these rainy days are temporay (aiden)

Aiden Turner

kill them with kindness

Pièce d'identité

NOM ≈ Il faut passer outre-Atlantique pour s'enticher de l'origine du nom Turner, un nom qui passe maintenant de bouche en bouche, de mains en mains et d'affiches en affiche. PRENOM(S) ≈ Aiden Robert. Rien de bien excentrique, deux prénoms simples et assez courts qui remplissent bien la fiche Wikipédia. ÂGE ≈ 25 ans d'une vie déjà bien remplie, l'impression de s'être fait rouler dessus par un bus depuis les deux dernières années. LIEU DE NAISSANCE ≈ Aiden n'a jamais quitté Brisbane, il passera sûrement l'arme a gauche dans le même hopital où il est né.. STATUT SOCIAL ≈ Célibataire, même capable de faire fuir les chats qu'il adopte pour combler la solitude. Aiden n'est pas fervent des réseaux de sociaux, dans un soucis de ne pas être considéré comme un trophy boy par les femmes. MÉTIER ≈ Brûleur de plancher, très bon menteur, visage filmé en gros plans avec du collyre dans les yeux pour le faire pleurer. Aiden est acteur, le genre de star montant qui s'est retrouvé d'un coup sous les projecteurs. ORIENTATION SEXUELLE ≈ Il n'y a jamais eu que les femmes pour lui faire tourner la tête. GROUPE ≈ 17 ans encore. AVATAR CHOISI ≈ Paul Mescal

Les informations en vrac

Rien de tel pour débuter sa vie que de tomber entre les pattes de parents bien trop jeunes pour l’être. Arrivé comme un cheveu sur la soupe après une rencontre hasardeuse dans les toilettes d’un club de sport, Aiden est ce gamin qu’on élève sans rien connaître de la vie. Des céréales servies à presque tous les repas parce que rien d’autre ne remplissait les placards, des couches changées à la vas vite qui lui ont presque coupé une torsion testiculaire à un âge encore innocent, il est le fruit de deux adolescents paumés à qui on pouvait encore tirer du lait par le nez + Les regards malveillants portés sur la famille Turner ne les ont pourtant pas empêché de faire grandir leur gosse dans l’amour, un peu bancal et peu orthodoxe, mais de l’affection à en étouffer dans les bras de sa mère, des grimaces qu’il sort encore aujourd’hui tout droit tirées du faciès boutonneux de son père. Ils étaient foncièrement différents des autre parents, se disputaient dès que l’on ou l’autre posait ses yeux sur un bout de chair occasionnel, on fait froid dans le dos aux papas et mamans du parc pour enfants + Aiden tire la plupart de ses traumas de cette enfance en dent de scie qu’il passera seul, sans aucun frère, sans aucune sœur pour partager son quotidien de Lucky Charms en guise de repas de noël. Garçon solitaire, renfermé, impatient et colérique, il verra passer sous son séant les bancs de l’administration scolaire plus de fois que les chaises de la salle de maths. Pour autant il n’en a jamais voulu à ses parents de ne pas avoir réussi à l’élever dans l’opulence, mais il en voudra à tous les autres ne le juger pour ne pas l’avoir été + Pas un adolescent rebelle mais un gamin perturbé avec un esprit de contradiction profond, Aiden se liera plus d’amitié avec les causes perdues qu’avec les enfants rois. D’abord Erik qui le formera à l’art subtil mais noble de graffiti sur les murs de l’aquarium, avec pour slogan « libérez les pingouins », à Janice qui lui apprendra à rouler des cigarettes d’amnésie sur fond de hardocre bien énervé. Et puis Maisie. Ça serait trop vaporeux de dire qu’elle était tout ce qu’il avait cherché pendant des années, un ancrage au sol si solide que même les tempêtes s’arrêtaient pour les laisser passer + Les Turner ne se séparent pas, cultivant ce lien adolescent qui les unis depuis des années, mais ils ne s’aiment plus comme avant, quand c’était moins compliqué de se lever le matin sans éprouver le mal d’un lumbago qui se propage. Son père s’encroûte dans un fauteuil après quelques années passées dans l’armée, un traumatisme dont il ne se séparera vraiment jamais et dont Aiden ne parlera jamais, sauf à Maisie. Quant à sa mère… elle expose son tatouage papillon en bas du dos dans les allées d’un supermarché crasseux qui ne respectent pas les normes d’hygiène évidentes + Au détour d’un parc il se fait tirer le portrait pas un opportuniste qui se présente comme un dénicheur de talent, qui lui vend de l’argent à outrance uniquement grâce à son visage, à ses yeux qui manquent d’expression, à ce teint blafard qui ne le quitte jamais. Aiden avait 22 ans, et aucune foutue idée de ce qu’il voulait faire de sa vie, coincé dans des études médiocres d’histoire de l’art pour lesquelles il ne prêtait aucun intérêt. Mais pourquoi pas, non ? Poussé par l’incertitude du moment et les rayons du soleil frappant sans doute trop fort sur sa tête, Aiden a accepté qu’on l’affiche dans deux/trois agence de talent sans forcément penser qu’on le rappellerait un jour + Et puis on l’a rappelé. Comme un cheveu qui tombe sur la soupe, comme un accident de voiture, il s’est retrouvé propulsé dans une série à moyen budget qui l’abandonnera pendant un temps aux rôles de petits copains paumés qui sert de faire valoir à l’héroïne (souvent paumé elle aussi). Les petites interviews s’enchaînent, les gens le reconnaissent vaguement dans la rue en murmurant des « mais je te dis que c’est ce gars-là », Aiden ne prend aucun plaisir à se faire photographier alors que sa bouche suinte le sucre en poudre, mais il subit pour que son appartement continue d’abriter les petites pattes fragiles de son chat + ça le frappe comme la foudre un soir d’été, subitement, avec cette force qui le décolle du sol et qui lui mets la plus grosse mandale de toute sa vie. Sa tronche de gamin affichée en A1 dans les rues de la ville, un petit côté tueur en série ou candidat à la présidentielle, dans tous les cas ça lui retourne l’estomac que de voir son visage placardé en grand alors que tout ce qu’il a fait c’est de lire un script en travers et de dire oui du bout des lèvres. On le compare à la nouvelle vague des acteurs, on le range dans une case sans lui demander son avis simplement parce que des gens plus riches prennent des décisions à sa place en prétextant le connaître mieux que lui ne se connait. On scande son prénom dans des ruelles étroites qu’il emprunte pour ne pas se confronter au reste du monde, et ça Aiden le supporte autant qu’un ours polaire en plein milieu de la savane. Alors ça sombre comme le Titanic, accroché à l’iceberg des anxiolytiques le jeune acteur hausse des sourires médiocres pour contenter des gens qui lui hurlent dessous à tout bout de champ, il en vient même à perdre le petit goût dans le fond de sa bouche qui lui faisait aimer son métier.

Le chat s’appelle Gaston – Aiden parle quelques phrases de français apprissent avec une voisine quand il était petit – Ambidextre il signe de la main droite, se faire plaisir de la gauche – Danseur de pacotille il se débrouille juste dans les slows – A appris à se battre pour un rôle, s’est cassé une côte dans une cascade aventureuse, maintenant il tousse avec précaution – S’est déjà fait piquer par une méduse, malheureusement pour lui les filaments lui ont laissés une cicatrice entortillée autours de son biceps – Mange de tout mais n’aime rien, c’est très compliqué de cuisiner pour le Turner qui s’offre quasi quotidiennement le plaisir de la restauration rapide – Peut vous avoir de la cocaïne plus facilement qu’un rendez-vous chez l’ophtalmo – Aiden a appris à se confectionner une signature propre pour faire plaisir à son agent qui en avait marre de le voir aussi inconsistant – Il n’a jamais regardé aucun de ses rôles, déjà qu’il déteste se regarder dans un miroir c’est pas pour s’entendre parler à la télévision – N’a aucun vrai ami. C’est triste mais c’est la vérité, les seuls qu’il aurait aimé garder dans sa vie en sont sorti et il n’a pas réussi à la retenir – Son animal totem est un tapir – Refuse la plupart des rôles qui imposent des scènes de sexe, Aiden n’est pas très à l’aise avec sa nudité et n’a jamais voulu qu’on lui impose à lui ainsi qu’aux autres - Il garde ses trophées au-dessus des toilettes

Le joueur derrière l'écran

Sur le net, on m'appelle Shopenhoeur, mais appelez-moi Fanny. J'ai 29 ans (chuuut, je veux pas y penser), et je viens de France. J'ai découvert 30YSY grâce à un topsite au hasard, et j'ai cédé à m'inscrire parce que je n'ai aucun self control quand il s'agit des personnages fantastiques. Malgré mon emploi du temps chargé, je pourrai tout de même être présent(e) un peu tous les jours. Mon personnage est un pré-lien de @Maisie Moriarty. Je suis content(e) de vous rejoindre dans l'aventure et vous pensez pas que les girafes c'est un coup monté ?.

Pour recenser votre avatar

Code:: <pris>avatar pris ≈</pris> @"paul mescal"

à remplir si vous refusez le doublon de prénom

Code:: <pris>AIDEN</pris>

Il était une fois, mon histoire

supermassive black hole

Scène 1
Intérieur jour
Bureau du médecin

Les pieds battants dans le vide s’associent aux pouces qui se tournent l’un derrière l’autre, c’est tout son corps qui exprime le mal être de se tenir ici alors qu’il pourrait être dehors avec les autres enfants, à se prendre des cailloux dans la gueule et de la boue jusque dans les chaussettes. Mais non, ils ont tenus à l’amener là aujourd’hui pour parler des difficultés qu’il rencontre à écrire son prénom sans faire une faute à chaque lettre. « Franchement, déjà dix ans et encore incapable d’aligner plus de deux phrases sans bafouiller. » Si sa mère se réserve de dire quoi que ce soit par habitude d’être toujours celle qui se tait, son père lui n’hésite pas à balancer les vérités qui accrochent les yeux du petit garçon, faisant glisser des larmes bien trop salées. C’est vrai qu’il a du mal avec l’école, du mal avec les autres, les taches ordinaires sont une corvée qu’il remplit en traînant des pieds et en braillant pour bien faire comprendre qu’il préférerait être ailleurs que là. Tout est une question de balance qu’Aiden n’arrive pas à trouver dans sa vie, que ce soit auprès de parents qui apprennent encore à s’occuper d’un enfant qui exprime son mal être en ne dormant pas de la nuit, ou auprès de sa maîtresse qui tente tant bien que de mal de l’intéresser à des sujets qui passionnent pourtant les autres. « C’est pas de sa faute, peut-être qu’il est juste un peu en retard. » Maman qui protège son oisillon sans savoir que ce dernier est en train de déchirer la mousse du fauteuil médicalisé sur lequel on lui a demandé de patienter. En retard. Comme si on pouvait décrire les enfants par leurs capacités à rentrer des morceaux de bois ronds dans les bonnes encoches. Faut se réveiller papa et maman ! Il faut voir comme il arrive à inventer des histoires dans sa tête sans n’avoir besoin d’aucune aide pour démarrer son récit, il faut regarder toutes les feuilles qu’il noircit de dessins à en user les crayons, il faut entendre toutes les tonalités de sa voix qui chantent des refrains imaginaires. Mais rien de tout ça n’est pris en compte quand on ne sait pas écrire son prénom en lettres attachées. La porte s’ouvre sur un médecin bedonnant aux tempes grisonnantes qui a accroché un panda au revers de sa blouse, une technique peu fructueuse pour empêcher les gosses intenables de venir lui mordre la main dès qu’il approche la seringue. « Alors, qu’est-ce qu’il a ce petit bonhomme ? » Il n’est pas méchant le paternel Turner, dans le fond c’est juste un adolescent qui a grandi trop vite, mais il ne peut s’empêcher de baragouiner dans sa barbe que son gosse est débile alors qu’Aiden s’amuse maintenant à manger la mousse du fauteuil.

Scène 2
Extérieur jour
Jardin
« Je crois que je me suis cassé la canicule…. » Un petit rire s’échappe de la bouche de Maisie alors qu’elle enveloppe le visage du Turner de ses mains pour effacer les traces de boue sur son nez. Il n’a toujours pas appris à parler correctement mais maintenant il le fait sans y apporter la moindre importance, convaincue qu’on lui donnera quand même le bon dieu sans confession pour sa tête de jeune premier. Si la canicule ne ressemble en rien à la clavicule c’est pourtant bien cette dernière que le gamin se brise durant cet après-midi de juillet, et c’est aussi par peur des remontrances de son père qu’il taira le mal de son corps en serrant les dents à chaque mouvement. « Tu crois qu’on partira d’ici un jour ? Genre pour de vrai, pas comme ça juste une journée mais une vraie aventure… sans rien dire à personne. » Le compte en banque non existent du jeune Aiden et celui en souffrance de ses parents n’aurait en rien pu permettre ce genre d’expédition douteuse, mais ça lui faisait du bien de rêver plutôt que d’affronter la réalité de son quotidien chaotique. Ça aurait été cliché de dire que la jeune femme était la seule à le comprendre, mais ça aurait également été mentir de préciser le contraire simplement pour faire le gros dur. Oui, elle était ce qui se rapprochait le plus de sa famille, celle qui comprenait derrière des lèvres scellées par l’habitude, celle qui avait toujours le bon regard au bon moment pour lui éviter d’être écrasé par la culpabilité d’un je-ne-sais-quoi qu’il ne pouvait pas décrire. Un monde dans un monde. Tournant son visage vers la brune pour en découvrir toutes les nuances, de la pointe de son nez à l’ossature de ses arcades, Aiden s’imagine des soirées sous les étoiles à refaire le tour de sa vie pour n’en trouver que du médiocre et du gâché. Rien des études ou de la vie active ne l’intéresse autant que de contempler la beauté de l’univers sous toutes ses formes, de l’eau qui coule aux oiseaux qui migrent. Un intérêt que peu de personne partage avec lui, une facette de sa personnalité qui le conduit lentement vers le précipice d’une existence passée à ne rien faire dans la peur de faire mal. Si on ne fait rien, on ne peut pas tout gâcher. S’attendre à être déçu est le meilleur moyen de ne pas l’être. Aiden vit sa vie entre guillemets, toujours coincé dans des parenthèses qui s’affaissent sans lui laisser le temps de prendre sa respiration. Un monde trop grand pour lui qu’il partage avec Maisie.

Scène 3
Intérieur nuit
Studio de tournage

Il a les mains moites Aiden, tellement moites que la sueur à tachée son jean tout neuf en laissant deux petites marques en dessous de chaque genoux. En vrai il est à deux doigts de se barrer et de ne rien dire à personne, filer à l’anglaise pour rejoindre Maisie afin qu’elle puisse se foutre de sa gueule et qu’ils enterrent tout ça dans une ou dix bouteilles de bières chaudes. Mais non, il reste là à attendre qu’on lui gueule des consignes, des façons de se tenir, des bouts de textes qu’il était censé apprendre par cœur pour ne pas passer pour un con. Loupé. « On dirait que tu es né pour faire ce boulot, vraiment, t’as des expressions du visage fascinantes, comme de la pâte à modeler. » Troisième fois qu’elle lui souffle la fumée de sa cigarette dans la gueule en prenant cet air supérieur qui lui envie de tout sauf de l’embrasser même pour de faux, même pour un boulot qui le paie gracieusement. « Ouais c’est fou, dommage que je me puisse pas tirer ma peau pour faire croire que je suis content d’être là. » Aiden jouait l’enfant difficile alors que c’était la première fois qu’il décrochait un vrai travail, quelque chose qui payait assez bien pour qu’il n’est pas à s’inquiéter de la prochaine facture d’électricité, ni même de la suivante, mais il ne voulait pas être là. Pourtant il cochait toutes les cases des jeunes talents que l’on découvre au hasard d’une rue, et d’une manière générale il exécutait assez bien les ordres des réalisateurs pour être rappelés sur le tournage suivant. Comme une routine de gymnastique Aiden offrait aux spectateurs ce qu’ils étaient venu voir en tirant un plaisir moindre, avec ce faux sourire sur les lèvres pour donner le change. Ça avait commencé par un rôle de figurant, deux ou trois scènes par semaines et un petit chèque pour le contenter, maintenant le jeune acteur tournait à un rythme soutenu en ne s’offrant que peu de jours de repos, agrandissant les cernes sous ses yeux au fil et à mesure des jours.

Scène coupée.

Rien de mieux que les anxiolytiques vraiment. Pas de comparaison avec le sexe, l’alcool, la cigarette, rien de tout ça n’arrive à la cheville du Xanax qui défile sous la langue râpeuse et déshydratée d’Aiden. Ça s’enfile comme des skittles, même circonférence, ça tient la poche et personne ne peut rien vous dire quand tout l’industrie du cinéma se trace des lignes de cocaïne entre chaque scènes. Rien que médicaments, prescris par un médecin qui crache sur le serment d’Hippocrate, qui ferme les yeux pour quelques billets comme dans un mauvais film avec un flic qui pue de la gueule à force de s'enfiler des fins de clopes froides. Aiden pense qu'il peut s'en séparer quand il veux, que rien de tout ça ne l'empêche d'être lui, de fonctionner comme un être humain basique, mais la vérité c'est qu'il ne peut pas sortir de chez lui sans une petite dose de cette merde dans les veines. Tout s'écroule autours de lui mais il pense encore que les bouts de ficelles restantes dans sa vie vont réussir à tenir assez longtemps pour qu'il puisse arrête cette mascarade et se mettre enfin au soleil pour le reste de ses jours. Pas qu'il n'aime pas ça, le métier d'acteur qui lui offre tous les plaisirs du monde, simplement qu'il se retrouve au milieu de rien et qu'on lui offre tout sur un plateau d'argent. Pourtant il joue bien le con, il obtient même des trophées qui ornent la petite étagère au-dessus des toilettes, mais à force de tout lui donner il en fini par oublier d'exister autrement qu'à travers sa page wikipédia.

Bienvenue sur le forum et bon courage pour l’écriture de ta fiche these rainy days are temporay (aiden) 2891754501

Tu fais un super choix de scénario these rainy days are temporay (aiden) 1949770018

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Invité Invité

Super choix de scénario, vraimeeeeeent these rainy days are temporay (aiden) 199959295

Bienvenue par ici, amuses-toi bien :l:

Invité Invité

Bienvenue sur le forum!

Je te souhaite une rédaction inspirée et une bonne intégration! Tu ne te trompes pas avec ce scénario!

Au plaisir de se croiser!