoup plus. Et lorsqu'il a finalement conscience d'avoir franchi certaines limites, James cogite généralement un bon moment pour trouver un moyen de se racheter – sans surprise, ça non plus ce n'est pas vraiment sa spécialité.

┗ details ┛

001. Il porte du noir, beaucoup de noir. La majeure partie de sa garde-robe (pourtant bien remplie) en est constituée, et c'est plus généralement une couleur avec laquelle il aime travailler et penser ses modèles. Le noir, c'est l'élégance, l'intemporel et le mystère. Il ne délaisse cependant aucune couleur en matière de création, il détesterait devenir un créateur prévisible. 002. Il a un chat noir, un Bombay nommé Shady. La légende raconte qu'il a très mauvais caractère et donne des coups de griffes à ceux dont le visage ne lui revient pas. Son maître niera quant à lui fermement l'avoir dressé dans ce sens, ils se sont juste bien trouvés. 003. Mieux vaut ne pas lui toucher les cheveux sans y avoir été invité. Il en prend d'ailleurs rigoureusement soin mais ne vous révélera jamais le secret de l'entretien de ses boucles et prétendra toujours que c'est inné, de toute façon. 004. Il raffole du vin et s'en sert volontiers un verre une fois de retour du travail. Pas comme un réconfort, mais pour terminer une journée productive par quelque chose qu'il aime (presque) autant que son boulot. 005. Il lit beaucoup, regarde peu la télévision, déteste les endroits trop bruyants et joue du piano sur son temps libre. De l'avis général, ce n'est pas quelqu'un d'extrêmement fun mais ceux qui lui sont particulièrement proches savent qu'il sait aussi relâcher la pression. Il a aussi beaucoup de conversation quand on daigne piquer son intérêt. 006. Outre ses muses qu'il traite comme de véritables reines, James entretient des rapports quasi fusionnels avec la plupart des mannequins avec qui il prépare ses défilés et sait se rendre disponible pour eux. Il n'est pas forcément le mieux placé pour écouter leurs peines de cœur ou les anecdotes qui concernent leur famille, mais il se montre plus encourageant avec eux qu'avec n'importe qui d'autre. Ils donnent vie à ses créations et il en est toujours extrêmement fier. 007. Il prétend détester se baigner, invoquant toutes sortes d'excuses pour ne pas s'immerger dans l'eau les rares fois où il trouve le temps de faire un saut à la plage, mais la vérité est toute autre : il n'a jamais appris à nager, et du haut de ses trente-deux ans, c'est une chose qui lui fait honte. 008. S'il était un élève studieux à l'école, c'est sans surprise dans les disciplines artistiques qu'il brillait le plus. En sport, en revanche, il était bien souvent le dernier qu'on choisissait pour intégrer son équipe – et il s'en moquait, à vrai dire, de toute façon trop occupé à dessiner dans son coin. A l'âge adulte, il a vaguement tenté d'inverser la tendance, bien que ce soit surtout en courant d'un bout à l'autre de son atelier qu'il parvient à entretenir sa forme. Vous chercherez longtemps la trace d'une paire de baskets dans son dressing mais promis, elles sont là, simplement bien cachées. 009. S'il accorde une certaine importance au fait de garder son lieu de vie bien rangé, l'atelier où il travaille garde parfois les traces de son passage lorsqu'il est pris dans un tourbillon d'inspiration. Il n'est alors pas rare de voir traîner des rouleaux d'organza, des croquis ou un coussin à épingles, ce que ses couturières ont appris à ne jamais commenter. 010. Il vous repérera à des kilomètres si vous arborez l'une de ses créations – ce qui vaut aussi si vous portez l'un des parfums signés Weatherton – et vous glissera un compliment qui visera à souligner votre bon goût. Il aime qu'on le flatte, par ailleurs, mais ce genre de choses auront toujours bien plus de poids de la bouche d'une personne qu'il estime ou admire que de la part de quelqu'un se sentant juste dans l'obligation de se montrer courtois. 011. Il avait accepté d'apprendre quelques mots (doux) d'italien parce que ça faisait plaisir à Alessandro. Auden, quant à lui, lui a plus volontiers appris tout un catalogue d'insultes qui finalement s'avèrent bien plus utiles au quotidien, dira-t-il. 012. Il reste souvent éveillé jusque tard la nuit, pour profiter du silence qu'elle offre autant que parce que l'inspiration y est souvent fructueuse. Que ce soit chez lui, dans son atelier ou dans la suite qu'il occupe à l'hôtel, il chérit ces heures passées en tête à tête avec lui-même. 013. Il a conservé chaque lettre qu'Alessandro et lui se sont envoyés pendant son semestre à Paris, et les relit parfois avec le cœur rempli de regrets. C'est une connerie, il le sait, mais une part de lui ne parviendra jamais à se pardonner de ne pas avoir été là jusqu'au bout.

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Nairobi, mais appelez-moi Charlotte. J'ai vingt-sept ans, et je viens de région parisienne. J'ai découvert 30YSY grâce à des conseils très avisés à l'origine, et j'ai cédé à m'inscrire parce que ça fait longtemps que c'est la maison et James avait envie d'une seconde jeunesse fashion is my second favorite f-word (james) 3070942404

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Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) quotidiennement. Mon personnage est un inventé (légèrement) rebooté. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et j'espère que cette version 2.0 du bonhomme vous plaira fashion is my second favorite f-word (james) 206649278

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:

Il était une fois, mon histoire

and the scars don't lie 'bout what the eyes don't show.

┗ Brisbane, 2011 ┛

and his eyes had the world in them.

« Redis-moi comment ça s'appelle, un poignet... » Un léger sourire fendit le coin de ses lèvres pendant qu'il relevait la tête pour planter son regard dans celui d'Alessandro. « Un poignet napolitain. » Poignet qu'il était justement entrain d'ajuster, ses doigts occupés à boutonner le revers de la chemise que l'italien porterait dès ce soir sous une veste élégante. Tout était parfait. En tant que tout jeune créateur, il jugeait objectivement le tombé de chaque vêtement et n'aurait pas pu rêver meilleur modèle que la silhouette sculpturale du jeune homme. Mais en tant que petit-ami, il se réjouissait surtout de partager un peu de son temps avec quelqu'un qui connaissait vraiment celui qu'il était lorsqu'il quittait ces lieux. Alessandro faisait partie de sa vie depuis quelques mois, ça n'était ni la première ni la dernière fois qu'il le rejoindrait à l'improviste dans cet endroit en général interdit à quiconque n'y travaillerait pas. C'était un secret entre eux, un secret qu'un homme comme James n'aurait jamais pensé partager un jour avec un homme comme lui. Il se rappelait comme si c'était hier du jour où Alessandro lui était apparu pour la première fois et de s'être étonné qu'un garçon aussi vif et chaleureux puisse seulement daigner poser les yeux sur quelqu'un comme lui. Il s'était étonné, d'abord de l'intérêt qu'il semblait lui porter, ensuite du petit jeu de séduction qui s'était instauré si naturellement qu'il serait prêt à confesser aujourd'hui avoir été rien qu'un peu moins concentré sur son travail lorsque l'italien s'était fait de plus en plus présent. Il avait gratté la carapace qu'il dressait entre lui et les autres et forcé les barrages tout autour de son cœur, et aujourd'hui James arrivait encore à s'étonner de pouvoir effleurer sa peau sans plus éprouver la moindre gêne. « Ce costume, tu l'as fait faire pour moi ? » Alessandro n'était pas idiot et il avait appris à le cerner. Ce costume avait tout de spécial, et lui rien d'un apprenti modèle qui reposerait sa tenue sur un portant avant de sortir. Ce costume, il était pour lui et il était unique aussi pour ça. « Je l'ai dessiné pour toi. » Le visage de l'italien s'éclaira à cette seule précision et James sentit l'une de ses mains remonter à hauteur de sa joue pour y déposer une caresse – il n'était pas très tactile, certes, mais c'était bien différent quand il était question de lui et qu'il pouvait se permettre des démonstrations d'affection sans craindre que quelqu'un les surprenne et juge malvenu qu'il s'affiche ainsi dans l'atelier familial.

« Ça veut dire que t'as réfléchi à ma proposition ? » Son regard croisa le sien et James poussa un léger soupire. « Alessandro... » Ils avaient déjà eu cette discussion plusieurs fois depuis qu'il lui avait proposé d'emménager avec lui pour rendre les choses encore plus officielles, et James craignait que tout ce qu'il y avait d'aussi agréable à vivre cette relation avec lui soit gâché dès l'instant où ils vivraient ensemble et partageraient absolument tout. Comme si la magie cesserait d'opérer et eux de se voir sous leur meilleur jour. Mais ce n'était pas seulement ça. « Si j'habite avec toi, tu te rendras compte d'à quel point t'as toujours eu que la meilleure version de « James est de mauvaise humeur avant son café du matin », et je sais pas si je veux prendre le risque. » D'accord, ça n'allait absolument pas arrêter un garçon comme Alessandro qui trouverait le moyen d'y voir un coté attachant, c'est pourquoi James ne put même pas prétendre être surpris lorsqu'il enchaîna. « Tu plaisantes ? Je rêve de t'entendre ronchonner tous les matins. » Une simple moue en guise de contestation, James reprit un air sérieux au moment de lui faire enfiler la veste de son costume. « Et j'ai beaucoup de défauts. Des défauts que tu trouveras peut être pas aussi attirants que ma capacité à te dessiner des costumes. » Cette carte-ci ferait probablement fuir n'importe qui aurait déjà observé certains des fameux défauts en le côtoyant au quotidien. Mais Alessandro n'était pas n'importe qui. « Non, je regrette. Il va falloir trouver mieux que ça, tesoro. » Et parce qu'il pouvait lire dans ses yeux que ça comptait réellement pour lui, au point où James n'avait même plus le cœur à tenter n'importe quelle parade pour retarder le moment où il devrait céder, il se redressa et lui vola un baiser de manière à lui faire comprendre que l'idée lui plaisait, oui. Mais que ce n'était pas si simple, pourtant.

« Ale, il faut que je te dise... » Son ton était grave, son visage bien moins souriant que quelques secondes plus tôt. Alessandro le connaissait, il avait quelque chose sur le cœur et ça pourrait faire prendre à cet échange une direction bien différente. « Je suis si pénible que ça pour que tu trouves n'importe quelle excuse pour ne pas vivre avec moi ? » Il tentait d'en rire, l'italien, tout comme il tentait d'alléger l'atmosphère. James, pourtant, appréhendait que ça ne suffise pas, cette fois. « Je pars pour Paris dans quelques jours. » L'annonce, cette fois, jeta un froid sur la discussion et valut à Alessandro de se reculer d'un pas, les traits déformés par l'incompréhension. « J'y ai décroché un stage auprès d'une prestigieuse Maison de couture, mon père dit que ce serait idéal pour apprendre tout ce que j'ai à savoir avant de diriger un jour l'atelier, ici à Weatherton. » Pour emmagasiner un maximum de connaissances, pour mériter son héritage malgré un nom susceptible de lui ouvrir toutes les portes. James n'avait jamais voulu le moindre passe-droit et il désirait se battre comme tout le monde pour gravir un jour les plus hauts sommets. Pas parce qu'il serait un Weatherton, mais bien parce qu'il serait le meilleur créateur que cette Maison ait jamais abrité. « Tu pars combien de temps ? » La tristesse dans la voix de son amant lui serra le cœur et James comprit qu'il lui serait bien plus difficile que prévu de mettre plusieurs milliers kilomètres entre Alessandro et lui. Que si s'éloigner de Brisbane pour goûter à l'air parisien présenterait sans aucun doute de nombreux bons cotés, il en serait autrement lorsqu'il ne se réveillerait plus dans les bras de l'italien. « Sans doute plusieurs mois. » Très certainement, à vrai dire. Et ça n'était pas un détail anodin, même pour un couple comme le leur, même pour un homme aussi distant qu'il savait parfois l'être jusqu'à ce qu'Alessandro se charge d'abaisser une à une chacune de ses barrières. Ce n'était pas anodin, parce qu'ils n'avaient jamais été séparés aussi longtemps. « Je te demanderai pas de m'attendre, parce que j'ai pas ce droit. Mais on pourra s'écrire, toutes les semaines si tu veux. » James ne prendrait cette peine avec personne d'autre, mais avec lui c'était différent. Peut être bien qu'il craignait même de s'apercevoir à quel point il avait besoin de sa chaleur et de sa douceur, et combien il était dépendant à tout ce que l'italien représentait bien plus qu'il ne l'avait jamais été à quoi que ce soit. James était un solitaire dans l'âme, mais un solitaire pourvu d'un cœur qui aujourd'hui battait pour l'homme en face de lui. « Je t'attendrai. » Ces mots, autant que la certitude dans la voix de son amant, laissèrent James muet plusieurs secondes. Il n'avait pas le droit de lui demander de l'attendre, mais il n'avait pas la moindre envie de lui demander de ne pas le faire. Ils pourraient vivre ensemble à son retour d'Europe, et il pourrait enfin lui dire combien il n'avait toujours attendu que ça.

┗ Brisbane, 2012 ┛
dancing with your ghost.

Les relations à distance ne lui avaient jamais semblé viables, pourtant James s'était accroché de longs mois à l'espoir qu'il en serait autrement pour Alessandro et lui. De retour en Australie après son semestre en France, le jeune créateur était gagné par l'impatience à l'idée de retrouver son amant. Ces derniers jours, la communication avait été rompue sans que James ne s'en soit même inquiété : il n'avait lui-même pas toujours le temps de répondre à toutes ses lettres, alors Alessandro s'était sans doute laissé dépasser par les études lui aussi. A défaut de le trouver à son appartement, il avait bien une idée de l'endroit où l'italien pourrait être : chez ses parents, à quelques minutes de là. S'il avait su ce que lui coûterait de frapper à cette porte, probablement qu'il aurait préféré rester dans l'ignorance. « Bonjour. James Weatherton. » Les présentations étaient d'usage puisqu'il ne reconnaissait pas la personne en face de lui et qu'il y avait fort à parier pour qu'elle ne sache pas non plus qui il était. « Je cherche Alessandro, je me suis dit qu'il était sûrement ici. » Au regard surpris de la jeune femme, James décela quelque chose d'inhabituel. Est-ce qu'elle savait où se trouvait Alessandro mais ne pouvait pas le dire ? Est-ce que son petit-ami avait rencontré quelqu'un d'autre, pendant son voyage en France ? Les questions se bousculaient dans son esprit. « Vous n'avez... pas été mis au courant ? » « Au courant de quoi ? » Elle verrait à l'expression sur son visage que son incrédulité était sincère, tout comme son besoin de réponses. Et la pointe d'inquiétude qui lui chatouillait maintenant le ventre, sans qu'il soit pourtant encore en mesure de comprendre de quoi il retournait. « Alessandro nous a quitté il y a deux semaines. Un terrible accident. » Soudain, c'est le sol sous ses pieds qui lui sembla disparaître, et l'engloutir tout entier dans les abîmes de la terre. James ne bougea pourtant pas d'un fil, figé dans une douloureuse torpeur qui lui laissa à peine assez d'énergie pour reprendre sa respiration. « Quoi ? » Alessandro nous a quitté, ça ne pouvait pas signifier ce qu'il croyait ? Ça ne le pouvait simplement pas. « Vous voulez dire... » Son cœur dégringola au fond de son ventre, tel un caillou tombant au fond d'un puits. Le corps transpercé par une douleur inouïe, James se sentit tomber en avant mais se rattrapa de justesse au muret face à lui. « Je suis vraiment désolée. » Le doute n'était maintenant plus permis et il réalisait, James. Il réalisait qu'Alessandro ne passerait jamais plus cette porte pour l'étreindre de ses grands bras puissants, qu'il ne l'entendrait plus ni rire ni se vanter de lui avoir décroché son premier sourire de la journée – tel que lui seul en avait toujours eu le secret. Mais il réalisait surtout que les grandes retrouvailles n'auraient jamais lieu, que cet au revoir d'il y a quelques mois sonnait en fait comme un adieu. Et ça lui était insupportable. « Je suis une de ses cousines, Giulia. Vous étiez un de ses amis ? » « J'étais... un bon ami, oui. » L'émotion lui coupait la respiration, piégée au fond de sa gorge alors qu'il luttait de toutes ses forces pour ne pas s'écrouler. Pour ne pas donner à voir un chagrin qu'il gardait jalousement, comme si même dans un moment pareil l'idée de se montrer faible le terrifiait au plus haut point. « Entrez, ne restez pas dehors. Je vais vous servir un verre d'eau. » Elle n'était sûrement pas idiote et à défaut de peut être soupçonner toute l'importance qu'Alessandro avait pour lui, Giula percevait sans doute que cette annonce le bouleversait au plus haut point. Que c'est le cours de sa vie qui s'en trouvait changé à jamais. « Non, je ne peux pas rester. J'ai... dites à sa famille que je leur présente mes condoléances. » Expéditif, pressé de mettre un terme à cet échange, James tourna les talons avant même de terminer sa phrase, reniflant lourdement tandis que des larmes silencieuses perlaient déjà le long de ses joues. « C'était... vraiment quelqu'un de bien. » Et il disparut comme il était arrivé, se réfugia dans sa voiture et lâcha complètement prise, enfin certain que personne ne le verrait. Il l'avait perdu pour toujours.

Une heure plus tard, c'est pourtant un James métamorphosé qui poussa la porte du domicile familial, les yeux encore rougis mais les traits à peine plus tirés que s'il manquait simplement de sommeil. Une heure, c'est ce que ça lui avait demandé pour retrouver sa consistance et s'éviter des questions qu'il se savait incapable de supporter. « Ah, le voilà ! Le fils prodige est de retour, j'espère que tu sais que tu vas devoir tout nous raconter de ton voyage en France. » Son père était toujours le plus heureux de le revoir, leur relation ayant toujours été particulièrement fusionnelle et les séparations un peu plus compliquées qu'avec les autres. C'est pourtant lui qui l'avait encouragé à partir faire ce stage en Europe, et dieu sait que James ne l'avait jamais autant haï qu'en cet instant : s'il était resté, peut être bien que tout se serait passé différemment. Peut être bien qu'Alessandro et lui seraient toujours ensemble, à l'heure qu'il est. « A propos, tu as pu régler la chose urgente que tu devais faire avant de venir ? » Le sourire de James, à peine plus forcé que d'ordinaire, ne mit pas tout de suite la puce de l'oreille de son père, qui pourtant le connaissait par cœur. Il savait que ça viendrait et qu'il ne couperait pas à cette conversation éprouvante qu'il appréhendait déjà : son père savait tout ce que représentait Alessandro à ses yeux, il percevrait donc tôt ou tard que quelque chose de grave était arrivé. Pour l'heure, toutefois, James savourait ce semblant de répits. Il avait assez à gérer avec son propre chagrin pour ne pas avoir à penser au reste. « C'est réglé, oui. Mais j'ai pas vraiment la tête à fêter quoi que ce soit, le voyage m'a épuisé. » La vérité, c'est qu'il n'avait pas vu passer les heures tellement il était impatient de retrouver Brisbane et celui qu'il avait laissé derrière lui. Il donnerait maintenant tout ce qu'il avait pour continuer d'ignorer l'atroce vérité. « Tout va bien ? » « Oui, juste une foutue migraine. On fêtera ça un autre jour. » Sabrer le champagne et répondre à des questions futiles était au-delà de ses forces, mais ce serait aussi un affront à la mémoire d'Alessandro. James ne souhaitait à cet instant qu'une seule chose : disparaitre et se faire oublier, le temps de remonter à la surface. Le temps de noyer sa peine dans la seule chose qui avait jamais su l'apaiser : le travail.

┗ Lake Como, Italy, 2016 ┛
how we kissed and killed each other.

La cérémonie était grandiose. Tout comme la robe de la toute jeune mariée, sublimée dans cette fusion de mousseline de soie, de tulle pailleté et de cristaux. Une pièce unique qui avait nécessité des centaines d'heures de travail et que James avait dessiné de sa main, conscient que sa promise ne voudrait rien de moins pour un jour comme celui-ci. Si l'amour véritable n'était pas au cœur de ce mariage, la vision de la jeune femme avançant jusqu'à l'autel avait envahi le créateur d'un millier d'émotions qu'il ne saurait décrire, encore à cet instant. Une prise de conscience tardive mêlée à un sentiment de devoir accompli, peut être, mais aussi sans doute à une forme de soulagement. Le soulagement de savoir son destin lié à une femme qui était non seulement son alter ego à bien des égards, mais l'un des esprits les plus fascinants qu'il lui ait été donné de rencontrer. Certains seraient tentés de dire que ça ne suffisait pas, que ce respect mutuel mêlé à une affection savamment dissimulée ne feraient pas de cette union un mariage heureux. Mais ça lui suffisait, à lui, qui savait combien il était facile de souffrir dès lors que les sentiments entraient en ligne de compte et qu'on abaissait ses barrières pour quelqu'un. Il avait connu l'amour, il l'avait perdu, et ça lui suffisait. April ne faisait peut être pas battre son cœur de cette manière, mais elle avait tout ce qu'un homme comme lui pouvait espérer trouver chez une partenaire de vie. A ceci près qu'une moindre chose était généralement sujet à dispute ; mais quel mariage pouvait se targuer d'être exemplaire ?

« C'est vraiment un endroit magnifique. » Face à eux, le paysage se parait de ses plus belles couleurs et le soleil se couchait sur le lac endormi. L'endroit était splendide, c'est vrai, et James ne se lassait pas de l'admirer. « Je comprends mieux pourquoi tu as proposé de débuter notre voyage de noces ici. A moins que ce ne soit les italiens que tu sois venu admirer. » Le coin des lèvres de son épouse se retroussa juste assez pour qu'il devine qu'il ne s'agissait pas d'un reproche, si ce n'est d'une allusion à peine voilée à celui qui quelques jours plus tôt avait pris part à leurs noces, présence ô combien nécessaire pour James. « J'ai peut être bien été conseillé sur ce coup, disons. » Auden lui avait simplement soufflé l'idée de visiter la région, sans que ça n'étonne probablement April. Elle savait quelle intimité unissait les deux hommes, et que l'italien s'était invité entre ses bras bien plus souvent qu'aucun autre avant lui – depuis Alessandro, du moins, mais ce sujet-ci James était toujours incapable de l'évoquer à haute voix, peu importe l'interlocuteur. Elle savait aussi que son époux ne l'avait pas invité par hasard, mais parce qu'Auden symbolisait une présence familière et rassurante au milieu de ce grand inconnu, à l'instar de Birdie qui avait sans doute passé toute la cérémonie à trouver tous les défauts possibles à la mariée du jour. Les deux femmes semblaient bien loin d'enterrer la hache de guerre, et ce n'était pas ce mariage qui semblait pouvoir y changer quoi que ce soit. Paradoxalement, c'est avec l'amant de l'homme qu'elle venait d'épouser qu'April entretenait des rapports plus courtois, chose dont James était parfaitement capable en retour avec ceux qui se frayaient un chemin jusqu'aux draps de sa femme – non sans les avoir d'abord passé au crible, cependant. « Je sais qu'on s'est dit qu'on ne se devait rien à ce niveau-là, mais je crois que je préférerais qu'il n'y ait que nous deux durant notre lune de miel. » James sentit les doigts de la jeune femme courir le long de son bras, lui arrachant un frisson. Ils ne s'étaient que rarement retrouvés seuls depuis qu'ils s'étaient dit « oui » devant leurs proches – et dieu sait qu'il y avait du monde, pour assister aux noces. Un peu d'intimité serait la bienvenue, même pour un couple comme le leur. Ils n'en seraient pas là aujourd'hui s'ils ne trouvaient pas certains moyens de faire retomber les tensions entre deux disputes, eux aussi. « J'aurais pensé que tu tenterais ta chance avec le réceptionniste. Il avait l'air de beaucoup te plaire. » James nota, arquant un sourcil amusé. Il n'était pas jaloux, leur couple ne s'encombrait pas de ce genre de choses et April était parfaitement libre d'inviter cet homme à lui tenir compagnie si c'est ce qu'elle désirait. Pour autant, James ne nierait pas avoir lui aussi d'autres attentes pour leur lune de miel. « Il était un peu trop jeune, de toute façon. » Et elle les préférait plus mûrs, ce n'était pas une chose que son mari risquait d'ignorer. Un gamin tout juste en âge de savoir lancer une lessive ne saurait pas combler sa femme : elle valait bien mieux, tout comme il savait qu'elle ne le laisserait pas s'amouracher de n'importe qui. « Dans ce cas, ça me semble être un marché honnête. » Profiter de ces moments seul à seul, retrouver la sensation de sa peau contre la sienne et faire table rase du reste, au moins durant ces quelques semaines. Ensuite, tout reprendrait comme avant. Les tensions seraient ravivées, et sans doute qu'il y aurait des moments où April supporterait à peine de le savoir dans la même pièce qu'elle. Ils profiteraient de cette accalmie pour se redécouvrir l'un-l'autre, maintenant qu'elle portait son nom.

Sa main s'égara un instant dans la longue chevelure de son épouse, et James s'arrêta dans son élan pour la contempler avec plus de clarté que jamais avant ça. April était une femme superbe, mais elle ne lui avait jamais paru plus belle que dans cette lumière, heureuse comme si elle avait absolument tout pour être comblée. Ça ne durerait pas, mais cette image resterait quant à elle ancrée dans son esprit. « Au fait, Bazaar Australia veut consacrer un article à ma robe de mariée dans leur prochain numéro. Ils risquent de vouloir interviewer l'homme à l'origine d'une telle merveille. » Si bien des couples se refuseraient à parler boulot durant leur lune de miel, personne ne serait surpris que le leur fasse exception à la règle. « Ce sont leurs mots, pas les miens. » Elle précisa, malicieuse, comme s'il pouvait seulement douter du soutien qui était le sien. Elle était l'un de ses moteurs, et pas seulement quand elle le poussait à bout. « J'aime autant que ce soit toi qu'ils interviewent. Tu es toi aussi une Weatherton, désormais. » Et elle saurait sans aucun doute parler en son nom, pour ça comme pour bien d'autres choses il lui portait une confiance aveugle. Cette robe, personne d'autre qu'elle aurait pu la porter, parce qu'il avait veillé à la rendre parfaitement unique et qu'il n'avait que rarement travaillé sur un modèle qui revêtait pour lui une importance aussi fondamentale. En devenant son épouse, April avait accepté de porter un nom qui symbolisait tout ce pour quoi il s'était toujours battu. Sa plus grande fierté et son plus grand défi. Aujourd'hui, il aimait penser qu'il avait gagné une alliée pour la vie, quelqu'un qui l'accepterait toujours, avec ses travers et ses défauts, et sans jamais vouloir le changer. Ses vœux de mariage ne mentaient pas : il en ferait tout autant pour elle.

┗ Brisbane, 2022 ┛
better terrible truths than kind lies.

« Pourquoi tu n'es pas prête ? » Son regard, empli d'une contrariété qu'il ne cherchait pas à cacher, se posa sur la silhouette de sa femme. Sa montre indiquait dix-neuf heures et ils devraient déjà être en route. James détestait l'idée d'arriver en retard, quand bien même il jouait rarement le jeu de ces mondanités par plaisir. « Je t'ai dit que j'avais aucune envie d'y aller. La dernière fois, Lori Svenson a passé toute la soirée à se vanter de sa merveilleuse progéniture. Je refuse de supporter ça. » « Au diable Lori Svenson. Personne ne s'intéresse à un mot de ce qu'elle peut bien dire. » Cette femme tournait en boucle comme une vieille cassette, se tentant obligée d'abreuver l'assemblée des mêmes anecdotes futiles chaque fois qu'elle prenait part à l'un de ces galas. James ne l'appréciait guère, et ça n'avait pas seulement à voir avec son goût douteux en matière de robes. « Je veux rester ici au cas où elle appellerait. » La voilà, la réponse que James redoutait. Celle qui lui tira un long soupire, teinté de dépit bien plus que d'agacement. « Elle n'appellera pas. » Les yeux d'April remontèrent dans les siens en silence, comme pour le sommer de ne pas continuer. Il le devait, pourtant, s'il voulait avoir une chance de lui faire entendre raison. C'était peine perdue avec sa femme, il le savait, mais viendrait le moment où elle n'aurait pas d'autre choix que de regarder la réalité en face : leur mère-porteuse était partie. « Elle a changé d'avis, April. » Et c'était son droit, peu importe qu'il juge ça tout aussi injuste qu'elle. Peu importe les termes du contrat tacite qui les liait tous les trois jusqu'à l'arrivée du bébé, rien n'obligeait cette femme à rester. Pas même la relation privilégiée qu'April et elle avaient noué au fil des mois, sous le regard souvent perplexe de James. Si ça n'avait pas suffi à la convaincre de rester, alors sans doute que rien n'aurait pu le faire. « Je resterai pas les bras croisés pendant qu'elle... » « Arrête. C'est terminé. » Il trancha, sec et intransigeant. « Cesse de te torturer avec ça. Elle a pris sa décision et tu dois t'y faire. » Ça faisait plusieurs jours, et tout indiquait que leur mère porteuse ne reviendrait plus en arrière. Qu'elle avait tiré un trait sur eux, tout simplement. Se convaincre du contraire reviendrait à se bercer d'illusions, et ils n'avaient pas le temps de s’apitoyer. « Et toi, tu ne te sens pas trahi ? » La question le heurta de plein fouet, le prenant par surprise alors qu'il lui tourna le dos une seconde, restant silencieux. « Ça t'est vraiment si égal que ça ? C'était notre bébé, James. » Peu importe ce qu'il pourrait bien dire, ça ne changeait rien à la situation. Ses émotions, James ne les laissait parler qu'à de rares reprises, et le moment était bien mal choisi pour le faire lorsque sa propre épouse était déjà à deux doigts de craquer. Il ne s’assiérait pas près d'elle et ne pleurerait pas sur son épaule. Il ne fonctionnait pas comme ça, et elle le savait.

« C'était une mauvaise idée, voilà ce que c'était. » Le sang d'April ne fit qu'un tour et l'unique raison pour laquelle sa femme ne lui adressa pas une gifle fut les quelques pas qui les séparaient encore à travers la chambre. « Espèce de... » Salopard, fumier ou dieu seul sait quelle insulte aurait probablement franchi la barrière de ses lèvres si James n'y avait pas plaqué les siennes, dans un baiser maladroit mais qu'il se surprit à trouver apaisant. Au moins sur le coup. Lorsqu'il se détacha et recula d'un pas, le visage de sa femme lui parut un peu plus paisible. Son regard, pourtant, abritait toute la tristesse du monde. « Tu sais ce que j'en ai toujours pensé. C'était le risque depuis le départ et je n'ai pas arrêté de te le dire. Mais tu ne voulais rien entendre et je t'ai suivi parce que... » Parce qu'il y avait certainement cru lui aussi, à un moment donné, lorsque les choses s'étaient voulues plus concrètes. Cette femme était là, à vivre sous leur toit. A tout partager avec eux comme une véritable amie. Même un homme comme James s'était surpris à la trouver attachante à bien des égards, et il s'était certainement laissé attendrir par l'altruisme démesuré de cette femme capable d'un geste aussi charitable envers deux inconnus. Ils lui avaient fait confiance, mais l'inverse était tout aussi vrai. Aujourd'hui, c'est là que les regrets faisaient le plus mal. James prétendait que ça l'atteignait à peine, justifiait ses sautes d'humeur par le cambriolage survenu à Weatherton et la pression qu'il subissait de toute part. Il prétextait devant sa femme, devant Auden, devant Eliana qu'il avait simplement besoin de se replonger dans le travail pour passer ses nerfs sur quelque chose. La vérité, c'est que pour lui aussi tout ça était douloureux. Aussi réticent qu'il ait été en s'engageant dans cette voie, lui aussi avait vu s'évanouir un espoir auquel il s'était raccroché, malgré lui. « Peu importe. Je te laisse quinze minutes. Si tu n'es pas prête, j'irai sans toi. » Il voudrait qu'elle soit là, rien que parce qu'il n'aimait pas l'idée de la laisser broyer du noir toute seule pendant des heures. Tenir la jambe à des notables en costumes était sûrement la dernière chose dont April avait envie, mais ils ne s'étaient jamais laissés abattre et ils n'allaient pas commencer aujourd'hui. Ils feraient toujours front ensemble, il le lui avait promis, mais leurs problèmes se devaient d'être réglés à un autre moment. « Je ne renoncerai pas. » Bien sûr qu'il le savait et que la détermination de sa femme ne le surprenait pas un seul instant. « Je jouerai à la parfaite épouse ce soir si tu veux, mais tu ne me feras pas changer d'avis. » Il ne s'attendait pas à ce qu'elle renonce, et peut être bien qu'une part de lui n'était même pas certaine de le vouloir. Une chose est sûre, ils ne mentionneraient plus le sujet jusqu'à la fin de cette soirée. « Quinze minutes. Je suis sérieux. » Il annonça, impassible, avant de s'éclipser pour aller se servir un verre. Il faudrait au moins ça pour démêler le sac de nœuds qui lui retournaient l'estomac.

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cHrIsSy wAkE uP i dOn'T lIkE tHiS cHrIsSy wAkE uUuUp :sing:

(j’espère que tu l’as bien dans la tête maintenant fashion is my second favorite f-word (james) 1001340119

)

ohlala je m'attendais pas DU TOUT à ce reboot et à cette bouille quoi mince :drama:

on valide évidemment ce James 2.0 qui envoie du très lourd fashion is my second favorite f-word (james) 3922047296

tu nous réserves des choses vraiment zinzin avec lui, ça promet fashion is my second favorite f-word (james) 3290930861

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Rebienvenuue :l:

On rêvait d'avoir un Joseph et toi tu l'as fait fashion is my second favorite f-word (james) 3960333884

Tu es encore plus obligée de garder notre lien amical maintenant ou je fais un scandale :drama:

Amuse-toi bien avec cette V2 fashion is my second favorite f-word (james) 1017170121

Familiar feeling

I think that I'm alive but maybe I'm not breathing 'cause I get too attached. If I don't hate myself for that then I find a different reason. Wear blue to match the sky so, I'll blend into the ceiling. Same colour of your eyes kinda makes me wanna die but at least it means I'm feeling | ©️ Vent Parisien

quel changement
(re)bienvenue à la maison, j'ai très hâte de voir tout ça de près

fashion is my second favorite f-word (james) CKSdEBU

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Bon reboot à toi :l:

(et j'avoue, le gros gif de l'histoire me fait rire, on dirait un gamin qui te sourit au nez quand tu l'engueules, j'ai envie de lui en coller une fashion is my second favorite f-word (james) 613854477

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LA VERITABLE PAIX DE L'ESPRIT VIENT DE L'ACCEPTATION DU PIRE.

Re Bienvenue :l:

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Je ne connais pas la bouille sur ton avatar mais... Je le trouve trop mims fashion is my second favorite f-word (james) 206649278

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bon reboot fashion is my second favorite f-word (james) 3070942404

rebienvenue à ce grand garçon fashion is my second favorite f-word (james) 3258319053

Tessa

- So cradle your head in your hands. And breathe. ☽ BASTET

Spoiler:

Paix à l'âme de Cody, à jamais dans nos cœurs #deuil #difficile #peine #santémentale :drama:

Non en vrai Joseph il est trop bien et j'ai trop hâte de voir ce que tu feras de ce James 2.0 ! fashion is my second favorite f-word (james) 1484806105

Tu sais déjà que je t'espionne, cachée dans mon petit buisson. :ninja:

Ill and doomed

King raccoon ☽ Let's pick the truth that we believe in like a bad religion, tell me all your original sins. So many questionable choices. We love the sound that our voice makes. Man, this echo chamber's getting loud. Let's just watch the world burn, thinking about each other.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA[...]AAAAAAAAAAAAAAAH fashion is my second favorite f-word (james) 3956312242

J'aime tellement ce James 2.0, et j'avais beau le savoir, cette fiche n'en est qu'une confirmation. C'est toujours aussi agréable et intéressant de te lire, j'ai hâte de voir ce monsieur en action et de reprendre notre lien version zinzinerie x10 (si Auden le pouvait, il se vanterait d'avoir son nom de cité dans la fiche :OO:

). Amuse toi bien, comme toujours, tu connais la maison de toute façon fashion is my second favorite f-word (james) 394614564

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Invité Invité

fashion is my second favorite f-word (james) The-office-michael-scott

(oui je t'ai déjà envoyé ce gif mais fais genre que tu le découvres ok)

HAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA(...)AAAAH fashion is my second favorite f-word (james) 224775235

(oui aussi j'ai mis le même truc que Rhett mais en fait j'ai pas fait exprès)

On va faire des bêtises, j'ai hâte. fashion is my second favorite f-word (james) 3070942404

biEnVeNuE sUr Le fOrUm, j'EsPèrE qUe tU sEraS LonGtEmPs AvEc nOuS. fashion is my second favorite f-word (james) 206649278

j'édite pour la troisième fois juste pour dire que vreument ce choix d'avatar est fashion is my second favorite f-word (james) 199959295

bienvenue à cette nouvelle version fashion is my second favorite f-word (james) 206649278

amuse toi bien avec, même si je n'en doute pas fashion is my second favorite f-word (james) 763064237

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why does my heart cry ☽ you fooled me from the star when you let me start to love you. its like a bunch of broken picture frames, but the photo still remains the same. and i, i thought it'd be easy to run but my legs are broken. all alone, all we know, its hauting me. making it harder to breathe

fashion is my second favorite f-word (james) 7fpe

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Mon Dieu, ce personnage de folie ! C'est un reboot ultra prometteur ! fashion is my second favorite f-word (james) 674657830

Ta fiche est ultra intéressante à lire, et ta plume toujours aussi agréable !

Amuse toi bien avec ce nouveau James ! fashion is my second favorite f-word (james) 3956312242

La vie est un mensonge plus grand que les autres
♛ by wiise

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Invité Invité

Bon reboot avec ce parfait choix d'avatar fashion is my second favorite f-word (james) 206649278

p.s. seth demande à @murphy rowe de se calmer fashion is my second favorite f-word (james) 2078041801

Ok, c'est quoi ce gif d'histoire que tu nous mets là? Ca me donne trop envie d'aller le prendre dans mes bras et lui faire pleins de bisous. fashion is my second favorite f-word (james) 206649278

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En tout cas, je me disais que ce pseudo ne m'était pas inconnu. Je suis contente de voir que je ne me trompais pas. fashion is my second favorite f-word (james) 4251317097

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J'espère que ce reboot t'inspirera bien et que tu t'amuseras avec lui encore longtemps fashion is my second favorite f-word (james) 674657830

+uc+
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